Richard Strauss - Oeuvres symphoniques

Ouais y a pas de cuivres, t'as vu?!

Ca me plaît pas, tout ça.

Hier dans les rois de la galette sur France musique c'est Luisi et Dresde qui ont gagnés l'ecoute en aveugle de la Symphonie Alpestre contre Kempe, R.Strauss, Welser-Most, Zinman, Thielemann, Janowski... qu'en pensez-vous ?

https://classik.forumactif.com/discographie-f2/strauss-oeuvres-symphoniques-t2232.htm

De Strauss, je n'ai longtemps connu que Don Quixote, une oeuvre qui ne m'a jamais beaucoup plû.

Ce week-end, j'ai découvert Tod und Verklärung et Metamorphosen, deux pièces que je trouve nettement plus passionnantes.

Le début de Tod und Verklärung, avec son atmosphère en demi-teintes, crépusculaire, m'a un peu fait penser à Sibelius, au Cygne de Tuonela en particulier. Ces deux oeuvres ont été composées sensiblement à la même époque, non? Les choses s'animent par la suite avec certains passages où les cuivres sont particulièrement véhéments, ce qui me plaît moins. Le final, délicat et comme en apesanteur, était très convainquant et tout à fait approprié.

Quant aux Metamorphosen, j'ai beaucoup apprécié leur tristesse contenue, pudique, résignée. Qu'elles aient été écrites en 1945, à une époque où toutes les avant-guardes radicales frappaient à la porte, leur donne un caractère complètement anachronique et suranné. Cela renforce encore cette impression d'un monde qui s'efface peu à peu, d'un chapitre de l'histoire qui se clôt.

Tout à fait d'accord pour le début de M&T, c'est quasiment du Sibelius, je trouve ça extrêmement émouvant. Mais la suite me plaît tout autant !

Barenboim67 a écrit:

Hier dans les rois de la galette sur France musique c'est Luisi et Dresde qui ont gagnés l'ecoute en aveugle de la Symphonie Alpestre contre Kempe, R.Strauss, Welser-Most, Zinman, Thielemann, Janowski... qu'en pensez-vous ?

J'en pense qu'il n'y avait pas Karajan dans cette liste donc c'est normal !

Des quatre versions que je connais : Kempe, Mravinsky, Karajan et Bohm je trouve que celle de Karajan arrive loin devant ! Sa symphonie alpestre est tout simplement somptueuse avec des couleurs et une prise de son extraordinaires. Je trouve Kempe un peu froid dans cette grande fresque, Mravinsky est défavorisé par un son live un peu dégueu, Bohm me paraît brouillon (et la machine à vent est ici remplacée par un orgue comme chez Kempe )

Sujet discographique où il en a été question.

Connaissez vous l'autre oeuvre pour piano à la main gauche et orchestre de R Strauss Panathenaenzug ?
après une écoute assez succinte, même si on reconnait Strauss, je trouve qu'il est moins en verve qu'à l'habitude, ça m'ennuie assez, c'est assez rebarbatif, les cuivres sont lourds, les cordes romantiques à l'habitude ici plutôt mièvres etc (peut-être du à la version que j'ai...)

Mais en fait je suis pas là pour parler tellement de l'oeuvre à l'origine mais seulement : est-ce que quelqu'un pourrait me donner une traduction de Panathenaenzug

Ca désigne le caractère des Panathénées. En français, on dirait Panathénéeries ou quelque chose du genre.

Ok merci beaucoup effectivement ça sonnait comme tel mais bon je ne connais absolument rien à l'allemand.
Merci

Moi je connais, je trouve ça sympathique mais sans plus en effet...

A chaque nouvelle écoute je tombe de plus en plus amoureux de l'Alpensinfonie : les thèmes, l'orchestration, c'est génial ! Sur la Cime est un sommet impressionnant

Il faudrait que je rééssaie, ce n'est pas du tout une de mes oeuvres favorites de Strauss pour l'instant.

Par contre, réécouté Zarathoustra l'autre jour... Whaou.

