Playlist (99)

Kodály:
Sonate pour violoncelle seul op.8 - Lluís Claret

Sonate pour violoncelle et piano op.4 - Lluís Claret/Rose-Marie Cabestany

Jean Martinon (1910-1976). Symphonie no 4 'Altitudes'. Chicago Symphony Orchestra (RCA).

Emeryck a écrit:

Igor Viesna a écrit:

DEBUSSY, Estampes, Images, Isle joyeuse, Vanessa Wagner

Disque génial. Mes oeuvres préférées de Debussy au piano jouées avec une belle autorité par Vanessa Wagner. C'est, de très loin, ce que j'ai entendu de meilleur dans ces pièces.

Même Michelangeli ? 

Igor Viesna a écrit:

Oui, même Michelangeli. Malgré son si joli nom.

Même Arrau?

Jānis Mediņš, 24 Dainas par Jonathan Powell. Un CD acheté il y a deux ans environ. A l’époque ça ne m’avait pas ébloui. Et là je le réécoute pour la première fois depuis pas mal de temps et je trouve ça pas mal du tout. Allez comprendre.

ça ressemble à quoi ?

lucien a écrit:

ça ressemble à quoi ?

De prime abord à de la musique russe teintée de thèmes lituaniens. Ça me fait penser à Mikalojus Čiurlionis. Mais en le réécoutant ce n’est pas si simple. Ses frères Jāzeps et Jēkabs étaient compositeurs si j'en crois Wikipédia.

Une musique romantique que Jonathan Powell joue très bien. Bizarre la daina n° 8 me rappelle un morceau que j’ai écouté ces jours-ci mais quoi je ne saurais le dire.

Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) :

Symphonie n°41 en ut majeur K. 551

= Neville Marriner, Acamdemy of St-Martin-in-the-fields

(Philips, décembre 1978)

La version qui m'a fait découvrir l'oeuvre, en vinyle quand j'étais petit.
Les cordes anglaises, un pur satin. Vif, pétillant, spirituel, chic. La classe.

Georg Friedrich Haas, Streichquartett Nr. 2 (1998)
Fausto Romitelli, Natura morta con fiamme pour quatuor à cordes et électronique (1991)
György Kurtág, Hommage à Mihály András, 12 microludes pour quatuor à cordes (1977)
Kaija Saariaho, Nymphea pour quatuor à cordes et électronique (1987)
Tarquinio Merula / Francesco Filidei, Ciaccona

        Quartetto Prometeo

qu’est-ce qu’il y a de drôle ?

lucien a écrit:

qu’est-ce qu’il y a de drôle ?

Tu ne t'es pas endormi ? 

ce n’est pas pire que les sept autres.

Je n’ai pas le temps de beaucoup écrire, ces jours-ci.
Mais j’ai écouté:
● Bacewicz: Concerto pour orchestre à cordes. Musique pour cordes, trompettes et percussion
Ronald Corp / New London Orchestra
Hyperion, 2009
Pas forcément essentiel, mais quand même chouette, dans un style plutôt bartokien (comme le premier Lutosławski).
● Liatochynskyï: Symphonies nº2, op. 26, et nº3 en si mineur, op. 50
Theodore Kuchar / Orchestre Symphonique de l’Etat d’Ukraine
Marco Polo, 1993
Ample, profond, expressif - et beaucoup moins avant-gardiste que ses œuvres pour piano. Sans doute important, mais je dois réécouter plus attentivement. (Lucien, j'ai bon, là, pour la translittération de l'ukrainien?)
● Yun: Symphonies nº1 et nº3
Takao Ukigaya / Filharmonia Pomorska Bydgoszcz
CPO, 1991
Des moments saisissants, des couleurs personelles, une écriture très travaillée - et une atmosphère très déprimante. Pareil: à récouter plus attentivement.
● Feldman: Why Patterns? Crippled Symmetry
Eberhard Blum (flûte, flûte alto, flûte basse), Nils Vigeland (piano, célesta), Jan Williams (glockenspiel, vibraphone)
hatART, 1990
Je suis de plus en plus sensible à cette forme-là de répétitivité, à son austérité épurée. Et aussi à ces sonorités instrumentales-là (plus encore qu’à l’ensemble de For Samuel Beckett ou Coptic Light, finalement); je crois que je vais me laisser tenter par For Philip Guston qui les déploie sur plus de quatre heures...
● Hindemith: Sonate pour alto solo (1937). Sonate pour alto et piano (1939)
Kim Kashkashian (alto), Robert Levin (piano)
ECM, 1986
Magnifique. Très dense, très architecturé et pourtant beaucoup de chaleur dans les lignes d’alto. Interprétation impeccable.
● Couperin: Pièces de clavecin: 25e, 26e et 27e ordres
Blandine Verlet (clavecin)
Aparté, 2011
Superbe. Je le réécoute assez souvent: un des disques de clavecin les plus puissnts, les plus grisants que je connaisse.
● Sciarrino: Lo spazio inverso
Ensemble Recherche
Kairos, 1998-99
Pour l’instant, ce que j’ai préféré de Sciarrino (et d’assez loin): ça m’a semblé moins maniéré que ses œuvres avec voix, que je trouve vite agaçantes.
● Brahms: Sextuors à cordes nº1 en si bémol majeur, op. 18, et nº2 en sol majeur, op. 36
L’Archibudelli
Sony Vivarte, 1995
Même si je continue d’aimer Casals à Prades ou la version des Amadeus, je suis finalement de plus en plus réceptif à ce Brahms vif, acide et clair, sans vibrato.

