Pierre Boulez vs Pendu (2)

vartan a écrit:

Sauron le Dispensateur a écrit:

Tiens j'aurai dit R comme Rebatet moi

Oh, j'ai hésité mais je me suis dit qu'ici ça ne se verrait pas son orientation !

Et le R alors David?

Pas de R non plus

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M comme Maurras ?

C'est quoi le message tout vide David? Des mots de passe de la résistance?
A comme Adolf

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Il ne vous reste plus que les jambes...

I comme E.T. ou Isorni?

Avec le message de Sauron, on y est

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Vous êtes vraiment mauvais.

Sauron le Dispensateur a écrit:

I comme E.T. ou Isorni?

C'est trop tard, mais oui :

E P _ I _ _ N

A a déjà été fait... A comme Adolf...

DavidLeMarrec a écrit:

Sauron le Dispensateur a écrit:

I comme E.T. ou Isorni?

C'est trop tard, mais oui :

E P _ I _ _ N

EPSILON

Oui ! Un hommage à Alpha, bien sûr.

Et puis comme on parlait de la guerre et tout ça, ça rappelle les propos des révisionnistes.


Ca n'a rien à voir avec Boulez bien sûr, mais c'est le jeu - pourvu que ce soit explosif comme de la mitroglycérine salzbourgeoise.

Quel popularité ce Boulez!

Le premier sujet musical (enfin... ) à dépasser le nombre de pages règlementaire!

Je peux proposer proposer quelque chose de très difficile:
V----Y

A comme aphone?

VA--AY

R comme rocailleux.

huhu
VAR-AY

Louis Varnay !

Tu y es presque David

N comme nhorrible.

(juste, pardon... si je peux m'excuser d'avance pour mon message... je voulais dire que quand même, s'il y a un génie encore vivant aujourd'hui, c'est bien Boulez, il faut le reconnaître... C'est aussi pour cela qu'il n'est pas compris, qu'il suscite la polémique, etc., etc. il a révolutionné les institutions musicales françaises et européennes du même coup... non ?)


(pas taper, pas taper... )

Je fais partie des trop rares admirateurs de Boulez par ici, mais premier génie vivant, ça me semble tout de même un peu téméraire.

Oui bien sûr... j'exagère le trait.

Je l'admire aussi, même s'il me laisse complètement dubitatif à son sujet.

oui surtout que Tischenko, Schedrin et Corigliano sont toujours bien vivants.
Le catalogue des oeuvres de Boulez est tout de même extrêmemnt mince. Il a choisi la mauvaise voix: comme le soulignait Rebatet, il y a des wagons d'excellents chefs d'orchestre... la musique de Boulez, c'est de la musique de chef d'orchestre, je ne pense pas qu'elle soit plus appréciée de la postérité que les productions de Klemperer ou Kubelik. Il y a aussi quelques grands compositeurs qui ont réussi à mener une carrière de chef d'orchestre, soit! Bernstein, Martinon.
Je ne vois pas en quoi avoir fichu le brol dans les institutions musicales est un titre de gloire quand on ne sait que ré-écrire tous les quinze ans deux pages d'inepties qui tiennent à peine debout...
Génie? un talent d'agrément comme en avaient autrefois les jeunes filles de bonne famille.

Je n'ai pas dit que c'était bien ce qu'il faisait ou avait fait...
il y a de mauvais (dans le sens "méchants") génies, dont Boulez.

Et Corigliano et d'autres encore, ne sont pas, je pense, des génies ; seulement des gens talentueux, doués

Il faut être un génie (même mauvais) pour arriver à faire ce qu'à fait Boulez.
(enfin, il faut quand même oser aller - seul un méchant génie peut le faire - voir Stravinsky, et lui dire qu'il y a une erreur de carrure dans son Sacre... etc., etc.)

Bernstein était un génie aussi, non ? ; mais lui, un "gentil" génie.
Berlioz, Debussy, Beethoven, Stravinsky, en étaient aussi, non ?



Je sais, c'est un peu ridicule... ok, je sors (comme disent les djeunes) ---->

ME-------E (la différence entre Boulez et un musicien, voir la charade GAGA)

C'est vrai que Pli selon Pli s'écoute bien! Les sonates doivent être analysées pour être appréciées je pense, bien qu'il ne s'agisse pas d'un simple plaisir auditif mais davantage d'un plaisir sur la partition, voir comment il fait les choses, voir les idées qu'il a eues, la créativité.
Le résultat est finalement peu important pour ce genre de musique.

