Festival d'Aix-en-provence

Je pense aller au festival voir Götterdämmerung et le concert Boulez ([url]http://www.festival-aix.com/index.php?id=65&tx_espectacle_pi1[uidSpectacle]=90&cHash=a4821c592a[/url]), c'est-à-dire les 5 et 6 juillet.

Y'en a t'il ici qui pense y aller?
Est-ce que les places jeunes sont potables?

Surtout, reste-t-il des places ?

Une semaine après l'ouverture des guichet il ne restait plus rien à moins de 100 euros pour les Mozart et Götter...
(On peut d'ailleurs noter l'absence totale d'originalité cette année, j'ai l'impression que c'est de pire en pire...)

Il faut financer ce Ring. Perso, un Idoménée par Minko, je ne trouve pas cela déshonorant.

Il ne reste plus rien pour Götter... J'ai été bien naïf pour le coup

Grosse déception, le Crépuscule de vendredi 3, une mise en scène si banale ! Braunschweig fait du Ring une histoire humaine, domestique, à la limite du vaudeville (1 lit par couple, ouf !). Ce qui lui importe, c’est apparemment la psychologie, les rapports entre les « personnages ». Chacun fait ce qui est attendu : chacun boit dans le verre de sang après le pacte / « Préparons le repas » : et hop, voilà un méchoui qui traverse le fond de la scène / Je suis triste : je me tords les mains / Je suis heureux : je lève les bras au ciel. Avec sans doute quelques gestes ou expressions du visage que seul le parterre peut voir (j’en ai perçu quelques-uns avec mes super jumelles, mais c’est crispant). Pas franchement très exaltant. Je n’ai en tout cas saisi aucune autre intention.
Et la scène est restée désespérément vide. Juste un fauteuil en cuir pour Hagen qui passe son temps vautré ou recroquevillé dedans à fumer ou à dormir. Les inévitables chaises rouges. Ah ! Le syndrome Warli a frappé. Le Ring de Braunschweig s’achève sur une piscine et les vassaux de Gibich sont des golfeurs Lacoste.
Celui qui m’a enthousiasmée, c’est Hagen. Petrenko est impressionnant : il semble chanter avec facilité, il joue parfaitement un rôle auquel Braunschweig accorde une importance particulière. Ce n’est pas le méchant intégral, c’est un homme essentiellement triste et sombre qui paraît inhibé par le poids de ses propres desseins. C’est étrange d’entendre ce timbre lumineux dans ce rôle et avec cette vision. Dommage qu’avec Braunschweig, la confrontation avec Alberich soit ramenée au niveau d’une difficile relation père-fils.
Chez Heppner acteur, on se demande toujours si le comique est une volonté du metteur en scène ou un attribut indécrottable de Heppner en Siegfried (je m’étais déjà posé la question l’an dernier avec le volet 3 alors que je gardais un souvenir ébloui de son Lohengrin à Bastille). Toujours engoncé dans sa chemise d’homme des bois, avec son pantalon mal retroussé, son cor en bandoulière et l’épée qu’il manie avec un manque de dextérité qui fait pitié. Le serment sur la lance est affligeant, l’acteur y est statique et le timbre nasal, puis comme étranglé. Dans le III en revanche, il émeut. Le Brünnhilde, heilige Braut est bouleversant.
Dalayman est un peu trop sur le mode brebis bêlante à mon goût. Puissante et volumineuse, certes. Mais sans nuances. J’espérais qu’elle se fatiguerait et serait moins hurlante au III. Las !
Von Otter : très surprenante, décalée. Elle rend merveilleusement bien l’alternance de gravité et d’excitation de Waltraute. La seule à ne pas porter de chemise de nuit-sac à patates.

J’ai entendu un bout de la retransmission radio hier soir. De là où j’étais le vendredi 3, Heppner était bien moins audible.
Cololi, à toi…

Cololi il y va dimanche

senga a écrit:

« Préparons le repas » : et hop, voilà un méchoui qui traverse le fond de la scène / Je suis triste : je me tords les mains / Je suis heureux : je lève les bras au ciel.