Ah moi aussi je suis de ceux qui aime beaucoup la sympho alpestre ! Même si je suis plus sensible aux joies, rebondissements et dénouements de Zarathustra

Et bien moi, puisqu'il faut tout dire sur ce topic coming out, j'aimais bien plus Zarathoustra dans le temps et aujourd'hui je préfère la symphonie alpestre !

Mais c'est Till je crois qui me plaît le plus.

En tous cas j'aime assez peu Don Juan.

Mais personne n'a évoqué Don Quichotte, vous trouvez pas qu'il s'agit d'une excellente oeuvre ?
Le réveil des moutons avec les cuivres bouchés qui se font égorger.
La chevauchée dans les airs avec l'éoliphone et les bois (tout le vent qu'on se prend, on doit voler à une vitesse !) le paysage défilant sous nos pieds.
La ligne mélodique du violoncelle superposé à la note pédale grave en ligne d'horizon dans la veillée d'arme.
Le thème dramatique de Don Quichotte, guerrier, véloce, et chantant dans le combat avec les sorciers, qui est interrompu par une fugue de bassons se moquant de la scène.
Et la mort de Don quichotte qui exploite parfaitement le chant mélancolique du violoncelle accompagné par un orchestre très intimiste et pleurant les derniers instants de vie del Don Quixote.
Encore un sommet de la narration straussienne je trouve , apparemment ça n'a pas touché tout le monde .

Après le concerto pour cor 2 de Strauss qui développait son côté mozartien, j'ai découvert une de ses oeuvres de jeunesse : son concerto pour violon, qui lui développe dans un premier mouvement une âme quasi russe, on pourrait parfois entendre du Tchaikovsky (et du BRahms aussi même s'il n'était pas russe ) même si il y a un côté également très classique qui subsiste, et d'un autre côté une âme italienne (exploité également dans quelques autres oeuvres de Strauss) dans un 3e mouvement, un rondo.
Très intéressant je trouve de découvrir cette facette mais loin loin du sommet Straussien.

J'ai vu la symphonie alpestre à la Halle aux Grains de Toulouse, par le Capitole, vendredi soir.

Je ne connaissais pas cette oeuvre, j'ai été impressioné, notamment par les cuivres, avec pas moins de 12 cors.

Il y avait avec cela les 4 derniers lieders, très émouvant, surtout le troisième.

Crapio a écrit:

Mais personne n'a évoqué Don Quichotte, vous trouvez pas qu'il s'agit d'une excellente oeuvre ?

Non, je n'ai pas accroché du tout à l'écoute, mais ton enthousiasme me donne envie d'y revenir !

Citation :

Après le concerto pour cor 2 de Strauss qui développait son côté mozartien

Je préfère le n°1.

Citation :

j'ai découvert une de ses oeuvres de jeunesse : son concerto pour violon

Ca j'ai adoré, très classique et brahmsien en effet, élégant et raffiné, très immédiat.

Dis-moi Xavier, toi qui as l'oreille affutée, tu ne trouves pas qu'il y a un travail harmonique très intéressant dans la Symphonie Alpestre ? (mis à part le fait que cette musique est magique ...)

Je ne sais pas... Comme ça, je dirais nettement moins que dans Salomé ou la Femme sans ombre, mais ma dernière écoute date assez en fait.

Je confirme pour Don Quixote, ce n'est pas une pièce qui ne me parle beaucoup. Elle est un peu difficile à définir: c'est un poème symphonique et une oeuvre concertante pour violoncelle (Don Quixote) mais avec aussi une partie d'alto proéminante et c'est aussi un thème avec variations.

Il y a des choses que j'aime bien: le thème est agréable et bien adapté au personnage décrit, tour à tour fier, désuet, héroïque et un peu ridicule. Certaines "scènes" sont très réussies comme la fuite des moutons effrayés avec les amusants flatterzunge des cuivres ou encore l'envol dans les airs et sa machine à vent. J'apprécie un petit peu plus à chaque écoute mais disons que dans l'ensemble, ça ne me passionne pas trop.

