Compositeurs contemporains - Votre top

Je suis d'accord... mais il faut d'abord comprendre avant de juger.

Non mais franchement y'a rien à sauver chez Kernis...

Cette symphonie accumule les clichés et on voudrait la faire passer comme quelque chose de "contemporain"...non merci!

Kia a écrit:

Cette symphonie accumule les clichés et on voudrait la faire passer comme quelque chose de "contemporain"...non merci!

Pourquoi?
Musique contemporaine signifierait forcément "atonal et expérimental"?

Xavier a écrit:

Kia a écrit:

Cette symphonie accumule les clichés et on voudrait la faire passer comme quelque chose de "contemporain"...non merci!

Pourquoi?
Musique contemporaine signifierait forcément "atonal et expérimental"?

Je dis pas ça, mais seulement on veut nous présenter Kernis comme un type qui apporte vraiment quelque chose à la musique contemporaine alors que par exemple cette symphonie ne fait que (mal) copier des compositeurs comme Shosta...

Bienvenue à Maxime et à Sud!

Dis Maxime, tu joues du cor?

Qui copie qui aujourd'hui ?? (je précise...)

De toute façon, on ne peut pas créer à partir de rien... il faut connaître la fonction ou définition de l'art... On prend toujours dans le passé quelque chose.


Et, pour les clichés, je peux en citer chez tous les compositeurs d'aujourd'hui !!!

Et bien sûr que Kernis est contemporain ! Bien plus que Boulez en tout cas !

J'ai déjà assisté à de malheureux cours de composition de CNR où l'on disait que le tonal c'est fini, en s'évertuant à écrire des suites dodécaphoniques dans lesquelles les quartes ou quintes justes étaient abolies...
D'un RIDICULE, je vous jure...


Alors, quoi...? Qu'est-ce qui est contemporain ??

Arvo Pärt, est-ce plus intéressant, dépourvu de clichés, etc., etc. que Kernis ??
(pour ma part, je dirai non. Mais, mon jugement n'est pas objectif, dépendant de mon goût)


EDIT : le disque que tu montres, je le trouve génial. Et c'est rare pour un disque : je trouve que la cohérence de l'interprétation est là (le montage, etc. n'a rien enlevé à la magie)... Invisible Mosaïc III est également une oeuvre complexe, mais (contrairement à certains chez qui, le complexe n'est pas entendu) ressenti... ça s'entend, ça me paraît évident. Comme le Sacre, c'est ressenti, entendu, évident aussi.





Heu... oui, je joues (plus beaucoup maintenant...) du cor, entre autres...

De toute façon dans le contemporain, à part Robert Helps y'a rien

(je ne connais pas, mais du coup, suis bien curieux...)

maxime a écrit:

J'ai déjà assisté à de malheureux cours de composition de CNR où l'on disait que le tonal c'est fini, en s'évertuant à écrire des suites dodécaphoniques dans lesquelles les quartes ou quintes justes étaient abolies...
D'un RIDICULE, je vous jure...

Ce que tu dis là ressemble à une caricature et pourtant c'est la stricte vérité, j'ai moi aussi assisté à ce genre de cours...
Et au CNSM ça a l'air d'êtr le sommet du genre, c'est pour ça que je n'ai jamais essayé d'intégrer cette classe.

Pour Kernis, je crois me souvenir que je n'avais pas aimé cette 2è symphonie, mais je ne sais plus pourquoi, par contre j'avais plus apprécié les autres oeuvres du disque.
J'avais écouté un autre disque de lui je crois, mais ce n'est pas un compositeur qui m'a vraiment intéressé.

Xavier a écrit:

Et au CNSM ça a l'air d'êtr le sommet du genre, c'est pour ça que je n'ai jamais essayé d'intégrer cette classe.

Eh bien, tu as bien fait... (j'ai essayé... et pour des raisons d'esthétique(s), échoué... Bien HEUREUSEMENT, je me dis aujourd'hui...)

maxime a écrit:

Xavier a écrit:

Et au CNSM ça a l'air d'êtr le sommet du genre, c'est pour ça que je n'ai jamais essayé d'intégrer cette classe.

