Votre dernier film visionné

Parsifal a écrit:

Ah ben je me sens moins seul généralement on me demande ce que c'est que ce truc culcul et débile

C'est-à-dire que ce n'est pas vraiment de l'heroic fantasy, en tout cas pas dans le sens où l'intérêt principal résiderait dans l'évocation de mondes imaginaires ou dans les exploits de chevaliers de races diverses dégommant des armées de nains crasseux dans des châteaux ténébreux.
C'est surtout la fable symbolique qui est remarquable, avec en particulier les entretiens entre la jeune fille et le beau Ténébreux.

Et il y en a en effet des moments où le réalisateur semble un peu faire des essais de lumière, non dénués de niaiserie (la longue exposition avec les licornes a dû décevoir pas mal d'amateurs d'action). Pour ma part, je suis assez résistant à ce genre de chose, donc je n'ai pas été particulièrement incommodé, mais il est vrai que le film a de quoi dérouter, à cheval entre plusieurs genres et plusieurs esthétiques.

Citation :

ou Tom Cruise se ballade a moitié a poil pendant tout le film

Ah tiens, je ne l'avais pas remarqué, pourtant je l'ai vu récemment (partie intégrante du processus d'accoutumance à la couleur ). Enfin, si par à moitié nu, tu veux dire torse nu, ce ne serait quand même pas le premier film où les héros sans peur arborent fièrement les résultats de leur coûteuse muscu.

Citation :

(la bonne BO c'est celle de Goldsmith bien sur? )

J'ai commencé par essayer l'autre, mais j'ai pris la fuite en quelques secondes - ça détruisait méchamment les atmosphères... Donc j'ai attendu d'avoir Goldsmith pour me lancer dedans. Si j'en juge cette expérience, c'est presque autant son film que celui de Scott.

DavidLeMarrec a écrit:

Citation :

ou Tom Cruise se ballade a moitié a poil pendant tout le film

Ah tiens, je ne l'avais pas remarqué, pourtant je l'ai vu récemment (partie intégrante du processus d'accoutumance à la couleur ). Enfin, si par à moitié nu, tu veux dire torse nu, ce ne serait quand même pas le premier film où les héros sans peur arborent fièrement les résultats de leur coûteuse muscu.

Ah mais c'est pas le haut qui manque , c'est le bas qu'on voit pas (ça fait tout de suite moins impressionnant que Schwarzie dans Conan )

Bon, si on pouvait arrêter les blagues macistes, ce serait bien.

Ah mais Schwarzie est impressionnant mais je n'ai pas dit que ça n'était pas ridicule non plus

Ah, flûte, il faut vraiment que j'explicite ?

Spoiler:

Ah mais je n'ai jamais vu un seul maciste justement, généralement dans les séries B italienne je vais plutôt du côté du giallo, du coup sans l'image ça n'a pas fait tilt

Parsifal a écrit:

Ah mais je n'ai jamais vu un seul maciste justement,

Moi non plus.

Sauf Maciste contre Philip Glass.

il faut croire que mon petit cerveau perd en vivacité vers 23h37

Sinon puisque je suis dans le fil idoine je viens de revoir Tigre et dragon d'Ang Lee au cinema (projection organisé par la fac), et c'est quand même un très beau film, avec une superbe Zhang Ziyi qui en plus d'être belle est une sacré actrice, plus que les démonstrations d'art martiaux (même si bien sur le combat dans les bambous a la fin est absolument magnifique), c'est le romantisme intense et finalement assez retenu (comparer a certaines production de Hong Kong du même genre) qui provoque une émotion sincère. La fin est toujours aussi belle.

DavidLeMarrec a écrit:

Sauf Maciste contre Philip Glass.

un film que tu as écris et réalisé?

Tout est possible avec Maciste :



Dans le Caïman, le personnage de Moretti a réalisé ou produit, je ne sais plus, un Maciste contre Freud

nb : Maciste, c'est bien plus rigolo que Lynch (Blue Velvet mis à part)

Alifie a écrit:

nb : Maciste, c'est bien plus rigolo que Lynch (Blue Velvet mis à part)

revois Mulholland drive je t'assure que c'est un film remplis de moment très drôle (le réalisateur qui surprend sa femme avec son amants est une scène absolument génial) et puis la série Twin Peaks ou Lynch se réserve le rôle d'un agent sourd fourmille de scène qui cultive le même type d'humour qu'on peut trouver dans Blue velvet, et puis il y a sa petite série animé Dumbland qui est très drôle, mais là ça fait probablement partie de ce qu'il a fait de plus étrange, même parmi les fans de chez fans il doit y en avoir plusieurs qui doivent se demander que c'est que ce truc (je crois que seul Eraserhead peut rivaliser en terme d'étrangeté et encore )

