Self-made playlist (3)

Liszt : Liebestraum n°3


Ca faisait longtemps que je n'avais pas mis le nez dedans. J'ai l'impression d'en avoir une approche absolument différente, et surtout beaucoup moins de difficultés !

Bach : Clavier bien tempéré : Livre I - Prélude II

Voilà qui est raisonnable.

Golisande a écrit:

Voilà qui est raisonnable.

Oui et puis ça me permet de travailler ma technique. Par contre j'ai fait une croix sur les fugues. 

Pourquoi ?

Golisande a écrit:

Pourquoi ?

Ça ne me plait pas vraiment.

Même la fugue IV du livre I par exemple ? Ou la XII ? Ou la dernière ?

C'est quand même autrement passionnant que la plupart des préludes...

Golisande a écrit:

C'est quand même autrement passionnant que la plupart des préludes...

tout à fait d’accord.

Golisande a écrit:

Même la fugue IV du livre I par exemple ? Ou la XII ? Ou la dernière ?

C'est quand même autrement passionnant que la plupart des préludes...

C'est vrai que la IV est bien, j'essayerai.

Szymanowski: Hafiz, opus 24 n°1

Beaucoup moins évident à déchiffrer qu'il n'y paraît à l'écoute.
Ca peut paraître quasi-limpide harmoniquement (notamment dans la version orchestrale que j'écoute le plus souvent), mais en fait il y a plein de chromatismes entre les harmonies "principales".

A l'orgue :

Bach: Concerto en sol majeur d'après Ernst, BWV 592 - Ier mouvement

C'est impressionnant au début, mais moins compliqué qu'il n'y paraît (pas facile pour autant).

... et au piano :

Heller: des Etudes

Jof a écrit:

... et au piano :

Heller: des Etudes

Bon courage..

Ca va, je suis tombé sur des trucs qui sonnent pas trop trop mal (même si, musicalement, c'est pas très dense...).

Jof a écrit:

Ca va, je suis tombé sur des trucs qui sonnent pas trop trop mal (même si, musicalement, c'est pas très dense...).

D'accord. Je ne connais pas bien ces études, mais celles de Czerny m'ont suffi ! 
Du coup maintenant, je travaille ma technique sur le CBT.

Liszt : Concerto pour piano n°1 : 1er Mouvement 
Debussy : Reflets dans l'eau
Ravel : Alborada del Gracioso
Chopin : Nocturne op. 27/1


Là, ça fait du bien d'avoir des vacances pour réviser - le piano !

Wagner: Prélude du 3è acte des Maîtres Chanteurs

Hier :

=> Schubert – Die Winterreise (1-12), traduction DLM

=> Hérold – Zampa – Ouverture
=> Auber – Les Diamants de la Couronne – Ouverture
=> Auber – Les Diamants de la Couronne – Scène & Ballade des Enfants de la Nuit

=> Marschner – Der Vampyr – Récit de Ruthven & air d'Aubry (VO & traduction DLM)

=> Donizetti – Lucie de Lammermoor – Monseigneur, à la petite porte
=> Verdi – Les Vêpres Siciliennes – Quel est ton nom ?

Et dire qu'après ça tu oses te moquer de moi

Toute la différence entre nous, révéré Cololi, est que moi je ne prétends pas avoir des goûts chics. Surtout en chantant du génial Mozart seria tandis que d'autres font du lied ou de l'opéra d'après Byron, hein…

… et puis d'abord, quand tu chanteras des airs de soprano colorature baryton dramatique, on en reparlera.

DavidLeMarrec a écrit:

Toute la différence entre nous, révéré Cololi, est que moi je ne prétends pas avoir des goûts chics. Surtout en chantant du génial Mozart seria tandis que d'autres font du lied ou de l'opéra d'après Byron, hein…  

… et puis d'abord, quand tu chanteras des airs de soprano colorature baryton dramatique, on en reparlera.

