Arvo Pärt

Sam a écrit:

Oui Kancheli c'est super bon! J'adore!

C'est pourtant un univers pas si éloigné que ça d'Arvo Pärt, non?

Très éloigné en fait.

Quels ressemblances y vois-tu?
mis à par l'utilisation de la tonalité.

Le côté religieux, recueilli, les harmonies très simples, l'étalement du temps...
Après, il y a de nombreuses différences je te l'accorde; mais qu'on puisse adorer l'un et détester l'autre me surprend.

Citation :

Le côté religieux, recueilli, les harmonies très simples, l'étalement du temps...
Après, il y a de nombreuses différences je te l'accorde; mais qu'on puisse adorer l'un et détester l'autre me surprend.

Ah bon. Mais les harmonies de Part sont vraiment insignifiantes car leur place dans son discours n'est pas aussi dramatique que dans la musique de Kancheli.

Le style Tintinabuli de Part est simpliste et pas eficace à mes oreilles. Je préfère un discours, ce qui est le cas chez Kancheli.

"Insignifiantes"...

Il y a pourtant un discours chez Pärt, pas seulement une succession d'ambiances; écoute le Stabat Mater par exemple: un de ses chefs d'oeuvre. L'introduction prodigue une émotion indicible.

Disons que Pärt est plus recueilli, Kancheli plus dramatique, c'est certain.
Pourtant Pärt arrive avec des harmonies toutes simples à créer des choses magiques.
Il faut écouter le Cantus in memoriam Benjamin Britten, il parvient à une puissance expressive exceptionnelle juste avec une gamme de la mineur descendante reprise peu à peu par tous les pupitres. (cordes uniquement)
De même Festina lente n'est constituée que d'une seule mélodie jouée à différentes vitesses aux différents pupitres, et il parvient à quelque chose de merveilleux avec cela.
Cependant les dernières oeuvres de Pärt (Litany, Wallfahrtslied, Como cierva sedienta) marquent un tournant dans son évolution stylistique, puisqu'il se tourne davantage vers la tonalité (alors que son style à partir de 1976 est modal, souvent en mode de la, c'est-à-dire sur les touches blanches du piano) et une musique plus dramatique; les dissonances se font un peu plus présentes. J'aime beaucoup ces dernières oeuvres d'ailleurs.

Oui insignifiantes. Il ne fait pas tout prendre au sens péjoratif.. Lis ton dictionnaire. Ça veut simplement dire : Qui ne présente aucun intérêt.
Ou bien : Quelquonque...

Il ne faut pas tout dramatiser!

Sinon, j'aime bien le Cantus dont tu parles, mais quand le même genre de procédé est répété comme une recette, c'est très blasant. Aussi, Kancheli arrive souvent à me faire cette effet de recettes.

Samy a écrit:

Oui insignifiantes. Il ne fait pas tout prendre au sens péjoratif.. Lis ton dictionnaire. Ça veut simplement dire : Qui ne présente aucun intérêt.

C'est quand même négatif donc.

Ce ne sont pas les harmonies en elles-mêmes qui sont intéressantes dans cette musique, mais plutôt leur utilisation; et justement Pärt nous montre qu'on peut faire des choses magnifiques (voire inouïes, car le Cantus est inouï) avec une gamme de la mineur sans sensible.
Et cela est tout sauf insignifiant.

Samy a écrit:

Sinon, j'aime bien le Cantus dont tu parles, mais quand le même genre de procédé est répété comme une recette, c'est très blasant.

Alors que dire du sérialisme?

Pärt adopte certains principes sur les oeuvres dont j'ai parlé, mais il n'applique pas la même chose sur chaque oeuvre évidemment.
Donc le terme "recette" ne me paraît pas juste.

Citation :

Alors que dire du sérialisme?

Je suis tout à fait conséquent dans mes jugements. J'applique la même critique au sérialisme. Et surtout n'oublie pas que Boulez, n'est plus un compositeur sériel... (je dis cela en passant)

Citation :

Pärt adopte certains principes sur les oeuvres dont j'ai parlé, mais il n'applique pas la même chose sur chaque oeuvre évidemment.
Donc le terme "recette" ne me paraît pas juste.