Je ne sais pas si tu vas autant rire en visionnant Pauline à la plage comme tu en as l'intention (je suis assez curieux de lire tes réactions à cet excellent et très drôle Rohmer)

Quand Lynch est drôle c'est volontairement au moins

Ah, mais pour Pauline à la plage, on peut légitimement se poser la question (Arielle y est magnifique et la conclusion du film très éclairante sur son personnage).

Pour ce qui est de Lynch, il n'y a que Blue Velvet qui m'a fait mourir de rire (le personnage de Denis Hopper est épatant) et l'humour pachydermique à la Sailor et Lula, sans façon pour moi.

Ceci dit, ni l'un ni l'autre ne sont particulièrement des joyeux drilles, donc c'est une vision par le petit bout de la lorgnette de ces deux cinéastes et je n'y insiste pas, sans quoi je vais encore flooder

Parsifal a écrit:

AAAh

Par contre autant je comprend qu'on puisse s'ennuyer devant Blade Runner a cause de la froideur du film, autant je ne trouve pas du tout que ça ait vieillis, au contraire je suis impressionné chaques fois je le revois par la beauté et la richesse visuel du film, et sur le fond c'est un film vraiment riche même si il trahit Phillip K Dick et que je préfére la reflexion du roman

Pour ma part, chaque fois que je l’ai revu, j’ai trouvé que Blade Runner était attaché à son époque. Je ne ressens pas cela avec Legend, Alien ou Thelma et Louise.

A moins que ce ne soit mon subconscient qui le relie à cette époque pour d’autre raisons ?

DavidLeMarrec a écrit:

Oh non, j'ai beaucoup aimé, avec une justesse de représentation de la puberté que je n'ai jamais vue ailleurs.

Exactement ! A ceci près que je remplacerais "jamais" par "rarement".

Parsifal a écrit:

Ah ben je me sens moins seul généralement on me demande ce que c'est que ce truc culcul et débile ou Tom Cruise se ballade a moitié a poil pendant tout le film

Y voir un gentil conte de fées cucul, c’est passer complètement à côté du film !

DavidLeMarrec a écrit:

C'est surtout la fable symbolique qui est remarquable, avec en particulier les entretiens entre la jeune fille et le beau Ténébreux.

Effectivement, le film est psychologiquement plus recherché qu’il ne semble.

Alifie a écrit:

Ceci dit, ni l'un ni l'autre ne sont particulièrement des joyeux drilles, donc c'est une vision par le petit bout de la lorgnette de ces deux cinéastes et je n'y insiste pas, sans quoi je vais encore flooder

Sailor et Lula est un peu a part sur le plan de l'humour (chez moi ça marche sans probléme par contre ), mais franchement dans ses autres films il est loin d'être aussi sérieux qu'on le dit, il y a toujours une dimensions absurde et fantaisiste qui vient un peu contrebalancer le caractère torturé du reste tu devrais regarder la série Twin Peaks si ce n'est pas déjà fait, je trouve qu'on y retrouve un humour assez proche de Blue velvet.

Sinon Killgore je suis tout a fait d'accord pour dire que le film va beaucoup plus loin qu'un gentil conte de fée culcul, c'est un film passionant aussi bien thématiquement que visuellement, et il est évident que la rencontre entre la princesse et le seigneur des ténnébre est un moment fascinant (et pas seulement dans les dialogues la danse avec la robe suffit déjà a nous montrer que les choses sont plus compliquer qu'elles n'en ont l'air)

Parsifal a écrit:

Alifie a écrit:

nb : Maciste, c'est bien plus rigolo que Lynch (Blue Velvet mis à part)

revois Mulholland drive je t'assure que c'est un film remplis de moment très drôle (le réalisateur qui surprend sa femme avec son amants est une scène absolument génial) et puis la série Twin Peaks ou Lynch se réserve le rôle d'un agent sourd fourmille de scène qui cultive le même type d'humour qu'on peut trouver dans Blue velvet, et puis il y a sa petite série animé Dumbland qui est très drôle, mais là ça fait probablement partie de ce qu'il a fait de plus étrange, même parmi les fans de chez fans il doit y en avoir plusieurs qui doivent se demander que c'est que ce truc (je crois que seul Eraserhead peut rivaliser en terme d'étrangeté et encore )

Alifie a écrit:

Pour ce qui est de Lynch, il n'y a que Blue Velvet qui m'a fait mourir de rire (le personnage de Denis Hopper est épatant) et l'humour pachydermique à la Sailor et Lula, sans façon pour moi.

