Self-made playlist (3)

Xavier, travailler une sonate de Scriabine ?

Xavier ne les a pas travaillées, il les a écrites.

tu sais beaucoup de choses, dis donc !

Oui, mais pourquoi n'arrives-tu pas à te décider? Comment puis-je te conseiller?

La seule que j'ai vraiment travaillé c'est la 4è.

A partir de la 6è c'est du très très dur. (même la 5è, mais je la trouve quand même plus jouable)

Je ne sais pas si j'aurai grand chose à t'apprendre, j'ai passé pas mal de temps à jouer ces sonates (moins qu'à les écouter ceci dit), mais je ne les ai pas travaillées sérieusement dans le but de les jouer tout à fait bien et au tempo. (je n'ai presque jamais vraiment travaillé mon piano)
Peut-être que la 10è est moins dure que les 7 et 9, la 6è ne semble pas impossible non plus mais il y a des passages tellement subtils...

Fauré: Jardin nocturne (Mirages)

Emeryck a écrit:

Liszt : Sonate pour piano 
Quelques pages seulement car il y a aussi les révisions.. 
Mais en tout cas : 
Des septièmes diminuées à la pelle !   

Non aux artifices modulatoires !

(et maintenant, le Premier Trio de Dubois, non ? c'est facile, surtout pour toi !)

Spoiler:

Bah, le thème B du I est au piano, c'est tout ce qui compte. Et puis les tzim-dzoum-dzoum d'accompagnements sont assez sympas – c'est autre chose que Brahms ou Fauré, de ce point de vue… et autrement facile à jouer.

Debussy: L'Isle joyeuse

Le premier Prélude et fugue du CBT I (surtout la fugue en fait) au piano, et le Capriccio, op. 59 n° 10 de Reger à l'orgue.

Andreï Eshpaï : Symphonie No. 3 (1964)/Extraits transcrits pour piano par mes propres soins

J-2

Je goûte peu les plaisirs pianistiques mais te rejoins là-dessus.

Au piano, la n° 8 des Etudes de chaque jour de Tournemire, "Sonorités".

Et à l'orgue, sur les conseils de mon prof (j'aurais jamais osé m'y lancer seul ) et en vue d'un concours d'entrée au conservatoire, le BACH de Liszt.


J'hésite encore encore à me présenter au conservatoire en piano aussi. Je sais bien que mes chances d'être pris sont quasiment inexistantes en vue de mon âge, mais je n'ai rien à perdre. En revanche, je ne sais pas quoi préparer.
Pas de morceaux imposés, mais voici les pistes qu'ils donnent :

Citation :

Fin de cycle 2 : une des Arabesques de Debussy...

Début cycle 3 : Arabesque, op. 18 de Schumann...

Fin cycle 3 : 1 étude de Chopin, Liszt, Debussy, Rachmaninov...

Des conseils ?

Mais tu te présentes en quel cycle déjà ? 3e ? C'est toujours le CRR dont on avait parlé ?

Emeryck a écrit:

La deuxième étude opus 25 de Chopin, elle n'est pas trop difficile ; la révolutionnaire, c'est un peu de travail pour la main gauche mais ça va.
Pour Liszt, je n'aime que très peu ses études, alors je ne peux pas vraiment te le dire mais elles me semblent assez difficiles.
Sinon, l'Arabesque de Schumann, c'est sympa et pas trop difficile.
Tu pourrais regarder dans les Préludes de Debussy, il y a des choses pas trop difficiles. 
Enfin, le répertoire pour piano est si vaste que ...  

Merci de ta réponse. J'ai regardé l'Arabesque de Schumann, et ça me semble ardu pour mon niveau de la jouer bien et a tempo. Les Chopin, n'en parlons pas.

Radnam a écrit:

Mais tu te présentes en quel cycle déjà ? 3e ? C'est toujours le CRR dont on avait parlé ?

Non, pour cette année c'est celui de Grenoble.
Je n'ai pas à me présenter dans un cycle, je leur joue quelque chose et ils me placent en fonction (s'ils me prennent). Pour mon âge, ça devrait être cycle 3, or je n'en ai pas le niveau.

