Playlist (128)

Wyschnegradsky: 2 préludes opus 2, Etude sur le Carré magique sonore opus 40/Günther
Protopopov: Sonate n°2 opus 5/Günther

Les quatuors de Janacek (fermeté rythmique, voix équilibré, solo délicieux)
et de Zemlinsky

Beethoven : Variations Diabelli (Gulda)

Une œuvre en bonne place parmi les "monuments de la musique peu goûtés par le forum".

Elle m'attend dans ce coffret    ...



Beethoven: sonate n° 8 op. 13 (Claudio Arrau)   .

Beethoven: sonates n° 9 et 10 op. 14 (Claudio Arrau)   .

P. I. Tchaïkovski
* Ouverture-Fantaisie 'Roméo et Juliette' (d'après Shakespeare)
Chicago Symphony Orchestra
Claudio Abbado
CBS, 1989.

Jean Sibelius :
- Symphonie n°5 (1914)
- Pelléas et Mélisande (1905)
- Symphonie n°7 (1924)
Hallé Orchestra, dir. John Barbirolli

Franck : Choral n°3 (Burlak watch?v=d0KzSArAPzw)
Tournemire : Choral-Improvisation sur le Victimae Paschali (Burlak watch?v=sGzTBMxJCak)
Messiaen : Improvisation sur le thème du Puer Natus (Messiaen watch?v=SY7g0ULVl2I)

Les petits rats de la Nuit...





Au programme ce soir :   C.W. Gluck – E. Lalo – F. Poulenc – B. Bartók – I. Stravinsky

arnaud bellemontagne a écrit:

Beethoven : Variations Diabelli (Gulda)

Une œuvre en bonne place parmi les "monuments de la musique peu goûtés par le forum".  

Les Diabelli ou par Gulda

1) Christoph Willibald Gluck (1714-1787) :

Don Juan ou le Festin de Pierre

= Bruno Weil, Ensemble orchestral Tafelmusik

(Sony, février 1992)

Stravinsky: Le Sacre du printemps (Royal Liverpool Philharmonic Orchestra, Vasily Petrenko) (je commente le CD dans le fil dédié).

Debussy: Printemps (Royal Liverpool Philharmonic Orchestra, Vasily Petrenko).

Rachmaninov: Vesna op. 20 (Rodion Pogassov, Royal Liverpool Philharmonic Orchestra & Chorus, Vasily Petrenko) .

xoph a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Beethoven : Variations Diabelli (Gulda)

Une œuvre en bonne place parmi les "monuments de la musique peu goûtés par le forum".  

Les Diabelli ou par Gulda

Les Diabelli.

Ah bon, tu trouves? Il est  possible que, comme tous les grands chefs-d'œuvres canoniques, on en parle quantitativement moins sur le forum que des Clairs de lune de Decaux ou de la 2ᵉ Sonate de Protopopov, mais je n'ai pas souvenir d'avoir lu quoi que ce soit de dépréciatif à leur sujet. (Sauf de la part de David, mais dans son cas, c'est moins les Diabelli proprement dites que la forme variation qui coince.)

Girolamo Frescobaldi* (1583-1643)
Louis Couperin** (1626-1661)

Gustav Leonhardt , *clavecin italien de Martin Skowroneck, **clavecin français d'Emile Jobin, copie de Vincent Tibaut

"il trouve les clés pour exprimer la volubilité, l'imprévisibilité mais surtout la sensualité et la fluidité de cette musique sur un clavecin français du XVIIe brillant et clair. La déclamation est plus naturelle, les accents expressifs ne s'imposent pas mais se fondent dans dans le mouvement de danse et la délicatesse de la ligne mélodique. De cette perfection stylistique et de cette pudeur dans l'abandon émergent des émotions incontrôlables, irrésistible face à ce dernier hommage pour ce compositeur [Louis Couperin] pour lequel Leonhardt a tant fait"
Nicolas in
https://www.amazon.fr/gp/customer-reviews/RW6NT5LJX8FTK/ref=cm_cr_arp_d_rvw_ttl?ie=UTF8&ASIN=B00006HMFZ

Benedictus a écrit:

Sauf de la part de David, mais dans son cas, c'est moins les Diabelli proprement dites que la forme variation qui coince.