Xavier a écrit:

Ah, je n'avais pas compris que c'était le premier Mozart de Jof...

Ca ne l'était pas, j'ai écouté Don Gio et Die Zauberflöte la semaine dernière.

Xavier a écrit:

De toute façon le moins bon Mozart serait toujours moins chiant que le meilleur Haendel.

Bof, certains Haendel sont vraiment meilleurs qu'Idomeneo.
__________

Mozart: Idomeneo (acte III)
Francisco Araiza : Idomeneo
Susanne Mentzer : Idamante
Barbara Hendricks : Ilia
Roberta Alexander : Elettra
Uwe Heilmann : Arbace
Chor und Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks, dir. Colin Davis

Bruno Mantovani, Spirit of Alberti pour ensemble (2013).  Lemanic Modern Ensemble (William Blank)

Bach, Messe en si mineur, Jacobs


Strauss, Ein Heldenleben, Barbirolli


Strauss, Metamorphosen, Barbirolli

JerMu a écrit:

Jānis Mediņš, 24 Dainas par Jonathan Powell. Un CD acheté il y a deux ans environ. A l’époque ça ne m’avait pas ébloui. Et là je le réécoute pour la première fois depuis pas mal de temps et je trouve ça pas mal du tout. Allez comprendre.

Il y a le texte inclus ?

Anthony a écrit:

Bach, Messe en si mineur, Jacobs

Ah oui, écoutée il y a quelques semaines, une belle réussite celle-là.

DavidLeMarrec a écrit:

JerMu a écrit:

Jānis Mediņš, 24 Dainas par Jonathan Powell. Un CD acheté il y a deux ans environ. A l’époque ça ne m’avait pas ébloui. Et là je le réécoute pour la première fois depuis pas mal de temps et je trouve ça pas mal du tout. Allez comprendre.

Il y a le texte inclus ?  

Hélas non.

Ferruccio Busoni, Concerto pour piano - Royal Philharmonic Orchestra sous la direction de Daniell Revenaugh avec John Ogdon au piano

Vraiment superbe, ce concerto !

=> Onéguine (en tchèque), par Jiráček – avec Šubrtová, Kočí et Jindrák.

Bartomeu Càrceres (fl. 1546) :

La Trulla, ensalada a cuatro

= Jordi Savall, La Capella Reial de Catalunya, Hespèrion XX

(Astrée, janvier 1990)

   

DavidLeMarrec a écrit:

=> Onéguine (en tchèque), par Jiráček – avec Šubrtová, Kočí et Jindrák.

Mon Dieu, ce Triquet, ce Zaretski et ce cotillon !

Amusant, beaucoup de groupes de mots sont inversés par rapport à la version russe.

Ah, ça y est, Evžen empoigne au collet Lenskij !

Pettersson: Symphonie n°13/Francis

Corelli:
Violin Sonata #1 In D op.5 - Chiara Banchini, Jesper Christensen, Luciano Contini, Käthy Gohl
Violin Sonata #2 In B op.5 - Chiara Banchini, Jesper Christensen, Luciano Contini, Käthy Gohl
Violin Sonata #3 In C op.5 - Chiara Banchini, Jesper Christensen, Luciano Contini, Käthy Gohl
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Gossec : Les 3 symphonies op. 8
C'est très frais et finalement assez original d'un point de vue formel. On sent une grande influence de Stamitz, ce qui n'est pas pour me déplaire.

kegue a écrit:

Gossec : Les 3 symphonies op. 8
C'est très frais et finalement assez original d'un point de vue formel. On sent une grande influence de Stamitz, ce qui n'est pas pour me déplaire.

