Playlist (144)

Même pas Roméo et Juliette ou la 3è symphonie?

Et Roméo et Juliette ??

Xavier a écrit:

Même pas la 3è symphonie?

Ou la merveilleuse 5ème, (ma préférée ) ?

Et les trois premiers concertos pour piano, voire le 5ème ?

Par contre Roméo et Juliette Pas du tout pour moi

Jean-Sébastien Bach (1685-1750)
Cantate BWV 199 « Mein Herze schwimmt im Blut »
Christophe Coin, direction et violoncelle piccolo
Concerto Vocale de Leipzig et Ensemble baroque de Limoges

Roméo et Juliette c'est très bien (bon, ça fini un peu par se diluer dans la durée mais ça reste ce que je préfère sans doute chez lui), j'aime bien les concertos pour piano 2/3/5.

Je suis peu sensible aux symphonies (notamment la tant vantée 5ème... quoique la première est ludique dans son néo-classicisme assumé).

Bref, Prokofiev c'est toujours agréable, très bien fait, mais jamais rien qui me renverse.
Cela dit, je ne connais pas les opéras.

Concerto alla maniera italiana
Frescobaldi, Pasquini, Corelli / Billington, Händel, Albinoni / Johann Gottfried Walther*, JS Bach

Davide Pozzi, orgue (chiesa di S. Carlo in Bresso)

* Johann Gottfried Walther (1684-1748) "Il est l'auteur d'un ouvrage théorique : Praecepta der musicalischen Composition qu'il a écrit pour son élève Johann Ernst de Saxe-Weimar" in wikipédia. Ce même Johann Ernst de Saxe-Weimar, dont JS Bach transcrira certains des concertos pour clavecin ou orgue.

Disque construit autour de l'un des concertos pour orgue de JS Bach (BWV 593) d'après Vivaldi, et dont le propos, avec ce programme très construit, est la recherche d'une "manière italienne" autour de Bach.
Je vois que Davide Pozzi (que j'avais découvert lors de l'écoute de certaines cantates) a aussi enregistré les concertos pour orgue de Bach/Vivaldi qu'il confronte aux transcriptions des concertos originaux de Vivaldi par A. Dawson, quant auquel, ou à laquelle, je n'ai rien trouvé , si vous en savez plus ... )

PS : http://scores.ccarh.org/vivaldi/op3dawsonnew/dawson_complete.pdf sur Anne Dawson
"an Englishwoman who lived in the eighteenthcentury"

Partagé pour Prokofiev : pour les symphonies (plutôt 2-3-5) (et de même les sonates pour piano), même sentiment qu'Arnaud, j'aime bien, j'en écoute parfois, mais sans être totalement enthousiasmé. Même sentiment pour Roméo et Juliette.
En opéra je me suis attaqué plusieurs fois à L'amour des trois oranges sans jamais accrocher.
Mais il y a quand même des choses qui m'emballent chez lui : Suite scythe, Nevsky et dans le genre encore plus Ivan le terrible, concertos pour violon, pour piano les 1 & 3 (les autres me barbent, malgré la merveilleuse introduction du 2). J'aime aussi son 1er quatuor à cordes.

Pour en revenir au 1er post d'Arnaud, Suite scythe par Dorati : c'est phénoménal et dévastateur dans le 1er mouvement et la Danse des esprits noirs, mais dans la Nuit je trouve que la poésie n'y est pas du tout. J'éprouve toujours la même frustration avec ses Bartók.

Piqûre de rappel :

Prokofiev : Roméo et Juliette (Gergiev)


Belle oeuvre, orchestrée avec goût et écrite avec un métier infaillible (belle utilisation de la variation) mais je ne peux m'empêcher de trouver ça trop long en plus de manquer un peu de profondeur (mais c'est peut être inhérent au genre du ballet*).




*Quoique le Sacre, l'Oiseau de Feu, Jeux, le Prince de Bois, le Mandarin...

Brahms: Symphonie n°3/Dausgaard



Rhapsodie pour alto/Larsson, Dausgaard

Skoryk: Concerto carpathien/Earle

+

BEETHOVEN

Sonate n° 17
Sonate n° 31
Sviatoslav Richter
****

Et puis, grâce à arnaud :

PROKOFIEV

Concerto pour piano n° 2
Concerto pour piano n° 3
Concerto pour pianon° 5
Vladimir Ashkenazy/André Previn
****

Igor Stravinsky
* Le Sacre du Printemps
Detroit Symphony Orchestra
Antal Dorati (1981)

De retour après quelques semaines d’absence, j’ai essayé des symphonies «pas ma came a priori» mais dont il a été récemment discuté en rubrique générale, histoire de me remettre dans le bain:

• Panufnik: Sinfonia sacra (Symphonie n°3) (1963):

Łukas Borowicz / Konzerthausorchester Berlin
Berlin, IV.2010
CPO

J’ai trouvé ça très anodin: ça s’écoute sans difficulté, mais sans plaisir ni intérêt particulier non plus. Voir ici.