Benjamin Lazar a mis en scène un volet du Ring !

senga a écrit:

Ah ! Le syndrome Warli a frappé. Le Ring de Braunschweig s’achève sur une piscine et les vassaux de Gibich sont des golfeurs Lacoste.

Bah, il y aura toujours des spectateurs pour trouver ça intéressant et particulièrement profond.

T.O. a écrit:

Bon, ben j'ai vu hier soir Cadmus et Hermione, sa tuait sa race. Belles voix (un peu moins dans le prologue), orchestre de la folie, décors et costumes top moumoute.
J'ai pas vu passer le temps

Ma première tragédie en direct, et ben je le refais dès que c'est possible

Ca passait à Avignon, c'est ça ?

C'est bien tu n'as que quatre mois de retard

ça fait un petit moment qu'on a pas vu T.O. d'ailleurs

Ah mince, je croyais que c'était en 'Playlist', et j'hésitais à lui dire d'aller poster au bon endroit.

Le début du 3è acte lors de la 2è représentation... https://www.youtube.com/watch?v=4uLX2tsZXhg

Difficile de se dire qu'il s'agit du philharmonique de Berlin.

Tu es bien sûr que c'est le cas ?

Oui.

Xavier a écrit:

Le début du 3è acte lors de la 2è représentation... https://www.youtube.com/watch?v=4uLX2tsZXhg

Difficile de se dire qu'il s'agit du philharmonique de Berlin.

C'est une plaisanterie ?
Bon, cela dit, avec les sections de cuivres, quand c'est la panique, difficile de remonter la pente. (Imagine qu'il y ait un graillon dans le tube, ils n'ont pas le temps de le vider et ça déconcentre tout le monde.)

Ce qui m'étonne surtout, c'est l'absence totale d'intensité du jeu...

Oui, même le peu de cordes qu'on entend est très plat.

C'est compensé par des cors hauts en couleurs

DavidLeMarrec a écrit:

Xavier a écrit:

Le début du 3è acte lors de la 2è représentation... https://www.youtube.com/watch?v=4uLX2tsZXhg

Difficile de se dire qu'il s'agit du philharmonique de Berlin.

C'est une plaisanterie ?

Non, c'est la représentation qui est passée à la radio l'autre jour.

Xavier a écrit:

Le début du 3è acte lors de la 2è représentation... https://www.youtube.com/watch?v=4uLX2tsZXhg

Difficile de se dire qu'il s'agit du philharmonique de Berlin.

C'est monstrueux! Il n'y a pas carrément erreur de lecture ou de transposition, là?

J'aime l'image de la vidéo
Comme quoi ça arrive à tout le monde... (mais quand même, en particulier, aux cornistes)

