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Je suis d'accord, c'est lourd et fin a la fois, c'est une bonne définition
le deuxiéme OSS 117 ("rechercher un nazi avec des juifs, quelle drôle d'idée" )

Xavier a écrit:

aurele a écrit:

Je ne suis pas un grand cinéphile et donc, le Festival de Cannes ne me passionne pas. Dujardin effectivement comme cela a été dit dans un autre topic était Brice de Nice en 2005, seul film dans lequel je l'ai vu. Comme beaucoup de monde, je l'ai découvert dans Un gars, une fille. Je l'ai toujours trouvé lourdingue.

Et tu l'as vu dans UN film.
Tu ne changeras jamais toi.

S'il était lourdingue, c'est parce que le film se devait d'être lourdingue ; vise plutôt la réalisation que l'interprète . Mais il a fait des choses assez diverses, avec souvent un certain brio.

Pour ma part je suis allé voir tree of life et je peux dire sans honte aucune que c'est bel et bien le pire film que j'ai vu depuis ma naissance je pense Wink
Quelques mots pour le caractériser : Long ... très très long des images qui font penser a un documentaire de yann arthus bertrand au milieu d'un film.
Un film empreint d'un mauvais mysticisme exacerbé, je ne suis pas du tout opposé à la chose quand elle est utilisée à bon escient mais la vraiment c'est complètement too much.
Je le qualifierai donc de décousu, lent, caricatural, ennuyeux, mais au moins il a le mérite d'être dérangeant ... siffle

Si des avis opposés pouvaient se manifester cela serait avec plaisir j'aimerais beaucoup comprendre ce que l'on peut trouver d'intéressant à ce film (je serais parti au milieu si ma compagne n'avait pas eu une lueur d'espoir en attendant la fin ... mais au final elle est du même avis que moi).

S'il y a un film que j'attends avec curiosité c'est assurément the artist. Un film muet et en noir et blanc alors qu'on essaie de nous vendre la 3D par tous les moyens, c'est rafraîchissant et méritoire! Apparemment, pour ceux qui redoutent l'humour de Dujardin, le film n'est pas un pastiche comique à la OSS 117 et reste assez sérieux.

Dans un autre registre, je suis curieux de voir ce que Spielberg à fait de Tintin...

Ai revu Taxi Driver récemment, preuve éclatante de la versatilité de Hermann. Sans doute une de ses meilleures musiques avec Vertigo et Marnie (sans oublier Fahrenheit 451 et Trouble with Harry) et le pendant, d'une certaine façon, de Gershwin dans Manhattan. Un film toujours aussi dérangeant et qui gagne en intérêt avec l'âge pour la peinture qu'il fait d'un New-York brutal et sombre.

Gr3e a écrit:

Pour ma part je suis allé voir tree of life et je peux dire sans honte aucune que c'est bel et bien le pire film que j'ai vu depuis ma naissance je pense Wink
Quelques mots pour le caractériser : Long ... très très long des images qui font penser a un documentaire de yann arthus bertrand au milieu d'un film.
Un film empreint d'un mauvais mysticisme exacerbé, je ne suis pas du tout opposé à la chose quand elle est utilisée à bon escient mais la vraiment c'est complètement too much.
Je le qualifierai donc de décousu, lent, caricatural, ennuyeux, mais au moins il a le mérite d'être dérangeant ... siffle

Si des avis opposés pouvaient se manifester cela serait avec plaisir j'aimerais beaucoup comprendre ce que l'on peut trouver d'intéressant à ce film (je serais parti au milieu si ma compagne n'avait pas eu une lueur d'espoir en attendant la fin ... mais au final elle est du même avis que moi).

J'avoue que j'ai peur de ressentir la même chose ! Malik, je n'avais trop accroché à la Ligne rouge et franchement trouvé ennuyeux Nouveau Monde : je me souviens vaguement d'images planantes sur le 23e concerto de Mozart ; du coup les extraits que j'ai vu avec Vltava (La Moldau) en fond, ben....
J'irai peut-être...par curiosité...
Les films que j'irai certainement voir sont les films de Cavalier et Kaurismäki qui ont eu du succès, mais aucun prix ! Sinon c'est curieux de Voir un film de Miike en compétition officielle !