Ceci dit, ni l'un ni l'autre ne sont particulièrement des joyeux drilles

Parsifal a écrit:

Sailor et Lula est un peu a part sur le plan de l'humour (chez moi ça marche sans probléme par contre ), mais franchement dans ses autres films il est loin d'être aussi sérieux qu'on le dit, il y a toujours une dimensions absurde et fantaisiste qui vient un peu contrebalancer le caractère torturé du reste tu devrais regarder la série Twin Peaks si ce n'est pas déjà fait, je trouve qu'on y retrouve un humour assez proche de Blue velvet.

Tous les films (et série) de Lynch me font rire excepté (peut-être, mais je ne l'ai pas vu depuis longtemps) Elephant Man, et avec un gros bémol pour Wild at heart (Sailor et Lula) et The Straight Story qui n'ont justement pas le côté "absurde et fantaisiste" des autres.
Je ne suis pas fan de la scène de la femme du réalisateur avec son amant dans M.D. (c'est le genre de trucs qui font rire les trois ou quatre premières fois, maintenant je trouve que c'est une des scènes les plus faibles du film), mais en revanche je ne me lasse pas de celle de l'espresso avec Badalamenti par exemple : c'est un humour basé sur l'excès (l'"énormité" de la situation) et le malaise, donc je comprends qu'on puisse ne pas y être sensible - je connais aussi des gens qui y sont allergiques, ce qui montre a contrario qu'ils y sont excessivement sensibles.
De la même façon Eraserhead me fait jubiler presque d'un bout à l'autre, ainsi que de très nombreuses scènes d'Inland Empire (à commencer par le truc des lapins tiré de la série Rabbits, mais aussi par exemple la scène du début avec la voisine, celle dans le jardin avec les circassiens polonais...).
Dans Blue Velvet ce n'est pas spécialement Hopper qui me fait rire, mais plutôt (par exemple) Dean Stockwell chantant en playback avec sa lampe de poche sous le menton...
Je n'ai pas vu Dumbland, en revanche.

Ben Dumbland c'est ce que tu décris a propos de la scéne de l'expresso dans Mullholland drive, sauf que ça va encore plus loin dans le malaise, et bien sur comme c'est un dessin animé c'est encore plus surréaliste.
Le dessin y est volontairement moche par contre.

Paranormal Activity 3 — Moins raté que le 2, mais dans le fond tout aussi inutile. J'en parle plus longuement ici pour qui cela intéresse.

Lucas Belvaux, 38 témoins (2012).

Revu ce soir Indiana Jones et les aventuriers de l'arche perdus, parlé de John Williams m'a donné envie de le revoir, je pense me refaire toutes la trilogie, en tout cas j'ai beau le connaitre par cœur ce mélange d'aventure, de mythologie, d'humour rythmé et magistralement filmé est toujours aussi bon!
(cela dit je me demande si je n'ai pas une petite préférence pour le 3 Sean Connery oblige )

Revu avant-hier : Crimes à Oxford. Ce film ne m'a pas laissé meilleure ni plus mauvaise impression que le première fois : il se laisse regarder, certes, mais il s'oublie vite, aussi.

C'est peut-être un détail insignifiant, mais la coupe d'Elijah Wood lui va comme une paire de chaussures à un cul-de-jatte ! Je ne fais habituellement pas attention à ce genre de choses, mais la personne qui a osé lui faire ça devrait être accusée de crime contre l'humanité !

J'avais bien aimé ce film... après oui, c'est pas le film du siècle!

Lincoln : Intéressant... mais looooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooonnnnnnnnnnnnnnnggggggggggg... Avec un Lincoln un peu représenté comme un papy gâteau qui raconte ses anecdotes tout le temps... mais c'est pas mal fait!

Polyeucte a écrit:

J'avais bien aimé ce film... après oui, c'est pas le film du siècle!

Je ne saurais dire exactement pourquoi, mais il me laisse une impression de trop peu. Comme s'il lui manquait un "petit quelque chose" pour qu'il sorte du lot.

Polyeucte a écrit:

J'avais bien aimé ce film... après oui, c'est pas le film du siècle!

