Les plus beaux quatuors

entropie a écrit:

Peut être cela aurait il plus sa place dans la rubrique discographie mais puisque ce topic s 'appelle "les plus beaux quatuors"..
Je remonte ce topic parce que le quatuor Talich a ,sans que je puisse expliquer pourquoi , prit ces derniers mois une part importante dans mes achats et du coup dans mes écoutes aussi bien sur.
J 'ai comencer par le 18 et 19 de Mozart et aprés , je n 'ai pas passé une semaine sans en acheter un...( je suis un peu compulsif)
Je ne suit jamais décu par cette formation pour la petite dizaine que j 'en connait.
J 'ai envie de continuer avec eux.
Vous en pensez quoi et quels sont les enregistrements qu'ils ont fait que vous aimez plus que d 'autres ?
Et bien sur si vous voulez me conseiller d 'autres quatuors , histoire quand même que je connaisse pas que celui la...

Les Talich sont un merveilleux quatuor dans tous les domaines!



IN-DIS-PEN-SABLE!

Une version de référence pour l'un des plus beaux quatuors de tous les temps, le quatuor "américain" de Dvorak!

sofro a écrit:

Les Talich sont un merveilleux quatuor dans tous les domaines!

Sans doute, par contre une fois j'ai entendu leur interprétation de l'adagio et fugue K.546, j'ai trouvé que l'adagio manquait un peu de sobriété, mais surtout la fugue c'était de la bouillie, on ne comprenait rien...

sofro a écrit:

l'un des plus beaux quatuors de tous les temps, le quatuor "américain" de Dvorak!

Alors il faut que je l'écoute! Sinon tu sais j'ai écouté le quatuor op.18 n°1 de Beethoven (par les Talich ) et j'ai été conquis immédiatement! C'est vrai que l'adagio etc. est splendide, trés poignant et puis j'aime beaucoup le premier mouvement et le scherzo...j'ai emprunté aussi le 7ème quatuor op.58 n°1, mais là c'est autre chose, je ne l'ai pas encore bien écouté, les développements ont l'air énormes, j'ai lu qu'on avait retrouvé une centaine d'esquisses du premier thème du 1er mouvement ! Non, Beethoven n'était pas un perfectionniste... en tout cas je trouve ce thème assez génial, à la fois mystérieux et plein d'une impatience "positive"...bref, merci de m'avoir donné envie de découvrir ces quatuors!

entropie a écrit:

si vous voulez me conseiller d 'autres quatuors , histoire quand même que je connaisse pas que celui la...

Dans les quatuors "actuels" il y a le quatuor Prazak, excellents dans ce disque là (je ne connait que celui-ci), mais il y en a beaucoup d'autres:



Il y a aussi le quatuor Mozaïques qui apparaissent comme une référence pour les interprétations sur instruments anciens, pour Mozart, Beethoven, Haydn...

sofro a écrit:

entropie a écrit:

Peut être cela aurait il plus sa place dans la rubrique discographie mais puisque ce topic s 'appelle "les plus beaux quatuors"..
Je remonte ce topic parce que le quatuor Talich a ,sans que je puisse expliquer pourquoi , prit ces derniers mois une part importante dans mes achats et du coup dans mes écoutes aussi bien sur.
J 'ai comencer par le 18 et 19 de Mozart et aprés , je n 'ai pas passé une semaine sans en acheter un...( je suis un peu compulsif)
Je ne suit jamais décu par cette formation pour la petite dizaine que j 'en connait.
J 'ai envie de continuer avec eux.
Vous en pensez quoi et quels sont les enregistrements qu'ils ont fait que vous aimez plus que d 'autres ?
Et bien sur si vous voulez me conseiller d 'autres quatuors , histoire quand même que je connaisse pas que celui la...

Les Talich sont un merveilleux quatuor dans tous les domaines!



IN-DIS-PEN-SABLE!

Une version de référence pour l'un des plus beaux quatuors de tous les temps, le quatuor "américain" de Dvorak!

Merci Sophro
Je vient de me le procurer et c 'est vraiment trés beau...