Parsifal a écrit:

Je suis d'accord, c'est lourd et fin a la fois, c'est une bonne définition
le deuxiéme OSS 117 ("rechercher un nazi avec des juifs, quelle drôle d'idée" )

Je ne sais pas si je dois parler de "la conquête", car la modération va m'accuser d'introduire une discussion politique ...???

Bon, je me lance, en commençant par les aspects purement cinématographiques :
Je m'attendais à un sketch des guignols étiré sur 2 heures - c'est quand meme un peu mieux, meme si finalement on apprend strictement rien...
Le réalisateur a réuni un cast qui restitue assez bien l'aspect physique des différents protagonistes - concernant leur incarnation, c'est très variable - beaucoup sont de simples silhouettes, sans épaisseur - Rachida Dati avait raison de s'inquiéter : son personnage est réduit à une potiche - Bernard Lecoq campe un Chirac amusant, mais très convenu - Polydalides est réellement superbe, complétement allumé - j'ai aussi bien apprécié Pierre Charron incarné par Dominique Besnehard : il parait que dans la "vraie" vie, Charron est un marrant - mais à ce point, j'en doute un peu...
Je pensais que pour des raisons d'audience, le réalisateur arriverait à donner des gages aux anti et aux pro Sarko - d'une certaine manière, c'est quand meme, sur un aspect, le film prend parti pour son modèle - il y a un personnage dont le portrait est dévastateur, c'est Villepin : il est dépeint comme un personnage haineux, rancunier, narcissique - il est décrit comme un des instigateurs de l'affaire Clearstream - il a d'ailleurs publiquement marqué son irritation lorsque le film est sorti.

Au total,ce film n'a que peu d’intérêt en tant qu'objet filmique, mais on peut le voir pour en parler dans les dîners...

Montfort

Montfort a écrit:

Au total,ce film n'a que peu d’intérêt en tant qu'objet filmique, mais on peut le voir pour en parler dans les dîners...

Montfort

Je ne savais pas que le Cinéma pouvait servir à autre chose.

Pirates des Caraibes 4 : Les volets sont vraiment de plus en plus nuls ! Celui ci est décevant au niveau de chaque détail, chaque "mini histoire" a une fin décevante et sans intérêt. A croire qu'ils l'ont fait à la va vite ! On s'attend à des évènements spectaculaires, sortant du commun mais finalement rien ne vient ... C'est juste un moyen de passer le temps.

ça donne envie!

Animal Kingdom : Que dire sans dévoiler trop de choses... une superbe film, noir et fort... pas de grosse ficelles, juste des portraits assez vrais et forts d'une famille soudée avec des activités non légales...

Pirates des Caraïbes 4 : Moui... déjà, c'était en VF donc moins bien. Après, on retrouve un peu les choses habituelles. On est loin du premier mais ça reste un bon divertissement...

Very Bad Trip 2 : Encore plus trache que le premier! Toujours aussi bien

Citation :

Pirates des Caraïbes 4 : Moui... déjà, c'était en VF donc moins bien. Après, on retrouve un peu les choses habituelles. On est loin du premier mais ça reste un bon divertissement...

Exactement ce que j'ai pensé : un bon divertissement sans plus. Le plus drôle, c'est que ce film se trouvait dans la sélection officielle du festival de Cannes. WTF ?!

Elvira a écrit:

Le plus drôle, c'est que ce film se trouvait dans la sélection officielle du festival de Cannes. WTF ?!

Hors compétition. Il y a toujours des blockbusters dans la sélection hors-compétition.

Ok! M'enfin, quand même, vois pas l'intérêt de le présenter à Cannes...

Justement, les producteurs de blockbusters hésitent avant de présenter un film à Cannes (les films se font démonter par la critique, et ils sont déjà vendus, ca ne leur apporte pas grand chose)... Pour Cannes, ca fait des stars sur la montée des marches, et ca offre des films à forte retombées médiatiques, qui contrebalancent auprès du grand public le côté plus select de la compétition... C'est un peu dans les mœurs, disons.

