Votre dernier film visionné

Pour continuer le flood à propos de ton bt à écouter toutes affaires cessantes https://classik.forumactif.com/t6547-bt-souvenirs-de-2012 , point du tout, puisque tu étais avec Yeux dans les 2 pelés ou tondus* venus faire nombre par serrage de coudes.

* Je précise, afin de ne pas compromettre mon avenir de blindtesteur confidentiel sur le forum, que j'entends évidemment pelés et tondus au sens de l'expression idiomatique ... au sens propre l'expression ne saurait d'ailleurs s'appliquer à l'omnipotente reine des bt, compte tenu d'une caractéristique d'icelle récemment soulignée par Woo

Spoiler:

Django unchained.

Bon Tarentino, avec ses défauts habituels : trop long : 2h45 !!! et une débauche d'effets sanguinolents superflus - notamment la scène de massacre dans la plantation après la mort de Calvin Candie devient vite lassante.
La distribution est impeccable, avec Christoph Waltz en chasseur de prime escroc, Samuel L. Jackson en Oncle Tom retors, Jamie Fox en vengeur exterminateur et surtout Di Caprio, incroyable esclavagiste pervers.
Ce film a suscité une vive polémique aux USA - résumée dans Rue 89 : " Django unchained est-il raciste ?" - la critique est venue des milieux conservateurs, qui feignent de s'offusquer de l'usage répété dans le film du "N.. word" dont l'usage est désormais banni - mais les critiques les plus virulentes sont venues des milieux antiracistes - un des plus radicaux a été Spike Lee qui a dit être scandalisé par le fait que Tarentino puisse faire un western spaghetti avec ce qu'il considère comme un holocauste !
Mais Spike Lee a tort : si le film emprunte au vocabulaire filmique du western, il ne cache rien des atrocités commises par les esclavagistes - mais ce n'est pas non plus un holocauste : les esclaves sont des outils de production: ion pourrait dire qu'ils sont martyrisés dans le but de les terroriser, mais il serait économiquement absurde de les détruire en masse !
Ce qui déplait peut être aux militants antiracistes ce sont les motivations des adversaires des esclavagistes dans le film : le chasseur de prime est une canaille qui n'agit que pour s'enrichir, quand à Django, il ne vise qu'une chose, à faire libérer sa femme, quitte à sacrifier au passage quelques uns de ses semblables.
Mais la critique la plus dommageable pour Tarentino vient des partisans du contrôle des armes : ses films banalisent le meurtre - il y a dans le papier de Rue 89 un montage instructif des séquences gores du réalisateur.

Montfort

Montfort a écrit:

(...) il ne cache rien des atrocités commises par les esclavagistes - mais ce n'est pas non plus un holocauste : les esclaves sont des outils de production: on pourrait dire qu'ils sont martyrisés dans le but de les terroriser, mais il serait économiquement absurde de les détruire en masse !

[HS]

La méthode de l'esclavage nécessitait, non de tuer les esclaves (ce qui n'aurait effectivement aucun sens), mais de les détruire mentalement, afin de leur faire intégrer leur prétendue infériorité par une série de moyens assez inhumains (violence gratuite, climat de peur constante, conditions de vie déplorables). Il n'est donc pas forcément exagéré de parler d'holocauste pour désigner cette entreprise de "déshumanisation" systématique.

[/HS]

Horatio a écrit:

Montfort a écrit:

(...) il ne cache rien des atrocités commises par les esclavagistes - mais ce n'est pas non plus un holocauste : les esclaves sont des outils de production: on pourrait dire qu'ils sont martyrisés dans le but de les terroriser, mais il serait économiquement absurde de les détruire en masse !

[HS]

La méthode de l'esclavage nécessitait, non de tuer les esclaves (ce qui n'aurait effectivement aucun sens), mais de les détruire mentalement, afin de leur faire intégrer leur prétendue infériorité par une série de moyens assez inhumains (violence gratuite, climat de peur constante, conditions de vie déplorables). Il n'est donc pas forcément exagéré de parler d'holocauste pour désigner cette entreprise de "déshumanisation" systématique.