J 'ai aussi pris "les sept derniere parole du Christ"

Heureuse surprise avec le quatuor n°2 de Borodine (que je découvre avec les Talich!) Des merveilles peuvent parfois se nicher dans des répertoires peu fréquentés, c'est bien le cas ici avec ce quatuor magnifique à la facture classique simple et équilibrée, mais avec des connotations slaves, d'une grande intériorité: il est vrai que le style des Talich, superbe, tirant l'esthétique de l'oeuvre en direction de Dvorak (les Borodine qui ont également enregistré ce quatuor devraient donner je pense un autre type d'interprétation, plus rude), y contribue beaucoup, dégageant une grande émotion dans cette oeuvre peu spectaculaire. Le thème du mouvement lent et du premier sont très beaux, le reste est très réussi. La prise de son est excellente.
Un jalon méconnu mais indispensable dans le répertoire des quatuors.

sofro a écrit:

l'un des plus beaux quatuors de tous les temps, le quatuor "américain" de Dvorak!

Question de goût.

Mais je conçois que la coda fasse impression sur ceux qui trouvent déjà Horenstein bouleversant.

En passant, les Talich dans les quintettes de Mozart, c'est assez pénible (le son crincrine un peu), déjà qu'il n'y a pas beaucoup de matière dans ces oeuvres assez inoffensives.


Bien, je crois que j'ai fait mon job en un post aujourd'hui. Je vais pouvoir aller m'ébattre plus pacifiquement sur d'autres fils.

DavidLeMarrec a écrit:

En passant, les Talich dans les quintettes de Mozart, c'est assez pénible (le son crincrine un peu), déjà qu'il n'y a pas beaucoup de matière dans ces oeuvres assez inoffensives.

Il faut essayer les Juilliard alors, c'est très différent: leur imitation de la musique de chasse au début du premier mouvement du quintette K614 est époustouflante!

sofro a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

En passant, les Talich dans les quintettes de Mozart, c'est assez pénible (le son crincrine un peu), déjà qu'il n'y a pas beaucoup de matière dans ces oeuvres assez inoffensives.

Il faut essayer les Juilliard alors, c'est très différent: leur imitation de la musique de chasse au début du premier mouvement du quintette K614 est époustouflante!

J'avoue ne jamais avoir beaucoup aimé ces quintettes, dans aucune interprétation. Mais par les Juilliard, il y a beaucoup plus de chance que je m'enthousiasme, c'est évident.
Merci Dr Sofro. :cyclops:

J'ai commandé ça je dirai ce que j'en pense.

A mon tour

-Les quatuors de Haydn : Empereur , Royale , la chasse , l'alouette
-Les quatuors de Beethoven : La Grande fugue
-Les quautors de Bartok sans exeption
- Debussy et ravel
-Tous les quatuors de Chostakovitch
-Prokofiev
-Le quatuors de la fin des temps de messiaen
- Les quatuors de martinu
- Mendelssohn
- Quatuor pour piano et les quatuors de Schumann
-Les quatuors de Schoenberg et l'oeuvre pour quautors a cordes de Webern
- Le 14 éme quatuos de Schubert
- les 3 quatuors a cordes de Schnikkte

Arthur a écrit:

-Les quatuors de Schoenberg

Je trouve les 3 et 4 indigestes pour ma part.

Arthur a écrit:

-l'oeuvre pour quautors a cordes de Webern

Tu as écouté son quatuor opus 28?
Je préfère nettement ses premiers opus...

Xavier a écrit:

Je préfère nettement ses premiers opus...

Tut! Tut! Pas de détournement d'un jeune qui a si bon goût, Xavier!

Je te vois.

(3° degré)

Même toi je suis sûr que tu préfères largement l'opus 5 à cet opus 28 pénible comme tout!

L'opus 5 parle plus à mon coeur, le 28 à ma tête pour dire les choses trivialement.
Emotion plus dans le 5, oui, puissance aussi, noirceur.

Mais l'aboutissement conceptuel est d'une beauté stupéfiante dans le 28.
Fait autant de silences que de sons. Il a cette richesse.

Difficile de départager.

vartan a écrit:

L'opus 5 parle plus à mon coeur, le 28 à ma tête pour dire les choses trivialement.
Emotion plus dans le 5, oui, puissance aussi, noirceur.

