Écoute comparée - Mahler, Symphonie N°7 [Terminée]

Ces versions sont toutes honorables - une vraie poule de finale !

Je mets en 1 la version n°9, et pas seulement à cause de sa prise de son superlative. En effet, je trouve qu'il n'y a pas d'effet gratuit et qu'elle sait être profonde et subtile.

Je mets en 2 la version n°12, pour le coup sans prise de son superlative (mais très honnête). Là encore, profondeur, subtilité et pas de faute de goût.

Les autres versions ont à mes oreilles de petits défauts gênants.

Je mets en 3 la version n°8, même si je n'ai pas aimé l'accélération en fin d'extrait 2 et le côté un peu (trop) pompeux de l'extrait 7. Mais globalement ce n'est pas mal et vaut une place sur le podium.

Je mets en 4 la version n°5 - pas mal globalement mais avec un scherzo à mon avis loupé pour trop de maniérisme.

Je mets en 5 la version n°2 - l'extrait n°7 me semble trop rapide.

et en queue de classement la version n°3 ; je suis agacé par le jeu des cordes basses au début - et je trouve le scherzo trop rapide.

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Je trouve que cette symphonie est bancale, un peu malade. J'y vois beaucoup de violence, de références à la guerre. Ce n'est pas pour rien que les mouvement intitulés "nocturnes" mettent à mal le sens qu'on donne habituellement à ce mot: le premier nocturne évoque une armée au clair de lune, et dans le second, j'imagine un soldat lustrant son arme dans une aurore glaciale, avant l'orgie barbare du dernier mouvement (je pousse peut-être un peu loin là).

Du coup, je n'imagine pas autre chose qu'un investissement total, quitte à paraître grandiloquent. Sans cela, on ressent forcément des longueurs. Pour moi, tout prend sens dans cette version 2, la fureur du premier mouvement, la majesté du second (l'armée a fière allure!), le côté faussement tranquille, inquiétant du second nocturne. J'émets une légère réserve sur les mouvements rapides Scherzo et Finale, qu'aucune version (sauf peut-être la 8 ) ne m'a fait pleinement apprécier.

Une alternative à cette vision extrême, ce sont la 12 et la 3, des lectures sèches, cinglantes et sanns concession. tout est fait pour éviter l'émotion facile. Il y a là une précision d'orfèvre, un régal à décortiquer. Elles ne manquent pas d'âme, juste un peu d'ivresse. Sur tous ces éléments je place la 12 au dessus de la 3, qui est du coup reléguée en dernière position (car aucune version de m'a vraiment déplu). Le second nocturne me gêne un peu dans cette 12 car très rapide alors que c'est pour moi une respiration importante dans la symphonie. Mais du coup, cela accentue le caractère suffocant de cette version.

La 8 est un peu l'OVNI de cette finale. Globalement j'y vois une vraie vision, et beaucoup de vie, même si je suis parfois un peu perdu. J'aime beaucoup le final de cette version, de la folie et en même temps un grand respect pour ce morceau que d'autres ont tendance à traiter par dessus la jambe.

Les 5 et 9 restent de très belles lectures "classiques", qui manquent un peu de prise de risque, qui pâtissent un peu du principe de l'écoute comparée, où l'on est tenté de mettre en avant les versions plus culottées. Globalement, je rejoins en partie certaines remarques sur le fait qu'aucune version n'est totalement convaincante, mais c'est vraiment une finale de très bon niveau.

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Version 2.
Extraits 1 et 2 : C’est pris de manière large, mais avec beaucoup de souffle. De jolies idées et des effets très réussis (juste avant 44 par exemple) et aussi des lourdeurs (avant 54). Une belle approche du mouvement mais il y a peut être des fois comme une envie de vouloir trop en faire.

Extrait 3 : L’ensemble est intéressant mais je suis gêné par ce côté un peu trop accentué et par les détails secondaires qui ressortent plus par endroits, que les idées principales (par exemple, dommage que le Motto de l’intro soit escamoté).