Elvira a écrit:

Citation :

Pirates des Caraïbes 4 : Moui... déjà, c'était en VF donc moins bien. Après, on retrouve un peu les choses habituelles. On est loin du premier mais ça reste un bon divertissement...

Exactement ce que j'ai pensé : un bon divertissement sans plus. Le plus drôle, c'est que ce film se trouvait dans la sélection officielle du festival de Cannes. WTF ?!

Le pire c'est que les quelques critiques que j'avais lu étaient bonnes !

Montalte Trout a écrit:

Justement, les producteurs de blockbusters hésitent avant de présenter un film à Cannes (les films se font démonter par la critique, et ils sont déjà vendus, ca ne leur apporte pas grand chose)... Pour Cannes, ca fait des stars sur la montée des marches, et ca offre des films à forte retombées médiatiques, qui contrebalancent auprès du grand public le côté plus select de la compétition... C'est un peu dans les mœurs, disons.

Ok, merci de l'information... Donc, c'est surtout pour Cannes. Pas bête.

>Le pire c'est que les quelques critiques que j'avais lu étaient bonnes !

Ce n'est pas non plus le nanar du siècle. Dans la catégorie divertissement grand public, il joue bien son rôle... Enfin, c'était mon ressenti.

Tree of Life : Mon dieu Je ne sais pas ce que j'ai le plus détesté dans ce film... entre le message religieux perpétuel, l'absence d'histoire (la seule chose qu'on aimerait savoir, on ne le sait pas! ), les passages pseudo philosophiques, les délires sur la création du monde...
Bon, a échappé au créationnisme, c'est déjà une grosse chance, même si je n'ai pas peu m'empêcher, en voyant certains aspects de nuages de poussières, de faire un parallèle avec les tableaux de la renaissance où un voit un grand barbu qui est au centre de ce beau tunnel de nuages colorés...
Ah oui! Et pour un soit disant hymne à la vie, nous proposer divers extraits de Requiem tout au long des longues heures du film...

J'ai vraiment eu l'impression de perdre mon temps... Tant de grosses ficelles, de messages et de prétention m'ont franchement usés... et cette fin qui n'en finit pas...

Polyeucte a écrit:

Tree of Life : Mon dieu Je ne sais pas ce que j'ai le plus détesté dans ce film... entre le message religieux perpétuel, l'absence d'histoire (la seule chose qu'on aimerait savoir, on ne le sait pas! ), les passages pseudo philosophiques, les délires sur la création du monde...
Bon, a échappé au créationnisme, c'est déjà une grosse chance, même si je n'ai pas peu m'empêcher, en voyant certains aspects de nuages de poussières, de faire un parallèle avec les tableaux de la renaissance où un voit un grand barbu qui est au centre de ce beau tunnel de nuages colorés...
Ah oui! Et pour un soit disant hymne à la vie, nous proposer divers extraits de Requiem tout au long des longues heures du film...

J'ai vraiment eu l'impression de perdre mon temps... Tant de grosses ficelles, de messages et de prétention m'ont franchement usés... et cette fin qui n'en finit pas...

A ce point là !!???

Bon, je vais peut etre renoncer, et aller voir à la place "La défense Lincoln" - le livre était potable...

Montfort

Après je ne suis pas une référence en cinéma... mais là vraiment... pas moyen pour moi...

Bon je tiens a préciser ça avant qu'on interprète mal mes propos, tu as tout a fait le droit de ne pas aimez Tree of life, et de trouver ce film inintéressant et mauvais, mais là je lis ton commentaire, et je trouve que tu es passé totalement a côté de ce que le film veux dire.

Polyeucte a écrit:

Tree of Life : Mon dieu Je ne sais pas ce que j'ai le plus détesté dans ce film... entre le message religieux perpétuel, l'absence d'histoire (la seule chose qu'on aimerait savoir, on ne le sait pas! ), les passages pseudo philosophiques, les délires sur la création du monde...

Reprochez l'absence d'histoire a ce film est je pense absurde pour la bonne et simple raison que le but du réalisateur n'est pas ici de raconter une histoire, il souhaite tout simplement faire un poème sensoriel sur la vie et la nature alors oui c'est loin d'être parfait, et la démarche est peut être prétentieuse (mais j'ai quand même ressentis sa sincérité) mais accordons au moins le mérite de tenter des choses, d'essayer d'être original.