• Kancheli: Symphonies n°3 (1973)¹ et n°6 (1978-80)²:

Gamlet Gonashvili (voix)¹, Archil Kharadze, Giya Chaduneli (altos)², Dzansug Kakhidze / Orchestre Symphonique de l’État de Géorgie
Tbilissi, 1979¹, 1981²
Olympia

Une musique assez éloignée de mes goûts et de mes préoccupations - mais les œuvres sont assez marquantes, ça fonctionne bien, les climats sont prenants. Voir ici.

Welcome back, my friend.

D'ailleurs, en relisant ce que j'ai loupé ces derniers jours, je tombe sur ceci:

arnaud bellemontagne a écrit:

C'est très bien, orchestré avec un métier très sûr et tout...mais en fait je me rends compte que je n'arrive jamais a trouver Prokofiev génial ou inouï.

et ça correspond assez à mon expérience de ce compositeur.

En fait, il n'y a vraiment que deux œuvres de lui que j'aime vraiment, au sens fort du terme: la 3ᵉ Symphonie et L'Ange de feu.

Sinon, il y a des œuvres auxquelles je reviens périodiquement (la 8ᵉ Sonate pour piano, en particulier), avec des passages qui me touchent énormément mais d'autres qui me résistent toujours un peu. De temps en temps, aussi, l'impression de découvrir des œuvres qui me plaisent (Visions fugitives, la 2ᵉ ou la 7ᵉ Symphonie), mais dont la réécoute s'avère toujours un peu décevante.

Mais les ballets (y compris Romeo et Juliette) me lassent assez vite; quant à la musique de chambre et à la musique concertante, c'est carrément la purge, pour moi.

Globalement, un compositeur-pas-pour-moi, je pense.

Benedictus a écrit:

: quant à la musique concertante, c'est carrément la purge, pour moi.  

Et moi, qui n'avais pas écouté ces concertos depuis un certain temps, et pas totalement rassasié hier, je m’en suis resservi une dose aujourd’hui, comme quoi      

PROKOFIEV

Concerto pour piano n° 2
Yuja Wang – Gustavo Dudamel

Concerto pour piano n° 3
Nikolaï Demidenko – Alexander Lazarev

Concerto pour piano n° 5
Sviatoslav Richter – Lorin Maazel

Et puis:

MENDELSSOHN

Trios n° 1 op 49 et n° 2 op 66
***
Eugene Istomin – Isaac Stern – Leonard Rose


BARTOK
« Contrastes » trio pour violon, clarinette et piano
****
Laurent Korcia – Michel Portal – Jean-Efflam Bavouzet


DOHNANYI
Sérénade, trio pour violon, alto et violoncelle
***
Jascha Heifetz - William Primrose - Emanuel Feuermann


BERG

Concerto de chambre
***°
Sviatoslav Richter - Oleg Kagaan / Youri Nicolaïevsky

Liszt: Lieder/Kleiter (Hyperion vol.6)

Serge Prokofiev
* Symphonie no. 1 'Classique'
1- London Symphony Orchestra / Marriner (Philips)
2- Philharmonie de Moscou / Kitaenko (Melodiya)

Combien l'interprétation et la prise sonore font souvent toute la différence entre le fait d'apprécier une oeuvre ou non.

Kitaenko fait ici figure de référence par son originalité et la prise sonore inusitée.
Marriner manque de caractère et de personnalité propre.

Søren Nils Eichberg : Concerto pour violon "Qilaatersorneq" - Baiba Skride / Gilbert Varga - (Vidéo concours Reine Elizabeth, 2001)
****

Lepo Sumera : Symphonie n°2 - S.O. of Norrlands opera, Kristjan Järvi - (ⓔ2001, CCn'C Records)
****

Stravinski : Le Sacre du Printemps (Bernstein DVD)
Sibelius : Symphonie n°5 (Bernstein DVD)


Si le début du Sacre est un peu cafouilleux, Lenny est toujours aussi charismatique.