Eh bien, tu as bien fait... (j'ai essayé... et pour des raisons d'esthétique(s), échoué... Bien HEUREUSEMENT, je me dis aujourd'hui...)

D'ailleurs Karol Beffa, aujourd'hui reconnu comme compositeur, a eu un mal fou à avoir son diplôme, je me demande même s'il l'a eu... Il s'est plus ou moins frité avec les gens du jury parce qu'on lui a dit que sa musique était "dépassée"...

oui, c'est vrai...
il y en a eu d'autres comme ça : Jean-Philippe Bec que je connais bien également...
(pour le diplôme de Karol, je ne sais pas... je crois oui, mais je lui demanderai à l'occasion...)

Citation :

J'ai déjà assisté à de malheureux cours de composition de CNR où l'on disait que le tonal c'est fini, en s'évertuant à écrire des suites dodécaphoniques dans lesquelles les quartes ou quintes justes étaient abolies...
D'un RIDICULE, je vous jure...

Surtout que si ils prennent les choses sous cet angle, il faudrait qu'ils se reveillent, parce que ça fait bien 20 ans que c'est foutu la musique seriel

Surtout qu'il y a de magnifiques séries chez Webern ou Berg dans lesquelles on trouve des intervalles justes !

Mais bon, voilà, selon ces "esthètes avertis" (tiens j'ai trouvé une expression qui me plaît), l'intervalle juste rappelle trop la tonalité...

Ah bon.

Ok.

Je vous laisse entre esthètes avertis (désolé de me répéter, j'l'aime assez celle-ci) et vais écrire de mon côté...

Je n'ai pas grand chose.

Tout ce que je peux dire c'est que mon favori est Schnittke, tout simplement.

J'aime beaucoup les minimalistes (Gorecki, Pärt, Glass)

Je prend du plaisir à écouter le 2è concerto pour violoncelle de Penderecki.
J'ai une oeuvre sympathique du danois Kvandal : 1 quintette pour vents.

Les autres, je ne les connais pas ou ils ne m'ont pas vraiment plu.

Si je considère comme contemporains tous ceux qui sont morts après ma naissance, alors mon préféré est Allan Pettersson, sans discussion possible.

Oui, du tonal, donc.

Pärt n'est que partiellement minimaliste (il y a en effet des traits répétitifs, mais qui ne structurent pas totalement l'oeuvre), je ne le classerais pas dans ce courant. Quant à Górecki, il est autant néo qu'on veut, mais pas minimaliste.

Le minimalisme se fonde sur la répétition de cellules brèves.

quintette op.57 a écrit:

Si je considère comme contemporains tous ceux qui sont morts après ma naissance, alors mon préféré est Allan Pettersson, sans discussion possible.

Yup, fabuleux. Trop méconnu. Pour moi c'est clairement le "dernier" grand symphoniste (pour l'instant du moins). Je vois vraiment une triade avec Mahler, Shostakovich et Pettersson. Tout n'est pas égal (comme Shosta) mais les symphonies 6, 7 et 8 valent à elles seules le détour...

Je ne serais pas contre un sujet sur ce Pettersson, je ne connais absolument pas.

Oui il le mérite, mais je crains qu'un sujet ne t'aide pas tant que ça, sa vie est intéressante mais j'y connais rien. Ses disques sont trouvables (pas super facilement mais quand même) mais toujours assez chers...

Swarm a écrit:

Oui il le mérite, mais je crains qu'un sujet ne t'aide pas tant que ça, sa vie est intéressante mais j'y connais rien.

Tu as dit que c'était fabuleux, j'imagine donc que tu connais un peu quand même!

Xavier a écrit:

Swarm a écrit:

Oui il le mérite, mais je crains qu'un sujet ne t'aide pas tant que ça, sa vie est intéressante mais j'y connais rien.

Tu as dit que c'était fabuleux, j'imagine donc que tu connais un peu quand même!