Extrait 4 : De jolis accents dans les entrées décalées, c’est très sympa à écouter. Je trouve cependant que le tempo demandé ici, pas toujours régulier, entraîne quelques confusions de mise en place. Je suis aussi un peu gêné par le côté valse lourde qui se dégage de certains passages. Je retrouve ici le même défaut que dans le premier mouvement : il y a un zeste de « too much » par endroits.

Extrait 5 : Il y a un côté sautillant qui me plaît bien là-dedans. Les différentes sections s’enchaînent cependant sans trop de respiration et beaucoup d’entrées sont traitées au même niveau, ce qui provoque un léger manque de relief. Mais certains phrasés sont vraiment chouettes.

Extraits 6 et 7 : L’intro du refrain est peut être menée trop tambour battant et le refrain me semble un peu trop noyé dans son accompagnement. Il y a trop de décalages de tempo et pas mal de lourdeur dans la suite, je ne suis pas trop convaincu par ce mouvement, cela part un peu dans tous les coins. D’une manière générale, je dirais que les contrastes mahlériens sont bien compris, mais trop mis en valeur pour que le discours soit fluide.

Version 3.
Extraits 1 et 2 : je n’aime pas du tout l’introduction qui me semble bégayer. Je ne comprends pas non plus les choix de tempi. Le thème principal tombe comme un cheveu sur la soupe avec le tempo qui s’emballe soudainement. Les passages en demi teinte du développement me semblent en revanche plus convaincants. Le retour à l’exposition me semble trop précipité.

Extrait 3 : il y a une très jolie ambiance qui se dégage ici, il est toutefois dommage que le thème se perd dans son accompagnement. D’un autre côté, il y a pas mal de changements de tempi que j’ai du mal à saisir (le deuxième thème par exemple). Le jeu des nuances et des phrasés est en revanche bien senti.

Extrait 4 : l’ensemble est bien construit sur le plan de la palette orchestrale mais est à mon sens mené de manière un peu trop précipitée. On a du mal à reprendre son souffle. J’aime bien le trio par contre.

Extrait 5 : il y a un très joli son mais l’ensemble me donne une impression de précipitation (quasiment aucune virgule n’est respectée).

Extraits 6 et 7 : malgré ces ralentis et accélérations bizarres, l’intro fait un plutôt bel effet. Le reste du mouvement est plutôt bien mené. Il y a pas mal de rebondissements qui sont très plaisants.

Version 5.
Extrait 1 : très propre dans la mise en place (les tremolo des cordes en triples croches exactes, mais pas toujours joués ainsi). La partition est jouée rigoureusement bien que certaines indications ne soient pas respectées. Il me manque un truc là-dedans, c’est peut être trop propre.

Extrait 2 : De très beaux effets. Respect de tous les détails de nuances et tempo très suivi (jusqu’aux virgules indiquées sur le développement du deuxième motif d’intro).

Extrait 3. Tous les détails humoristiques de la partition ressortent pleinement ici. Il y a un gros travail d’analyse en amont.

Extrait 4. Superbe orchestre, beaucoup de détails très bien soignés. On peut toutefois regretter que le tout s’enchaîne sans respiration.

Extrait 5. Toujours très bien exécuté mais à la longue, je trouve ça un peu froid.

Extrait 6. C’est encore très propre mais je trouve dommage que tous les pupitres soient traités au même niveau sonore. Cela crée comme une overdose de sons.

Extrait 7. La suite me semble en revanche beaucoup plus convaincante. Tous les détails sont là et je me suis laissé emporté par ce gigantesque tourbillon.

Version 8.
Extrait 1 2: jolie ambiance sur l’intro bien que le tenorhorn pousse un peu le tempo et que certaines mises en places ne soient pas toujours précises. Sur l’allegro, ça vit bien, les ralentis sont justifiés à mon sens (passages de transitions et respirations). La palette orchestrale est vraiment chouette. Dommage que l’interprétation rajoute plus de changements de tempo que ceux qui sont déjà indiqués.

Extrait 3 : c’est à mon sens un peu trop rapide pour un andante. Les accents sont là mais les nuances et les crescendi ne sont pas toujours respectés ; il en résulte des phrasés un peu plats par endroit. Il est à noter aussi quelques libertés par rapport aux tempi qui ne sont pas toujours logiques. Cela dit, l’ambiance générale est plutôt chouette.

Extrait 4 : ça vit bien, c’est bien enlevé et fantomatique comme j’aime bien entendre. Le caractère dansant ressort ici et s’est pourquoi certaines prises de positions quant aux tempi me semblent justifiées.

Extrait 5 : le tout est assez fluide, c’est chantant et ça respire. Les ambiances s’enchaînent bien. Les changements de tempi sont en gros respectés (même si la virgule avant 186 me semble un peu longue après le trait véloce des premiers violons).

Extrait 6 : on s’en prend un peu plein la tête. Les ralenti à la fin de chaque section sont peu être un peu exagérés (rien n’est indiqué à ces endroits d’ailleurs).

Extrait 7 : je suis un peu déçu par ce final un peu trop précipité à mon goût. Les indications sont pourtant respectées et la palette orchestrale assez riche. Le tout aurait été un peu moins rapide, cela aurait été presque parfait. J’aime bien comment le retour du thème du premier mouvement sème la panique dans ce rondo fou.

Version 9.
Extraits 1 et 2 : le tenorhorn pousse un peu et les bois sont faux sur l’intro. Les accélérations ne sont pas justifiées (surtout quand Mahler demande de ne pas accélérer). La sonorité est trop écrasée. Il y a trop de liberté par rapport au tempo. L’ensemble manque de relief et s’enchaîne sans trop de fluidité, malgré des passages pourtant assez réussis (tout ce qui précède la reprise de l’allegro, en fait).

Extrait 3 : les instruments ne sont pas toujours en place, mais l’ambiance dégagée ici est plutôt intéressante. Les phrasés sont très chantants et l’équilibre de l’orchestre assez bien senti.

Extrait 4 : c’est bien mené, des détails très intéressants ressortent. Le tempo un peu plus tranquille n’empêche pas de phraser de manière rythmique et claire. Les reliefs sont bien sentis. J’aime bien.

Extrait 5 : c’est joli et agréable à entendre. Il y a de beaux contrastes et des rencontres assez intéressantes. Il y a aussi un côté « Wunderhorn » qui me plait bien là-dedans.

Extraits 6 et 7: il est rare que l’exposition du premier refrain soit dans le tempo des 6 mesures d’introduction, et c’est le cas ici. Cependant, le côté « solennel » de donne impression un peu lourde par endroits. Je pense aussi qu’on est en présence d’un chef branché Wunderhorn, ce qui peut ce défendre (au moins jusqu’à la Huitième, à mon sens). Les détails de développement ressortent bien. Bonne version.

Version 12.
Extraits 1 et 2 : il y a quelque chose de ample qui me plaît bien dans l’introduction et le développement. L’allegro est bien amené et le côté rythmique bien senti. Il y a de bons dosages, c’est chouette, bien qu’il abuse un peu de la cymbale sur la réexposition.

Extrait 3 : j’aime bien les utilisations des tempi (bien que pas trop moderato pour l’allegro de l’introduction) et le côté humoristique qui sort de cette marche. Je regrette quand même que le tempo s’emballe par endroit.

Extrait 4 : La mise en place fonctionne bien, ça reste léger (à part les baffes des timbales), rythmique, mais aussi fantomatique.

Extrait 5 : il me semble que c’est ici un peu trop vif et sautillant. Il y a peut être un côté un peu trop narratif.

Extraits 6 et 7 : c’est un peu le souk sur l’intro et les cuivres ne sont pas tout à fait justes. Les bois ont tendance à s’échauffer. Mais les cordes tiennent bien le coup. La suite est aussi trop précipitée, même si cela convient à certains passages. Les contrastes de caractère et les effets humoristiques m’ont par contre intéressés.