Concernant la "pseudo" philosophie (je noterais juste que Malick est un ancien prof de philo et qu'il a également traduit Heidegger, disons que je pense qu'il sait quand même un peu de quoi il parle quand il s'agit de philosophie) et le message religieux, déjà ce n'est pas un film chrétiens! Malick a toujours montré dans tout ses films une visions du monde panthéiste, il croit effectivement en une transcendance mais qui n'est pas le Dieu chrétiens mais bon effectivement peut être faut il avoir vu ses autres films pour bien comprendre ce qu'il essaye de transmettre je ne sais pas si c'est ton cas. Si dans ce film la Bible est aussi présente c'est tout simplement que Malick place son film dans le contexte d'une famille américaine moyenne des années 50 et qu'il parle de spiritualité et souvent la spiritualité pour la plupart des gens est réduite a la religion dans laquelle ils ont été élever et dans ce contexte c'est le christianisme. Maintenant est-ce que cela en fait pour autant un film de propagande religieuse? non! Il est quand même assez significatif que les multiples invocations de Dieu reste sans réponse, ne résolve en rien les dilemmes moreaux des personnages ne semblant même que prolonger leur état dépressif, alors que les moment de bonheur réel qu'ils vivent sont ceux ou nous les voyons simplement en harmonie avec la nature, quand ils ne se préoccupe plus de savoir pourquoi Dieu semble silencieux, pourquoi la douleur et la mort existe, quand ils acceptent les choses tel qu'elles sont.
Le final sur la plage est effectivement très maladroit et assez pénible, pour ma part je l'interprète comme un fantasme de Sean Penn qui lui permet de retrouver un certains équilibre spirituel et non pas comme une vision réel du paradis comme certains l'ont interprété, mais ça reste quand même assez maladroit.

Ce que j'aime dans ce film outre la réalisation magnifique c'est vraiment la scéne de début sur le deuil que je trouve vraiment saisissante et toutes la partie central sur l'enfance, ou j'ai vraiment eut l'impression d'avoir pour la première fois une vision juste de ce qu'est l'enfance, et c'est vraiment là que le thème de la vie est le mieux traités, Après je n'adhère pas trop au vision de la création du monde et de l'apparition de la vie sur Terre parce que je trouve qu'elle ne serve pas a grand chose elle ne font que souligner ce que l'on comprend déjà dans la partie central sur l'enfance. Mais le gros défaut du film qui est je pense ce qui a rebuté pas mal de gens, c'est comme tu le dit les grosse ficelle, il me semble que Malick s'est laissé trop emporter par son sujet et qu'il a voulu trop en dire ce qui l'a conduit a sur-signifié lourdement des choses qui n'était que suggérer dans ses précédents films.

Polyeucte a écrit:

Ah oui! Et pour un soit disant hymne à la vie, nous proposer divers extraits de Requiem tout au long des longues heures du film...

Oui enfin on entend pas non plus que ça loin de là et puis ça se justifie tout a fait puisque bon la vie et la mort sont quand même étroitement mêler et il dont normalement que la mort soit aussi trés présente dans ce film.

Parsifal a écrit:

Bon je tiens a préciser ça avant qu'on interprète mal mes propos, tu as tout a fait le droit de ne pas aimez Tree of life, et de trouver ce film inintéressant et mauvais, mais là je lis ton commentaire, et je trouve que tu es passé totalement a côté de ce que le film veux dire.

Content d'avoir un peu de réponse en fait... Parce que je n'arrivais pas à comprendre l'intérêt qu'on pouvait porter à ce film... Donc même si tes arguments ne me convainquent pas tous, ça me permet de voir un peu ce que je n'ai pas vu ou pourquoi je ne l'ai pas vu!

Citation :

Reprochez l'absence d'histoire a ce film est je pense absurde pour la bonne et simple raison que le but du réalisateur n'est pas ici de raconter une histoire, il souhaite tout simplement faire un poème sensoriel sur la vie et la nature alors oui c'est loin d'être parfait, et la démarche est peut être prétentieuse (mais j'ai quand même ressentis sa sincérité) mais accordons au moins le mérite de tenter des choses, d'essayer d'être original.