Bah les canons et le tintinabuli, ça me semble TRÈS récurrent dans sa musique.

Personnellement, ça me déplaît.

Samy a écrit:

Citation :

Pärt adopte certains principes sur les oeuvres dont j'ai parlé, mais il n'applique pas la même chose sur chaque oeuvre évidemment.
Donc le terme "recette" ne me paraît pas juste.

Bah les canons et le tintinabuli, ça me semble TRÈS récurrent dans sa musique.

Personnellement, ça me déplaît.

Je ne sais pas quelles oeuvres tu connais, mais si tu écoutes le Stabat Mater, le Miserere ou la Litanie, tu n'y trouveras pas de canons. (ou quasiment pas)

Et puis la fugue c'est très récurrent chez Bach, la forme sonate c'est très récurrent chez Mozart, le leitmotiv c'est très récurrent chez Wagner, etc...

TINTINABULI

Samy a écrit:

TINTINABULI

T'as fait un cauchemar?

Oui!

C'est le style tintinabuli systématique qui me gonfle en réalité. Tu ne trouves pas ça lassant à la longue?

Citation :

Et puis la fugue c'est très récurrent chez Bach, la forme sonate c'est très récurrent chez Mozart, le leitmotiv c'est très récurrent chez Wagner, etc...

Oui, mais voilà des génies... voilà pour quoi cela fonctionne. Part n'est pas un génie à mon sens.

Part est à la musique actuelle ce que les rochers Ferrero sont à la chocolaterie Ca fait très classe d'en offrir une grosse boîte à Noël... Personnellement je préfère 100g de vrai chocolat noir, et la boîte vide n'encombre pas les poubelles

Samy a écrit:

Oui!

C'est le style tintinabuli systématique qui me gonfle en réalité. Tu ne trouves pas ça lassant à la longue?

Ben non; si j'écoutais ça à longueur de journée oui certainement, mais là non.

gaston a écrit:

Part est à la musique actuelle ce que les rochers Ferrero sont à la chocolaterie Ca fait très classe d'en offrir une grosse boîte à Noël... Personnellement je préfère 100g de vrai chocolat noir, et la boîte vide n'encombre pas les poubelles

Alors c'est quoi le vrai chocolat noir de la musique contemporaine?

Xavier, j'arrive à ton secours, en quelque sorte, et si tu le permets...
Car pour moi Pärt est un génie. Pour moi c'est le compositeur d'aujourd'hui. Enfin je connais pas aujourd'hui de musique plus belle, efficace (au bon sens du terme: écoutez la courte pièce "Darf ich!"), spirituelle, de musique moins snob. Quant à son fameux style tintinabulant, ça n'a rien d'un tic maniéré. Avez-vous écouté "Orient-Occident" ? S'il existe ce tintinabuli, c'est vraiment très suggestif.
Pour moi Pärt a le souffle et le mysticisme d'un Bach. Rien moins.

blowingguy a écrit:

écoutez la courte pièce "Darf ich!"

Tiens je connais pas; ça se trouve sur quel CD?

Xavier a écrit:

Alors c'est quoi le vrai chocolat noir de la musique contemporaine?

Boulez, Ferneyhough et Lachemann.

Non ça c'est du chocolat aux choux de Bruxelles.

Citation :

Tiens je connais pas; ça se trouve sur quel CD?

Ben oui c'est pas évident à trouver c'est sur un CD qui s'appelle "Silencio" et qui contient "Tabula rasa" de Pärt, "Company" de Glass, "Come in" de Martynov et pour finir "Darf ich" (4'15") de Pärt.
Interprètes: Gidon Kremer, vilon - Kremerata Baltica: cordes

blowingguy a écrit:

Glass

Je ne peux pas écouter ce disque.

C'est drôle parce que le mien un jour il est tombé et s'est rayé et je ne peux plus l'écouter d'un bout à l'autre car il saute au niveau de Glass!
Heureusement le début et la fin sont écoutables

blowingguy a écrit:

C'est drôle parce que le mien un jour il est tombé et s'est rayé et je ne peux plus l'écouter d'un bout à l'autre car il saute au niveau de Glass!