Mais l'aboutissement conceptuel est d'une beauté stupéfiante dans le 28.

Une oeuvre qui parle uniquement à ma tête ne fait pas une belle oeuvre de musique pour moi. (en l'occurence, ça plus mal à ma tête qu'autre chose )

A ce train-là, jette-toi dans Boulez et Stockhausen!

Xavier a écrit:

vartan a écrit:

L'opus 5 parle plus à mon coeur, le 28 à ma tête pour dire les choses trivialement.
Emotion plus dans le 5, oui, puissance aussi, noirceur.

Mais l'aboutissement conceptuel est d'une beauté stupéfiante dans le 28.

Une oeuvre qui parle uniquement à ma tête ne fait pas une belle oeuvre de musique pour moi. (en l'occurence, ça plus mal à ma tête qu'autre chose )

A ce train-là, jette-toi dans Boulez et Stockhausen!

T'es trop bête.

Tant pis pour toi si tu ne vois pas ce que je veux dire.

Parle à mon cul ma tête est malade!

C'est ce que je lui dis à Webern mais il comprend rien.

Ah, nous voilà bien avec des arguments décisifs!
Pertinent, Xavier, pertinent!
Je ne m'abaisserai pas à répondre à ce même niveau!

L'opus 5 c'est Dodécaphonique ?
je pense que c 'est les 5 piéces pour quatuor c'est ca ?

Oui.

https://classik.forumactif.com/viewtopic.forum?t=752&highlight=webern

Arthur a écrit:

L'opus 5 c'est Dodécaphonique ?

Ce n'est pas sériel mais atonal oui.

Dodécaphonique ça reste trop vague comme terme pour moi...
A en lire certains ça serait synonyme d'atonal, à en lire d'autres ça serait synonyme de sériel.

Arthur a écrit:

je pense que c 'est les 5 piéces pour quatuor c'est ca ?

Exact.

Xavier a écrit:

Arthur a écrit:

L'opus 5 c'est Dodécaphonique ?

Ce n'est pas sériel mais atonal oui.

Dodécaphonique ça reste trop vague comme terme pour moi...
A en lire certains ça serait synonyme d'atonal, à en lire d'autres ça serait synonyme de sériel.

C'est ni l'un ni l'autre. C'est l'usage des douze degrés, au sens large (donc la Fantaisie Chromatique de Bach est dodécaphonique). Au sens restreint, c'est pour parler du sérialisme dodécaphonique, plus communément appelé dodécaphonisme sériel (ce qui en revient assez largement au même).
De même, sériel, au sens large, l'usage d'une série ; au sens restreint, le dodécaphonisme sériel.

Je m'étonne que tu aies cette hésitation, il y a quelque chose que je ne comprends pas.

Dire dodécaphonique pour atonal au sens large est un abus de langage lorsqu'on n'aime pas la dissonance, des fois...

DavidLeMarrec a écrit:

Xavier a écrit:

Arthur a écrit:

L'opus 5 c'est Dodécaphonique ?

Ce n'est pas sériel mais atonal oui.

Dodécaphonique ça reste trop vague comme terme pour moi...
A en lire certains ça serait synonyme d'atonal, à en lire d'autres ça serait synonyme de sériel.

C'est ni l'un ni l'autre. C'est l'usage des douze degrés, au sens large (donc la Fantaisie Chromatique de Bach est dodécaphonique). Au sens restreint, c'est pour parler du sérialisme dodécaphonique, plus communément appelé dodécaphonisme sériel (ce qui en revient assez largement au même).
De même, sériel, au sens large, l'usage d'une série ; au sens restreint, le dodécaphonisme sériel.

Je m'étonne que tu aies cette hésitation, il y a quelque chose que je ne comprends pas.

Ce n'est toujours pas très clair pour moi...

Je voudrais moi aussi énumérer mes quatuors préférés (surtout que c'est la forme que j'affectionne parmi toutes) ?

Tout d'abord, ceux de Haydn. Il est bien connu qu'ils sont nombreux et je les aime tous à la folie. Les op. 36, op. 64,op. 71/74, op. 76, op.77 et le magnifique op. 103 inachevé, ainsi que les Sept dernières paroles, bien entendu, doivent cependant être mentionnés nommément.