Tu sous-entends que David préfère la bluette d'Anton Diabelli plutôt que les variations imaginées par Beethoven ?!
C'est vraiment méchant ça...

arnaud bellemontagne a écrit:

xoph a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Beethoven : Variations Diabelli (Gulda)

Une œuvre en bonne place parmi les "monuments de la musique peu goûtés par le forum".  

Les Diabelli ou par Gulda

Les Diabelli.

Benedictus a écrit:

Ah bon, tu trouves? Il est  possible que, comme tous les grands chefs-d'œuvres canoniques, on en parle quantitativement moins sur le forum que des Clairs de lune de Decaux ou de la 2ᵉ Sonate de Protopopov, mais je n'ai pas souvenir d'avoir lu quoi que ce soit de dépréciatif à leur sujet. (Sauf de la part de David, mais dans son cas, c'est moins les Diabelli proprement dites que la forme variation qui coince.)

Je trouvais pas la remarque évidente non plus, et je l'aurais plus volontiers associée à Gulda. Mais je sors d'une très mauvaise expérience avec le WTK par cet interprète (avec les Diabelli ça ne m'est jamais arrivé, mais je les connais pas par Gulda)

2) Francis Poulenc (1899-1963) :

Les Animaux modèles, ballet intégral

= Jonathan Darlington, Orchestre philharmonique du Luxembourg

(Timpani, septembre 1997)

Michael Tippett - Concerto pour piano et orchestre (1955)
Howard Shelley (piano), Bournemouth Symphony Orchestra, dir. Richard Hickox

Scriabine: 2 morceaux opus 57, 2 danses opus 73, 5 préludes opus 74, Sonate n°7 opus 64/Günther

Benedictus a écrit:

Ah bon, tu trouves? Il est  possible que, comme tous les grands chefs-d'œuvres canoniques, on en parle quantitativement moins sur le forum que des Clairs de lune de Decaux ou de la 2ᵉ Sonate de Protopopov, mais je n'ai pas souvenir d'avoir lu quoi que ce soit de dépréciatif à leur sujet. (Sauf de la part de David, mais dans son cas, c'est moins les Diabelli proprement dites que la forme variation qui coince.)

Alors je sors du bois: cette oeuvre m'emmerde profondément.
Bon après, je ne suis pas un fana de Beethoven, et pas un fana de son piano de toute façon, alors...

Personne ne s'est aperçu que j'avais revu l'ordre de ma programmation initiale.
Et ce n'est pas fini, puisqu'après réflexion Stravinsky précèdera Bartok.

Oui oui j'ai conscience de l'importance objective et capitale de cette information

3) Édouard Lalo (1823-1892) :

Namouna, ballet -rhapsodies 1-2

Prélude - Sérénade - Thème varié - Parade de foire - Valse de la cigarette - Danse marocaine - Mazurka - La Sieste - Pas de cymbales - Presto

= Jean Martinon, Orchestre national de l'ORTF

(DG, août 1970)

Xavier a écrit:

Benedictus a écrit:

Ah bon, tu trouves? Il est  possible que, comme tous les grands chefs-d'œuvres canoniques, on en parle quantitativement moins sur le forum que des Clairs de lune de Decaux ou de la 2ᵉ Sonate de Protopopov, mais je n'ai pas souvenir d'avoir lu quoi que ce soit de dépréciatif à leur sujet. (Sauf de la part de David, mais dans son cas, c'est moins les Diabelli proprement dites que la forme variation qui coince.)

Alors je sors du bois: cette oeuvre m'emmerde profondément.
Bon après, je ne suis pas un fana de Beethoven, et pas un fana de son piano de toute façon, alors...

Oui, je savais que tu n'aimais pas cette oeuvre, mais je ne pensais pas que c'était à ce point.

C'est bizarre, mais j'ai l'impression que les gens trouvent cette oeuvre difficile, alors qu'elle ne l'est pas plus que le Beethoven des trois dernières sonates AMHA.

Pour ma part ce n'est pas une question de "difficulté", et il se trouve que je l'ai étudiée cette oeuvre, sur le plan de l'écriture, pas au piano, mais je ne peux pas dire que ça ait influé mon appréciation, ni en bien ni en mal, en tout cas ça ne me l'a pas fait aimer.