Lincoln : Intéressant... mais looooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooonnnnnnnnnnnnnnnggggggggggg... Avec un Lincoln un peu représenté comme un papy gâteau qui raconte ses anecdotes tout le temps... mais c'est pas mal fait!

J'hésite beaucoup a aller le voir : je redoute un peu la lourdeur des démonstrations "idéalistes" de Spielberg"...

Par contre j'ai vaincu mon hésitation à voir "Zero dark thirty" - j'avais détesté "Démineur", que j'avais trouvé d'une virtuosité vaine, et surtout complétement déconnecté du contexte - là on a un film vraiment prenant, un poil un peu long, mais ce n'est pas rédhibitoire ; on arrive à être captivé jusqu'au bout, bien qu'on connaisse l'aboutissement.
La distribution est impeccable - évidemment Jessica Chastain occupe le devant de la scène, mais tous les autres sont excellents.
Il y a une polémique aux USA à propos de la torture - qui tient une place importante dans le film - la réalisatrice a expliqué que le film en constitue une condamnation, car dit-elle, ce n'est pas grâce à la torture que Ben Laden est localisé - mais ce n'est pas ce que montre le film : certes celui-ci est localisé suite à une déduction brillante - mais en pratique la trace est retrouvée en recoupant des informations recueillies dans les centres de détention clandestins de la CIA, dans lesquels la nature du traitement infligé aux détenus ne fait aucun doute.

Montfort

J'ai vu Dellamorte Dellamore de Michele Soavi, j'avais beaucoup aimé son Arrivederci Amore Ciao, pour moi un grand film mais peut être trop radicale dans sa froideur et son pessimisme, et qui du coup pouvait rebuter. Celui-ci est plus ancien et n'est pas moins noir, mais il est aussi beaucoup plus drôle, plus tendre et aussi plus humains. C'est une très belle fable poétique sur l'absurdité de la condition humaine, dans les références on pense plusieurs fois a Vertigo, a Terry Gilliam (dont Soavi a été l'assistant), mais aussi a la peinture (avec une reprise évidente de Magritte). C'est vraiment un beau film et ça confirme l'opinion plus que positive que j'ai de son réalisateur!

Montfort a écrit:

j'ai vaincu mon hésitation à voir "Zero dark thirty"(...) là on a un film vraiment prenant, un poil un peu long, mais ce n'est pas rédhibitoire ; on arrive à être captivé jusqu'au bout, bien qu'on connaisse l'aboutissement. Montfort

La mise en scène enfonce celle de LINCOLN ou ARGO, récemment récompensé, mais le propos du film est tellement fort et actuel qu'on en oublie la virtuosité de la réalisatrice.

Pour moi, le film de l'année.

malko a écrit:

Montfort a écrit:

j'ai vaincu mon hésitation à voir "Zero dark thirty"(...) là on a un film vraiment prenant, un poil un peu long, mais ce n'est pas rédhibitoire ; on arrive à être captivé jusqu'au bout, bien qu'on connaisse l'aboutissement. Montfort

La mise en scène enfonce celle de LINCOLN ou ARGO, récemment récompensé, mais le propos du film est tellement fort et actuel qu'on en oublie la virtuosité de la réalisatrice.

Pour moi, le film de l'année.

Je n'ai pas vu Lincoln, mais pour ARGO je suis d'accord - c'est beaucoup, beaucoup plus fort - en fait dans ZÉRO, on ne décroche pratiquement pas une seule seconde, ce qui est la marque d'un scénario et d'une réalisation de haut vol.

Montfort

Je reviens de Lincoln, c'est bien meilleur qu'Amistad son précédent film sur la question de l'esclavage, je dirais même que c'est un très grand film sur la politique dans la lignée du Advise and consent (désolé le titre français est trop bête) de Preminger et de la série West Wing, la bataille pour le vote du treizième amendement y est restitué avec de nombreux détail et semble-t'il une vraie justesse historique, on assiste a toute les discutions, tractations et négociation qui font le quotidien de la vie politique et c'est assez passionnant. Bien évidement Spielberg ne ménage pas son admiration pour Lincoln et sa foi sincère dans un certains idéalisme. Pour une fois dans ce type de biopic la vie intime des personnages se méle trés bien a leur vie publique et apporte une vrai richesse psychologique et humaine a la grande histoire.

Dernier film visionné ? MELANCHOLIA... de LARS VON TRIERS (2012)

Il y a un passage haletant où la mini-voiture de golf tombe en panne électrique sous la pluie. