Votre dernier film visionné

Je plussoie, bon film, avec notamment une des utilisations les plus intelligentes que j'aie vu en terme de mise en scène du jeu sur la possibilité d'un "retournement" final, figure qui devient un peu une tarte à la crème dernièrement.

Je viens de revoir Le Guépard de Visconti, je l'avais déjà vu en terminale puisque le roman de Lampedusa était au programme j'avais bien sur apprécié les qualités du film mais le voir morcelé sur un petit écran télé n'était pas vraiment la meilleures façon de le voir et je n'en gardais pas un souvenir impérissable, la redécouverte de ce soir au cinema est un choc, j'ai été littéralement foudroyé par ce film qui ne contient pas des fulgurances, il est une fulgurance a lui tout seul, l'art Visconti atteint ici des sommet tout simplement himalayen de beauté et de lyrisme tragique entièrement servi par un esthétisme et un souci du détail orgasmique, couleur, décors, costume, éclairage et musique (NINO ROTA JE T'AIME) sont tout simplement celesto-cosmique. Et l'ensemble est porté par un Burt Lancaster magnifique (dans tous les sens du terme), il est la classe incarné, un monstre de charisme, un véritable dieux! Et Claudia Cardinale dégage un torrent de sensualité qui ne seras égalé que par elle même dans Il était une fois dans l'ouest.
Je crois que je vais avoir du mal a m'en remettre

Parsifal a écrit:

Je viens de revoir Le Guépard de Visconti, je l'avais déjà vu en terminale puisque le roman de Lampedusa était au programme j'avais bien sur apprécié les qualités du film mais le voir morcelé sur un petit écran télé n'était pas vraiment la meilleures façon de le voir et je n'en gardais pas un souvenir impérissable, la redécouverte de ce soir au cinema est un choc, j'ai été littéralement foudroyé par ce film qui ne contient pas des fulgurances, il est une fulgurance a lui tout seul, l'art Visconti atteint ici des sommet tout simplement himalayen de beauté et de lyrisme tragique entièrement servi par un esthétisme et un souci du détail orgasmique, couleur, décors, costume, éclairage et musique (NINO ROTA JE T'AIME) sont tout simplement celesto-cosmique. Et l'ensemble est porté par un Burt Lancaster magnifique (dans tous les sens du terme), il est la classe incarné, un monstre de charisme, un véritable dieux! Et Claudia Cardinale dégage un torrent de sensualité qui ne seras égalé que par elle même dans Il était une fois dans l'ouest.
Je crois que je vais avoir du mal a m'en remettre

C'est vrai que ce film est formidable : mais lis aussi le roman de Lampedusa, qui est lui aussi superbe, et contient un certain nombre d'éléments que le film se contente de suggérer.

Montfort

"Mon pessimisme est celui de l'intelligence seule, jamais celui de la volonté. Plus l'intelligence utilise
le pessimisme...et plus la volonté s'arme d'une charge optimiste, révolutionnaire."
Luchino Visconti

Montfort a écrit:

C'est vrai que ce film est formidable : mais lis aussi le roman de Lampedusa, qui est lui aussi superbe, et contient un certain nombre d'éléments que le film se contente de suggérer.

Montfort

Mais je l'ai lu le roman de Lampedusa je l'ai eut au programme du bac, je le dit au début, j'ai beaucoup aimé d'ailleurs, mais je crois que je préfére les suggestion du film, mais c'est un roman formidable

La Fée : Délirant, burlesque, fou... mais super au final! Une comédie vraiment chouette et originale.

Deux DVD vus hier.


Doom

Film inspiré d'un jeu vidéo. Avec The Rock. Tout est dit. Aurait mérité de figurer dans la rubrique "déception du jour", même si je n'en attendait rien. Imbuvable !


Les aiguilles rouges

Pour une fois que des enfants ne "sonnent" pas complètement faux dans un film français (c'est si rare !), il faut qu'on leur donne à dire du texte si convenu qu'il en devient indigeste ! Ca dégouline de "bons sentiments" et d'une nostalgie de pacotille. Bref, c'est comme une pâtisserie trop sucrée : la première bouchée fait plaisir, la deuxième écœure, et les suivantes donnent la nausée.