Je trouve ton lauréat surprenant au vue des commentaires.

Ayant déjà glosé plus que de raison sur chacune des versions, je fait une version soft (oui, je vous en assure ).

Version 2. Grandiose, théâtrale, somptueuse, contrastée, puissance, haute en couleurs ; pachidermique aussi ? Par moment, oui ; mais c'est une conséquence de cette vision très show-off (le I !), au souffle impressionnant et à la puissance orchestrale impressionnante. Le chef nous peint une grande fresque aux couleurs vives d'une manière très personnelle, parfois maniérée - et qui a ses hauts (un Scherzo ahurissant) comme ses bas (une première Nachtmusik redondante, trop "bourgeoise"). On peut reprocher à cette interprétation très plastique, presque organique, de ne pas réussir à être pus intimiste, de se mettre autant en avant - mais cette vision monumentale ne peut pas laisser indifférent.

Version 3. Au premier abord, elle aurait tout pour plaire : une direction décapante, un orchestre virtuose, une clarté et une énergie remarquables : une 7 dépoussiérée mise sous le feu des projecteurs ! Cependant, à la réécoute, j'ai été... écœuré. Ecœuré par tant d'hyperactivité rhétorique, d'effets de manches et d'explosions sonores. Pour moi, il y a réellement une surcharge d'effets, de théâtralité, de masses sonores ; le chef veut faire du grandiose à chaque instant, se contente de décaper la partition pour en livrer une vision virtuose, flashy, mais sans substrat psychologique ou réellement interprétatif. Bref, on abuse du cosmétique ici - mais ça n'en reste pas moins une version intéressante pas l'énergie et l'efficacité qu'elle dégage.

Version 5. Encore une belle mise en place - qui évite la surcharge de la version 3. Le problème de cette version est qu'elle se contente de jouer tout droit : on pense seulement à la mesure qui suit, la symphonie entière est traitée avec les mêmes timbres standardisés - pour ne pas dire sonore, gras et pas très fins. Le tout est très extérieur, presque froid dans le sens où on n'assiste surtout à une lecture de l'œuvre. Tous les effets sont uniformes, les couleurs aussi, la dynamique se révèle pataude passé le premier mouvement (II, III) - et on n'imagine pas beaucoup d'implication psychologique du chef. Personnellement, cette version m'ennuie.

Version 8. Interprétation au charme subtil qui emprunte une voie originale - celle de livrer une matière sonore très brute, fulgurante, et de ne pas se préoccuper au premier abord d'interprétation. J'adore ce timbre acide, la verdeur des couleurs et ce côté nerveux de l'orchestre : la priorité est donnée à la clarté de la masse sonore, aux attaques bien sèches des pupitres. Les vents, secs et claquant au possible, sont admirables. Ajoutons que le chef ne commet aucune faute de goût : pas d'effets maniérés, mais de l'élégance ou un allant survolté lorsqu'il le faut. Superbe version à l'énergie printanière et claquante.

Version 9. Je revois un peu à la hausse mes impressions du premier tour : cette version terreuse, brute de décoffrage, fait souvent mouche dans cette œuvre. Le chef insuffle une humeur sanguine à ses musiciens, et les timbres hétérogènes de l'orchestre serve bien cette lecture "sauvage", mal polie aux arêtes. D'un point interprétatif, c'est malheureusement plus anodin, sans beaucoup d'originalité ; j'ai d'ailleurs l'impression que le chef perd régulièrement le "fil rouge", qu'il manque une vue d'ensemble - en fait, on s'y perd un peu. Signalons encore des tempi fluctuants (ou plutôt des différences de dynamique assez étranges) et l'inertie des cordes, qui traînent souvent. Une version imparfaite.

Version 12. La réécoute confirme ma préférence : les ambiances glaciales et panthéistes de cette version me séduisent toujours autant. On sent un orchestre peu habitué à Mahler, mais dont les timbres froids et crissants donne à cette partition une hauteur rarement atteinte. Chaque mouvement est remarquablement individualisé, les dynamiques fonctionnent à merveille - et il va sans dire que ce chef ne fait aucune faute de goût, ne commet aucune exagération. Une version polaire, au soleil froid, qui fascine par la noblesse et l'autorité qu'elle dégage.