¶ Spears, Fellow Travelers, Cincinnati SO (Fanfare Cincinnati)
Coup de cœur, voir là : http://carnetsol.fr/css/index.php?2017/11/22/2978--opera-amours-uranistes-chez-mccarthy.
¶ Spears, The Bear and the Dove, par Inscape (Dorian Sono Luminus)
¶ Spears, Requiem, dirigé par le compositeur (New Amsterdam)
Un collage étonnant (ordinaire de la messe mélangé, un poème religieux français mis en musique par Le Jeune, stratifié, puis harmonisé comme du Whitacre…). Assez sympa.

¶ Charpentier, David & Jonathas, Antipodes O & A. Walker, avec Dahlin (ABC)
Très belle version, fin remarquablement réussie. (Moins froid et « blanc » que les versions Christie.)

¶ Debussy, Deux Danses, Nordmann & Debussy SQ (Timpani)
¶ Caplet, Trois Prières, Masset, Nordmann & Debussy SQ (Timpani)
¶ Caplet, Conte Fantastique, Nordmann & Debussy SQ (Timpani)

¶ Zemlinsky, Sinfonietta (arrangement de chambre), Storgårds (Ondine)
¶ Zemlinsky, Sinfonietta, Philharmonie Tchèque & Beaumont (Chandos)
¶ Zemlinsky, Symphonie en si bémol, Philharmonie Tchèque & Beaumont (Chandos)
¶ Zemlinsky, Psaume 23, Radio de Berlin & Chailly (Decca)
¶ Zemlinsky, Symphonie en si bémol, Radio de Berlin & Chailly (Decca)

¶ Ropartz, Petite Symphonie, Orchestre de Bretagne (Timpani)
¶ Ropartz, Pastorales, Orchestre de Bretagne (Timpani)
Côté assez milhaldien dans tout ça, mais sympa.

¶ récital français d'Arquez avec l'ONBA
Plus chouette que ce que j'en avais vu avec piano en récital, sans doute plus longtemps mûri aussi.

arnaud bellemontagne a écrit:

Xavier a écrit:

Benedictus a écrit:

Ah bon, tu trouves? Il est  possible que, comme tous les grands chefs-d'œuvres canoniques, on en parle quantitativement moins sur le forum que des Clairs de lune de Decaux ou de la 2ᵉ Sonate de Protopopov, mais je n'ai pas souvenir d'avoir lu quoi que ce soit de dépréciatif à leur sujet. (Sauf de la part de David, mais dans son cas, c'est moins les Diabelli proprement dites que la forme variation qui coince.)

Alors je sors du bois: cette oeuvre m'emmerde profondément.
Bon après, je ne suis pas un fana de Beethoven, et pas un fana de son piano de toute façon, alors...

Oui, je savais que tu n'aimais pas cette oeuvre, mais je ne pensais pas que c'était à ce point.

C'est bizarre, mais j'ai l'impression que les gens trouvent cette oeuvre difficile, alors qu'elle ne l'est pas plus que le Beethoven des trois dernières sonates AMHA.

Ce n'est pas une question de difficulté, au contraire d'une certaine manière : je trouve ça très répétitif – ce sont des variations, quoi.

Au piano, c'est pas compliqué, les Variations au piano, je n'aime vraiment que Rzewski, Pierné et Tichtchenko. Sinon j'aime bien les Variations très classiques (Mozart, Beethoven sur Paisiello…), mais rien qui m'exalte vraiment.

Ah, moi je citerais en premier lieu les Etudes symphoniques de Schumann!

J'adore le final. Le reste, j'attends patiemment.

Je n'exagère vraiment pas, à part ces trois-là, je ne vois pas trop ce qui m'exalterait vraiment. Bien sûr, j'aime bien les Don Gio de Chopin (certes largement avec orchestre) et quelques autres, mais une œuvre dont je ressorte véritablement impressionné, j'ai même été généreux sur le Tichtchenko (que j'aime beaucoup, mais écoute peu souvent ).