Bienvenue à bord de Eric Lavaine :

Je n'avais pas spécialement envie d'aller voir ce film mais j'y suis allé avec quelqu'un et j'ai passé un moment sympathique. Ce n'est pas un film intellectuel, cela va de soi. Oui, l'humour est parfois lourd et on a un comique de répétition. Néanmoins, Dubosc que je voyais pour la première fois au cinéma, humoriste dont je ne suis pas fan a su rendre touchant et crédible le personnage principal. Lemercier est malheureusement plutôt transparente alors que je l'aime bien. J'ai même versé une petite larme lors du passage du spectacle lorsque l'enfant de la capitaine se met à chanter alors qu'il ne parlait plus depuis la mort de son papa. On a aussi un clin d'oeil à un des plus grands blockbuster de l'histoire du cinéma plutôt réussi. Je ne dévoilerai pas lequel. Darmon n'a pas un rôle facile à interpréter et marque donc peu. Le personnage n'a pas d'étoffe. Luisa Ranieri joue juste. Elle était Callas aux côtés de Darmon dans le téléfilm Callas et Onassis. Elle est très belle par ailleurs. Gilles Lellouche a un personnage sur lequel un des comiques de répétition est installé, ce qui devient lassant à force par ailleurs. Il est très peu marquant. Lionnel Astier est beaucoup plus marquant dans son rôle de patron véreux. A souligner la partition de Enrico Macias. On se demande ce qu'il vient faire dans ce film. On retrouve ce côté "joie" et "simplicité" néanmoins qui le caractérise.

Drive : Au début, on se dit... ça va être encore un film de bagnoles, genre [i]Fast and Furius[/b] sauf que là, on est face à un film intelligent, poussé, léché et super bien fait! Les acteurs sont très bons, à la fois un peu inquiétant et attachant pour le héros par exemple. Et puis l'histoire, très bien menée, avec une montée en tension progressive. BO superbe, mise en scène magnifique... vraiment un super film... Après, c'est un peu sanglant par moments!

Le discours d'un roi, cette fois-ci en VOST. Dommage que les Britanniques fassent si peu de films, ce sont souvent de vraies perles.

Nicolas Winding Refn est un excellent cinéaste, donc ça ne m'étonne pas que Drive soit bon, moi je vais le voir ce Week End

Sinon j'ai revu Le voyeur de Michael Powell, j'ai beau l'avoir déjà vu, et ça a beau daté de 1960 c'est toujours un choc, un chef d'oeuvre morbide, d'une modernité et d'une audace incontestable, un regard aussi divertissant qu'intelligent (et sans jugement morale) sur le fantasme et la face morbide des images avec une mise en scéne proche de la perfection et des acteurs d'une grande justesse et d'une grande humanité.

En ce moment, je suis dans une période Borzage. L'autre jour je regardais Street Angel, (avec Chimay obligée) c'est mignon tout plein, belle photographie.
Hier c'était Seventh Heaven. Déjà plus prenant. Toujours mignon, gentil et puis la photographie de Borzage, c'est admirable. Par contre, je ne suis pas certain que les spectateurs avaient envie de revoir la guerre 8 ans après l'armistice, aussi asceptisée fut-elle.
Ce soir je lance Lucky Star (con chianti obligato) qui est semble-t-il une petite pépite.

(oui, j'essai de donner une petite place au vrai cinéma dans ce topic malheureux )

Ophanin a écrit:

(oui, j'essai de donner une petite place au vrai cinéma dans ce topic malheureux )

Le vrai cinema étant le cinema muet c'est ça?

(et puis Borzage il y a quand même un peu plus a en dire que c'est mignon tout plein )

Bien sûr, c'est dans le même esprit que la Vraie Musique.

Si tu as des choses intéressantes à dire sur Borzage, je t'en prie. Moi, je n'ai pas les mots.