Je suis en train d'essayer la Symphonie Alpestre par Previn et Vienne chez Telarc, ca mérite bien plus que le détour. Là il y a une sacrée machine à vent

Réécouté Don Quixote, je suis conquis, c'est superbement écrit, même si ça ne correspond pas toujours à ce que la description pouvait laisser attendre. Très belle série de variations pour violoncelle et orchestre, du grand Strauss.
Et aussi Aus Italien, oeuvre de jeunesse un peu oubliée, mais magique par moments (le premier mouvement ou le troisième, très debbuyste), même si un peu long et pompier parfois (le finale). Je n'en dis pas plus, mais je suis bien content d'avoir réécouté tout ceci!

J'ai mis longtemps, mais j'ai enfin fini par comprendre Don Juan (il m'aura fallu Karajan!): c'est très dégoulinant, typique de la machine straussienne fin de siècle (les cuivres), mais coloré et finalement assez lyrique (la coda est très troublante). Je trouvais ça sans objet, mais je retire ce que j'ai pu dire (je me souviens pas d'en avoir parlé): en fait c'est une belle pièce, courte, dense et avec de beaux moments de bravoure (dans le BT cor ça aurait bien sa place )

Spiritus a écrit:

Réécouté Don Quixote, je suis conquis, c'est superbement écrit, même si ça ne correspond pas toujours à ce que la description pouvait laisser attendre. Très belle série de variations pour violoncelle et orchestre, du grand Strauss.

Je suis content de lire ça !
C'est la première fois que je lis quelquechose de positif sur Don Quixote, j'avais déjà évoqué mon étonnement auparavant et mon avis.

Je ne connais pas bien cette oeuvre, mais bon, c'est du Strauss, donc de grandes chances que ça soit génial. Je réécouterai prochainement.

J'ai réecouté Don Juan hier, j'ai vraiment découvert Richard Strauss tout récemment ! (Par un concert de la Symphonie alpestre !)

Juste un message totalement inutile pour "déclarer mon amour à Richard Strauss". Cet après-midi, j'ai réécouté le Zarathoustra, les 4 derniers Lieder (oui, ce n'est pas le bon fil), et j'avoue que j'ai totalement adoré... Je sens que je vais continuer ma découverte de ce Strauss.

Elvira a écrit:

Juste un message totalement inutile pour "déclarer mon amour à Richard Strauss". Cet après-midi, j'ai réécouté le Zarathoustra, les 4 derniers Lieder (oui, ce n'est pas le bon fil), et j'avoue que j'ai totalement adoré... Je sens que je vais continuer ma découverte de ce Strauss.

Il faut que tu écoutes Mort et Transfiguration op 24, Métamorphoses et Salome pour l'opéra.
Tu as aussi les variations fantastiques pour violoncelle et orchestre par exemple. Je te conseille Karajan qui est vraiment superlatif dans la musique de Strauss.

Avec Zarathustra tu as tapé dans du meilleur Strauss selon moi !
Franchement je n'ai aucun conseil à te donner finalement si tu es sensible à Zarathustra, tu peux t'essayer à tous les poèmes symphoniques de R. Strauss finalement (je ne dis pas par là qu'ils sont tous pareils et encore moins qu'ils sont tous aussi bons non non, mais tu y retrouveras l'esthétique de Strauss tu ne seras pas perdues et tu risques de t'y plaire) ; commence par les plus connues puis hop !

Pour l'opéra, en revanche, je pense qu'Arabella conviendrait peut-être mieux que Salomé. Quoique, puisqu'Elvira aime les intrigues resserrées et les vraies méchantes...

Allez, on coupe la poire en deux entre lyrisme et dramaturgie, et on suggère Elektra ?

DavidLeMarrec a écrit:

Pour l'opéra, en revanche, je pense qu'Arabella conviendrait peut-être mieux que Salomé. Quoique, puisqu'Elvira aime les intrigues resserrées et les vraies méchantes...

Allez, on coupe la poire en deux entre lyrisme et dramaturgie, et on suggère Elektra ?

Je connais Rosenkavalier. Enfin, j'avais regardé ça à la télévision, quelques bouts sur arte, et j'avais assez bien aimé.
Pourquoi pas Elektra, mais là, je tiens plus à découvrir ses oeuvres symphoniques.