4) Igor Stravinsky (1882-1971) :

Le Sacre du Printemps, ballet deux parties

= Yakov Kreizberg, Orchestre philharmonique de Monte-Carlo

(OPMC, juin 2010)

DavidLeMarrec a écrit:

¶ Spears

Totalement pas pour moi, j'imagine?  

DavidLeMarrec a écrit:

¶ Charpentier, David & Jonathas, Antipodes O & A. Walker, avec Dahlin (ABC)
Très belle version, fin remarquablement réussie. (Moins froid et « blanc » que les versions Christie.)

Merci, je note.

DavidLeMarrec a écrit:

¶ Zemlinsky, Symphonie en si bémol, Philharmonie Tchèque & Beaumont (Chandos)
¶ Zemlinsky, Symphonie en si bémol, Radio de Berlin & Chailly (Decca)

Tant que ça? Je n'avais pas le souvenir d'un truc sensiblement meilleur que la Sinfonietta.

5) Igor Stravinsky (1882-1971) :

Orphée, ballet en trois scènes

= Igor Stravinsky, Orchestre symphonique de Chicago

(CBS, juillet 1964)

6) Béla Bartók (1881-1945) :

Le Mandarin merveilleux, ballet Op. 19

= Franz Welser-Möst, Orchestre philharmonique de Londres

(Emi, octobre 1992)

Chers iconophiles, verrez-vous que vous l'avez sous le nez ?
Si j'ose dire -et désolé pour cet humour un peu fétide...

DavidLeMarrec a écrit:

¶ Spears, Fellow Travelers, Cincinnati SO (Fanfare Cincinnati)
Coup de cœur, voir là : http://carnetsol.fr/css/index.php?2017/11/22/2978--opera-amours-uranistes-chez-mccarthy.
¶ Spears, The Bear and the Dove, par Inscape (Dorian Sono Luminus)
¶ Spears, Requiem, dirigé par le compositeur (New Amsterdam)
Un collage étonnant (ordinaire de la messe mélangé, un poème religieux français mis en musique par Le Jeune, stratifié, puis harmonisé comme du Whitacre…). Assez sympa.

Du coup j'écoute :



Gregory Spears - Requiem (2010)
Ruth Cunningham, Jacqueline Horner-Kwiatek, Ryland Angel, John Olund, Lawrence Lipnik,
Kurt-Owen Richards (violoncelle / carillon), Jacqueline Kerrod, Christopher Williams (harpes), Daniel Thomas Davis (orgue électrique), Elizabeth Weinfeld (alto),
dir. Gregory Spears

Pas de quoi crier au chef-d'œuvre, mais je rejoins tout de même, effectivement, le qualificatif d' "assez sympa sur celui-là, ça décrit bien (l'intérêt et la limite... mais l'intérêt quand même).

En revanche avant je suis allé écouter des extraits de Fellow Travelers, je passerai mon tour sur celui-là. Mais sur le principe j'apprécie le notule comme une "contribution" tardive à notre petit débat sur l'opéra contemporain non-glauque  et je lirai avec intérêt ce que tu "teases" de façon plus générale en début de texte.

(À ce sujet une précision que je mets là : tu cites Max et les Maximonstres comme adaptation opératique de film, si c'est bien du Where the Wild Things Are de Knussen que tu parles il s'agit bien d'abord et avant tout d'une adaptation du livre illustré pour enfant de Maurice Sendak, l'adaptation opératique précédant d'ailleurs de plus d'un quart de siècle l'adaptation cinéma de Spike Jonze. )

Benedictus a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

¶ Spears

Totalement pas pour moi, j'imagine?  

J'espérais secrètement que tu ne l'écoutes pas, manière de m'épargner la peine de lire les qualificatifs truculents que tu y accolerais.

Citation :

DavidLeMarrec a écrit:

¶ Charpentier, David & Jonathas, Antipodes O & A. Walker, avec Dahlin (ABC)
Très belle version, fin remarquablement réussie. (Moins froid et « blanc » que les versions Christie.)

Merci, je note.

Ça n'en fait pas l'œuvre de son siècle, mais c'est beaucoup plus plaisant pour moi à écouter, même comparé à la version vue sur scène il y a quelques années.