[/HS]

oula ne sent-on pas poindre ici le danger d'un débat aussi sensible que potentiellement ultrarelou, il faudrait peut-être inviter claude lanzmann pour arbitrer les échanges

(... mais sinon
http://fr.wikipedia.org/wiki/Holocauste )

Une fois acheminé à destination, le "bois d'ébène" était précieux. La plus forte mortalité parmi les captifs réduits en esclavage ne se situait d'ailleurs pas pendant les traversées, malgré les conditions inhumaines de celles-ci, mais sur le sol africain, entre la capture et l'embarquement.

808 a écrit:

oula ne sent-on pas poindre ici le danger d'un débat aussi sensible que potentiellement ultrarelou, il faudrait peut-être inviter claude lanzmann pour arbitrer les échanges

et on pourrait faire venir Jacques Rivette et son abjection, comme ça deviendrait encore plus relou

Horatio a écrit:

Montfort a écrit:

(...) il ne cache rien des atrocités commises par les esclavagistes - mais ce n'est pas non plus un holocauste : les esclaves sont des outils de production: on pourrait dire qu'ils sont martyrisés dans le but de les terroriser, mais il serait économiquement absurde de les détruire en masse !

[HS]

La méthode de l'esclavage nécessitait, non de tuer les esclaves (ce qui n'aurait effectivement aucun sens), mais de les détruire mentalement, afin de leur faire intégrer leur prétendue infériorité par une série de moyens assez inhumains (violence gratuite, climat de peur constante, conditions de vie déplorables). Il n'est donc pas forcément exagéré de parler d'holocauste pour désigner cette entreprise de "déshumanisation" systématique.

[/HS]

Je ne cherche pas à développer sur le forum un débat sur la traite négrière, mais c'est un des aspects du film - ce qui prouve au passage qu'on est pas dans un western spaghetti - pour ceux qui veulent creuser cette question, ils peuvent se référer aux travaux d'un historien français, Olivier Pétré Grenouilleau qui a écrit "L'argent de la traite".

Montfort

Parsifal a écrit:

808 a écrit:

oula ne sent-on pas poindre ici le danger d'un débat aussi sensible que potentiellement ultrarelou, il faudrait peut-être inviter claude lanzmann pour arbitrer les échanges

et on pourrait faire venir Jacques Rivette et son abjection, comme ça deviendrait encore plus relou

ah, rivette ! je trouve ce fameux article (auquel tu fais référence) vraiment bête mais j'adore ce cinéaste... dans les pas trop lointains, "secret défense" ou "ne touchez pas la hache" sont excellents.

808 a écrit:

ah, rivette ! je trouve ce fameux article (auquel tu fais référence) vraiment bête

nous sommes bien d'accord
le cinéaste je ne connais vraiment pas assez pour en juger je n’ai vu que le début de Paris nous appartient il y a longtemps c'était assez étrange, et j'ai vu son dernier 36 vues du pic st loup qui n'était pas étrange du tout et totalement insignifiant.
Ne touchez pas a la hache m'attire beaucoup!
j'aimerais bien voir la version de 12h30 de Out 1 : Noli me tangere (oui j'aime vivre dangereusement )

Hier, j'ai décidé de regarder Very Bad Cops, diffusé sur une chaine privée belge. Le film étant une comédie dont les critiques sont globalement plutôt positives, je pensais avoir trouvé un fond sonore et visuel raisonnablement supportable pour accompagner mon repas.

J'ai tenu une dizaine de minutes. La chose est une catastrophe dans tous les domaines : scénario aux abonnés absents, humour lourdaud, réalisation banale, rythme mollasson, doublage raté...

Une véritable horreur !

Beh moi j'ai regardé Fantômes contre Fantômes et je me suis bien amusé!

La clinique de l'amour, de et avec Artus de Penguern.

Je suis déçu. J'espérais retrouver le même esprit que dans le déjanté et jubilatoire Grégoire Moulin contre l'humanité, mais hélas, trois fois hélas... C'est mollasson, l'humour tombe à plat neuf fois sur dix...

Du coup, me voilà obligé de regarder Grégoire Moulin ce soir, histoire de ne pas rester sur une mauvaise impression !

Ah ? ça m'avait beaucoup plu. J'avais bien ri ! Je ne connais pas son autre film. Sinon il a fait aussi des courts-métrages très sympa.