Mozart : K421, K428, K464 en la, K465, Hoffmeister et les 3 Prussiens.

Beethoven : op. 59 n°1 et 2, op. 95, op. 127, op. 130, op. 131, op. 132.

Schubert : n° 13, 14, 15

Schumann : n° 2 et 3.

Wolf : Sérénade italienne

Schostakowitsch : n° 3, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 12, 13, 14, 15.

Et voilà, sur ce, je vous souhaite une bonne journée !

Je m'aperçois que j'avais oublié le quatuor de Prokofiev, heureusement qu'on peut réparer ses bourdes

Eh bien, j'en profite pour dire le plus grand bien des quatuors de Leon Kirchner (1949-58-67), réussissent de le tour de force d'être à cette époque modernes et assez tonals ! Ce serait une sorte de Chostakovitch appaisé. L'écriture s'affine, mais le Troisième est vraiment parasité par les interruptions de la bande magnétique...

Enregistré par le Boston Composer String Quartet (théoriquement épuisé, je pense, mais ça se trouve en ligne).

Xavier a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Xavier a écrit:

Arthur a écrit:

L'opus 5 c'est Dodécaphonique ?

Ce n'est pas sériel mais atonal oui.

Dodécaphonique ça reste trop vague comme terme pour moi...
A en lire certains ça serait synonyme d'atonal, à en lire d'autres ça serait synonyme de sériel.

C'est ni l'un ni l'autre. C'est l'usage des douze degrés, au sens large (donc la Fantaisie Chromatique de Bach est dodécaphonique). Au sens restreint, c'est pour parler du sérialisme dodécaphonique, plus communément appelé dodécaphonisme sériel (ce qui en revient assez largement au même).
De même, sériel, au sens large, l'usage d'une série ; au sens restreint, le dodécaphonisme sériel.

Je m'étonne que tu aies cette hésitation, il y a quelque chose que je ne comprends pas.

Ce n'est toujours pas très clair pour moi...

Dans quel sens ? Tu veux dire que la frontière n'est pas évidente dans les oeuvres, ou que l'aspect théorique t'échappe ? Ca me paraît invraisemblable, parce que sur le papier, c'est plutôt simple.
Chaque terme a deux définitions. Une sens strict (étymologique, en quelque sorte), l'autre sens usuel.

Qu'ils soient mal employés, ensuite, c'est une autre histoire !

Par exemple lorsqu'on dit que Bartók est atonal ou que Ligeti est sériel (généralement avec dégoût).

DavidLeMarrec a écrit:

Tu veux dire que la frontière n'est pas évidente dans les oeuvres, ou que l'aspect théorique t'échappe ? Ca me paraît invraisemblable, parce que sur le papier, c'est plutôt simple.

La frontière n'est pas évidente... Dutilleux est-il dodécaphonique? Les degrés chromatiques de Debussy, c'est donc dodécaphonique?

DavidLeMarrec a écrit:

Qu'ils soient mal employés, ensuite, c'est une autre histoire !

Par exemple lorsqu'on dit que Bartók est atonal ou que Ligeti est sériel (généralement avec dégoût).

Le 1er mouvement de la musique pour cordes c'est pourtant bel est bien atonal, non?

(je déterre les vieux sujets, navré)

Xavier a écrit:

Bien sûr, tu n'as pas vu le film?
Il y a des bouts d'opéras de Salieri, et la fameuse marche à la mords-moi-le-noeud que Mozart ridiculise.

"Des bouts"? Malheureusement, pas vraiment, un seul en fait (il donne envie, cependant)

Sinon la marche, je ne sais pas si elle a un quelconque rapport avec Salieri, puisqu'à force d'être remodelée, le Mozart du film en arrive au thème principal du Non piu andrai des noces de figaro (le même qui est repris l'espace de 3 secondes, la bouche pleine - dans ma version au moins - à la fin de Don Giovani)

Haydn évidemment. Personne n'a pu faire plus de chefs-d'oeuvres dans le genre.
Mon favori: op.76 n°2, dit "les quintes".
Schnittke
Schubert: La jeune fille et....
Borodine

Ceux que j'écoute le plus souvent sont les quatuors de Bartok, Chostakovitch, les derniers de Schubert, et aussi ceux d'Hindemith.
J'ai aussi les 1 & 2(avec soprano) de Schoenberg que j'écoute régulièrement.

quintette op.57 a écrit:

Haydn évidemment. Personne n'a pu faire plus de chefs-d'oeuvres dans le genre.