Alors Borzage ça fait un moment que je n'en ais pas vu (d'ailleurs moi aussi j'ai Lucky Star qui m'attend) j'avais adoré l'heure suprême qui effectivement pourrait être un mélo un brin caricaturale, c'est oublier la mise en scéne ahurissante de Borzage qui faisait l'admiration d'Eisenstein et qui se place dans la lignée de l'aurore de Murnau, ça veut donc dire effectivement une photographie magnifique qui repose sur une science des éclairages absolument remarquable, et une caméra très mobile pour l'époque, le tout au service d'un lyrisme qui peut sembler naïf, mais qui transcende largement les conventions du genre, d'ailleurs en parlant de transcendance c'est bien le sujet du film puisque Borzage a une vision mystique de l'amour fou et passionnel ou l'union des âmes et des corps permet leur élévation, c'est vrai que c'est naïf et je place Borzage en dessous de Murnau, mais c'est filmé avec une tel sincérité, avec une tel puissance, c'est tellement pur qu'on ne peut être saisi, c'est pour ça que juste dire c'est mignon tout plein, bon c'est un peu réducteur (d'autant qu'il existe d'autant que la misère et la brutalité ne sont exempte de son univers).

L'image de l'amour qu'il donne, franchement... je préfère dire que c'est mignon plutôt que d'être désobligeant.
Mais ce n'est pas bien grave, je regarde ces films comme des tableaux. C'est visuellement tellement puissant et esthétisé ! Mais ne nous égarons pas il faut bien deux Borzage pour un seul Murnau. Ça "bouge" beaucoup moins chez le premier.

Ophanin a écrit:

L'image de l'amour qu'il donne, franchement... je préfère dire que c'est mignon plutôt que d'être désobligeant.

sans coeur

(et ça confirme ce que je dit ta vision est reductrice)

Avec ma vision réductrice, je viens ici confirmer que Lucky Star est magnifique.

Tu devrais regarder et plus vite que ça, Parsifal, tu pourras éclairer le présent sujet.

Polyeucte a écrit:

Drive : Au début, on se dit... ça va être encore un film de bagnoles, genre [i]Fast and Furius[/b] sauf que là, on est face à un film intelligent, poussé, léché et super bien fait! Les acteurs sont très bons, à la fois un peu inquiétant et attachant pour le héros par exemple. Et puis l'histoire, très bien menée, avec une montée en tension progressive. BO superbe, mise en scène magnifique... vraiment un super film... Après, c'est un peu sanglant par moments!

Je l'ai vu aussi - enthousiasme modéré : belles images, oui, bande-son O K - le héros, Ryan Gosling est bien lymphatique, et puis il faut s'appuyer Carey Mulligan qui est parfaitement déprimante - l'ensemble manque manque de nerf, sauf la fin, hyper violente - sur-vendu, tout à fait dispensable !!

Montfort

Montfort a écrit:

Polyeucte a écrit:

Drive : Au début, on se dit... ça va être encore un film de bagnoles, genre [i]Fast and Furius[/b] sauf que là, on est face à un film intelligent, poussé, léché et super bien fait! Les acteurs sont très bons, à la fois un peu inquiétant et attachant pour le héros par exemple. Et puis l'histoire, très bien menée, avec une montée en tension progressive. BO superbe, mise en scène magnifique... vraiment un super film... Après, c'est un peu sanglant par moments!

Je l'ai vu aussi - enthousiasme modéré : belles images, oui, bande-son O K - le héros, Ryan Gosling est bien lymphatique, et puis il faut s'appuyer Carey Mulligan qui est parfaitement déprimante - l'ensemble manque manque de nerf, sauf la fin, hyper violente - sur-vendu, tout à fait dispensable !!

Montfort

Et il y a aussi dans un petit role Cristina Hendricks, la secrétaire "pneumatique" de Mad men : son avenir dans le cinéma semble loin d'etre assuré.

M.