J'adore Mozart à chanter

C'est écrit superbement pour la voix, c'est gai, enjoué, très plaisant à chanter, parfois jouissif.
Après chanter et écouter ... ce n'est pas pareil ... j'aime bien chanter Rossini car là aussi c'est haut perché et me permet de conforter ma technique.
Tu disais ne pas aimer Richard de Grétry. Mais c'est très agréable à chanter (mais c'est très tendu), à défaut d'avoir la moindre prétention musicale (c'est le moins que l'on puisse dire ).

Ça dépend du type de voix et de technique, forcément. Moi, ça ne me paraît pas confortable du tout, c'est même le contraire.

DavidLeMarrec a écrit:

Ça dépend du type de voix et de technique, forcément. Moi, ça ne me paraît pas confortable du tout, c'est même le contraire.

Bien sûr. Car c'est sans cesse sur le passage. Cela dit quand ça ne pose plus de pb elle devient la plus confortable.
Et alors typiquement l'air de Grétry dont je parle ... si la voix n'est pas un peu aisée dans l'aigu et pas complètement libre, c'est inchantable. Il est peut être un peu héritier en cela des airs de haute-contre.
(je ferai d'ailleurs une différence entre Mozart, plus confortable, et Grétry qui ne pardonne moins de relâcher sa concentration, et qui ne peut pas vraiment être dans le même confort).

Frère Cololi... vous êtes donc un glotto, vous aussi ?



Enfin, quelque part je peux comprendre, il m'arrive de chanter du Grétry sous la douche ("Du moment qu'on aime" par exemple)...

Anthony a écrit:

Frère Cololi... vous êtes donc un glotto, vous aussi ?



Enfin, quelque part je peux comprendre, il m'arrive de chanter du Grétry sous la douche ("Du moment qu'on aime" par exemple)...

C'est seulement maintenant que tu t'en rends compte ? C'est l'un des effets du LULLYsme

J.S. Bach : Prélude et Fugue en si bémol No. 21 (premier livre du Clavier Bien Tempéré)

Anthony a écrit:

Frère Cololi... vous êtes donc un glotto, vous aussi ?



Enfin, quelque part je peux comprendre, il m'arrive de chanter du Grétry sous la douche ("Du moment qu'on aime" par exemple)...

J'en suis

(je viens de regarder la partoche de "Du moment qu'on aime", c'est bizarre il n'y a pas d'aigus )

Cololi a écrit:

Anthony a écrit:

Frère Cololi... vous êtes donc un glotto, vous aussi ?



Enfin, quelque part je peux comprendre, il m'arrive de chanter du Grétry sous la douche ("Du moment qu'on aime" par exemple)...

J'en suis

(je viens de regarder la partoche de "Du moment qu'on aime", c'est bizarre il n'y a pas d'aigus )

Normal je suis un baryton martin !

Anthony a écrit:

Cololi a écrit:

Anthony a écrit:

Frère Cololi... vous êtes donc un glotto, vous aussi ?



Enfin, quelque part je peux comprendre, il m'arrive de chanter du Grétry sous la douche ("Du moment qu'on aime" par exemple)...

J'en suis

(je viens de regarder la partoche de "Du moment qu'on aime", c'est bizarre il n'y a pas d'aigus )

Normal je suis un baryton martin !

Ténor feignant on dit en bon français

Cololi a écrit:

Cela dit quand ça ne pose plus de pb elle devient la plus confortable.

Ça dépend justement des voix et des techniques. Il n'y a pas que le passage, il y a aussi la couleur et la nuance dans l'aigu, et puis le centre de gravité de la voix bien sûr. Toutes choses qui dépendent beaucoup de la technique utilisée : un wagnérien ou même un verdien n'est pas à l'aise là-dedans.

Citation :

Et alors typiquement l'air de Grétry dont je parle ... si la voix n'est pas un peu aisée dans l'aigu et pas complètement libre, c'est inchantable. Il est peut être un peu héritier en cela des airs de haute-contre.

Les airs de haute-contre ne sont pas très aigus, en réalité – un peu plus chez Rameau, mais ce n'est pas du tout inhumain… Mais effectivement, à la fin du XVIIIe et au XIXe, il y a quelques airs assez haut placés… mais beaucoup plus franchement d'un côté ou de l'autre, et dans une déclamation plus franche ou une coulée plus continue, en général… Mozart demande vraiment une souplesse tout autre, en général.