(oui Polyeucte, je me suis bien amusée avec Fantômes contre Fantômes.)

Il a écrit:

La clinique de l'amour

Ça fait titre de sitcom AB production…

tu ne connais pas tes classiques en soap pour méménagères de plus de 50 ans : La Clinique de la forêt noire + Les Feux de l'amour !

frere elustaphe a écrit:

Ah ? ça m'avait beaucoup plu. J'avais bien ri ! Je ne connais pas son autre film. Sinon il a fait aussi des courts-métrages très sympa.

Grégoire Moulin va bien plus loin dans l'absurde que la clinique de l'amour, qui me donne l'impression de freiner pour rester plus "accessible". Il y a bien quelques perles, comme la scène avec l'ours, mais je trouve les trouvailles intéressantes plus rares que dans Grégoire Moulin.

Les yeux qui fascinent a écrit:

Il a écrit:

La clinique de l'amour

Ça fait titre de sitcom AB production…

C'est étudié pour. C'est une parodie des soaps à rallonge qui passent sur les chaines publiques en matinée ou juste après le JT de la mi-journée.

Alifie a écrit:

tu ne connais pas tes classiques en soap pour méménagères de plus de 50 ans : La Clinique de la forêt noire + Les Feux de l'amour !

Voilà !

Killgore a écrit:

frere elustaphe a écrit:

Ah ? ça m'avait beaucoup plu. J'avais bien ri ! Je ne connais pas son autre film. Sinon il a fait aussi des courts-métrages très sympa.

Grégoire Moulin va bien plus loin dans l'absurde que la clinique de l'amour, qui me donne l'impression de freiner pour rester plus "accessible". Il y a bien quelques perles, comme la scène avec l'ours, mais je trouve les trouvailles intéressantes plus rares que dans Grégoire Moulin.

Les yeux qui fascinent a écrit:

Il a écrit:

La clinique de l'amour

Ça fait titre de sitcom AB production…

C'est étudié pour. C'est une parodie des soaps à rallonge qui passent sur les chaines publiques en matinée ou juste après le JT de la mi-journée.

Alifie a écrit:

tu ne connais pas tes classiques en soap pour méménagères de plus de 50 ans : La Clinique de la forêt noire + Les Feux de l'amour !

Voilà !

la barre était trop haute pour artus de penguern
watch?v=ODQkS09KuIQ

mais en général les générique de soap n'ont pas besoin de parodie pour être ridicule:

/watch?v=bL0x8EPDBsg

/watch?v=UYsDm4cphno

et le dernier pour le plaisir: /watch?v=rlfHcCLn4pk

The Amazing Spider-Man — Mouais... D'abord on remarquera une chose : depuis Twilight, les films ou créations de genre mettant en scène des adolescents semblent tous user de cette image filtrée, aux couleurs ternes et à l'atmosphère crépusculaire et mélancolique. Que cela soit le remake de Fright Night ou la série Teen Wolf, on n'y coupe pas. Dans certains cas, comme ces deux exemples, le résultat n'est pas méchant du tout et donne même un certain cachet à l'oeuvre. Dans cet Amazing (tu parles !) Spider-Man, ça sent surtout le suivisme opportuniste. Mais ce n'est pas le seul domaine dans lequel ce film manque d'originalité, dans la mesure où il n'apparaît que comme une espèce de remake sans grand relief du premier Spider-Man de Sam Raimi — qui ne date pourtant que de 2002. L'histoire n'apporte rien de confondant au personnage de Peter Parker, et s'enlise même dans un drôle de ronron plutôt mal géré avec des moments emphatiques qui tombent tellement comme un cheveu sur la soupe qu'il est difficile de ressentir une émotion particulière devant. Ce n'est même pas un mauvais film, c'est juste qu'on n'en voit pas vraiment l'intérêt. Un Spider-Man 4, pourquoi pas, mais reprendre comme cela le personnage depuis ses origines pour faire comme si Sam Raimi n'avait jamais existé, en particulier pour pondre un film de niche pas très bien écrit et qui fait dans la facilité toutes les deux secondes, ça s'apparente plus à de la vengeance qu'à un calcul de pure exploitation économique.