Oui, mais quitte à faire un hymne à la vie, pourquoi avoir alors centré ça sur une famille tout de même assez particulière (un père plus qu'autoritaire, trois garçons, une mère totalement effacée...) et ne pas nous avoir proposé plusieurs portraits différents, montrant les différents aspects de la vie?

Citation :

Concernant la "pseudo" philosophie (je noterais juste que Malick est un ancien prof de philo et qu'il a également traduit Heidegger, disons que je pense qu'il sait quand même un peu de quoi il parle quand il s'agit de philosophie) et le message religieux, déjà ce n'est pas un film chrétiens! Malick a toujours montré dans tout ses films une visions du monde panthéiste, il croit effectivement en une transcendance mais qui n'est pas le Dieu chrétiens mais bon effectivement peut être faut il avoir vu ses autres films pour bien comprendre ce qu'il essaye de transmettre je ne sais pas si c'est ton cas. Si dans ce film la Bible est aussi présente c'est tout simplement que Malick place son film dans le contexte d'une famille américaine moyenne des années 50 et qu'il parle de spiritualité et souvent la spiritualité pour la plupart des gens est réduite a la religion dans laquelle ils ont été élever et dans ce contexte c'est le christianisme. Maintenant est-ce que cela en fait pour autant un film de propagande religieuse? non! Il est quand même assez significatif que les multiples invocations de Dieu reste sans réponse, ne résolve en rien les dilemmes moreaux des personnages ne semblant même que prolonger leur état dépressif, alors que les moment de bonheur réel qu'ils vivent sont ceux ou nous les voyons simplement en harmonie avec la nature, quand ils ne se préoccupe plus de savoir pourquoi Dieu semble silencieux, pourquoi la douleur et la mort existe, quand ils acceptent les choses tel qu'elles sont.

Le terme de "pseudo" n'était peut-être pas bienvenu... toujours est-il que pour moi, on est clairement dans le religieux chrétiens ici... par la situation de la famille en effet, mais même dans la présentation du monde. Ces nuages sont pour moi assez significatifs. Après en effet, je n'ai pas vu d'autres films de lui je crois...
Tu parles de famille moyenne des années 50... et là je ne suis pas d'accord... Par sa composition d'abord (ce que je disais au dessus) mais aussi par sa très forte implication religieuse! La mère a été éduquée chez les soeurs et semble bien avoir gardé les idées inculquées et le père est organiste particulièrement dévot comme le montre la scène à l'église où il est le dernier à partir.
Quant aux appels à dieu, oui, il n'y a pas de réponse... mais ce que dit le prêtre est bien que même sans réponse il faut continuer à croire... et la façon de perpétuellement faire appel à cette voix interne, cette sorte de conscience me fait vraiment penser à une prière perpétuelle.

Citation :

Le final sur la plage est effectivement très maladroit et assez pénible, pour ma part je l'interprète comme un fantasme de Sean Penn qui lui permet de retrouver un certains équilibre spirituel et non pas comme une vision réel du paradis comme certains l'ont interprété, mais ça reste quand même assez maladroit.

Tout à fait d'accord sur ta vision des choses sur cette scène...

Citation :

Ce que j'aime dans ce film outre la réalisation magnifique c'est vraiment la scéne de début sur le deuil que je trouve vraiment saisissante et toutes la partie central sur l'enfance, ou j'ai vraiment eut l'impression d'avoir pour la première fois une vision juste de ce qu'est l'enfance, et c'est vraiment là que le thème de la vie est le mieux traités, Après je n'adhère pas trop au vision de la création du monde et de l'apparition de la vie sur Terre parce que je trouve qu'elle ne serve pas a grand chose elle ne font que souligner ce que l'on comprend déjà dans la partie central sur l'enfance. Mais le gros défaut du film qui est je pense ce qui a rebuté pas mal de gens, c'est comme tu le dit les grosse ficelle, il me semble que Malick s'est laissé trop emporter par son sujet et qu'il a voulu trop en dire ce qui l'a conduit a sur-signifié lourdement des choses qui n'était que suggérer dans ses précédents films.

