Un peu de nostalgie, aujourd’hui, à la réécoute de ces deux disques-fétiches, très liés dans mon souvenir:
• SCHOECK: Unter Sternen, op. 55Dietrich Fischer-Dieskau (baryton), Hartmut Höll (piano)
Berlin, II.1986
Claves
• ALFVÉN: Symphonie n°4 en ut mineur, op. 39 «Från havsbandet»Elisabeth Söderström (soprano), Gösta Winbergh (ténor), Stig Westerberg / Orchestre Philharmonique de Stockholm
Stockholm, II.1979
Swedish SocietyCe ne sont pas exactement mes tout premiers CD (c’était le disque Scriabine de Sinopoli avec New York chez DG et la réédition de
Walkyrie I par Lehmann / Melchior / Walter en EMI Références), mais je les avais achetés très peu de temps après, il y a... presque trente ans.
À l’époque, écouter des disques comme ceux-ci avait quelque chose d’assez improbable: c’était avant internet, avant les forums, avant le streaming; il fallait déjà beaucoup de chance pour avoir l’occasion de tomber sur des disques comme ceux-là - et le seul moyen d’écouter un disque, c’était de l’acheter. Ce jour-là, le coup de chance, ç’avait été un déstockage chez un distributeur (vincennois): un carton d’invendus était ainsi arrivée chez mon disquaire (lui, saint-mandéen) - donc forcément des titres peu courus (malgré les noms de Söderström et de Fischer-Dieskau), et bradés à des prix dérisoires.
Outre leurs qualités intrinsèques, je m’étais dès ce moment-là particulièrement attaché à ces disques: non seulement parce que, dès l’écoute, j’avais été frappé par la qualité de ces œuvres rares (et de leurs interprétations) - j’en ai déjà parlé dans des fils
ad hoc - , mais aussi parce que j’avais l’impression que c’était là des œuvres qui, d’une certaine manière, n’appartenaient qu’à moi, comme une sorte de jardin secret.
Et, bien des années plus tard, une de mes divines surprises en découvrant classik aura été de constater que ces œuvres-là, précisément, avaient ici quelques autres enthousiastes (
David!)