J'avais trouvé qu'il y avait quelque chose de différent justement dans cet Amazing Spiderman... surtout déjà dans le côté un peu héros maudit... on avait moins la morale à 3 francs du premier et quelque chose de plus profond et recherché... après, je l'ai pas vu depuis la sortie!

Polyeucte a écrit:

J'avais trouvé qu'il y avait quelque chose de différent justement dans cet Amazing Spiderman... surtout déjà dans le côté un peu héros maudit... on avait moins la morale à 3 francs du premier et quelque chose de plus profond et recherché... après, je l'ai pas vu depuis la sortie!

Ben la morale à trois francs dans le Spider-Man de Sam Raimi, je ne la vois pas plus que ça. Enfin, je veux dire que s'il y en a une, il y a exactement la même dans celui-ci, puisque les circonstances et les conclusions qui en découlent sont similaires en tout point. C'est d'ailleurs assez rigolo de voir le film tourner autour de la fameuse formule « with great power comes great responsibility » sans jamais la reprendre mot pour mot, puisque ça aurait été un total aveu de plagiat...

Par contre, ce Spider-Man 2.0 est beaucoup plus démonstratif et puéril dans son déroulement : Peter Parker fait le mal (ici : il accepte une bière d'un braqueur) et est puni (son oncle se fait tuer par le même braqueur) / Peter Parker fait le bien (il sauve un gamin d'une mort certaine) et est récompensé (le père du gamin est grutier et, plus tard, avec ses collègues grutiers, il aide Spider-Man alors que celui-ci est dans la mouise). On ne prend même pas le temps de nous montrer pourquoi les gens se mettent à aimer Spidey, ou plus simplement l'esprit new-yorkais autour de Spider-Man que le film de Sam Raimi (depuis la scène du combat de catch jusqu'à celle sur le pont) mettait en scène avec tant de justesse.

Tout tourne autour de ce personnage d'ado mal ficelé qui court après des figures paternelles qui se font toutes dézinguer les unes après les autres, et que des remords accablent pendant environ deux heures de film, sauf lorsqu'il arrive à pudiquement embrasser sa copine sur la bouche, copine qui est évidemment la fille du chef de la police qui a juré de coller Spider-Man derrière les barreaux...

Non chacun ses goûts bien sûr, mais plus profond et recherché, sincèrement, je ne pense pas. Raimi avait essayé de coller à l'esprit du comic et y était arrivé, quand Webb pond un produit. Ni plus ni moins.

Polyeucte a écrit:

J'avais trouvé qu'il y avait quelque chose de différent justement dans cet Amazing Spiderman... surtout déjà dans le côté un peu héros maudit... on avait moins la morale à 3 francs du premier et quelque chose de plus profond et recherché... après, je l'ai pas vu depuis la sortie!

ben le premier était justement plus profond et rechercher que ce remake
comme le fait remarquer Picrotal ce n'est pas trés bien écris, j'ajouterais aussi que c'est faible en terme de réalisation, on peut penser ce qu'on veut des films de Raimi, ça fait un moment que je ne les ais pas vu, mais dans mon souvenir c'était une mise en scéne plutôt original et personnelle qui renouvelait le cinema spectaculaire hollywoodien.

Django Unchained. Montfort avait parfaitement raison de dire que les cruautés de l'esclavage occupaient une place importante dans le film. Mais Tarantino mélange une fois de plus les genres, ménageant des scènes délicieusement absurdes (des fermiers précurseurs du KKK chevauchant sur fond d'opéra wagnérien, puis râlant à propos de leurs cagoules mal cousues), décalées (magnifique Christoph Waltz dans le rôle d'un médecin allemand émigré, fine gâchette, aux manières raffinées et un brin nostalgique, tout étonné de rencontrer une Brunhilde en plein Mississippi) ou bien plus crues (la cruauté du propriétaire incarné par Brad Pitt). Une palette de styles et de références très étendues, comme toujours, dispensée avec cette jubilation caractéristique - même si le propos finit par se diluer dans un déluge de sauce tomate assez fade et prévisible. Ce final évacue toutes les problématiques envisagées auparavant (sauf éventuellement la question des Noirs qui collaborent à la traite négrière) pour les remplacer par l'apologie d'une violence gratuite, réduisant à la même occasion le profil du héros Django à celui d'un tueur-vengeur qui rien n'arrête. Too much sans doute, mais, de la part de Tarantino, on s'en doutait déjà .