Je suis en train de les écouter tous en ce moment (dans une sorte d'esprit pionnier, vu le nombre) et de compléter les connaissances que j'avais en allant chercher dans tous les opus ; on pourrait se dire que compte tenu d'une loi universelle, la quantité est inversement proportionnelle à la qualité (ils sont une soixantaine, je crois): eh bien, ce n'est pas le cas des quatuors de Haydn! pour l'instant du moins, ils sont sans failles et tous étonnants (j'en ai passé pour l'instant une bonne trentaine: op20, 33, 64, 71, 74, 76, 77). Quel génie prolifique, ce Haydn!

(je passe bientôt à l'opus 50)

Je ne crois pas avoir parlé des quatuors de Leon Kirchner ici. Le Troisième est parasité par la bande numérique rapidement irritante (malgré la belle écriture du reste), mais les deux autres, dans un post-Chosta postzemlinskien sont véritablement des bijoux. L'intégrale existe au disque, réunissant les trois : 1949, 1958, 1967.

DavidLeMarrec a écrit:

Eh bien, j'en profite pour dire le plus grand bien des quatuors de Leon Kirchner (1949-58-67), réussissent de le tour de force d'être à cette époque modernes et assez tonals ! Ce serait une sorte de Chostakovitch appaisé. L'écriture s'affine, mais le Troisième est vraiment parasité par les interruptions de la bande magnétique...

Enregistré par le Boston Composer String Quartet (théoriquement épuisé, je pense, mais ça se trouve en ligne).

Si, j'en avais parlé, j'avais comme un doute.

Eh bien, vous ne pourrez pas prétendre que vous ne saviez pas que c'était bien !

DavidLeMarrec a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Eh bien, j'en profite pour dire le plus grand bien des quatuors de Leon Kirchner (1949-58-67), réussissent de le tour de force d'être à cette époque modernes et assez tonals ! Ce serait une sorte de Chostakovitch appaisé. L'écriture s'affine, mais le Troisième est vraiment parasité par les interruptions de la bande magnétique...

Enregistré par le Boston Composer String Quartet (théoriquement épuisé, je pense, mais ça se trouve en ligne).

Je ne crois pas avoir parlé des quatuors de Leon Kirchner ici. Le Troisième est parasité par la bande numérique rapidement irritante (malgré la belle écriture du reste), mais les deux autres, dans un post-Chosta postzemlinskien sont véritablement des bijoux. L'intégrale existe au disque, réunissant les trois : 1949, 1958, 1967.

Si, j'en avais parlé, j'avais comme un doute.

Eh bien, vous ne pourrez pas prétendre que vous ne saviez pas que c'était bien !

Bravo, David, je vois que j'étais déjà passé...

Quel étourdi je fais, David..

Heureusement que tonton Sofro est là pour me rappeler le sujet sur les quatuors, David.

Voilà une belle idée pour les mélomanes à la recherche de perles rares, qu'en penses-tu, David?

Je suis tout à fait d'accord avec toi, David, c'est dans ma nature, le sais-tu?

HEP! PAR ICI!

Bon quand vous aurez fini, tous les deux?... ces quatuors de Leon Kirchner sont-ils disponibles dans le commerce?

(il faut toujours commencer par là, tel que je les connais...)

sofro a écrit:

quintette op.57 a écrit:

Haydn évidemment. Personne n'a pu faire plus de chefs-d'oeuvres dans le genre.