Citation :

DavidLeMarrec a écrit:

¶ Zemlinsky, Symphonie en si bémol, Philharmonie Tchèque & Beaumont (Chandos)
¶ Zemlinsky, Symphonie en si bémol, Radio de Berlin & Chailly (Decca)

Tant que ça? Je n'avais pas le souvenir d'un truc sensiblement meilleur que la Sinfonietta.

Dans la version Chailly, tout sonne aéré et coloré, ça fonctionne bien mieux. Mais ce n'est pas génialissime, non (et la Sinfonietta, plus chargée et tourmentée, est davantage ton rayon), simplement j'étais dans les disposition pour écouter une musique simple dans ses principes comme dans ses affects. Clairement pas ce qu'on attend lorsqu'on se programme du Zemlinsky, c'est sûr. (Pas de raison particulière de remettre ça au répertoire. Mais de temps à autre, au disque, c'est sympa.)

Octavian a écrit:

Du coup j'écoute :



Gregory Spears - Requiem (2010)
Ruth Cunningham, Jacqueline Horner-Kwiatek, Ryland Angel, John Olund, Lawrence Lipnik,
Kurt-Owen Richards (violoncelle / carillon), Jacqueline Kerrod, Christopher Williams (harpes), Daniel Thomas Davis (orgue électrique), Elizabeth Weinfeld (alto),
dir. Gregory Spears

Pas de quoi crier au chef-d'œuvre, mais je rejoins tout de même, effectivement, le qualificatif d' "assez sympa sur celui-là, ça décrit bien (l'intérêt et la limite... mais l'intérêt quand même).

En revanche avant je suis allé écouter des extraits de Fellow Travelers, je passerai mon tour sur celui-là. Mais sur le principe j'apprécie le notule comme une "contribution" tardive à notre petit débat sur l'opéra contemporain non-glauque  et je lirai avec intérêt ce que tu "teases" de façon plus générale en début de texte.

Avec ce que j'ai relevé dans les maisons du monde, j'en aurai pas mal d'autres à proposer ! La création, hors du cœur de l'Europe musicale (et même dès qu'on s'éloigne des plus grosses scènes), propose vraiment une foule de choses bien plus acccessibles que tous les machins prétentieux qu'on s'inflige.

Citation :

(À ce sujet une précision que je mets là : tu cites Max et les Maximonstres comme adaptation opératique de film, si c'est bien du Where the Wild Things Are de Knussen que tu parles il s'agit bien d'abord et avant tout d'une adaptation du livre illustré pour enfant de Maurice Sendak, l'adaptation opératique précédant d'ailleurs de plus d'un quart de siècle l'adaptation cinéma de Spike Jonze. )

Merci, bien vu.

C'est précisément une partie du travail de vérification que je dois faire avant de rédiger les présentations, lorsque je n'ai pas déjà fréquenté l'œuvre (et dans les créations ou les contemporains, il y en a, par hypothèse, un nombre respectable). Je l'expliquerai dans la notule concernée, mais je groupe ici par « imaginaire » et tendance, pour essayer d'expliquer les démarches. En l'occurrence, tu as raison bien sûr, vu les dates, parler de surfer sur le film, peut-être pour les programmateurs, mais certainement pas pour le compositeur.

En principe, tout ça devrait s'affiner au fil de mes recherches, ce n'est pas la seule catégorisation contestable (et il en restera sûrement).

DavidLeMarrec a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Xavier a écrit:

Benedictus a écrit:

Ah bon, tu trouves? Il est  possible que, comme tous les grands chefs-d'œuvres canoniques, on en parle quantitativement moins sur le forum que des Clairs de lune de Decaux ou de la 2ᵉ Sonate de Protopopov, mais je n'ai pas souvenir d'avoir lu quoi que ce soit de dépréciatif à leur sujet. (Sauf de la part de David, mais dans son cas, c'est moins les Diabelli proprement dites que la forme variation qui coince.)

Alors je sors du bois: cette oeuvre m'emmerde profondément.
Bon après, je ne suis pas un fana de Beethoven, et pas un fana de son piano de toute façon, alors...

Oui, je savais que tu n'aimais pas cette oeuvre, mais je ne pensais pas que c'était à ce point.