J'ai fait circuler

J'ai regardé ce soir la retransmission en direct sur Arte d'Idomeneo de Mozart dans la mise en scène d'Olivier Py sous la direction de Minkowski. J'avais écouté sur Radio Classique mardi la retransmission en direct également et il y a une évolution sur le plan musical.
Concernant la mise en scène, je n'ai ni détesté ni été enthousiasmé. Le début m'a dérangé tout comme la scène de folie d'Elettra qui était gore. Ballet final qui était intéressant dans la manière de reprendre des choses que les chanteurs avaient faits. Le fait que la mise en scène soit glauque, sombre comme souvent avec Py il me semble correspond bien à l'oeuvre. C'est la première que je vois une mise en scène de Py et je pense que c'est un grand homme de théâtre, on aime ou pas après. Entretien intéressant à l'entracte. Il a été sifflé en tout cas aux saluts finaux, ce que je ne ferai pas personnellement.
Direction de Marc Minkowski qui a retenu plus mon attention que mardi, théâtrale. Elle est bien.
Richard Croft est un chanteur qui rend très bien justice au rôle titre, qui assume pleinement la difficulté du grand air du 2e acte. C'est un des grands interprètes du rôle actuellement.
Yann Beuron m'avait déçu mardi lors de la retransmission. Il était plu à l'aise ce vendredi. Son chant était sensible. Premier acte qui était plutôt correcte même si on sent qu'il se bat un peu dans son premier air pour arriver au bout. Interprétation réussie et belle du rondo. Superbe dans le duo avec Ilia et dans les ensembles.
Sophie Karthäuser était une belle Ilia physiquement et vocalement. Son entrée au premier acte n'était pas parfaite, il y avait un problème de projection évident mais c'était beaucoup mieux que mardi. Elle a été superbe dans l'ensemble.
Mireille Delunsch était époustouflante sur le plan théâtral. C'est ce qui fait qu'elle chante régulièrement le rôle car vocalement, ce n'est pas fait pour elle même si c'était vraiment mieux que mardi où elle bataillait avec la tessiture. Une interprétation pleine de relief sur le plan vocal cependant. Ce soir, je n'ai pas eu de déplaisir à l'écouter. Une Elettra diabolique, charnelle, enchanteresse, effrayante.
Xavier Mas s'en est bien sorti de son premier air redoutable qui est le seul qu'on lui a laissé. J'ai préféré en tout cas à ce qu'il a fait mardi.
Le reste de la distribution était tout à fait correcte.
Les choeurs étaient bons tout comme l'orchestre.
Je n'ai pas ressenti de déplaisir à regarder cet Idomeneo comme j'en avais ressenti à l'écouter mardi soir.
Emmanuelle Gaume est une animatrice insupportable, médiocre.

Même si j'étais ailleurs j'ai quand même pu regarder Idoménéo. Je n'ai guère apprécié la mise en scène de Py et bien que je n'aime pas les huées, j'ai compris ceux qui avaient sifflé aux saluts. Franchement le coup des poissons, dauphins ou autres spécimens peut m'importe, m'a paru être du réchauffé. Si les chorégraphies en cours de soirée m'ont parues sympathiques, le "ballet" final résumant ce que nous venions de voir est vraiment de trop, il rallonge inutilement la soirée. Excellente idée cependant la présence quasi permanente de Neptune sur scène qui attend sa victime et qui s'énerve grave quand il voit qu'Idoménée rechigne à tenir sa promesse. Côté chanteurs Excellente la Ilia d e Sophie Karthäuser d'un bout à l'autre de la soirée; toutes les émotions du personnage étaient là. J'ai beaucoup aimé l'Idamante de Yann Beuron que je découvrais hier soir. Dominant de la tête et des épaules Richard Croft dans le rôle titre n'a pas eu de faiblesses. En revanche Mireille Delunch m'a agacée grave. S'il m'a semblé que la voix correspondait au rôle (enfin), l'actrice est peu investie et en plus elle laisse transparaître un défaut qui ne m'avait pas tant choquée dans Traviata : un chant maniéré et des minauderies ici et la qui m'ont fortement fait penser à Gheorghiu. Xavier Mas en Arbace m'a bien plu; Si je l'avais beaucoup apprécié dans Faust puis dans La Périchole, il me parait plus à son aise dans le répertoire Mozartien. Dans la fosse, Minko dirirge fort joliment la musique de Mozart même s'il aurait pu s'abstenir de mettre, ou de conserver ce "ballet" final parfaitement inutile et qui m'a gâché mon plaisir.
Comme Aurèle je n'ai vraime nt pas aimé Emménuelle Gaume qui en faisait des tonnes. J'ai eu la désagréable impression de voir le clone d'Eve Ruggeri, et je n'avais qu'une envie c'est d'aller la voir pour la baffer.

DavidLeMarrec a écrit:

calbo a écrit:

qui m'ont fortement fait penser à Ghoerghiu.

Jugéééééééééééééééééééééééééeeeee !

Idoménée ne m'a jamais autant passionné qu'avec cette version !
Je ne crois même pas m'être ennuyé, malgré les quelques tunnels qui restent.