dernièrement j'ai vu Peter Ibbetson de Henry Hathaway, un film qui en son temps fit l'admiration des surréalistes, André Breton, allant jusqu'à dire que c'était le "triomphe de la pensée surréaliste" et effectivement quand on le voit on ne peut que comprendre pourquoi ils furent ainsi séduit, avec son utilisation du rêve, de l'enfance et cette vision de l'amour fou qui transcendent les barrières physiques.
L'histoire est celle de Peter Ibbetson un architecte londonien brillant qui est hantés par son amour d'enfance Mimsey qu'il a connus a Paris avant la mort de sa mère et son départ pour l'Angleterre. Il reçoit une commande du duc et de la duchesse de Towers pour construire de nouvelles écuries. Peter Ibbetson reconnait en la duchesse de Towers son amour d'enfance. Le duc découvrant leur idylle tenteras de les tuer, mais c'est lui qui trouveras la mort dans son combat avec Ibbetson, celui ci seras condamné a la prison a vie, et les deux amants seront de nouveau séparés, mais parviendront a se retrouver dans leur rêve.
Résumer ainsi ça ressemble a une bluette naïve et un brin larmoyante (c'est tout mignon comme dirait Ophanin ) mais non ce n'est pas ça du tout! Certes c'est un film romantique, qui a effectivement tous les éléments pour sombrer dans la bluettes mais qui n'y tombe jamais grâce a de très bons acteurs (Garry Cooper et Ann Harding) et surtout grâce a la superbe mise en scéne de Henry Hathaway qui adopte un style relativement sobre jouant sur des très beaux éclairages et sans sensiblerie inutile, le seul reproche qu'on pourrait faire au film c'est que sa toute première partie qui montre l'enfance d'Ibbetson est tellement belle (le sens du cadre dans ces scènes est exceptionnel) et réussit que la suite en paraitrait presque fade, je dit bien presque, ça reste tout de même un très beau film.

Parsifal a écrit:

dernièrement j'ai vu Peter Ibbetson de Henry Hathaway, un film qui en son temps fit l'admiration des surréalistes, André Breton, allant jusqu'à dire que c'était le "triomphe de la pensée surréaliste" et effectivement quand on le voit on ne peut que comprendre pourquoi ils furent ainsi séduit, avec son utilisation du rêve, de l'enfance et cette vision de l'amour fou qui transcendent les barrières physiques.
L'histoire est celle de Peter Ibbetson un architecte londonien brillant qui est hantés par son amour d'enfance Mimsey qu'il a connus a Paris avant la mort de sa mère et son départ pour l'Angleterre. Il reçoit une commande du duc et de la duchesse de Towers pour construire de nouvelles écuries. Peter Ibbetson reconnait en la duchesse de Towers son amour d'enfance. Le duc découvrant leur idylle tenteras de les tuer, mais c'est lui qui trouveras la mort dans son combat avec Ibbetson, celui ci seras condamné a la prison a vie, et les deux amants seront de nouveau séparés, mais parviendront a se retrouver dans leur rêve.
Résumer ainsi ça ressemble a une bluette naïve et un brin larmoyante (c'est tout mignon comme dirait Ophanin ) mais non ce n'est pas ça du tout! Certes c'est un film romantique, qui a effectivement tous les éléments pour sombrer dans la bluettes mais qui n'y tombe jamais grâce a de très bons acteurs (Garry Cooper et Ann Harding) et surtout grâce a la superbe mise en scéne de Henry Hathaway qui adopte un style relativement sobre jouant sur des très beaux éclairages et sans sensiblerie inutile, le seul reproche qu'on pourrait faire au film c'est que sa toute première partie qui montre l'enfance d'Ibbetson est tellement belle (le sens du cadre dans ces scènes est exceptionnel) et réussit que la suite en paraitrait presque fade, je dit bien presque, ça reste tout de même un très beau film.

Ta prochaine critique serait sur "Vacances à Rome" ???
Tu nous feras un bref topo sur ce film, je l'adore !!!

Vinogradovsky a écrit:

Ta prochaine critique serait sur "Vacances à Rome" ???

C'est pas vacance romaine plutôt? (je ne sais pas si tu pense au film avec Audrey Hepburn)

Vinogradovsky a écrit:

Tu nous feras un bref topo sur ce film, je l'adore !!!

oui bon il y a des conditions il faut payer pour commander une critique (100 euros), avec un supplément pour qu'elle soit positive (50 euros)

Polyeucte a écrit:

Drive : Au début, on se dit... ça va être encore un film de bagnoles, genre Fast and Furius[/b] sauf que là, on est face à un film intelligent, poussé, léché et super bien fait! Les acteurs sont très bons, à la fois un peu inquiétant et attachant pour le héros par exemple. Et puis l'histoire, très bien menée, avec une montée en tension progressive. BO superbe, mise en scène magnifique... vraiment un super film... Après, c'est un peu sanglant par moments!