C'est mon esprit puissant qui a fait tomber ton CD.

Xavier a écrit:

blowingguy a écrit:

C'est drôle parce que le mien un jour il est tombé et s'est rayé et je ne peux plus l'écouter d'un bout à l'autre car il saute au niveau de Glass!

C'est mon esprit puissant qui a fait tomber ton CD.

Si tu veux, comme fétiche, je te le vends 139 euros

En relisant tout le topic, je retrouve tout à fait mes impressions sur Pärt: une musique avec parfois des fulgurances géniales, un chromatisme, un modalisme très émouvant et également une certaine impuissance à approfondir, il reste comme en surface, une difficulté à élaborer un discours (comme un Glass) ce qui le fait considérer d'insignifiance par Samy.

Dans les pièces courtes il est souvent inspiré, au delà de 5 minutes ça devient très chi...

Pour reprendre ce que dit Xavier, le Cantus est magnifique mais comme inabouti... et ensuite? on a envie de dire.

J'adore "Wallfahrtslied" mais bizarrement pas ses 8 min 49s! C'est un comble pour de la musique. Il y a un problème avec Pärt, lequel je ne sais pas. Comme Webern, n'aurait-il pas besoin de raréfier son discours pour l'approfondir? A t'il peur de le faire?

Si tu compares encore Pärt à Glass, je te bannis!

Et tu connais Litanie?
Et Miserere? 30 minutes et des poussières, le discours s'élabore lentement mais surement et avec efficacité, l'aboutissement est magnifique.

Ben je sais pas quoi te répondre de constructif parce que je m'ennuie jamais avec Pärt. Je ne m'ennuie jamais parce que tout m'y parait évident et vrai. Peut-être que tu t'ennuie aussi en te promenant en forêt ou sur la plage en hiver?
En ce moment par exemple j'écoute Tabula rasa, ça dure presque une demi heure, ben ça en ferait le double que j'en serais ravi!

D'abord je ne compare pas Pärt à Glass (qui est pour moi pire qu'André Rieu), ensuite je passe des Week end entiers sur les plages de l'atlantique en hiver où je jouis de ces espaces désolés et infinis.

De plus, je suis tout à fait désolé car j'aime Pärt, mais avec une légère saveur d'insatisfaction. Je suis en train d'écouter Tabula Rasa, c'est trés dramatique, mais en même temps il y a un certain délayage du violon qui m'agace un peu. Voilà!

vartan a écrit:

ensuite je passe des Week end entiers sur les plages de l'atlantique en hiver où je jouis de ces espaces désolés et infinis.

De plus, je suis tout à fait désolé car j'aime Pärt, mais avec une légère saveur d'insatisfaction. Je suis en train d'écouter Tabula Rasa, c'est trés dramatique, mais en même temps il y a un certain délayage du violon qui m'agace un peu. Voilà!

En même temps je pressentais que tu étais du genre à aimer la plage en hiver!
Pour Tabula Rasa que visiblement on écoute en synchro(!), peut-être que ça dépend des versions?

Lithuanian Chamber orchestra. Saulus Sondeckis.

Et je pense que l'interprétation de Guidon Kremer est très bonne.

Vous connaissez le Credo de Pärt?

Ben c'est nul, vraiment.

Un mélange de faux Bach + de l'atonal laid.
Horrible.

Xavier a écrit:

Vous connaissez le Credo de Pärt?

Ouaip.

Citation :

Ben c'est nul, vraiment.

Sans blague.

Citation :

Un mélange de faux Bach + de l'atonal laid.
Horrible.

Pas mieux.

Connais pas.
Est-ce que ça date de la période où Arvo se cherchait?

Oui je crois.

Il a bien fait de prendre son temps pour chercher.

J'en connais un qui a attendu tellement longtemp qu'il en est mort...