De toute façon, j'ai beaucoup de travail en orgue, donc pas le temps de bosser un gros morceau en piano. Je pense que je vais jouer la K 63 de Scarlatti (même si c'est de trop bas niveau par rapport à mon âge), juste histoire de tenter.

Jof a écrit:

Non, pour cette année c'est celui de Grenoble.
Je n'ai pas à me présenter dans un cycle, je leur joue quelque chose et ils me placent en fonction (s'ils me prennent). Pour mon âge, ça devrait être cycle 3, or je n'en ai pas le niveau.

Ne te dis pas que tu n'as pas ta place... c'est le meilleur moyen pour ne pas réussir, il faut être positif et y croire. Ne t'inquiète pas, en travaillant de manière structurée tu vas t'en sortir en peu de temps... je ne sais pas quel est le niveau requis en piano à Grenoble mais en ayant bien travaillé c'est surement faisable.

Tu as certainement raison mais, pour plusieurs raisons (la plus importante étant la quantité de travail que j'ai à fournir en orgue pour le Liszt), je ne suis pas trop motivé pour me mettre à niveau en piano.
Je leur jouerai ce que je sais, et puis ça donnera ce que ça donnera.
Merci quand même pour les encouragements.

j’ai bien une solution, mais...

Pas bien compliqué, suffit d'être un ninja.

Ah, tu n'as pas fait attention, toute la pièce est écrite pour piano scordatura : il faut lire au demi-ton supérieur. Hé oui, tous les doigtés à reprendre, tu aurais dû lire le petit manifeste de vingt-huit pages qui ouvre la partition.

Si ce n'était du Ravel, ce serait presque crédible.

lucien a écrit:

j’ai bien une solution, mais...

Apparemment, pour Ravel un la grave équivalait à un sol dièse (cf Jeux d'eau, et d'autres passages de la Barque il me semble). Ça m'a toujours un peu ennuyé, mais je suppose qu'à l'époque les pianos à queue avaient des extrêmes graves encore plus inaudibles que les pianos droits d'aujourd'hui (dubitatif je suis, mais bon).
Sinon, la solution est bien sûr de ne jouer et travailler ça que sur des Bösendorfer.

C'est vrai qu'à part les contrebassistes (et organistes ?  pas moi en tout cas ), peu de monde peut sentir la justesse d'un son à ces fréquences, donce ce n'est pas un artifice très grave. Mais c'est chiffonnant, je suis d'accord.
Il n'y avait pas des modèles qui descendaient jusqu'au sol ou au fa, alors ? ou avec octave courte

Jeux d'eau :



Une barque sur l'océan :

c’est toujours la même chose, Ravel.

lucien a écrit:

c’est toujours la même chose, Ravel.

Emeryck a écrit:

C'est étrange qu'il n'ait pas été remplacé par un la dans la mesure que j'ai exposée.

Je pense exactement la même chose.

mais franchement ça amuse qui ces sauts d’octave ?

lucien a écrit:

mais franchement ça amuse qui ces sauts d’octave ?

Enfin, on a évoqué seulement deux œuvres de Ravel, tout de même. 

Emeryck a écrit:

Bah il y a bien l'Imperial de chez Bösendorfer mais je ne sais pas s'il existait à l'époque de Ravel.

Pas seulement l'Imperial : ce dernier va jusqu'au do -1, mais les autres modèles descendent au fa.

Emeryck a écrit:

Enfin, on a évoqué seulement deux œuvres de Ravel, tout de même. 

ben voyons : c’est sûr qu’on en trouve très rarement dans les autres !

Emeryck a écrit:

Jof a écrit:

Pas bien compliqué, suffit d'être un ninja.

Et de désaccorder le la grave d'un demi-ton inférieur puis le ré-accorder tout en jouant ? 

J'ai compris que le problème n'était pas le déplacement mais la note inexistante hier, juste au moment où mon ordi s'éteignait.
Sinon j'imagine que tu es allé voir ce que font les pianistes sur yt ?