J'ai été le voir hier soir avec des copains... On s'est bien marré . Sérieusement, en-dehors d'une belle recherche esthétique indéniable, ce film est lent, plat et sans imagination ! Le scénario tient sur un post-it, les [i]slow motions occupent la moitié du temps, le héros principal est insupportable (c'est franchement ridicule dans la première moitié du film) et les dialogues sont affligeants de platitude. Bref, extérieur, sans enjeu et surtout sans tension, ce film m'a bien ennuyé .

Je ne sais pas si ça a été dit sur le forum (et d'ailleurs c'est peut-être déjà trop tard ... mais le film devrait ressortir en DVD cet hiver) mais Portrait d'une enfant déchue (Puzzle of a Downfall Child/1970) de Jerry Schatzberg est ressorti en salle après avoir été quasi invisible pendant 40 ans. C'est vraiment un film admirable, à l'écriture riche et complexe, particulièrement ambigü, en forme de mosaïque (c'est effectivement un puzzle, davantage qu'un portrait) ce qui rend son propos vraiment troublant. A la fin du film on a l'impression de ne rien savoir de concret sur l'héroïne en même temps que de deviner des centaines de choses à son propos. Plastiquement c'est très réussi (l'enfant déchue du titre est un ancien manequin), que ce soit pour nous représenter une plage battue par un vent qu'on devine glacé ou nous décrire avec précision (le réalisateur est un ancien photographe) une séance de photo. Interprétation absolument admirable de Faye Dunaway (je pense que c'est son meilleur rôle) perdue comme jamais dans son rôle, d'une fragilité poignante et très loin des personnages électriques de Network ou Maman très chère ( ).

Bref ... allez-y !



ht/watch?v=mVcgiZgvu7A

Parsifal a écrit:

Vinogradovsky a écrit:

Ta prochaine critique serait sur "Vacances à Rome" ???

C'est pas vacance romaine plutôt? (je ne sais pas si tu pense au film avec Audrey Hepburn)

Vinogradovsky a écrit:

Tu nous feras un bref topo sur ce film, je l'adore !!!

oui bon il y a des conditions il faut payer pour commander une critique (100 euros), avec un supplément pour qu'elle soit positive (50 euros)

Oups, pardon.

150 euros, àh quand même, pour ce prix là, je peux recevoir un coffret complet des œuvres de Miaskovsky...

Dream House

ça fait même pas peur

Johny English Reborn

J'ai bien ri . Bien meilleur que le premier en tout cas.

Horatio a écrit:

Johny English Reborn

J'ai bien ri . Bien meilleur que le premier en tout cas.

Ah ravi de lire ça, je comptais aller le voir !

frere elustaphe a écrit:

Dream House

ça fait même pas peur

Mais c'est bien ? J'hésite à y aller ou à le regarder quand il passera car je trouve les deux actrices (Rachel Weisz et la blonde de Mulholland Drive) très belles.

Oui, c'est bien mais je préfère ne rien dire pour ne pas dévoiler.

frere elustaphe a écrit:

Oui, c'est bien mais je préfère ne rien dire pour ne pas dévoiler.

ok merci

frere elustaphe a écrit:

Oui, c'est bien mais je préfère ne rien dire pour ne pas dévoiler.

Je ne sais pas si quelqu'un a regardé sur Arte jeudi et vendredi "Carlos" d'Olivier Assayas.
J'ai été plus que surpris par le professionnalisme de ce film.
J'ai déja beaucoup aimé "Clean" qui reprenait la vie de la compagne d'un chanteur de rock, avec son âme abandonnée à elle-même, une actrice aimée et transcendée par la caméra, les méfaits de la drogue, tout cela était fort bien vu. Olivier Assayas s'intéresse au fonctionnement des âmes.
J'ai aussi adoré "Irma Veep" qui contrebalançait le film de Woody Allen avec l'acteur qui sort de l'écran et traitait le sujet (du réel et de l'imaginaire) avec beaucoup de profondeur.
Mais là c'est la surprise par la recherche historique, l'ampleur des moyens déployés (je me demande si les producteurs ont pu faire face au non-succès commercial obligatoire), la direction d'acteurs parfaite, le choix des actrices (qui fait penser à Eric Rohmer dans ses bons jours).
Personnellement, je n'avais jamais compris qui était cet huluberlu de Carlos, et bien là c'est expliqué, documenté, j'ai même appris les relations d'Arafat avec septembre noir.
Par rapport au travail de Belocchio sur la période ("Bonjour la nuit"), et le film de Uli Edel ("La bande à Baader"), celui-ci me parait une contribution française à l'histoire de la période encore supérieure parce que transversale aux pays, et encore moins partisane.
Aurait-on un "grand" cinéaste français?