"Mort et transfiguration" ainsi que "Une vie de héros", c'est à découvrir aussi. Ne pas oublier également, bien qu'il y ait du chant, les 4 derniers lieders, c'est sublime.

christophe21 a écrit:

"Mort et transfiguration" ainsi que "Une vie de héros", c'est à découvrir aussi. Ne pas oublier également, bien qu'il y ait du chant, les 4 derniers lieders, c'est sublime.

Je connais déjà. cf ci dessus

ah oui, c'est vrai ! j'ai le retour de vacances difficile !

tu n'as pas parlé de la symphonie pour instruments à vents, je l'avais réécouté il y a peu, c'est très différent car pour un orchestre réduit. La version que j'ai est dirigée par Wolfgang Sawallisch en 1981, et le Munich Wind Soloists Academy. Le tout dure environ 38 minutes. C'était distribué par Orfeo en vinyl.

Elvira a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Pour l'opéra, en revanche, je pense qu'Arabella conviendrait peut-être mieux que Salomé. Quoique, puisqu'Elvira aime les intrigues resserrées et les vraies méchantes...

Allez, on coupe la poire en deux entre lyrisme et dramaturgie, et on suggère Elektra ?

Je connais Rosenkavalier. Enfin, j'avais regardé ça à la télévision, quelques bouts sur arte, et j'avais assez bien aimé.
Pourquoi pas Elektra, mais là, je tiens plus à découvrir ses oeuvres symphoniques.

Pour le symphonique, alors, tu peux foncer, il y a de quoi faire : les concertos, Mort et Transfiguration, Don Juan, etc.

Elvira veut du symphonique plutôt que des opéras.

Salomé, justement, c'est très "symphonique", enfin je ne m'y suis pas du tout senti dérouté par la prééminence des voix, au contraire, c'est très orchestral, fort nourrissant.

Pour les oeuvres symphoniques, petite sélection:

- le concerto pour cor n°1, c'est un tube pour cornistes, mais pas seulement, c'est une oeuvre très fraîche, pleine de candeur, qui rappelle Weber et Schumann. Le n°2 est plus équilibré, plus fouillé, moins enthousiasmant aussi.
- le concerto pour violon, c'est une oeuvre de jeunesse que j'affectionne beaucoup, il y a de superbes mélodies et beaucoup d'émotion... trop d'ailleurs peut-être, l'oeuvre est souvent décrite comme larmoyante et sans intérêt. Je maintiens et je signe, très attachant tout de même.
- Mort & Transfiguration, le modèle et le symbole du poème romantique à grands effets, est effectivement une très belle oeuvre, évidemment spectaculaire et pas toujours très subtile sur le plan des émotions, mais j'aime beaucoup, c'est très attachant aussi.
- Don Juan, j'aime moins, pas toujours aussi convaincant à mon sens, même si le mélodisme de Strauss est toujours enthousiasmant.
- Don Quichotte, c'est plus difficile, moins efficace à mon sens. A réserver aux Straussiens fervents.
- Ein Heldenleben: ça ne fait pas dans la subtilité: fanfares de guerres, soli de violon larmoyants, Strauss n'hésite devant aucun artifice romantique! mais dans le genre, on est bien servis, parce que c'est une oeuvre superbe, pleine de richesse et de surprises, très bien orchestrée. Faut aimer le ton un peu hollywoodien avant l'heure, mais dans le genre épopée héroïque et fanfares triomphaux, je crois qu'on fait difficilement mieux.
- Till l'Espiègle: sublime, un sommet: l'Humour en musique! Effectivement, certains passages me font authentiquement rire, et l'ensemble est d'une concision, d'une densité, d'un impact énormes. L'un des plus beaux poèmes de Strauss.
- Also Sprach Zarathustra: je n'y reviens pas, une des mes oeuvres préférées du répertoire: une épopée philosophique avec laquelle je me sens en communion totale, et orchestralement, un régal qui pourra sembler indigeste à la première écoute, mais auquel, quand on s'y est fait, on ne peut plus résister!
- Métamorphoses: très difficile à appréhender à mon sens, complexe, polyphoniquement très riche (23 cordes solistes) et d'une émotion parfois difficilement soutenable. Ne pas commencer par là, mais c'est un passage obligé: la plus belle pièce qui existe à mon goût pour ensemble de cordes. D'une puissance expressive inoubliable. C'est certes très opaque, une forêt de sons et d'émotions qu'il n'est pas simple de saisir, mais vraiment, on ne s'en remet pas.
- Quatre derniers lieder: je ne vais pas recommencer l'apologie, voilà MON oeuvre préférée devant toutes les autres. Je n'aurai qu'un seul mot: écoute...