Oui ses symphonies mais pas tellement le reste et surtout peu de choses sur sa vie, on a pas autant écrit sur lui que sur Wagner, par exemple... Mais je te promets de te faire découvrir ça prochainement...

Swarm a écrit:

quintette op.57 a écrit:

Si je considère comme contemporains tous ceux qui sont morts après ma naissance, alors mon préféré est Allan Pettersson, sans discussion possible.

Yup, fabuleux. Trop méconnu. Pour moi c'est clairement le "dernier" grand symphoniste (pour l'instant du moins). Je vois vraiment une triade avec Mahler, Shostakovich et Pettersson. Tout n'est pas égal (comme Shosta) mais les symphonies 6, 7 et 8 valent à elles seules le détour...

Ce n'est pas pour jouer le trouble-fête, mais Myakovsky, Langgaard, Lieberson, Corigliano, le dernier Henze, Ruders et Parać, c'est un peu plus impressionnant que cette musique tonale bien confortable bien qu'un peu déprimante.
Je ne suis pas impressionné du tout, mais j'ai bien conscience d'être minoritaire. Disons que je ne vois guère ce qu'il y a d'irremplaçable chez Petersson. Dans un genre assez similaire, je trouve plus de personnalité et de séduction chez Franco Parać.

Myaskovsky contemporain, je pense que tu fais remonter loin la musique "contemporaine"...
tiens je pense à l'instant que Ned Rorem doit être toujours vivant, et me replonge dans l'écoute de Ruud Langaard (Antechrist, une oeuvre de circonstance en ces fêtes du solstice?)

sud273 a écrit:

Myaskovsky contemporain, je pense que tu fais remonter loin la musique "contemporaine"...
tiens je pense à l'instant que Ned Rorem doit être toujours vivant, et me replonge dans l'écoute de Ruud Langaard (Antechrist, une oeuvre de circonstance en ces fêtes du solstice?)

Excellente initiative !

Je faisais allusion à la filiation Mahler-Chosta-X, pour Mya (contemporain de cette origine-là), bien entendu.

Swarm a écrit:

quintette op.57 a écrit:

Si je considère comme contemporains tous ceux qui sont morts après ma naissance, alors mon préféré est Allan Pettersson, sans discussion possible.

Yup, fabuleux. Trop méconnu. Pour moi c'est clairement le "dernier" grand symphoniste (pour l'instant du moins). Je vois vraiment une triade avec Mahler, Shostakovich et Pettersson. Tout n'est pas égal (comme Shosta) mais les symphonies 6, 7 et 8 valent à elles seules le détour...

Moyennement d'accord...en fait pas du tout même cette immobilité mélangée à ce langage sans grande imagination m'embête profondément.
Je parle des oeuvres que je connais de lui bien sur, à savoir les symphonies médiantes, et il parait que ce sont ses meilleures oeuvres.

Vlan.

David - comptelespoints

Il y a un autre très grand symphoniste allemand un peu oublié mais qui mériterait d'être plus joué donc écouter c'est Karl Amadéus Hartman, élève de Scherchen et contemporain de Chostakovitch! ( belles versions de Kubélik sur disques DG)
Pour Pétersson , j'avais vu un reportage sur Arte ou il ne se montrait vraiment pas sous son plus beau jour, irascible , aigri et ne voulant confier sa musique qu'a un seul chef d'orchestres, bref pas l'image d'un compositeur comme on aimerait et on s'attenderait à en découvrir!
C'était même une sorte de rejet du personnage à voir ce docu!

Ah pour Hartmann on est d'accord
Juste ses dernieres symphonies peuvent sembler vraiment déroutantes par endroits, un peu aride peut être (genre du Krenek moyen, ses quatuors au hasard ), même si l'orchestration est très interessante et tout à fait contemporaine de " l'avant-garde" ... de l'époque , au passage le centenaire de Hartmann a été honteusement zappé l'an dernier

J'ajoute mon suffrage pour Hartmann, le digne successeur des "décadents" allemands, avec des tons très sombres, mais une musique vraiment riche (et accessible).