Poulet a écrit:

Le résultat est finalement peu important pour ce genre de musique.

C'est ce que je pense aussi, concernant les sonates. Ce qui les rend assez peu écoutables par le commun des mortels (en gros, à part ceux qui ont été formés à l'école dodécaphonique).

DavidLeMarrec a écrit:

Je fais partie des trop rares admirateurs de Boulez par ici, mais premier génie vivant, ça me semble tout de même un peu téméraire.

Nous sommes au moins 2 alors

C'était samedi passé à la fnac.

Une vieille dame se présente au renseignements classique et dit à l'employé: "en fait je ne viens pas pour acheter un CD mais je suis en train de faire des mots croisés et il y en a un que je ne trouve pas ça dit: d'un célèbre compositeur allemand, ça commence par S et c'est en 10 lettres". Personne n'a trouvé

Après réflexion, j'ai bien une idée, mais qu'en pensez-vous ?

S---------

Moi j'en ai en 11 lettres...

Pareil, j'ai Stockhausen en 11 lettres...

Et ça donne

… de toute façon on aura jamais la solution

Trop célèbre:

http://en.wikipedia.org/wiki/Christoph_Schaffrath

Ca peut être une œuvre aussi

Ah oui, j'ai pas fait attention au d'un ...

Je pense que c'est STRAUSSIEN

Tu as pris son numéro pour pouvoir lui dire ?

non… je ne chasse pas dans cette tranche d'âge

DavidLeMarrec a écrit:

Mais j'ai toujours été très sensible aux musiques de la frange, qui conservent de la tonalité pour mieux la tordre. Bartók, Prokofiev et Chostakovitch sont pour moi infiniment plus difficiles d'accès que Boulez et Barraqué.

Sans aucune volonté de te défier ou quoi que ce soit, j'aimerais juste comprendre quand tu dis que Boulez a conservé de la tonalité... (J'ai écouté que le marteau sans maître et d'autres trucs dont je me souviens pas le nom...)
Parce que pour moi c'est tout le contraire Bartok Proko et Chosta font partie de ems compositeurs fétiches tandis que Boulez... le rythme surprenant au début peut me laisser prendre mais la musique en soi... vite fait ça m'ennuie... j'entends rien de tonal dans Boulez.
Mais je dois me tromper personne t'a contredis donc...

En effet rien de tonal chez Boulez.

David dit qu'il trouve la musique totalement atonale plus facile que la musique où la tonalité est présente, mais torturée.

Je ne suis pas d'accord, d'ailleurs

Moi non plus je ne suis pas du même avis
Mais je relis et relis sa phrase et je ne l'interprète pas du tout comme toi mais à la manière dite précédemment .

Crapio a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Mais j'ai toujours été très sensible aux musiques de la frange, qui conservent de la tonalité pour mieux la tordre. Bartók, Prokofiev et Chostakovitch sont pour moi infiniment plus difficiles d'accès que Boulez et Barraqué.

Sans aucune volonté de te défier ou quoi que ce soit, j'aimerais juste comprendre quand tu dis que Boulez a conservé de la tonalité... (J'ai écouté que le marteau sans maître et d'autres trucs dont je me souviens pas le nom...)
Parce que pour moi c'est tout le contraire Bartok Proko et Chosta font partie de ems compositeurs fétiches tandis que Boulez... le rythme surprenant au début peut me laisser prendre mais la musique en soi... vite fait ça m'ennuie... j'entends rien de tonal dans Boulez.
Mais je dois me tromper personne t'a contredis donc...

Effectivement, c'était ambigu. Je croyais qu'en contexte, c'était clair, mais apparemment pas.

Je voulais dire que Bartók, Prokofiev et Chostakovitch me faisaient beaucoup d'effet, m'impressionnaient physiquement, quitte à ce que ça soit désagréable (j'ai appris à les apprivoiser, et il y a beaucoup de choses chez eux que j'aime beaucoup, surtout chez les deux derniers). Cet impact physique n'est pas présent chez Boulez (qui n'a surtout rien de tonal en effet), qui du coup a été beaucoup plus facile d'accès pour moi.

Ca s'explique par le fait que j'ai débuté avec une tonalité très restreinte (Mozart, en gros), et que même Verdi m'a longtemps paru d'une insupportable modernité. Du coup, les déformations de la tonalité peuvent me faire l'impression de violences extrêmement sensibles.