DavidLeMarrec a écrit:

Cololi a écrit:

Cela dit quand ça ne pose plus de pb elle devient la plus confortable.

Ça dépend justement des voix et des techniques. Il n'y a pas que le passage, il y a aussi la couleur et la nuance dans l'aigu, et puis le centre de gravité de la voix bien sûr. Toutes choses qui dépendent beaucoup de la technique utilisée : un wagnérien ou même un verdien n'est pas à l'aise là-dedans.

Oui c'est ça. Inversement Verdi et Wagner c'est inchantable car il est extrêmement difficile de se détacher de l'habitude de les entendre. Je crois d'ailleurs qu'il n'y a pas que cette question d'habitude d'interprétation ... il y a aussi l'écriture ...
Et puis il y a un autre facteur : le tempo et le caractère de l'air. Perso j'ai encore du mal sur les airs lent. "Una aura amorosa" par exemple c'est moins facile que les airs bondissants, vifs ... Ce n'est pas vraiment la question du souffle par rapport au tempo je pense ... c'est plutôt que les airs allègres, vif, gais placent mieux la voix.

Citation :

Et alors typiquement l'air de Grétry dont je parle ... si la voix n'est pas un peu aisée dans l'aigu et pas complètement libre, c'est inchantable. Il est peut être un peu héritier en cela des airs de haute-contre.

Les airs de haute-contre ne sont pas très aigus, en réalité – un peu plus chez Rameau, mais ce n'est pas du tout inhumain… Mais effectivement, à la fin du XVIIIe et au XIXe, il y a quelques airs assez haut placés… mais beaucoup plus franchement d'un côté ou de l'autre, et dans une déclamation plus franche ou une coulée plus continue, en général… Mozart demande vraiment une souplesse tout autre, en général. [/quote]

Chez Rameau je crois dans Dardanus il y a un air ou il faut enchaîner les si quand même. Mais ce n'est pas peut être pas une règle générale effectivement.

Cololi a écrit:

Oui c'est ça. Inversement Verdi et Wagner c'est inchantable car il est extrêmement difficile de se détacher de l'habitude de les entendre. Je crois d'ailleurs qu'il n'y a pas que cette question d'habitude d'interprétation ... il y a aussi l'écriture ...

À mon avis, c'est plus facile à chanter correctement (je ne dis pas à y faire du Corelli ou du Kónya, là c'est plus dur) que du Mozart… Parce que la netteté de trait minimale requise n'est pas la même, et il n'y a pas besoin de conserver le double contrôle entre le souffle et la dynamique.

Citation :

Et puis il y a un autre facteur : le tempo et le caractère de l'air. Perso j'ai encore du mal sur les airs lent. "Una aura amorosa" par exemple c'est moins facile que les airs bondissants, vifs ... Ce n'est pas vraiment la question du souffle par rapport au tempo je pense ... c'est plutôt que les airs allègres, vif, gais placent mieux la voix.

C'est surtout qu'un air lent expose totalement la voix : le soutien, mais aussi l'attaque, le timbre, le vibrato… les parties rapides permettent de masquer tout cela (et même de sonner très bien avec des voyelles désordonnées et des attaques molles).

Citation :

Chez Rameau je crois dans Dardanus il y a un air ou il faut enchaîner les si quand même. Mais ce n'est pas peut être pas une règle générale effectivement.

Oui, il y a des airs aigus chez Rameau (Platée aussi va de son contre-ut, pareil pour l'Athlète des jeux funèbres de Castor qui les enchaîne). Mais il y a déjà une question de diapason (ça se joue à 415 Hz, voire à 392 !), et c'est loin d'être la règle. Ce sont les parties chorales, les ensembles, voire les solos de musique sacrée qui sont réellement dans une tessiture stratosphérique, juste avant l'alto (des tessitures qui sont entièrement au-dessus du passage du fa3 au si3, sans doute largement émises en fausset à l'origine)…

Chopin : Ballade n°1 


Cette coda ... 