808 a écrit:

Killgore a écrit:

frere elustaphe a écrit:

Ah ? ça m'avait beaucoup plu. J'avais bien ri ! Je ne connais pas son autre film. Sinon il a fait aussi des courts-métrages très sympa.

Grégoire Moulin va bien plus loin dans l'absurde que la clinique de l'amour, qui me donne l'impression de freiner pour rester plus "accessible". Il y a bien quelques perles, comme la scène avec l'ours, mais je trouve les trouvailles intéressantes plus rares que dans Grégoire Moulin.

Les yeux qui fascinent a écrit:

Il a écrit:

La clinique de l'amour

Ça fait titre de sitcom AB production…

C'est étudié pour. C'est une parodie des soaps à rallonge qui passent sur les chaines publiques en matinée ou juste après le JT de la mi-journée.

Alifie a écrit:

tu ne connais pas tes classiques en soap pour méménagères de plus de 50 ans : La Clinique de la forêt noire + Les Feux de l'amour !

Voilà !

la barre était trop haute pour artus de penguern
watch?v=ODQkS09KuIQ

Ce n'est pas exactement la même démarche !

Concernant Grégoire Moulin contre l'humanité :
"Les 5 premières minutes du film, pour vous donner envie de le regarder en entier, c'est du bonheur ^^", comme dit celui qui a posté cette vidéo : /watch?v=Uy2nKUJDCqc

Ce film est pour moi la meilleure comédie française depuis sa sortie, et même depuis bien avant. Bienvenue chez les Ch'tis et les autres amusettes lourdaudes et faciles ayant bénéficié de bien plus de moyens et de publicité ne lui arrivent pas à la cheville, à mon avis. Grégoire Moulin est un régal, générique final avec sa délicieuse chorégraphie loufoque y compris !

Climat blanc oblige (pas envie de sortir), grosses séances DVD pour le moment.

Prometheus, de Ridley Scott. Quelques jolis effets spéciaux, quelques bonnes idées... Au service d'un fatras pseudo philosophique livrant en vrac quelques réflexions brouillonnes ne semblant servir qu'à servir de prétexte. A la fin, je me suis dit : "Tout ça pour ça ?"

The Cabin in the Woods (La Cabane dans les bois). Petit film gore offrant une vision des choses sortant de l'ordinaire gore. Le dernier tiers est assez marrant. Certes, ça mange à des râteliers ayant déjà nourri d'autres films (pas nécessairement gores, d'ailleurs), mais ça se laisse regarder sans déplaisir. Encore un que je me suis procuré après avoir lu la critique de Picrotal.

Killgore a écrit:

Concernant Grégoire Moulin contre l'humanité :
"Les 5 premières minutes du film, pour vous donner envie de le regarder en entier, c'est du bonheur

Bon. Je trouverai ce film.

horatio a écrit:

(la cruauté du propriétaire incarné par Brad Pitt)

Ces jeunes qui confondent Brad Pitt et Léonard DiCaprio… Tout fout le camp !…

Citizen kane pour un bon dimanche.

Les yeux qui fascinent a écrit:

Ces jeunes qui confondent Brad Pitt et Léonard di Caprio… Tout fout le camp !…

Les yeux qui fascinent a écrit:

horatio a écrit:

(la cruauté du propriétaire incarné par Brad Pitt)

Ces jeunes qui confondent Brad Pitt et Léonard di Caprio… Tout fout le camp !…

Killgore a écrit:

The Cabin in the Woods (La Cabane dans les bois). Petit film gore offrant une vision des choses sortant de l'ordinaire gore. Le dernier tiers est assez marrant. Certes, ça mange à des râteliers ayant déjà nourri d'autres films (pas nécessairement gores, d'ailleurs), mais ça se laisse regarder sans déplaisir. Encore un que je me suis procuré après avoir lu la critique de Picrotal.