Ben on a pas du avoir la même enfance! Moi, j'ai trouvé ça assez caricaturale, avec les différents enfant, l'un jouant la Guerre des Boutons, l'autre renfermé et sensible... et le père absent qui s'érige en chef d'armée plus qu'en paternel...
Pour l'apparition de la vie sur terre, je dois dire que je n'ai vraiment pas compris l'intérêt... les images sont parfois fort maladroites dans leur réalisation (Jupiter rayé, l'astéroïde bien petite au final...) Et j'y ai vu, après les paroles qui ouvrent le film, comme un hommage à une création divine plus qu'autre chose quand on voit certaines réalisation dues à érosion ou aux réactions chimiques.

Citation :

Oui enfin on entend pas non plus que ça loin de là et puis ça se justifie tout a fait puisque bon la vie et la mort sont quand même étroitement mêler et il dont normalement que la mort soit aussi trés présente dans ce film.

Bien sûr, il y a d'autres musiques... mais celles qui m'ont le plus marquées restent celles des Requiem... et je trouve vraiment dommage par exemple de montrer la création de l'univers sur un Lacrimosa...

Parce que Malik n'a plus rien à dire, que ça fait deux ans qu'on lui avait promis cette palme qu'ils ne sont jamais arrivé à lui donner, et que par dessus le marché on a réussi à éjecter le film qui aurait dû l'avoir pour faire de la place à cette grosse... connerie.
Ainsi va le monde et l'art officiel, et ça vous fait des Akhmatova quand on pourrait monter des coeurs de chien

sud273 a écrit:

Parce que Malik n'a plus rien à dire, que ça fait deux ans qu'on lui avait promis cette palme qu'ils ne sont jamais arrivé à lui donner, et que par dessus le marché on a réussi à éjecter le film qui aurait dû l'avoir pour faire de la place à cette grosse... connerie.
Ainsi va le monde et l'art officiel, et ça vous fait des Akhmatova quand on pourrait monter des coeurs de chien

Ne m'en parlez pas...

Hallò, docteur Broment... euh... Boulgakov !

C'était intéressant Akhmatova au moins

Polyeucte a écrit:

C'était intéressant Akhmatova au moins

Moi personnellement, je l'ai trouvé fort réussi ce film, si, si je vous assure !

sud273 a écrit:

Parce que Malik n'a plus rien à dire, que ça fait deux ans qu'on lui avait promis cette palme qu'ils ne sont jamais arrivé à lui donner, et que par dessus le marché on a réussi à éjecter le film qui aurait dû l'avoir pour faire de la place à cette grosse... connerie.

Je n'ai rien contre toi mais si c'était juste pour balancer ce commentaire méprisant et lapidaire tu aurais pu t'abstenir, au moins Polyeucte a pris la peine d'argumenter

Polyeucte a écrit:

Oui, mais quitte à faire un hymne à la vie, pourquoi avoir alors centré ça sur une famille tout de même assez particulière (un père plus qu'autoritaire, trois garçons, une mère totalement effacée...) et ne pas nous avoir proposé plusieurs portraits différents, montrant les différents aspects de la vie?

Et ça donne un truc comme Au delà de Clint Eastwood? non merci
Honnêtement je ne pense pas qu'un film chorale aurait été une bonne solution, mais alors pas du tout ça aurait rendu la chose encore plus démonstrative disloqué, il a mon avis tout a fait raison de procédé comme il a fait. Des familles comme ça ça existe et probablement plus qu'on le croit, d'ailleurs le film est en partie autobiographique et l'effacement de la mère s'explique pas mal par la personnalité de son mari, et puis bon l'intrigue se déroulant dans les années 50 ce schéma patriarcal ne m'apparait pas vraiment hors de propos.

Polyeucte a écrit:

Le terme de "pseudo" n'était peut-être pas bienvenu... toujours est-il que pour moi, on est clairement dans le religieux chrétiens ici... par la situation de la famille en effet, mais même dans la présentation du monde. Ces nuages sont pour moi assez significatifs. Après en effet, je n'ai pas vu d'autres films de lui je crois...
Tu parles de famille moyenne des années 50... et là je ne suis pas d'accord... Par sa composition d'abord (ce que je disais au dessus) mais aussi par sa très forte implication religieuse! La mère a été éduquée chez les sœurs et semble bien avoir gardé les idées inculquées et le père est organiste particulièrement dévot comme le montre la scène à l'église où il est le dernier à partir.
Quant aux appels à dieu, oui, il n'y a pas de réponse... mais ce que dit le prêtre est bien que même sans réponse il faut continuer à croire... et la façon de perpétuellement faire appel à cette voix interne, cette sorte de conscience me fait vraiment penser à une prière perpétuelle.