C'est bizarre, mais j'ai l'impression que les gens trouvent cette oeuvre difficile, alors qu'elle ne l'est pas plus que le Beethoven des trois dernières sonates AMHA.

Ce n'est pas une question de difficulté, au contraire d'une certaine manière : je trouve ça très répétitif – ce sont des variations, quoi.

Répétitif ?
Pourtant, Beethoven s'attache à faire de chaque variation un éclairage particulier, tout porté qu'il est par son imagination exacerbée. Il y a même certaines variations (surtout les dernières) qui vont si loin que la connexion avec le thème de valse (me) semble vraiment ténu.

Beethoven: sonate n° 11 op. 22 et sonate n° 12 op. 26 (Claudio Arrau).

arnaud bellemontagne a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Xavier a écrit:

Benedictus a écrit:

Ah bon, tu trouves? Il est  possible que, comme tous les grands chefs-d'œuvres canoniques, on en parle quantitativement moins sur le forum que des Clairs de lune de Decaux ou de la 2ᵉ Sonate de Protopopov, mais je n'ai pas souvenir d'avoir lu quoi que ce soit de dépréciatif à leur sujet. (Sauf de la part de David, mais dans son cas, c'est moins les Diabelli proprement dites que la forme variation qui coince.)

Alors je sors du bois: cette oeuvre m'emmerde profondément.
Bon après, je ne suis pas un fana de Beethoven, et pas un fana de son piano de toute façon, alors...

Oui, je savais que tu n'aimais pas cette oeuvre, mais je ne pensais pas que c'était à ce point.

C'est bizarre, mais j'ai l'impression que les gens trouvent cette oeuvre difficile, alors qu'elle ne l'est pas plus que le Beethoven des trois dernières sonates AMHA.

Ce n'est pas une question de difficulté, au contraire d'une certaine manière : je trouve ça très répétitif – ce sont des variations, quoi.

Répétitif ?
Pourtant, Beethoven s'attache à faire de chaque variation un éclairage particulier, tout porté qu'il est par son imagination exacerbée. Il y a même certaines variations (surtout les dernières) qui vont si loin que la connexion avec le thème de valse (me) semble vraiment ténu.

Ben oui, c'est la même harmonie, ça ne module jamais. Comme le disait Benedictus, c'est le principe même de variation qui n'a pas mes faveurs.

Serge Prokofiev (1891-1953)
Symphonies n°2 et 7

Seiji Ozawa / Berliner Philharmoniker

pas pour moi, je le crains

Bach: L'offrande musicale BWV 1079 (Musica Antiqua Köln, R. Goebel). Quelle merveille ! Cette musique exhale une sérénité à nulle autre pareille .

DavidLeMarrec a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Xavier a écrit:

Benedictus a écrit:

Ah bon, tu trouves? Il est  possible que, comme tous les grands chefs-d'œuvres canoniques, on en parle quantitativement moins sur le forum que des Clairs de lune de Decaux ou de la 2ᵉ Sonate de Protopopov, mais je n'ai pas souvenir d'avoir lu quoi que ce soit de dépréciatif à leur sujet. (Sauf de la part de David, mais dans son cas, c'est moins les Diabelli proprement dites que la forme variation qui coince.)

Alors je sors du bois: cette oeuvre m'emmerde profondément.
Bon après, je ne suis pas un fana de Beethoven, et pas un fana de son piano de toute façon, alors...

Oui, je savais que tu n'aimais pas cette oeuvre, mais je ne pensais pas que c'était à ce point.

C'est bizarre, mais j'ai l'impression que les gens trouvent cette oeuvre difficile, alors qu'elle ne l'est pas plus que le Beethoven des trois dernières sonates AMHA.

Ce n'est pas une question de difficulté, au contraire d'une certaine manière : je trouve ça très répétitif – ce sont des variations, quoi.

Répétitif ?
Pourtant, Beethoven s'attache à faire de chaque variation un éclairage particulier, tout porté qu'il est par son imagination exacerbée. Il y a même certaines variations (surtout les dernières) qui vont si loin que la connexion avec le thème de valse (me) semble vraiment ténu.

Ben oui, c'est la même harmonie, ça ne module jamais. Comme le disait Benedictus, c'est le principe même de variation qui n'a pas mes faveurs.