Je suis en train de les écouter tous en ce moment (dans une sorte d'esprit pionnier, vu le nombre) et de compléter les connaissances que j'avais en allant chercher dans tous les opus ; on pourrait se dire que compte tenu d'une loi universelle, la quantité est inversement proportionnelle à la qualité (ils sont une soixantaine, je crois): eh bien, ce n'est pas le cas des quatuors de Haydn! pour l'instant du moins, ils sont sans failles et tous étonnants (j'en ai passé pour l'instant une bonne trentaine: op20, 33, 64, 71, 74, 76, 77). Quel génie prolifique, ce Haydn!

(je passe bientôt à l'opus 50)

Tout à fait d'accord. J'ai commencé à les découvrir il y a quelques mois et pour l'instant je n'ai pas encore trouvé de "déchet" chez Haydn. J'ai déjà écouté les op. 77, 76, 64, 33 et 20 (par le quatuor Mosaïques). Je crois que je les préfère à ceux de Mozart.

Parmi mes autres quatuors préférés, je citerais aussi ceux de Mendelssohn, notamment celui en la mineur op. 13 et celui en fa mineur op. 80 (j'ai l'intégrale par le quatuor Artis).

Par contre, je n'ai à ce jour pas encore réussi à "entrer" complètement dans ceux de Beethoven.

Markus a écrit:

Tout à fait d'accord. J'ai commencé à les découvrir il y a quelques mois et pour l'instant je n'ai pas encore trouvé de "déchet" chez Haydn. J'ai déjà écouté les op. 77, 76, 64, 33 et 20 (par le quatuor Mosaïques). Je crois que je les préfère à ceux de Mozart.

Parmi mes autres quatuors préférés, je citerais aussi ceux de Mendelssohn, notamment celui en la mineur op. 13 et celui en fa mineur op. 80 (j'ai l'intégrale par le quatuor Artis).

Par contre, je n'ai à ce jour pas encore réussi à "entrer" complètement dans ceux de Beethoven.

Ne rate pas l'opus 74 n°3 "le cavalier", c'est un connu, on le trouve facilement en séparé, sinon dans un coffret op 71/74 avec les Amadeus, prodigieux dans ce répertoire je trouve.

Pour Beethoven, il vaut mieux commencer par l'op 18 (notamment le premier au sublissime mouvement lent), ces quatuors ressemblent encore un peu à du Haydn et ne sont pas encore visionnaires comme les derniers.

sofro a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Eh bien, j'en profite pour dire le plus grand bien des quatuors de Leon Kirchner (1949-58-67), réussissent de le tour de force d'être à cette époque modernes et assez tonals ! Ce serait une sorte de Chostakovitch appaisé. L'écriture s'affine, mais le Troisième est vraiment parasité par les interruptions de la bande magnétique...

Enregistré par le Boston Composer String Quartet (théoriquement épuisé, je pense, mais ça se trouve en ligne).

Je ne crois pas avoir parlé des quatuors de Leon Kirchner ici. Le Troisième est parasité par la bande numérique rapidement irritante (malgré la belle écriture du reste), mais les deux autres, dans un post-Chosta postzemlinskien sont véritablement des bijoux. L'intégrale existe au disque, réunissant les trois : 1949, 1958, 1967.

Si, j'en avais parlé, j'avais comme un doute.

Eh bien, vous ne pourrez pas prétendre que vous ne saviez pas que c'était bien !

Bravo, David, je vois que j'étais déjà passé...

Quel étourdi je fais, David..

Heureusement que tonton Sofro est là pour me rappeler le sujet sur les quatuors, David.

Voilà une belle idée pour les mélomanes à la recherche de perles rares, qu'en penses-tu, David?

Je suis tout à fait d'accord avec toi, David, c'est dans ma nature, le sais-tu?

HEP! PAR ICI!

Bon quand vous aurez fini, tous les deux?... ces quatuors de Leon Kirchner sont-ils disponibles dans le commerce?

(il faut toujours commencer par là, tel que je les connais...)

Je me doutais que vous seriez mortellement blessé que je ne vous adresse pas une petite pique en passant. Le problème est, voyez-vous, que je l'ai fait, mais dans des fils que vous ne lisez manifestement pas, aussi je me suis un peu lassé.