Non j'ai rien dit

J'ai écouté cette oeuvre de Pärt pas plus tard que cet après midi, en cours de musique (je précise : 13 ans, au collège : c'est moua). Et dès les premières notes de musique (la cloche) ben je me suis revue le jour de l'enterement de mon grand-père. Cette musique m'a vraiment touchée. C'était profond, mélancolique. Mais le seul mot qui s'accordait vraiment avec le caractère de l'oeuvre, c'est la mort. J'ai pas arrêté de broyer du noir toute la journée et de repenser à mon proche. A la fin du morceau, le prof nous as interoger pour qu'on puisse échanger nos impressions. Un gars à eu l'énorme insensibilité de dire que c'était plat !!! D'autres on décris ce qu'ils ressentaient, la tristesse, le désespoir, le noir, la mort. Le prof nous as dit que lui voyait un champ de bataille avec une brume épaisse et des corps, des corps, et des corps. Un gars à dit que ça lui faisait penser à une musique de film. Moi, la seule image qui m'est arrivée, c'est une tombe qui s'ouvrait devant moi, dans laquelle je m'enfonçait dans le noir. Avant la musique, c'était un loisir, une occupation. J'écoute du rock quand je fais mes devoirs, de la musique classique après certains de mes cours de piano (c'est rare quand même) mais jamais je n'avais pensé ressentir cela en écoutant de la musique. Et là, ça m'a carrément coupé le souffle. Je trouve qu'il y a beaucoup d'émotions qui passent dans ces notes. Et je trouve ça tellement beau...

Voilà, maintenant que j'ai fini mon ennuyeux baratin qui dure je sais pas combien de temps mais qui veut dire exactement la même chose, je vasi vous laisser !

Il faut préciser que tu parles du Cantus in memoriam Benjamin Britten, évoqué sur le topic Britten.

alyanell a écrit:

C'était profond, mélancolique.

Le plus incroyable est que cette musique est faite d'une simple suite de gammes descendantes de la mineur...

alyanell a écrit:

Un gars à dit que ça lui faisait penser à une musique de film.

Cette pièce a été utilisée dans de nombreux films ou téléfilms.

alyanell a écrit:

Moi, la seule image qui m'est arrivée, c'est une tombe qui s'ouvrait devant moi, dans laquelle je m'enfonçait dans le noir.

Et moi j'entends quelque chose de serein, d'apaisé malgré la douleur.

Moi Arvo Pärt ça me fait plutôt rire.

Un troll passe...

Plus sérieusement sa première période avec la symphonie N.1 me gonfle, je trouve ça assez insupportable. Pour ce qui est du cantique à Britten, j'ai plutôt un sentiment contemplatif, mystique, des nuages qui passent etc... Pas de la tristesse (quoique que si ma copine me plaque, ça pourrait déborder dans le triste c'est sûr).

Bref, c'est une musique gonflée d'émotions, qui s'accordent avec chacun. Et c'est un compositeur que je respecte et apprécie beaucoup. Et son rapport avec le silence est assez fascinant.

C'est curieux, mais tout cela me donne très envie d'aller écouter cette musique. Je l'emprunterai à la médiathèque.

EDIT : C'est sans compter le dernier message de Gaïal

Gaial a écrit:

Un troll passe...

:rendeer:


Qu'on le mange !!

Tiens d'ailleurs, ca me rappelle qu'à une soirée (soirée goth pleins de gens tout en noir, metal et tout bla bla) où j'étais complétement pété, je me suis enfermé dans une chambre, avec la Berliner messe à fond, et j'ai bien pris mon pied

Dans le même délire, avec Boulez, mais là je me suis endormi et j'ai fait un cauchemard affreux...

Pourtant, j'apprécie certaines oeuvres de Boulez, mais là c'est pas passé....

Gaial a écrit:

Dans le même délire, avec Boulez, mais là je me suis endormi et j'ai fait un cauchemard affreux...

Ca s'appelle un bad trip !

J'ai entendu une seule oeuvre de Kancheli : Styx pour alto solo accompagné par choeur et orchestre. Honnêtement je me suis drôlement ennuyé, peut etre d'autres oeuvres à me conseiller pour avancer dans le monde de ce compositeur?Les symphonies ? D'autres oeuvres pour alto qui méritent plus d'interêt?