Tout à fait d'accord avec David, Boulez ça n'a absolument aucun impact.

DavidLeMarrec a écrit:

Crapio a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Mais j'ai toujours été très sensible aux musiques de la frange, qui conservent de la tonalité pour mieux la tordre. Bartók, Prokofiev et Chostakovitch sont pour moi infiniment plus difficiles d'accès que Boulez et Barraqué.

Sans aucune volonté de te défier ou quoi que ce soit, j'aimerais juste comprendre quand tu dis que Boulez a conservé de la tonalité... (J'ai écouté que le marteau sans maître et d'autres trucs dont je me souviens pas le nom...)
Parce que pour moi c'est tout le contraire Bartok Proko et Chosta font partie de ems compositeurs fétiches tandis que Boulez... le rythme surprenant au début peut me laisser prendre mais la musique en soi... vite fait ça m'ennuie... j'entends rien de tonal dans Boulez.
Mais je dois me tromper personne t'a contredis donc...

Effectivement, c'était ambigu. Je croyais qu'en contexte, c'était clair, mais apparemment pas.

Je voulais dire que Bartók, Prokofiev et Chostakovitch me faisaient beaucoup d'effet, m'impressionnaient physiquement, quitte à ce que ça soit désagréable (j'ai appris à les apprivoiser, et il y a beaucoup de choses chez eux que j'aime beaucoup, surtout chez les deux derniers). Cet impact physique n'est pas présent chez Boulez (qui n'a surtout rien de tonal en effet), qui du coup a été beaucoup plus facile d'accès pour moi.

Ca s'explique par le fait que j'ai débuté avec une tonalité très restreinte (Mozart, en gros), et que même Verdi m'a longtemps paru d'une insupportable modernité. Du coup, les déformations de la tonalité peuvent me faire l'impression de violences extrêmement sensibles.

Ok c'est clair comme de l'eau de roche maintenant
Non mais même dans le contexte moi... je viens ici l'esprit formaté sans a priori face à vous donc je lis parfois les choses à la lettre...

J'ai écouté Dérives I et II hier et au risque de me faire détester des hautes instances... j'aime bien... Ca confirme les impressions que l'écoute lointaine de Pli sous Pli ou Livre pour cordes m'avait laissées: je me sens finalement assez à l'aise dans ce langage sériel intransigeant, assorti d'une instrumentation magnifique là. La Dérive I, pour six instruments, est assez magique, d'autant que très courte, on ne s'ennuie pas du tout et Boulez nous ouvre un monde foisonnant assez plaisant à explorer. J'ai moins aimé la Dérive II, pour onze instruments, qui est plus colorée, plus radicale, mais vraiment trop longue: 24 minutes de sérialisme aride, j'avoue que j'ai commencé à m'ennuyer sérieusement au bout de la quinzième. Mais c'est quand même très bien orchestré, et je me rends compte que le sérialisme, c'est un truc qui me branche, en fait.

J'ai dit quelque chose qu'il ne fallait pas?

Non, c'est bien Spiritus, tu deviens un homme.

Ce sont mes oeuvres préférées de Boulez, arides et foisonnantes en même temps, on dirait qu'il s'est laissé aller à un peu plus de volupté dans le traitement des timbres, des instruments. Oui, je suis d'accord, il y a des longueurs.

Dérive 1, ça s'écoute une fois sans déplaisir. (tu me diras Tus si tu trouves que ça supporte vraiment les réécoutes)
Dérive 2 je n'en parlerai pas...

vartan a écrit:

Non, c'est bien Spiritus, tu deviens un homme.

Oh mon dieu.... un homme....
Spiritus dit nous est ce que tu entends ça : http://actu.phosphore.com/a-lire-dans-phosphore-magazine/ultrason-anti-jeunes-ecoutez-le/
Si Non peut-être que tu es vraiment... un homme

En fait Dérive 1 j'ai relativement bien aime, c'est assez équilibré pour que l'on ne soit pas noyé, mais je l'ai écouté vraiment différemment comparemment aux autres oeuvres classiques... si je reste concentré et focalisé pleinement sur la musique ça passe pas.
La Dérive 2 est vraiment trop longue, ça n'a pas du tout passé

Je dois essayer Pli selon Pli bientôt.