Je dirais même que ça se regarde avec grand plaisir J'ai vraiment kiffé ce film

Les yeux qui fascinent a écrit:

horatio a écrit:

(la cruauté du propriétaire incarné par Brad Pitt)

Ces jeunes qui confondent Brad Pitt et Léonard DiCaprio… Tout fout le camp !…

et qui confonde Wagner et Verdi aussi (parce que c'est le Dies irae du requiem qu'on entend lors de la chevauché du pseudo-Ku Klux Klan )

Sinon Django Unchained est le meilleur film de Tarantino depuis Kill Bill 2, des dialogues jouissifs, des situations absurdes et des personnages mémorable Christophe Waltz, Di Caprio et Samuel Lee Jackson (j'ai eut du mal a le reconnaitre au départ) sont extraordinaire a tel point que Jamie Fox fait un peu pale figure (même si il est très bien aussi), sinon il y a des défauts bien sur, comme Montfort je trouve la tuerie aprés la mort de Calvin Candie plutôt lassante, aprés c'est too much mais c'est aussi pour ça qu'on va voir les films de Tarantino. En tout cas c'est bien meilleurs que Inglorious Basterd, et pour le coup sans aucune erreur de casting.

Horatio a écrit:

Django Unchained. Montfort avait parfaitement raison de dire que les cruautés de l'esclavage occupaient une place importante dans le film. Mais Tarantino mélange une fois de plus les genres, ménageant des scènes délicieusement absurdes (des fermiers précurseurs du KKK chevauchant sur fond d'opéra wagnérien, puis râlant à propos de leurs cagoules mal cousues), décalées (magnifique Christoph Waltz dans le rôle d'un médecin allemand émigré, fine gâchette, aux manières raffinées et un brin nostalgique, tout étonné de rencontrer une Brunhilde en plein Mississippi) ou bien plus crues (la cruauté du propriétaire incarné par Brad Pitt). Une palette de styles et de références très étendues, comme toujours, dispensée avec cette jubilation caractéristique - même si le propos finit par se diluer dans un déluge de sauce tomate assez fade et prévisible. Ce final évacue toutes les problématiques envisagées auparavant (sauf éventuellement la question des Noirs qui collaborent à la traite négrière) pour les remplacer par l'apologie d'une violence gratuite, réduisant à la même occasion le profil du héros Django à celui d'un tueur-vengeur qui rien n'arrête. Too much sans doute, mais, de la part de Tarantino, on s'en doutait déjà .

Tarentino est un cinéaste très doué, qui a fait pas mal de films intéressants mais jamais de grands films : il a une tendance à ne jamais brider son talent, d'où des dérapages - serait-il possible qu'il soit cadré par quelqu'un qui le canaliserait - ça pourrait être, normalement, le rôle d'un producteur...

Montfort

Vu hier soir sur Arte "Témoin à charge" de Billy Wilder.

Un bijou : le scénario inspiré d'Agatha Christie est captivant et fournit des rebondissements jusqu'aux derniers instants, avec des dialogues d'un humour éblouissant !
La distribution rien moins que stellaire : Marlène Dietrich, Charles Laughton, Tyrone Power...
Magnifiques décors d'Alexandre Trauner.

Du très grand cinéma !

Montfort

Poultrygeist : je pense que Picrotal pourrait aimer ce film qui est de très bon goût (de poulet frit !)
Vraiment, je le conseille à tous ceux qui disent que le cinéma américain est vulgaire ou qu'il manque de finesse.
Aussi, il est visible sur le tube en VO sous-titrée, ce qui est un plus.

OYO TOHO a écrit:

Poultrygeist : je pense que Picrotal pourrait aimer ce film qui est de très bon goût (de poulet frit !)

Il est prévu dans ma liste...

Ah Poultrygeist, dans son genre c'est une sorte de chef d'oeuvre, Lloyd Kaufman et toutes l'équipe de Troma sont d'une radicalité intransigeante dans ses choix artistiques a faire pâlir d'envie Jean Marie Straub

sérieusement c'est vrai que si on adhére a l'humour d'une vulgarité assumé et revendiqué et complétement barré c'est quand même assez génial comme film, et en plus c'est relativement soigné au niveau réal comparé a d'autre production Troma!