Classement :
1. Version 12
2. Version 8
3. Version 2
4. Version 9
5. Version 3
6. Version 5

V2 : Le tout début m'a tout de suite paru étrange ...le temps que je m'aperçoive que c'était ralenti, décomposé.
Une fois l'effet de surprise passé, au fur et à mesure, j'ai trouvé que c'était le plus bel orchestre parmi les six finalistes.
Les cordes, les cuivres, les bois tout est maitrisé à des tempos sûrement très difficiles à gérer. Le chef doit être un As pour tenir celà et que ça avance quand même.
Ca ne manque pas d'énergie pour autant, les attaques sont là ! Ca chante, c'est expressif, il n'y a pas de duretés.
L'extrait 6 (vif) est le meilleur, à un tempo quasi "normal".
L'extrait 5 par contre, c'est éééééééééééééééttttttttiiiiiiiiiiiiiiréééééééééééé. Ca m'a fait penser à une réplique de film :
-"c'est beau
-oh oui, c'est beau.
- bon, on y va ? "

Mais une fois dedans, pourquoi pas, si on a pas un train à prendre, le soir, lumières éteintes...
Et les tempos ne sont pas lents pour être lents, ils varient, c'est très bien fait, ça reste vivant.
Je pourrais peut-être la mettre en 1er, pas encore décidé )


V3 : L'une des deux versions que j'ai mis de coté.
C'est pas mal, assez allant, mais un peu uniforme, amha. Belles percus dans l'extrait 6, un tourbillon, mais un peu uniforme, ça manque de gout.

V 5: Pas emballé au début, et puis ça a changé.
Pas de chichis, c'est assez intériorisé. Bien aimé les dialogues entre pupitres, le rythme (extr 4)
Si c'était du baroque, j'imaginerais un orchestre baroqueux.
Manque un p'tit quelquechose pourtant.

V8 : L'autre version dont je ne savais quoi penser...
Pas mal, un son un peu clair, c'est délicat, on prends son temps, jolis timbres; mais un manque de peps, de couleur peut-être ?

V 9 : Là, j'ai un souci, c'est le son. Sur ma chaine, il est plus fort que les autres, déjà ça fausse le jugement. De plus, je le trouve cotoneux, limite bouillie sur certains extraits; il faudrait écouter le cd pour vérifier celà...
C'est la version qui saute aux oreilles d'entrée, peut-être.
Je vois une grosse machine bien huilée, genre une corvette avec un gros v8.
Les temps sont très marqués, et il y a du grave, ça donne ! C'est grandiose souvent, majestueux, beau (extrait 3 ).
Peut-etre dans le trio de tête, faudrait écouter tout celà pendant trois mois, pas sur que cette version ne fatigue pas à la longue.

V12 : Là, c'est plutôt la Ferrari.
Des montées en régime fulgurantes, des accélérations au diapason. On ne s'ennuie pas.
J'aurais presque cru à une version live, mais on n'entend aucun toussoutement, ni bruit incongru...
Les tempos sont élevés, ça va vite (trop vite peut-être parfois ? cf extrait 5).
Dans l'extrait 6, je préfère la 2, contre toute attente...la V12 est un peu pressée.

Bon, va falloir que je fasse un classement :

1 : version 2
2 : version 12
3 : version 5
4 : version 9
5 : version 8
6 : version 3

J'ai fait ces écoutes par morceaux, peut-être aurais je eu un avis différent en écoutant chaque version l'une après l'autre...

Il faudra que je rejette une oreille sur la V10, d'ailleurs...

Allez, j'ai écouté du Mahler pour deux ans

(enfin, faudra que j'écoute le cd qui dort chez moi quand même. (Michael Tison Thoms / San Fransisco Symphony).

C'est déjà un beau classement