d.grammophone a écrit:

Citation :

Je ne sais pas si quelqu'un a regardé sur Arte jeudi et vendredi "Carlos" d'Olivier Assayas.
J'ai été plus que surpris par le professionnalisme de ce film.

J'ai déja beaucoup aimé "Clean" qui reprenait la vie de la compagne d'un chanteur de rock, avec son âme abandonnée à elle-même, une actrice aimée et transcendée par la caméra, les méfaits de la drogue, tout cela était fort bien vu. Olivier Assayas s'intéresse au fonctionnement des âmes.
J'ai aussi adoré "Irma Veep" qui contrebalançait le film de Woody Allen avec l'acteur qui sort de l'écran et traitait le sujet (du réel et de l'imaginaire) avec beaucoup de profondeur.
Mais là c'est la surprise par la recherche historique, l'ampleur des moyens déployés (je me demande si les producteurs ont pu faire face au non-succès commercial obligatoire), la direction d'acteurs parfaite, le choix des actrices (qui fait penser à Eric Rohmer dans ses bons jours).
Personnellement, je n'avais jamais compris qui était cet huluberlu de Carlos, et bien là c'est expliqué, documenté, j'ai même appris les relations d'Arafat avec septembre noir.
Par rapport au travail de Belocchio sur la période ("Bonjour la nuit"), et le film de Uli Edel ("La bande à Baader"), celui-ci me parait une contribution française à l'histoire de la période encore supérieure parce que transversale aux pays, et encore moins partisane.
Aurait-on un "grand" cinéaste français?

Je l'avais vu sur C+ - pas de doute que sur le plan de la réalisation, c'est du bon travail - ce qui me semble plus problématique, c'est la structure de la narration : on voit beaucoup trop de conciliabules, et de départs du protagoniste.
Le film aurait gagné en efficacité à etre plus resserré -pour ne pas encourir les foudres de Xavier, je n'entrerai pas dans le débat de l'image du personnage véhiculée par le film - je me bornerais à constater que dans une récente interview à Libération, je crois me souvenir que l'intéressé ne s'est pas senti flatté par cette représentation : je suppose que cela visait surtout la fin de son parcours à Khartoum où il est décrit comme un noceur...

Montfort

C'est à dire qu'à la fin il est confronté à la contradiction entre son personnage charismatique et son personnage réel et le masque tombe. Enfin il me semble que c'est la vision d'Olivier Assayas. Comme je ne connaissais pas grand chose de son histoire, je n'ai pas trouvé la narration trop longue.
Daniel.

Spider-Man 3 sur TF1 hier soir :

Que c'est long!!!! Je n'avais pas vu le 2 en entier mais le 1 m'avait plu. Le changement de Peter Parker et les mouvements qui lui sont imposés font plus rire qu'autre chose. Maguire n'a aucun charisme et est ridicule à plusieurs niveaux. J'aurais aimé que le personnage de Flint Marko/L'Homme-Sable soit plus exploité. Eddie Brock/Venom est ridicule. Gwen Stacy n'est qu'un fair-valoir. Je ne retiens essentiellement que les scènes d'action. C'est plein de sentiments dégoulinants entre Peter, MJ et Harry, c'est chiant.

Le 3 est effectivement le plus faible, le meilleur étant le deux en ce qui me concerne, je ne l'ai pas vu depuis sa sortie donc je ne sais pas ce que j'en penserais en le revoyant, mais je te trouve quand même très dur. Moi j'aime bien Maguire justement a cause du décalage entre son physique d'étudiantt intello un peu fallo et son identité de super-héros et je justement je trouvais de voir ce personnage censé incarner le bien, la vertu, devenir une espèce de grosse baudruche imbu d'elle même et finalement ridicule (comme Steven Seagal en fait )
Aprés oui c'est sur que l'histoire avec MJ est assez pénible, et le plan sur le drapeau américain digne du prie Michael Bay ce que n'est tout de même pas Sam Raimi, ce qui le rend d'autant plus regrettable.