Les nuages a mon avis tu as
Je plaisante mais comme beaucoup de gens avec qui j'ai parler de ce film je pense que tu as entendu Dieu et du coup tu l'as vu partout, parce que je n'ai vraiment rien vu d'ambigu par rapport aux nuages, après je peux me tromper, mais enfin je pense que je l'aurais remarquer quand même
Pour le passage du prêtre certes, mais encore une fois ce n'est pas parce que le réalisateur place ce discours dans son film qu'il le partage pour autant, pour moi ça vient expliciter le fonctionnement du personnage de Brad Pitt et de Sean penn enfant, qui au lieu de s'abandonner a la nature de se fondre dans ce tout comme le fait la mère justement et bien il continue de se buter dans leur certitude et d'invoquer un Dieu qui ne peux de toutes façon pas leur répondre. Pour Malick Dieu existe mais comme je l'ai dit c'est une vision panthéiste ce n'est pas un être définis, c'est l'ensemble de l'univers, nous en sommes chacun une facette.
Bon peut être quelques chose qui pourrait peut être plus te convaincre, ce qui pour moi fait que ce film ne peut pas rentrer dans la vision judéo-chrétienne traditionnel, c'est qu'a aucun moment l'humain n'est montrer comme étant supérieur aux autres êtres vivants, qu'ils soient végétaux ou animaux.
C'est assez clair d'ailleurs au début quand la mère s'adresse a Dieu après avoir appris la mort de son fils, qu'est-ce qui répond a sa prière c'est l'immensité spatiale face a laquelle nous sommes tout petit, puis ensuite on enchaine avec la création de l'univers (qui ne correspond pas du tout aux images bibliques c'est le moins qu'on puisse dire) et avec l'apparition de la vie sur Terre et là il nous montre la diversité des formes de vie avec les bactéries, le passage sur les dinosaures ou il semble suggérer qu'ils sont capable de compassion ce qui les place donc a égalité avec les humains, tiens je viens de comprendre l'intérêt des scènes de la créations du monde et des dinosaures

Sinon oui les voix intérieur effectivement ça fait penser a une prière perpétuelle, mais encore une fois celle ci reste sans réponse

Polyeucte a écrit:

Ben on a pas du avoir la même enfance! Moi, j'ai trouvé ça assez caricaturale, avec les différents enfant, l'un jouant la Guerre des Boutons, l'autre renfermé et sensible... et le père absent qui s'érige en chef d'armée plus qu'en paternel...
.

Quand je dit que la vision de l'enfance est saisissante moi je parle du développement de l'enfant quand on le voit grandir, se confronter aux autres, découvrir la mort etc...
Je ne parle pas de la vie de famille qui effectivement ne ressemble absolument pas a mon enfance, qui n'a absolument caricaturale car il prend quand même bien le soin de montrer toutes les contradictions des personnages, et que oui des enfants renfermés et sensible et qui joue a la guerre des boutons ça existe, et puis bon encore une fois la tu reste quand même sur un détail.et encore une fois l'enfance montrer dans le film est plus ou moins celle de Terrence Malick.

Bartòvino a écrit:

sud273 a écrit:

et ça vous fait des Akhmatova quand on pourrait monter des coeurs de chien [/b]

Ne m'en parlez pas...

Hallò, docteur Broment... euh... Boulgakov !

Raskatov, Amsterdam 2010

c'est sur je ne suis pas trop consensuel, ici quelque chose m'a profondément énervé... Wagner, tout ça

Faites comme moi, revoyez vos classiques : pris un super pied en revisionnant Mildred Pierce hier soir (en attendant le remake télévisuel de Todd Haynes).

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https://classik.forumactif.com/viewtopic.forum?t=5611