Et moi je dirais même plus : Ecoute Janowitz.
Ah, ce que j'adore Strauss alors

Norman, c'est très bien aussi.

très instructive pour moi ta sélection, je vais essayer de trouver les Métamorphoses", car je ne connais pas cette œuvre. J'ai lu que c'est une œuvre où s'exprime la douleur que lui avait causé la catastrophe subie par l'Allemagne, d'où les couleurs très sombres de son écriture.

En revanche, tu n'as pas nommé le concerto pour hautbois et petit orchestre, est-ce une œuvre mineure de Strauss ? elle date de 1945 je crois. Son écoute m'a séduit, notamment par le fait que j'ai pu y retrouver dans le 1er mouvement de légères réminiscences de Zarathustra, et dans le 3e de Till l'Espiègle. Quant au 2e mouvement, il est très expressif, sans tomber dans le larmoyant.

christophe21 a écrit:

J'ai lu que c'est une œuvre où s'exprime la douleur que lui avait causé la catastrophe subie par l'Allemagne, d'où les couleurs très sombres de son écriture.

Oui c'est exactement ça, même s'il n'y a pas à proprement parler de programme.

Citation :

En revanche, tu n'as pas nommé le concerto pour hautbois et petit orchestre, est-ce une œuvre mineure de Strauss ? elle date de 1945 je crois. Son écoute m'a séduit, notamment par le fait que j'ai pu y retrouver dans le 1er mouvement de légères réminiscences de Zarathustra, et dans le 3e de Till l'Espiègle. Quant au 2e mouvement, il est très expressif, sans tomber dans le larmoyant.

Je la classe avec le concerto pour cor n°2 et le duo pour basson, clarinette et orchestre parmi ces oeuvres "néo-mozartiennes" que Strauss a composées après-guerre. Ce sont des pièces courtes, sobres et très équilibrés, d'une lisibilité et d'une luminosité qui me rappellent beaucoup le classicisme. Pourtant c'est bien Strauss qui parle, on sent bien sa "patte", même s'il fait là subir à son style habituel un dégraissage énorme. Personnellement, ce n'est pas une esthétique qui me parle beaucoup, mais je comprends qu'on aime, c'est limpide, gai, Strauss retrouve la candeur de ses premières années.

c'est exactement ce que je ressens à l'écoute de ce concerto pour hautbois. Quant au concerto n° 2 pour cor (j'ai pas le 1er), je l'aime aussi pour ces mêmes raisons.

faut que je me trouve les métamorphoses, car je ne connais pas encore.

christophe21 a écrit:

c'est exactement ce que je ressens à l'écoute de ce concerto pour hautbois. Quant au concerto n° 2 pour cor (j'ai pas le 1er), je l'aime aussi pour ces mêmes raisons.

Le 1er est plus tapageur, plus romantique aussi, il n'a pas cette sobriété et cette perfection formelle, mais je le trouve très amusant. D'ailleurs je vais tâcher de négocier avec mon prof pour le jouer cette année, ça m'en démange.

Citation :

faut que je me trouve les métamorphoses, car je ne connais pas encore.

C'est pas le même genre

me doutais bien que c'était pas le même genre !

en revanche à présent, faut aussi que je me trouve le 1er concerto pour cor.

Il y a un fil discographie.

Par contre, ça me fait penser que je n'avais pas parlé de la Sinfonia Domestica. C'est un peu la caricature du Strauss lourdissime et trèèèès chargé, mais j'adore quand même, moi, et je n'y pense jamais.

je ne l'ai pas non plus, encore une œuvre de Strauss qui me reste à découvrir, la vie est belle !

sans vouloir m'en mêler, et quoi que ce ne soit pas symphonique, afin de préserver d'un écoeurement soudain, je te conseillerais plutôt L'ombre de l'âne