Oui, comme je le disais (mais si vous me lisiez vraiment, ça se saurait), c'est probablement épuisé ou plus distribué, mais ça se trouve en ligne sans problème.

sofro a écrit:

Ne rate pas l'opus 74 n°3 "le cavalier", c'est un connu, on le trouve facilement en séparé, sinon dans un coffret op 71/74 avec les Amadeus, prodigieux dans ce répertoire je trouve.

Pour Beethoven, il vaut mieux commencer par l'op 18 (notamment le premier au sublissime mouvement lent), ces quatuors ressemblent encore un peu à du Haydn et ne sont pas encore visionnaires comme les derniers.

Merci pour le conseil, comme je ne connais encore ni l'op. 71 ni l'op. 74 de Haydn, le coffret des Amadeus sera sûrement une affaire intéressante.

Pour Beethoven, ce sont justement les premiers quatuors de l'op. 18 que j'ai préféré. J'ai écouté l'intégrale par les Berg (version que tu avais sauf erreur recommandée dans ton remarquable sujet sur les quatuors), mais j'ai encore un peu de mal avec les derniers quatuors. Je devrais peut-être essayer une autre version.

Voilà une petite comparaison entre un quatuor de Beethoven, le Requiem de Mozart et des quatuors de Haydn.



Requiem de Mozart (Kyrie) suivi du quatuor opus 20 n°5 (4ème mouvement) de Haydn:
[lien désactivé]


L'opus 131 de Beethoven (14ème quatuor) suivi de l'opus 33 n°2 (3ème mouvement) de Haydn:
[lien désactivé]

Les Haydn, ce sont les Mosaïques ?

sofro a écrit:

Voilà une petite comparaison entre un quatuor de Beethoven, le Requiem de Mozart et des quatuors de Haydn.

Requiem de Mozart (Kyrie) suivi du quatuor opus 20 n°5 (4ème mouvement) de Haydn:
cliquer ici

L'opus 131 de Beethoven (14ème quatuor) suivi de l'opus 33 n°2 (3ème mouvement) de Haydn:
cliquer ici

Bien vu (ou plutôt entendu) pour les ressemblances: c'est flagrant.
Ouhhh les vilains tricheurs !

DavidLeMarrec a écrit:

Les Haydn, ce sont les Mosaïques ?

Oui...


Il ne fallait pas ?



Et pour la ressemblance, alors ? même pas un tout petit peu pour me faire plaisir?

pour le requiem de Mozart c'est flagrant,

je trouve que le Beethoven est moins évident, c'est le même motif utilisé par les 2 compositeurs, il y a ressemblance, mais est ce que cette structure mélodique et rythmique ne peut pas être utlisée par les 2 compositeurs de façon identique simplement par hasard ? Il n'y a pas vraiment une reprise de mélodie.

sofro a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Les Haydn, ce sont les Mosaïques ?

Oui...


Il ne fallait pas ?

Justement, je n'avais pas démesurément aimé jusqu'à présent, mais je trouve cet extrait vraiment piquant. Il me semblait bien les avoir entendu sans plus d'enthousiasme dans Haydn, mais ça fait envie !

Citation :

Et pour la ressemblance, alors ? même pas un tout petit peu pour me faire plaisir?

Si vous me prenez par les sentiments et les petits cochons... (Vous ignorez peut-être que je dispose d'une assez vaste collection de petits cochons en céramique, héritée de mes jeunes années...)

Comme Morloch, le rapport avec Mozart est saisissant, ça me semblait même se passer commentaires.


Merci Sofro.

christian a écrit:

jaky a écrit:

A essayer
(cuartetto latinoamericano)

superbe pochette en tout cas...

sinon, c'est comment les quatuors de Villa Lobos ?

jaky a écrit:

Ah! pour ce genre de réponse je ne suis hélas pas très doué!

Ils ne sont pas révolutionnaires par leur forme (tous en 4 mouvements)
mais ils débordent de couleurs, beaucoups empruntent aux rythmes brésilien. (voir le troisième quatuor surnommé "quatuor du popcorn" pour son 2ème mouvement).
Bien sûr ils ne sont pas à rapprocher des plus célèbre déjà cités plus haut, mais ils donnent bien du plaisir surtout vu le prix du coffret!

Je confirme ce que jaky a écrit.