Il faut dire que la direction hyper-théâtrale de Minkowski, comme ça a été dit, ferait passer n'importe quoi, et il est encore plus efficace ici que dans les Mozart plus tardif que j'ai entendu. La mauvaise qualité du son fait perdre pas mal je pense, mais c'est toujours habité, vivant et aussi poétique à certains moments (la fin du premier acte).
Le chœur de la Radio de Berlin aussi est magnifique, il faut bien ça ici...
Rétablir le ballet à la fin plombe en effet un peu le tout, avec sa musique pas inoubliable et la mise en scène qui nous fait un résumé très vite lassant.

J'avais quelques doutes quant au jeu de Croft que j'avais déjà vu en version de concert, chez Jacobs, mais en fait je crois que c'est le plus convainquant du lot. C'est sobre, mais toujours d'une justesse incroyable, on le croirait vraiment accablé et impuissant. Et ce que son corps semble réprimer, c'est sa voix qu'il l'exprime, et tellement bien ! Le timbre est superbe et, techniquement, c'est au point de A à Z.
Un peu plus déçu par Yann Beuron qu'on croirait à moitié absent. Il n'a pas l'air à l'aise du tout vocalement, les phrases manquent de souplesse et les aigus sont soit tirés, presque faux, soit émis en voix de tête. Mais globalement ça passe tout de même.
Sophie Karthäuser est très jolie, elle s'en sort vraiment bien dans ce rôle pas très intéressant (malgré une mise en scène qui tente de lui donner plus de reliefs).
Mimi en Elettra, on la connait bien, ça manque un petit peu de précision mais le jeu dépasse évidemment tous les clichés qu'on peut attendre ici : elle ressemble à une magicienne à moitié folle et très humaine en même temps. Fascinante.

La mise en scène d'Olivier Py ne m'a pas tant emballé que ça, mais c'était quand même bien.
Le dispositif scénique des plateaux sur pilotis qui se déplacent est très bien foutu, ça renouvelle l'espace en permanence sans jamais de lassitude. C'est seulement cette esthétique froide, métallique, qui ne me parle pas tant que ça, malgré quelques jolis tableaux.
L'idée de montrer les Troyens comme des esclaves noirs n'est pas stupide, ça rétablit la dimension "politique" (en évitant la caricature) et l'espèce de décalage culturel entre Ilia et Idamante trop souvent gommés.
La présence de Neptune sur scène reprend un peu l'idée du DVD avec Norrington qui existe déjà, même si c'est mieux traité, que ça fait plus de sens.
Pourtant, il a quelques petites choses en trop, comme ces chevaux en plastique qui sont tout le temps en plein milieu ou bien le seau de sang dans le dernière air d'Elettra. Vous savez ma passion pour les chanteuses qui se badigeonnent de sauce tomate à la fin des spectacle, mais ici c'est vraiment superflu, on tombe dans l'absurde avec Elettra qui se traine partout avant de s'ouvrir les veines, se lacérer les bras puis se planter le couteau dans le ventre. Ça perd toute crédibilité...
Il y a d'autres choses, je ne vais pas tout relever, mais c'est une mise en scène à la fois intelligente, réussie, et un peu agaçante.

Au final c'est quand même un super spectacle, s'il sort en DVD bientôt il ne faut pas cracher dessus, à mon avis.

J'ai regardé les deux premiers actes sur Mezzo ce soir de la représentation de vendredi dont seulement le dernier acte avait été diffusé sur France 3 ce vendredi en direct.
La mise en scène n'est pas intéressante, il ne se passe rien. La seule idée que j'ai bien aimé, c'est lors du Prologue avec les Nornes même si c'était à force répétitif dans les actions.
Concernant la direction de Rattle, je suis déçu. Il a un des plus grands orchestres au monde et sa direction manque de vie.
Heppner qui a un très beau timbre de voix a des difficultés pour sortir ses aigus. Il lui manque la puissance requise pour être convaincant.
Dalayman m'a séduite dans l'ensemble malgré des aigus parfois pris à l'arraché et même criés.
Petrenko chante bien mais a une voix trop claire pour le rôle, il est obligé de faire des effets pour être crédible. Il n'est pas naturel.
Gerd Grochowski n'est pas bon du tout en Gunther. Il aboie plus qu'il ne chante. Son chant est très grossier et uniforme. Rien n'est varié.
Anne Sofie von Otter était très bien en Waltraute avec de la puissance dans la voix. Elle a proposé une belle incarnation du personnage également.
Dale Duesing était convaincant en Alberich mais pas marquant.
Bonne Gutrune de Emma Vetter.
Les interprètes des Nornes étaient bien également.
Pour résumer, je me suis ennuyé. Cela n'est pas génial.