Wagner: Tristan et Isolde, acte 1/Barenboïm-Chéreau (Blu-ray)

BEETHOVEN

Quintet pour piano, hautbois, clarinette, cor et basson
***
Barenboim – Schellenberger – Combs – Clevenger – Damiano


SCHUMANN

Quintet op 44 pour piano et quatuor à cordes
***°
Vincent Coq et Manfred quartet


Dans un autre univers :


TAKEMITSU

Quintet pour piano, flûte, clarinette, percussions, harpe
***
Paul Mefano – Ensemble 2e2m


STOCKHAUSEN

« Zeitmasse », quintet pour flûte, hautbois, cor, clarinette et basson
**
Solistes du Domaine Musical

Dutilleux : Sonate (Ganz)

Aujourd’hui:

• Rubbra: Symphonie n°8, op. 132 «Hommage à Teilhard de Chardin» (1966-68):

Norman Del Mar / Philharmonia Orchestra
Londres, IX.1980
Lyrita

• Searle: Symphonie n°4, op. 38 (1962):

Alun Francis / BBC Scottish Symphony Orchestra
Glasgow, III.1997
CPO

Deux très, très belles symphonies anglaises des années 60 (dont j’avais déjà touché un mot au moment où je les ai découvertes, ici et là.) À les réécouter l’une après l’autre, je m’aperçois qu’au-delà d’une divergence de langage assez spectaculaires (modal chez Rubbra, dodécaphonique chez Searle), il y a finalement des points communs - quelque chose d’un peu abstrait, une conception assez «serrée» de la forme et un goût pour les climats mystérieux.

RACHMANINOV

Concerto n° 3
****
Agustin Anievas – Aldo Ceccato


KHACHATURIAN

Concerto pour piano
***
Boris Berezovsky – Dmiri Liss

Roussel : Symphonie n°1 (Dutoit)

Wagner: Die Walküre/Sawallisch 1987 (distribution presque identique à l'enregistrement officiel de 1989 excepté Sieglinde et Wotan interprétés par Studer et Morris, à écouter sur le Tube)

Antonio Vivaldi (1678-1741)
Concertos pour clavecin seul

Transcrits de La Stavaganza opus 4 et L'Estro Armonico opus 3, par Anne Dawson (livre de Manchester 1720)

Enrico Baiano, clavecin Blanchet 1733

superbe ! j'y reviendrai sans doute dans un fil dédié quand j'aurai le disque "en vrai".

Spoiler:

Richard Strauss (1864-1949) :

Salomé, opéra en un acte

Montserrat Caballé, Salomé
Sherrill Milnes, Jochanaan
Richard Lewis, Hérode
Regina Resnik, Hérodiade
James King, Narraboth
Erich Leinsdorf, Orchestre symphonique de Londres

(RCA, juin 1968)

Beethoven : Quatuor n°4 (Berg DVD)

Berlioz : La mort de Cléopâtre / La captive / La belle voyageuse / Zaïde - Véronique Gens, opéra de Lyon, Louis Langrée
→ Avant même de lire avec intérêt vos échanges récents sur la question

Falla : Nuits dans les jardins d'Espagne - Javier Perianes, BBC S.O., Josep Pons
→ Incontournable; il y a une vie après Alicia de Larrocha.

Debussy : Printemps - Royal Liverpool P.O., Vasily Petrenko
→ J'aime beaucoup cette pièce. Très belle version, subtile et rêveuse dans le 1er mouvement. De toutes façons j'adore ce chef .

Beethoven : Quatuor n°14 (Berg DVD)

1827.

arnaud bellemontagne a écrit:

Beethoven : Quatuor n°14 (Berg DVD)

1827.      

Quatuor très impressionnant, publié en avril 1827, soit après le décès de L.v.B. le 26 mars 1827.

Jean-Sébastien Bach (1685-1750)
Cantate BWV 35 "Geist und Seele wird verwirret"

Fondation J. S. Bach, Saint-Gall
Chœur et orchestre : Schola Seconda Pratica
Rudolf Lutz, dir.

Écoute en cours
Beethoven - symphonie 9
Haselböck - orchestre Wiener Akademie
Aikin - Selinger - Davislim - Lopez

Tomás Luis de Victoria
* Les Lamentations de Jérémie
The Exon Singers
Christopher Tolley
1 LP Alpha, Oxford, 1980



Roland de Lassus
* Les Lamentations de Jérémie
1 CD Harmonia Mundi

Beethoven : Quatuor n°1 (Berg DVD)

Aujourd’hui, du formalisme autrichien:

• Hauer: Études pour piano, op. 22:

Steffen Schleiermacher (piano)
Marienmünster, III.2010
MDG

De la très belle musique, très singulière (et potentiellement, de la « musique-pour-Xavier.») Voir ici.