Vu "Polisse".

Un franc ratage : le sujet, la vie d'un groupe de policiers de la Brigade des mineurs, devrait émouvoir , puisque maltraitance, atteintes sexuelles ou viols... En fait, c'est parfaitement rasoir, on n'y croit pas une seconde, et la priorité de la réalisatrice -Maiwenn, je ne suis pas prêt à retourner voir un de ses films - c'est plutot de nous narrer les détails des affres existentiels des membres de ladite brigade - il parait que c'est un exploit d'avoir convaincu Joeystarr de jouer un flic, mais c'est une justification un peu mince pour aller s'ennuyer pendant 2 heures !!!

Montfort

Ben je dirais tout le contraire! J'avais l'impression de voir un documentaire, tellement on croit aux personnages. Oui, des affres existentiels... mais ça permet de bien comprendre aussi les réactions face aux affaires...

Montfort a écrit:

Vu "Polisse".

Un franc ratage : le sujet, la vie d'un groupe de policiers de la Brigade des mineurs, devrait émouvoir , puisque maltraitance, atteintes sexuelles ou viols... En fait, c'est parfaitement rasoir, on n'y croit pas une seconde, et la priorité de la réalisatrice -Maiwenn, je ne suis pas prêt à retourner voir un de ses films - c'est plutot de nous narrer les détails des affres existentiels des membres de ladite brigade - il parait que c'est un exploit d'avoir convaincu Joeystarr de jouer un flic, mais c'est une justification un peu mince pour aller s'ennuyer pendant 2 heures !!!

Montfort

Polyeucte a écrit:

Ben je dirais tout le contraire! J'avais l'impression de voir un documentaire, tellement on croit aux personnages. Oui, des affres existentiels... mais ça permet de bien comprendre aussi les réactions face aux affaires...

Par rapport à L. 627 de Tavernier, qui reste pour moi la référence moderne des films sur la police, vous le situez comment ce Polisse ? Au vu de la BA, j'ai l'impression que ce dernier s'inspire beaucoup du film de Tavernier...

Horatio a écrit:

Johny English Reborn

J'ai bien ri . Bien meilleur que le premier en tout cas.

Trop bien la scène avec le fauteuil qui monte et qui descend durant le meeting avec les plus hauts dirigeants d'Angleterre.

adriaticoboy a écrit:

Montfort a écrit:

Vu "Polisse".

Un franc ratage : le sujet, la vie d'un groupe de policiers de la Brigade des mineurs, devrait émouvoir , puisque maltraitance, atteintes sexuelles ou viols... En fait, c'est parfaitement rasoir, on n'y croit pas une seconde, et la priorité de la réalisatrice -Maiwenn, je ne suis pas prêt à retourner voir un de ses films - c'est plutot de nous narrer les détails des affres existentiels des membres de ladite brigade - il parait que c'est un exploit d'avoir convaincu Joeystarr de jouer un flic, mais c'est une justification un peu mince pour aller s'ennuyer pendant 2 heures !!!

Montfort

Polyeucte a écrit:

Ben je dirais tout le contraire! J'avais l'impression de voir un documentaire, tellement on croit aux personnages. Oui, des affres existentiels... mais ça permet de bien comprendre aussi les réactions face aux affaires...

Par rapport à L. 627 de Tavernier, qui reste pour moi la référence moderne des films sur la police, vous le situez comment ce Polisse ? Au vu de la BA, j'ai l'impression que ce dernier s'inspire beaucoup du film de Tavernier...

J'ai vu aussi L 627, mais j'ai du mal à te répondre, car je n'en ai aucun souvenir....
Contrairement à Polyeucte, j'ai eu du mal à croire aux personnages des policiers : la juxtaposition des problèmes personnels et des affaires m'a parue trop artificielle pour etre crédible - quand à la fin du film - que je ne décrirai pas - quelle facilité, quelle complaisance - pour une fois, je suis d'accord avec la critique du Monde : ce film est une accumulation bien lourdingue de clichés !