Pour moi et sans hésiter la plus grande compositrice actuelle est Sofia Goubaïdoulina ( bon je mets entre parenthèse Dutilleux et Boulez et d'autres que j'oublie )
Dominique Fernandez dans son dictionnaire amoureux de la Russie rend vraiment justice et hommage a cette compositrice géniale qui à mon humble avis n'a pas la place qu'elle mérite vraiment et qu'elle devrait avoir! En plus il est assez difficile de la caser dans un genre et c'est peut être ce qui dérange bien qu'avec le temps je trouve qu'elle se réfère a beaucoup de grands anciens et qu'elle était bien plus instinctive et créative au début.

Oh, mais je ne crois pas que Gubaidulina dérange qui que ce soit ! Elle a une abondante discographie fournie par les meilleurs interprètes, et elle est assez régulièrement exécutée en concert. Il y a énormément de bonnes choses dans son catalogue, par exemple sa Passion, son concerto pour alto, son formidable Alleluia... Toujours un sens très aigu de la couleur.

C'est vrai qu'elle est très bien servie au disque , non je pensais à l'émotion que ses oeuvres dégageaient envers le public surtout en concert d'ailleurs et il y a une autre compositrice russe qui n'a pas la même chance mais je n'ai plus son nom!
Pour en revenir à sa musique, le public musical est bien plus averti que celui du temps de la création de Déserts de Varèse et je sais pas si ces scandales de créations ( avec le sacre) se reproduiraient pareillement aujourd'hui! je crois pas et je dirais même que la musique électroacoustique à son public!

DavidLeMarrec a écrit:

Oh, mais je ne crois pas que Gubaidulina dérange qui que ce soit ! Elle a une abondante discographie fournie par les meilleurs interprètes, et elle est assez régulièrement exécutée en concert. Il y a énormément de bonnes choses dans son catalogue, par exemple sa Passion, son concerto pour alto, son formidable Alleluia... Toujours un sens très aigu de la couleur.

Son concerto pour alto...hmpf

Guigui a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Oh, mais je ne crois pas que Gubaidulina dérange qui que ce soit ! Elle a une abondante discographie fournie par les meilleurs interprètes, et elle est assez régulièrement exécutée en concert. Il y a énormément de bonnes choses dans son catalogue, par exemple sa Passion, son concerto pour alto, son formidable Alleluia... Toujours un sens très aigu de la couleur.

Son concerto pour alto...hmpf

Ce n'est peut-être pas impressionnant pour du Gubaidulina, mais songe à ta stupéfaction admirative si on te le vendait pour du Hersant.

Perso je me fous totalement de l'identité du compositeur (hors boulez ligeti kurtag dans le genre), si je trouve ça "chiant" ou très peu interessant, même si c'était du Jean Claude Risset je penserais pareil

Pourtant, il y a des fois où l'identité du compositeur donne de bonnes surprises, il faut en profiter.

C'est ce qui fait que certaines fois on sort du concert en se disant "tiens ce qu'il a écrit là c'est moins mauvais que d'habitude" C'est ce genre de compromis que je ne fais pas (peut etre à tort tu as raison).

Guigui a écrit:

C'est ce qui fait que certaines fois on sort du concert en se disant "tiens ce qu'il a écrit là c'est moins mauvais que d'habitude" C'est ce genre de compromis que je ne fais pas (peut etre à tort tu as raison).

C'est parfois un déclic pour comprendre le compositeur, le décalage éclaire.