Prometheus — On m'avait dit tant de mal de ce film que je m'attendais vraiment à un navet. Du coup, j'ai finalement passé un bon moment devant. J'en parle plus longuement ici pour qui cela intéresse.

Ce n'est certes pas un navet, mais de Ridley Scott, le public attend plus qu'un film juste pas désagréable. En outre, les prétentions philosophiques du film sont trop diluées et trop désordonnées à mon goût. Enfin, la référence finale à Alien, qu'elle ait été imposée par les "banquiers" ou voulue par le réalisateur, est pour moi une grosse faute scénaristique puisqu'elle est totalement inutile.

D'après certains articles, Scott aurait d'abord conçu le film comme une "prequel" d'Alien, puis changé de direction ensuite. L'ennui, c'est qu'on se retrouve avec un scénario qui court deux lièvres à la fois mais n'en attrape aucun, d'où la sensation de rester sur sa faim à la fin.

Killgore a écrit:

Ce n'est certes pas un navet, mais de Ridley Scott, le public attend plus qu'un film juste pas désagréable.

Ridley Scott est un réalisateur intéressant, mais je n'en fais pas des folies non plus. Il est évidemment très doué, mais pour moi son grand chef-d'oeuvre demeure Alien. Thelma et Louise est marquant dans son propos plus que dans sa réalisation, Gladiator est juste pas mal et je ne suis pas si fasciné que cela par Blade Runner, même si je n'en nie pas les qualités. Finalement, ce Prometheus me semble du niveau habituel de ses films.

Mais je te rejoins, c'est que je dis d'ailleurs dans mon article : on n'avait vraiment pas besoin d'une préquelle d'Alien. Le film aurait gagné à abandonner cette piste. D'autant que je m'étais fait tant d'idées sur le début d'Alien, et notamment sur ce cadavre éventré immense que trouvent Sigourney Weaver et ses compagnons, que cette préquelle ne va rien changer à mes propres théories et à mon propre travail d'imagination. En somme : je conteste la validité diégétique de cette préquelle. Non mais !

je doit être le seul a aimé ce film, mais Legend c'est pas mal aussi dans la filmographie de Ridley Scott

le cheval de turin (tarr)

c'est de votre faute !
j'ai détesté ! le plus pénible étant je pense cet espèce d'ostinato violoneux très énervant de la bande-son.
c'est superficiellement beau, d'un sérieux papal, et d'un ennui incommensurable... tout ça pour dire que l'homme est misérable et trotte, non marche, non claudique, non rampe vers sa fin elle-même misérable ; au moins beckett le dit-il en rigolant ; puisqu'il faut bien s'occuper j'ai bloqué sur la machine à vent, qui marche très bien (le vent souffle au premier plan mais au loin les arbres sont immobiles).

bon, au moins je sais que tarr et moi ça n'est pas compatible.

Mais tu n'a pas choisis le bon tu aurais du regarder Satantango c'est son chef d'oeuvre il dure 7h30

Parsifal a écrit:

Mais tu n'a pas choisis le bon tu aurais du regarder Satantango c'est son chef d'oeuvre il dure 7h30

En plus c'est a la fin de l'automne que ça se passe... Y'a plus trop de feuille dans les arbres. Chaud pour tenter de demasquer la machine a vent.

hammerklavier a écrit:

Parsifal a écrit:

Mais tu n'a pas choisis le bon tu aurais du regarder Satantango c'est son chef d'oeuvre il dure 7h30

En plus c'est a la fin de l'automne que ça se passe... Y'a plus trop de feuille dans les arbres. Chaud pour tenter de demasquer la machine a vent.

vous ne m'aurez pas cette-fois ci ! ça ne prend plus !

808 a écrit:

hammerklavier a écrit:

Parsifal a écrit:

Mais tu n'a pas choisis le bon tu aurais du regarder Satantango c'est son chef d'oeuvre il dure 7h30

En plus c'est a la fin de l'automne que ça se passe... Y'a plus trop de feuille dans les arbres. Chaud pour tenter de demasquer la machine a vent.

vous ne m'aurez pas cette-fois ci ! ça ne prend plus !

même pour un soir ou tu n'arriverais pas a dormir? (je fait ça avec Duras moi )

Picrotal a écrit:

Killgore a écrit:

Ce n'est certes pas un navet, mais de Ridley Scott, le public attend plus qu'un film juste pas désagréable.