Montfort

J'ai vu aussi L627 et pour moi c'est un film qui présente le travail de la police de façon très convainquante;
c'est aussi ma référence moderne, on y a un petit air de "36 quai des orfèvres"(le vrai).
D'ailleurs je le trouvre tout à fait d'actualité.
L627 est très fluide, on se retrouve très facilement derrière les personnages, policiers ou petits mafras, devant la logique des conséquences des comportements et de plus je trouve que le regard du réalisateur ne juge pas les gens mais décrit des situations malheureuses. Je le met au même niveau que "L'armée des ombres" par exemple.

Eh bien j'ai vu Drive, et loin d'être un film mou ou ridicule (au passage juger ce film sur ses dialogues c'est être passé complétement a côté des intentions du réalisateur puisque tout passe par les images et certainement pas par ce que dise les acteur, mais enfin bon ), c'est un film fascinant, un objet de pur cinema, de pur mise en scéne, tout de la photographie, du cadrage, du montage (qui est exceptionnel, c'est d'une tel fluidité, je crois bien que c'est la première fois que je suis tenter de faire la fameuse analogie entre montage et musique), a la bande son est pensé selon une logique purement sensitive. Ryan Gosling, que je n'avais jamais vu ou qui en tout cas ne m'avais jamais assez marqués pour que je m'en souviennes, crève l'écran par sa présence et son charisme, il est excellent dans ce personnage quasi mutique qui sous un masque imperturbable cache une violence prête a exploser. Je trouve que sa relation avec Carey Mulligan est superbe et traiter avec beaucoup de sensibilité. En ce qui concerne la tension, je ne la trouve pas absente au contraire je l'ai ressentis tout au long du film ce qui donne un vrai relief aux brèves et froides explosions de violence.

Totalement d'accord...

adriaticoboy a écrit:

Par rapport à L. 627 de Tavernier, qui reste pour moi la référence moderne des films sur la police, vous le situez comment ce Polisse ? Au vu de la BA, j'ai l'impression que ce dernier s'inspire beaucoup du film de Tavernier...

Je ne crois pas l'avoir vu...
Mais entre Drive et Polisse, c'est deux films supers forts je trouve, d'un style totalement différent. Mais super bien!

J'avoue ma totale incompréhension face à l'enthousiasme déclenché par Drive - c'est en effet bien filmé, mais la plupart des plans ont déjà été vus et revus (Michael Mann !!!) - il faut beaucoup d'imagination pour trouver du charisme à Ryan Gosling.
Que les journalistes du cahier ciné de Libé se soient monté le bourrichon à son sujet, on peut le comprendre, mais c'est sans doute pour des raisons étrangères au 7ème art...

Montfort.

Montfort a écrit:

J'avoue ma totale incompréhension face à l'enthousiasme déclenché par Drive - c'est en effet bien filmé, mais la plupart des plans ont déjà été vus et revus (Michael Mann !!!)

Aprés chacun a sa perception du film
Je comprend ce que tu dit par rapport a Michael Man tu as tout a fait raison Drive lui doit beaucoup, il n'empêche que de mon point de vu le film parvient a renouveler plus que brillamment ce genre par la logique purement de son montage qui est vraiment remarquable dans le cinema contemporain, et ça je ne le trouve pas chez Mann, alors il serait effectivement exagérer de dire que ce film est novateur non, évidement pas mais en tant que spectateur j'avoue avoir quand même reçut un véritable choc esthétique hier soir.

Montfort a écrit:

il faut beaucoup d'imagination pour trouver du charisme à Ryan Gosling.

Je ne peut malheureusement rien pour les aveugles

Personne n'a envie ici de voir The Artist ?

Je l'ai vu en avant-première il y a un mois, ça commence à dater, mais j'ai bien le souvenir d'un film superbe ! Drôle, souvent grisant, toujours agréable, servi par une très belle musique et de bons acteurs (Dommage pour Piccoli, Gossling ou Tilda Swinton mais Dujardin n'a rien volé...). N'y allez pas en cherchant la profondeur d'un Murnau ou autres, The Artist est surtout un bel hommage au muet et à ses acteurs et il n'a pas la prétention de vouloir se mesurer aux grands chef d’œuvres passés.