Ennuyé ?

Moi j'étais dans salle, et je peux te dire que c'était géant !
Le spectacle a reçu une vraie ovation (Rattle en 1° lieu)

Cololi a écrit:

Ennuyé ?

Moi j'étais dans salle, et je peux te dire que c'était géant !
Le spectacle a reçu une vraie ovation (Rattle en 1° lieu)

Encore une fois, la TV ne retranscrit pas l'expérience en salle. Ce serait sympa que tu fasses un compte-rendu.

Cololi a écrit:

Ennuyé ?

Moi j'étais dans salle, et je peux te dire que c'était géant !
Le spectacle a reçu une vraie ovation (Rattle en 1° lieu)

Tu pourrais en dire plus?
Je me suis ennuyé comme un rat mort devant ma télé. (j'en ai parlé dans le sujet télé)

Je ne vois pas en quoi la MeS de Py a pu deranger des gens par sa forme. Tout ce qui venait apres
ce baratin de Luc Bondy a l'ONP etait mieux. Vocalement, a part Karthauser, tout le monde etait
bien. Rien d'extraordinaire, mais rien de bien grave non plus. Le message est qu'aujourd'hui si on
veut mettre en scene un opera et que ca soit remarque, c'est impossible de ne pas se mettre sur
le dos une frange des grincheux -- soit ceux ultra-conservateurs ou les liberaux. Olivier Py
a voulu satisfaire les deux et dans le processus il a quelque part perdu son "visage".


Quant a "Die Gotterdammerung", j'ai bien aime les chanteirs (tres bien Dalayman!!), l'orchestre
correct [sans etre dans la salle on ne peut rien dire de plus], mais la MeS etait une catastrophe
phenomenale. "Die Walkure" m'avait laisse un mauvais souvenir -- je n'ai pas vu Siegfried, mais le dernier
episode c'est --sceniquement-- le pire Wagner que j'ai jamais vu.


Qqn a vu l'Orphee aux Enfers??

J'ai regardé sur le site mais l'image n'était pas excellente.
Le début, rien à dire, ça se défend.
Par contre je n'ai pas aimé l'image de l'Olympe.

Je l'ai vu assi sur internet. La mise-en-scène d'Yves Beaunesne est somme toute classique, elle transpose l'action dans les années 40, les dieux étant membres du showbiz (ou de l'aristocratie ? j'ai du mal à trancher) et Eurydice, à son accent, de la classe "populaire".
Les chanteurs n'étaient pas tous "taillés" pour ces rôles, c'était même assez scolaire souvent. Mais on ne pas jeter la pierre à des jeunots de l'Académie Européenne de Musique qui ont leur carrière devant eux.
Altinoglu essayait semble-t-il de les ménager, là aussi ça semblait manquer de folie. Mais j'ai peut-être trop la version de Minkowski dans l'oreille. D'ailleurs, comme chez Minkowski, on a retenu un mélange des versions de 1858 et 1874...

Mouais je n'ai pas été convaincue par cette transposition.

Pas convaincue, c'est-à-dire ? Tu trouves que ça s'éloignait de l'oeuvre ? Que l'idée n'était pas suffisamment exploitée ?

MERCI! Je ne pourrai pas le voir avant jeudi.
Je me demandais si ca vaut le coup ou je risque une deception.

J'aime bien Altinoglu sinon

Citation :

elle transpose l'action dans les années 40, les dieux étant membres du showbiz (ou de l'aristocratie ? j'ai du mal à trancher) et Eurydice, à son accent, de la classe "populaire".
Les chanteurs n'étaient pas tous "taillés" pour ces rôles, c'était même assez scolaire souvent. Mais on ne pas jeter la pierre à des jeunots de l'Académie Européenne de Musique qui ont leur carrière devant eux.
Altinoglu essayait semble-t-il de les ménager, là aussi ça semblait manquer de folie.