Une influence de Stamitz, comment cela ? À peu près autant que Beethoven doit tout à Cannabich, oui.

Dans la couleur de l'orchestration et la conduite des thème, j'ai retrouvé des petites choses que j'avais entendu dans les symphonies de Yohann Stamitz.

DavidLeMarrec a écrit:

À peu près autant que Beethoven doit tout à Cannabich, oui.

Valéry Giscard d'Estaing a écrit:

Ah? Je ne chavais pas que Beethoven conchommait des chubchtanches illichites. Est-che à cauge de chela qu'il est devenu chourd?

Désolé. Pas pu m'en empêcher...

kegue a écrit:

Dans la couleur de l'orchestration et la conduite des thème, j'ai retrouvé des petites choses que j'avais entendu dans les symphonies de Yohann Stamitz.

Mais globalement, ce genre dialogué (au sens « contrapuntique » – le mot est fort, je l'admets – qu'on lui donnait alors, comme pour les quatuors de Rigel) est quand même assez spécifique, et l'audace sans commune mesure, ne te semble-t-il pas ?

(Benedictus)

DavidLeMarrec a écrit:

kegue a écrit:

Dans la couleur de l'orchestration et la conduite des thème, j'ai retrouvé des petites choses que j'avais entendu dans les symphonies de Yohann Stamitz.

Mais globalement, ce genre dialogué (au sens « contrapuntique » – le mot est fort, je l'admets – qu'on lui donnait alors, comme pour les quatuors de Rigel) est quand même assez spécifique, et l'audace sans commune mesure, ne te semble-t-il pas ?

Tu parles de Stamitz ou de Gossec, là ?

kegue a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

kegue a écrit:

Dans la couleur de l'orchestration et la conduite des thème, j'ai retrouvé des petites choses que j'avais entendu dans les symphonies de Yohann Stamitz.

Mais globalement, ce genre dialogué (au sens « contrapuntique » – le mot est fort, je l'admets – qu'on lui donnait alors, comme pour les quatuors de Rigel) est quand même assez spécifique, et l'audace sans commune mesure, ne te semble-t-il pas ?

Tu parles de Stamitz ou de Gossec, là ?

Ah oui, tu en es là !

Je parle de la supériorité évidente de Gossec, mais manifestement pas si évidente que ça… ça mériterait conversation, ce n'est pas la première fois que tu dis du bien de Stamitz – où je n'ai jamais rien perçu d'essentiel pour ma part, même si j'aime bien.

On va crêcher dans un fil ?

=> van Gilse – Symphonie n°3 – PBSO, Porcelijn



Entre le postbrahmsien des des premières et le straussisme généreux du final de celle-ci, quel saut qualitatif. J'aime davantage les deux Premières dans leur ensemble (assez primesautières), mais le final de celle-ci, dans son genre mahlérien, est complètement irrésistible.

Van Gilse.

Edit : moisson décevante...

CPO a publié l'intégrale des symphonies. porte-monnaie.

DavidLeMarrec a écrit:

=> van Gilse – Symphonie n°3 – PBSO, Porcelijn



Entre le postbrahmsien des des premières et le straussisme généreux du final de celle-ci, quel saut qualitatif. J'aime davantage les deux Premières dans leur ensemble (assez primesautières), mais le final de celle-ci, dans son genre mahlérien, est complètement irrésistible.

et

(Dire que je suis en train de me fader du Arvo Pärt néo, par acquit de conscience... )

Je m'y perds un peu dans tous ces néo-post-conservateurs-décadents : comment situez-vous les symphonies de ce van Gilse par rapport à celles de Franz Schmidt, par exemple ?

Et voilà un fil :
https://classik.forumactif.com/t7796-jan-van-gilse-symphoniste-1881-1944 .

Golisande a écrit:

Je m'y perds un peu dans tous ces néo-post-conservateurs-décadents : comment situez-vous les symphonies de ce van Gilse par rapport à celles de Franz Schmidt, par exemple ?

Personnellement, je les classe dans la même catégorie «J'adore».

Jean Huré : Sonate pour violon et piano (Koch / Jude)
Vraiment superbe, un peu trop longue peut-être…

Fauré:

Sonate n°1 Op.109 pour violoncelle et piano - Roland Pidoux, Jean-Claude Pennetier
 
Sonate n°2 Op.117 pour violoncelle et piano - Roland Pidoux, Jean-Claude Pennetier
  
Elégie, Op. 24 - Roland Pidoux, Jean-Claude Pennetier
     
Papillon Op.77 - Roland Pidoux, Jean-Claude Pennetier
Romance Op.69 - Roland Pidoux, Jean-Claude Pennetier