Ridley Scott est un réalisateur intéressant, mais je n'en fais pas des folies non plus. Il est évidemment très doué, mais pour moi son grand chef-d'oeuvre demeure Alien. Thelma et Louise est marquant dans son propos plus que dans sa réalisation, Gladiator est juste pas mal et je ne suis pas si fasciné que cela par Blade Runner, même si je n'en nie pas les qualités. Finalement, ce Prometheus me semble du niveau habituel de ses films.

Mais je te rejoins, c'est que je dis d'ailleurs dans mon article : on n'avait vraiment pas besoin d'une préquelle d'Alien. Le film aurait gagné à abandonner cette piste. D'autant que je m'étais fait tant d'idées sur le début d'Alien, et notamment sur ce cadavre éventré immense que trouvent Sigourney Weaver et ses compagnons, que cette préquelle ne va rien changer à mes propres théories et à mon propre travail d'imagination. En somme : je conteste la validité diégétique de cette préquelle. Non mais !

Je trouve que la réalisation "simple" de Thelma et Louise convient bien au propos. Etre un bon réalisateur, ce n'est pas nécessairement innover à tout prix, mais plutôt trouver la bonne manière d'exposer le propos. Je trouve que c'est réussi dans Alien et dans Thelma et Louise. Blade Runner était bien pour son époque, mais a mal vieilli. Gladiator m'a ennuyé.

Parsifal a écrit:

je doit être le seul a aimé ce film, mais Legend c'est pas mal aussi dans la filmographie de Ridley Scott

Non, tu n'es pas le seul. J'aime ce film au moins autant qu'Alien.

AAAh

Par contre autant je comprend qu'on puisse s'ennuyer devant Blade Runner a cause de la froideur du film, autant je ne trouve pas du tout que ça ait vieillis, au contraire je suis impressionné chaques fois je le revois par la beauté et la richesse visuel du film, et sur le fond c'est un film vraiment riche même si il trahit Phillip K Dick et que je préfére la reflexion du roman

Maintenant Ridley Scott c'est un trés bon réalisateur, qui a pu produire des chef d'oeuvre (surtout au début de sa carrière quand même) mais qui est assez loin d'être un génie ultime. Son dernier film vraiment marquant, pour moi, était Gladiator, American gangster est bien aussi mais ça reste un film de gangster un peu trop classique a mon gout et du coup sans réel surprise.

Parsifal a écrit:

je doit être le seul a aimé ce film, mais Legend c'est pas mal aussi dans la filmographie de Ridley Scott

Oh non, j'ai beaucoup aimé, avec une justesse de représentation de la puberté que je n'ai jamais vue ailleurs. Et puis il y a de très beaux climats (en tout cas quand on écoute avec la bonne BO :mrgren: ).

J'ai trouvé ça plus intéressant, finalement, que les esthétisants Duellistes (où j'ai surtout adoré la balade dans Commarque ) ou même que l'évocateur Blade Runner, si bien que ce doit être le Scott qui m'a le plus plu.

Evidemment, dois-je le préciser, Alien et Gladiator ne sont pas ma came - j'ai d'ailleurs trouvé le second assez banal dans son genre gros-bras-avec-charcuterie-complaisante, et je ne l'aurais certainement pas fini si je n'avais été attaché sur mon siège dans le cinéma...

DavidLeMarrec a écrit:

Parsifal a écrit:

je doit être le seul a aimé ce film, mais Legend c'est pas mal aussi dans la filmographie de Ridley Scott

Oh non, j'ai beaucoup aimé, avec une justesse de représentation de la puberté que je n'ai jamais vue ailleurs. Et puis il y a de très beaux climats (en tout cas quand on écoute avec la bonne BO :mrgren: ).

Ah ben je me sens moins seul généralement on me demande ce que c'est que ce truc culcul et débile ou Tom Cruise se ballade a moitié a poil pendant tout le film

mais bon en même temps il faut dire qu'en France la version director's cut n'est pas disponible en DVD (la bonne BO c'est celle de Goldsmith bien sur? )