Guigui a écrit:

peut etre d'autres oeuvres à me conseiller pour avancer dans le monde de ce compositeur?Les symphonies ? D'autres oeuvres pour alto qui méritent plus d'interêt?

https://classik.forumactif.com/viewtopic.forum?t=355&highlight=kancheli

Gaial a écrit:

Plus sérieusement sa première période avec la symphonie N.1 me gonfle, je trouve ça assez insupportable.

Ce qui est intéressant, c'est de voir ce qui se passe dans les dernières oeuvres avant sa coupure créatrice, où il a arrêté de composer pendant des années jusqu'à 1976 et son nouveau style tintinnabuli.

Il y a la symphonie n°2 qui termine déjà par quelque chose de complètement tonal, comme du faux Tchaïkovsky.
Et puis la symphonie n°3, assez belle, dans un style moyenageux, mais différent du style d'après 1976.

Il y a 3 jours, j'ai acheté un CD, une merveille! Ce CD regroupe trois des oeuvres de Part, le "miserere" qui fait 34 minute, le "Festina Lente", qui fait 5 minutes et le "sarah was ninety years old" qui fait 26 minutes. Ce sont des oeuvres très longues mais magnifique.
Le Miserere commence pianissimo le volume s'emplifie lentement et les chanteurs chantent quelque chose de mistérieux pendant 5 minutes,. Durant ces 5 minutes, on ne comprend pas très bien pourquoi Arvo Part à composé cet air. Mais passé ces 5 minutes et quelques seconde, on comprend mieu pourquoi "classica répertoire" a noté ce CD 10/10. L'oeuvre prend de la puissance et l'auditeur est plongé dans de l'innoubliable. Magnifique.
Le Festina Lente est très émouvant et beau, et le plus court. Sa m'a émut diront les auditeurs. Sa m'a émeut dira le JadSeif. Je tient juste à dire ce qui rend le sons du violon si émouvant: le son des violon. ce son est comme le son du violon décrit dans le poème de Paul Verlaine: "chanson d'automne".
L'oeuvre la plus bisare, la plus étrange, le plus et la moin répétitive est ke "Sarah was ninety years old". C'est une sorte de "Rondo instrumental". L'oeuvre commence par une lonnnnnnnnnngue phrase jouée par les percussions frappées. Cela dure lonnnnnnnnnnngtemps. Puis vient la partie n°B jouée par... je ne m'en rapelle plus mais je peut dire que ce ne sont pas des percussions qui jouent. Puis reviennent les percussion. Puis vient l'orgue, puis reviennent les percussions... Instrumentalement, l'oeuvre fait A-B-A-C-A... je n'ai pas écouté jusqu'à la fin.Mais l'oeuvre est très belle.
Le CD est très beau., je vous conseille vraiment de l'acheter.

JadSeif a écrit:

Le Miserere commence pianissimo le volume s'emplifie lentement et les chanteurs chantent quelque chose de mistérieux pendant 5 minutes,. Durant ces 5 minutes, on ne comprend pas très bien pourquoi Arvo Part à composé cet air. Mais passé ces 5 minutes et quelques seconde, on comprend mieu pourquoi "classica répertoire" a noté ce CD 10/10. L'oeuvre prend de la puissance et l'auditeur est plongé dans de l'innoubliable. Magnifique.

Je suis d'accord, j'en avais un peu parlé plus haut, le Miserere est à mon avis une de ses plus belles oeuvres.
Effectivement c'est une oeuvre où la progression est lente, mais très efficace.
En effet une grande puissance, mais aussi toujours une grande simplicité.

JadSeif a écrit:

Le Festina Lente est très émouvant et beau, et le plus court.

Une oeuvre qui apparaît simple mais qui cache en fait une écriture assez savante.
J'aime beaucoup aussi.

Salut,
Je me suis mis à découvrir la musique classique depuis fort peu de temps,
"Fur Alina" fut le déclencheur, j'ai a-d-o-r-é ce morceau.

Salut !