Andreï Eshpaï : Symphonie No. 3 (1964)

Transcriptions d'extraits par A.D.V. 

Y a que des chorales dans cette symphonie, j'hallucine.

Ravel : Sonate pour violon et piano : Blues

Debussy : Préludes : Livre II : Feux d'artifice 
Ouch, c'est pas facile, mais : 

Rachmaninov : Prélude op. 23/5
Beethoven : Sonate pour piano n°23 : 1er mouvement

Mélo-style.

Journée thématique : Dvořák c'est chouette lorsqu'on range le pot de mélasse

=> Armida (Jiráček), acte II +

=> Rusalka (Neumann), en entier

=> Symphonie n°5 (Radio de Prague, Kulinsky)

=> Symphonie n°7 (Philharmonique des Pays-Bas, Kreizberg) +

=> Symphonie n°8 (Radio de Prague, Válek) +

--

Et aussi :
– acte I de Walküre (Werth, Ralf, Denzler 51) +
– Alyssa de Ravel (Plasson)

bonjour,

DavidLeMarrec a écrit:

Mélo-style.

Journée thématique : Dvořák c'est chouette lorsqu'on range le pot de mélasse

=> Armida (Jiráček), acte II +

=> Rusalka (Neumann), en entier

=> Symphonie n°5 (Radio de Prague, Kulinsky)

=> Symphonie n°7 (Philharmonique des Pays-Bas, Kreizberg) +

=> Symphonie n°8 (Radio de Prague, Válek) +

--

Et aussi :
– acte I de Walküre (Werth, Ralf, Denzler 51) +
– Alyssa de Ravel (Plasson)

Eh bien ! M. Le Marrec vous m'impressionnez ! Je ne savais point vos dix doigts si agiles.

Pour info, il y a souvent des erreurs d'aiguillage dans la base de données qui te font arriver sur un fil où tu n'as pas réellement posté.

Bon, ok, pas cette fois-ci.

DavidLeMarrec a écrit:

Dvořák c'est chouette lorsqu'on range le pot de mélasse

Ravel: Valses nobles et sentimentales

Savez-vous qu'on croise dans la 7è valse le fameux accord de Prométhée (Scriabine), qui date de la même année? (1911)

Xavier a écrit:

qui date de la même année? (1911)

c’est la date de publication pour Scriabine et la date composition pour Ravel, non ?

tiens, d’ailleurs, je n’avais jamais trop fait attention à cette œuvre...
c’est intéressant, certes, je voudrais bien aimer mais... c’est bien joli de mettre des accords enrichis partout, mais était-ce nécessaire qu’au final cela ressemble à un intermédiaire entre Poulenc et le premier Debussy (enfin, cela ressemble à du Ravel, quoi’) ?

Oui, c'était nécessaire que ça ressemble à du Ravel vu que c'est du Ravel. (et je trouve que ça n'a pas grand chose à voir ni avec Poulenc ni avec Debussy)

C'est vraiment une oeuvre qu'on comprend beaucoup mieux en la jouant, je trouve.
Sinon, ça va tellement vite, on n'a pas le temps d'apprécier pleinement les harmonies incroyables.

J.-S. Bach : Prélude et Fugue en si bémol majeur No. 21 (Premier Livre du Clavier Bien Tempéré)
W.-A. Mozart : Sonate en sol mineur Kv. 312 (590d)
R. Schumann : Arabesque en ut majeur Op. 18
D.-D. Chostakovitch : Prélude et Fugue en mi mineur No. 4 Op. 87

J'aurais bien voulu jouer la sonatine de Ravel, mais je n'ai pas de temps...

Au piano, la K 63 de Scarlatti, Blackbird de Dutilleux et quelques Hanon ( ).

Et à l'orgue, je finis l'Office du 4ème dimanche après Pâques du saint Tournemire avec la Fresque alléluiatique terminale.  
Ensuite, ce sera peut-être un Reger, mais je n'ai pas trouvé de morceau de mon niveau qui me motive assez (sachant que ce que j'adore chez Reger, ce sont les déchaînements harmoniques).