C'est exactement mon ressenti : pas exceptionnel, mais pas mauvais non plus. Tous des jeunes ! Donc, avoir un avis tranché là-dessus serait malhonnête.

En fait j'ai beaucoup de mal avec les mises-en-scène que je ne trouve pas esthétiques et là c'était le cas. Ce n'était vraiment pas beau à regarder et je n'ai pas trouver quelque chose de suffisamment intéressant dedans qui puisse faire oublier ce détail.

ET je rajoute que j'avais apprécié la prestation de Matthias Vidal à St-Céré... étrangement, j'avais moins accroché devant son Pluton... mais bon, il y a aussi le problème de la télévision, et aussi la magie du concert sur le vif !

fliegender a écrit:

MERCI! Je ne pourrai pas le voir avant jeudi.
Je me demandais si ca vaut le coup ou je risque une deception.

J'aime bien Altinoglu sinon

Une déception serait quand même étonnante. tu risques, au pire de passer seulement une soirée agréable.
Munich puis Aix, quel chouette été !

Hidraot a écrit:

En fait j'ai beaucoup de mal avec les mises-en-scène que je ne trouve pas esthétiques et là c'était le cas. Ce n'était vraiment pas beau à regarder et je n'ai pas trouver quelque chose de suffisamment intéressant dedans qui puisse faire oublier ce détail.

Pas esthétique, vraiment ?

Spoiler:

Rien n'a choqué mon oeil d'esthète éclairé ( ), mais nous ne devons pas avoir les mêmes critères.
Quant au "pas quelque chose de suffisamment intéressant dedans", je plussoie et persiste pour dire que c'était classique.

Elvira a écrit:

ET je rajoute que j'avais apprécié la prestation de Matthias Vidal à St-Céré... étrangement, j'avais moins accroché devant son Pluton... mais bon, il y a aussi le problème de la télévision, et aussi la magie du concert sur le vif !

Il faudrait réécouter demain quand ce sera diffusé sur France Musique. Je ne sais pas si c'est la bicyclette, ou bien le tempo redoutable auquel cet air est écrit, mais il m'a semblé qu'il avait le souffle court dans son air d'entrée, assez pour reprendre sa respiration en plein milieu de certaines phrases.
(Pauline Courtin est jolie.)

Ben non pas esthétique
Mais de toute façon les mises en scènes c'est difficile d'être d'accord dessus encore plus que la musique !!!

Citation :

Il faudrait réécouter demain quand ce sera diffusé sur France Musique. Je ne sais pas si c'est la bicyclette, ou bien le tempo redoutable auquel cet air est écrit, mais il m'a semblé qu'il avait le souffle court dans son air d'entrée, assez pour reprendre sa respiration en plein milieu de certaines phrases.
(Pauline Courtin est jolie.)

Oui, totalement d'accord. Mais tu me parles de Mercure là. Quant à Pluton, celui-ci était affublé de patins à roulettes.

Pour Pauline Courtin, oui, très jolie avec un joli brin de voix également, mais malheureusement celle-ci manque un peu de couleurs et est un peu criarde à mon goût.

Vous l'avez sincèrement trouvé bien Courtin ?

Ce n'est quand même pas mauvais.

Elvira a écrit:

Oui, totalement d'accord. Mais tu me parles de Mercure là. Pluton était affublé de patins à roulettes.

Oups, j'ai lu en diagonale.

Non pas mauvais, mais on fait tellement mieux que se contenter du pas mauvais est une absurdité pour moi

Certes, mais je n'oublie pas non plus que c'est une jeune femme qui est tout de même dans ses débuts, et qu'il faut bien justement débuter.

Bien sûre. Ca c'était mon côté acariâtre et intransigeant qui ressortait

Tu devrais avoir honte.

Non même pas

De toute façon après avoir vu Minkowski ... J'étais sur que je serais déçu.
Sérieusement ce qui m'a le plus déplu c'est les tempi d'une lenteur ...