Et hop! un petit remontage de topic

J'aime beaucoup les quatuors à cordes. En musique de chambre, c'est une de mes formations préférées même si j'ai de grosses lacunes à combler.

Parmi ceux qui m'ont le plus marqué:

Beethoven: les Razumovsky Op. 59/2 et 3 ainsi que l'Op. 131.
Mendelssohn: Op. 44/3 et 80. Le dernier en particulier m'a bouleversé. Véhément, déchirant, il est très éloigné du Mendelssohn sage et propre qu'on imagine.
Grieg: il s'essouffle un peu dans les mouvements médians mais les deux extérieurs sont du Grieg comme je l'aime: fougueux et surprenant.
Borodine: le 2ème. Un superbe premier mouvement doux-amer et un très beau Notturno.
Dvorák: avant tout le merveilleux Op. 105 en particulier pour le mouvement lent. Juste derrière, le 106 puis plus loin l'Op. 61 et l'Américain Op. 96.
Debussy: la vigueur archaïsante du premier mouvement, les pizzicati obsédants du deuxième, l'épanchement lyrique du troisième... Génial.
Ravel: là aussi, le deuxième mouvement est remarquable.
Janácek: les deux mais surtout le 1er.
Bartók: le 3ème puis le 2ème et le 4ème mais tout le cycle est fascinant. Un monde entier d'idées et d'innovations qui ont propulsé le genre comme ceux de Beethoven.
Hindemith: le 4ème, un concentré du meilleur de ce compositeur: des harmonies astringentes et une belle vigueur rythmique tempérées par de gros clins d’œil goguenards.
Chostakovitch: le 8ème, bien sûr mais aussi les 7ème, 12ème et 13ème.
Ligeti: Le 1er - Métamorphoses Nocturnes. Une cellule de 4 notes explorée dans 8 variations riches en couleurs. Bartók est dans l'ombre mais Ligeti s'affirme déjà.
Dutilleux: Ainsi la Nuit. Incroyablement évocateur et poétique, entre frôlements énigmatiques et extase mystique. Une de ses plus belles oeuvres.
Lutoslawski: une conversation tendue et pas très réjouissante. Pourtant, c'est un quatuor majeur, bourré de trouvailles et de climats mystérieux.

Un de mes quatuors préférés (à conseiller pour ceux qui ne le connaissent pas) : le 2ème de Ferneyhough. Il est très concis, ne dure à peine une dizaine de minutes, mais ce sont des minutes qui en valent certainement la peine, même si cette musique ne livre pas ses secrets dès la première écoute (sauf pour certains inconditionnels).

Oeuvre intéressante également:
Cinq pièces pour quatuor à cordes d'Erwin Schulhoff.
C'est une chaine de cinq danses, valse ,polka, tarentelle, tango.., plutôt brèves.
De l'humour, de la dérision, du dynamisme.
Cette oeuvre est dédiée à Darius Milhaud

Les Quatuors de Vasks sont magnifiques !

Vazen a écrit:

Les Quatuors de Vasks sont magnifiques !

Moui bof. J'ai été très déçu, j'ai trouvé ça très sage et fade - surtout par rapport à la magie extraordinaire de sa musique chorale a capella.

Pourtant, de même que pour sa musique vocale, j'ai vu ça en salle...

Bonjour à tous,

Bravo pour ce forum où l'on trouve une foule d'informations. À ce propos, auriez-vous quelque suggestion à me faire. Je recherche de la musique de chambre. J'adore celle de Brahms, un sommet à mon avis, celle de Fauré aussi. J'ai une grande admiration pour les quatuors de Beethoven (j'ai la version Lindsay) et de Bartok. J'aime beaucoup Berg (la suite lyrique pour quatuor à cordes) et Schoenberg (1er quatuor surtout). Je ne connais pas Elgar, Dvorak... et tous les autres qui ne sont pas germaniques. Y a-t-il selon vous des oeuvres de musique de chambre qui se démarquent chez ces compisiteurs? ou d'autres... Merci d'avance pour vos suggestions.

François
Montréal, Québec

J'ai oublié de mentionner que j'ai un gros penchant pour Chostakovich. Là je crois que j'ai fait le tour...
Bonne journée
François