• David: Symphonies n°2, op. 20¹ et n°4, op. 39²:

Johannes Wildner / ORF Radio-Symphonieorchester Wien
Vienne, XI¹ & IX².2008
CPO

DavidLeMarrec a écrit:

Hindemithien en diable : pour la 2 un aspect affligé, des côtés néos, assez ouvertement sophistiqué – je n'adore pas forcément. En revanche la 4, quel contrepoint ! Malgré son sérieux et sa grisaille, particulièrement réjouissante (la fugue infinie du II !). On a l'impression d'entendre les deux meilleures minutes de Mathis der Maler développées pendant 30 minutes, tout à fait génial – et bien meilleur que Hindemith, en réalité !

Tout ça est très bien vu - sauf que, pour ma part, j’adore forcément.

Beethoven : Quatuor n°3 (Berg DVD)

Josef Matthias Hauer

* Nomos op.19 (1919)
Herbert Henck, pianoforte
Pour satisfaire ma curiosité...

/watch?v=FpsibYXqKw4

Bon, ça me fait penser un peu à du Satie, je m'intéresse beaucoup au piano contemporain du Vingtième Siècle ces temps-ci.
N'a pas l'originalité de Satie ni l'audace de Messiaen, mais se situe un peu entre les deux.
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* Atonal Musik op.22 (de trop brefs extraits en ligne)
Steffen Schleiermacher, piano



J'aime beaucoup le pianiste Steffen Schleiermacher comme brillant interprète de Satie.
La prise de son est ici de qualité exceptionnelle, en clarté et en limpidité, interprétation enjouée et vivante.

Bruckner : Symphonie n°4 (Jochum DG)

W. A. Mozart
* Symphonie no.35 'Haffner' K. 385
Concentus Musicus de Vienne
Nikolaus Harnoncourt
1 CD Sony, 2014

L. v. Beethoven
* Quatuor op. 135
Alexander String Quartet
1 CD Arte Nova, 1999

Jean Sibelius
* Les Océanides 0p. 73
* Tapiola op. 112
Philharmonie de Moscou
Vassily Sinaisky
CD Brilliant Classics, 2010

Mozart : Concerto pour violon n°2 en ré majeur K.211 - Augustin Dumay, Camerata academica Salzburg

Mozart : Quintette pour piano, trio d'anches et cor en mi bémol majeur K.452 -
Christian Zacharias, piano / Diethelm Jonas, hautbois / Sabine Meyer, clarinette / Sergio Azzolini, basson / Bruno Schneider, cor
→ Que des "noms" pour chacun des instruments, dans ce que je considère comme une des grandes œuvres de musique de chambre de Mozart.

Beethoven : Quatuor n°10 (Berg DVD)

Des CPO sur lesquels il faudra que je développe quand j’aurai plus de temps:

• van Gilse: Concerto pour piano «Drei Tanzskizzen»:

Oliver Triendl (piano), David Porcelijn / Orchestre Symphonique des Pays-Bas
Enschede, V.2014
CPO

D’une grande singularité, à la fois très complexe et lumineux, absolument jubilatoire! (Et rien de la «suites de danses» ni du concerto pour piano tels qu'on l'entend habituellement.)

• Řezníček: Quatuors à cordes n°1 en ut mineur et n°5 en mi mineur:

Quatuor Minguet
Cologne, X.2015-V.2018
CPO

Du très beau postromantisme, langage pas hyper-tortueux mais assez riche, expression chaleureuse, directe et éloquente.

Ah ? Je croyais que tu étais comme moi presque allergique au genre concerto !

Justement: ça ne fonctionne pas du tout comme un concerto traditionnel, on a plutôt l'impression d'une œuvre symphonique avec un piano d'orchestre souvent sollicité.

Sans compter que le premier mouvement est écrit pour célesta…

Vraiment pas un concerto au sens où on l'entend. (Don Quixote tient bien davantage du concerto que ces Tanzskizzen, qui ne sont pas davantage, comme le disait Benedictus une suite de danses.)

Dans l'esprit, c'est plutôt la Valse de Ravel qu'il faut aller convoquer.