J'entends bien.

Je vais donc continuer à adorer ce chef d'oeuvre dans mon coin.

arnaud bellemontagne a écrit:

Je vais donc continuer à adorer ce chef d'oeuvre dans mon coin.

Tu n'es pas seul à aimer ça, rassure-toi .

Sibelius : Symphonies 4 et 5. NY Bernstein

Jean Sibelius : Symphonie n°7 pour orchestre        1914-24 / Blomstedt

Georges Aperghis : À Tombeau Ouvert pour piano        1997 / Hodges

Georges Aperghis : Les Secrets Élémentaires pour piano        1998 / Hodges

Georges Aperghis : Printmusic pour piano        2001 / Hodges

Georges Aperghis : Pièce pour jeune pianiste pour piano        2004 / Hodges

Wagner: Siegfried, acte 2/Zweden

De retour de soirée de ballet, pour rester dans l'ambiance tout en accompagnant l'écriture d'un rapide compte-rendu :



Igor Stravinsky - L'Oiseau de feu (1910) - Chicago Symphony Orchestra, dir. Pierre Boulez

Anaxagore a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Je vais donc continuer à adorer ce chef d'oeuvre dans mon coin.

Tu n'es pas seul à aimer ça, rassure-toi .

Cool.

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Mahler : Symphonie n°7 (Levine)

J'avais oublié à quel point cette symphonie m'était antipathique...

Et dieu sait si j'aime Mahler.

arnaud bellemontagne a écrit:

Mahler : Symphonie n°7 (Levine)

J'avais oublié à quel point cette symphonie m'était antipathique...

Et dieu sait si j'aime Mahler.

ça c'est dommage par contre ... Tu n'as sans doute pas encore trouvé la version qui t'introduirait dans son univers très particulier. C'est la symphonie de Mahler dont l'unité est la moins immédiatement évidente; en conséquence de quoi beaucoup de chefs la ratent ...

Ah, oui, avec le temps, c'est probablement devenu ma préférée avec la 3...

Donc, cette semaine, du quatuor à cordes germanique décadent:

• Zemlinsky: Quatuor à cordes nº3, op. 19.¹ 2 Mouvements pour quatuor à cordes²:

Quatuor Schoenberg
Amsterdam, I.2001¹; Renswoude, II.1994²
Chandos

• Wellesz: Quatuor à cordes n°3, op. 25:

Artis-Quartett Wien
Wyastone Leys, XII.2005
Nimbus

• Schmidt: Quatuor à cordes en la majeur:

Franz Schubert Quartett, Wien
Wyastone Leys, IV.1995
Nimbus

• Toch: Quatuor à cordes nº6 en la mineur, op. 12:

Quatuor Verdi
Cologne-Rondorf, IV & XII.2000
CPO
Et, prévisiblement, que du bonheur (le Wellesz et le Toch mériteraient vraiment d’être mieux connus.) Voir ici.

Suite aux échanges de Prosopopus et David:

• Sibelius: Kyllikki, 3 Pièces lyriques, op. 41. Sonatine nº1 en fa dièse mineur, op. 67 nº1 :

Leif Ove Andsnes (piano)
Berlin, XII.2016
Sony
Redécouverte de belles œuvres, dans une excellente interprétation. Voir ici.

Suite aux échanges de Rubato, Octavian et tod, deux œuvres de Hans Abrahamsen:

• Schnee (2006-08), dix canons pour neuf instruments:

ensemble recherche
Cologne, I.2009
Winter & Winter

• Let me tell you (2012-13) pour soprano et orchestre:

Barbara Hannigan (soprano), Andris Nelsons / Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks
En public, Munich, VII.2015
Winter & Winter
Beaucoup aimé la première, nettement moins la seconde. Voir ici.

Suite à une remarque de Xavier:

• Duruflé: Trois Danses pour orchestre, op. 6 :

Jean-Jacques Kantorow / Bamberger Symphoniker
Bamberg, XI.1997
Apex
Vraiment chouette! (Et surprenant.) Voir ici.

Sinon, je viens aussi de terminer le Doktor Faust de Busoni (j’aime énormément), mais je tâcherai d’en parler demain.