Ca fait quelques années que je cherche pour Glass, mais la fonte des neiges ne semble pas pour demain.

et les compositeurs jeunes, récents, actuels quel que soit leur âge, bref tous ceux qui vivent et composent encore et qui parfois se pressent d'aller à musica strasbourg, j'habite à 40 km de strasbourg et n'y suis jamais allé. fait-on encore de la bonne musique classique contemporaine de nos jours ? existe-t-il de vrais bons compositeurs actuels ? ou alors ne nous propose-t-on que du réchauffé ? mille fois entendu ici et là ! j'ai l'impression que toute la création actuelle est uniforme, on n'invente plus rien mais chacun de ces musiciens désirent "pondre", pour pouvoir être qualifié de créateur : " création en première mondiale....etc". que nous proposent les créateurs d'oeuvres de nos jours ? je suis vraiment intéressé de le savoir, car honnêtement je n'en sais rien ! j'attends avec impatience les développements de nos membres mélomanes avertis ! merci beaucoup !

kougelhof 1er a écrit:

fait-on encore de la bonne musique classique contemporaine de nos jours ? existe-t-il de vrais bons compositeurs actuels ?

Tu peux parcourir les premières pages de ce sujet, ou bien aller voir ce que l'on dit sur Escaich, Connesson, Dutilleux, Lindberg, Fedele, Adams, voire certains te diront Dusapin, Boulez...

Xavier a écrit:

kougelhof 1er a écrit:

fait-on encore de la bonne musique classique contemporaine de nos jours ? existe-t-il de vrais bons compositeurs actuels ?

Tu peux parcourir les premières pages de ce sujet, ou bien aller voir ce que l'on dit sur Escaich, Connesson, Dutilleux, Lindberg, Fedele, Adams, voire certains te diront Dusapin, Boulez...

Oui merci pour toutes ces informations ! Mais je voulais également parler des compositeurs actuels les plus jeunes, ceux qui ne doivent pas dépasser les 40 ans. Y en a-t-il des intéressants de nos jours ? Une oeuvre actuelle, créée dans les années 2000 à 2007 par exemple, en existe-t-il des intéressantes des tous jeunes compositeurs actuels ? Ou alors faut-il prendre un peu de recul dans le temps ? Comme Musica à Strasbourg, que pensez-vous de ce festival et des nouvelles oeuvres, de la fin du siècle dernier au début du nouveau ? Car tous les ans, Musica nous offre sur un plateau des "créations en première mondiale" ! Bref que vaut d'après vous la Création Musicale Classique de nos dernières années ?

kougelhof 1er a écrit:

Mais je voulais également parler des compositeurs actuels les plus jeunes, ceux qui ne doivent pas dépasser les 40 ans. Y en a-t-il des intéressants de nos jours ?

Escaich, Connesson, Adès, Benjamin...

merci !

George Benjamin doit être à peu près quadra, si j'en crois la dernière fois que je l'ai croisé. (Homme charmant, disponible et francophile, au passage.)

Parmi les jeunes très talentueux, il y a Bruno Mantovani, qui doit avoir 31 ans. Avec ses meilleures oeuvres écrites entre 2002 et 2006, bien sûr.

Sinon, parmi les contemporains à découvrir, Xavier t'a cité par mal de postmodernes et néochoses, mais si tu veux de la vraie musique, il y a aussi Takemitsu, Kurtág, Rihm, les Manoury récents, Nunes, Holliger...
Ok pour Fedele cependant. Pécou aussi, toujours dans ces esthétiques plus accessibles que proposait Xavier.

DavidLeMarrec a écrit:

Nunes

AAAAAARGH

Carrément argh en effet.

Vous vous fondez sur quelles oeuvres.

Ma favorite (Nachtmusik II) n'est pas publiée.

Je vous accorde que certaines sont un peu profusives, comme le Quod libet.

Tout ce que j'ai entendu de Nunes m'a fait l'effet de



et m'a donné envie de



À savoir Quodlibet et Improvisation I - für ein Monodram

Je dis NON à ce genre de m...

Aucun souvenir des titres, mais impressions rigoureusement identiques à celles de Swarm.

C'est un peu court comme argumentation, mais vous n'avez pas entendu les bonnes oeuvres. Quod libet s'écoute mieux après une bonne introduction.

Il est vrai que les oeuvres les plus aisément disponibles ne sont pas les meilleures.

Très souvent le cas pour les jeunes compositeurs, au demeurant.

De toute façon, le but était surtout de suggérer des choses moins strictement posttonales à Kougelhof, pour qu'il ait une palette contemporaine vaste.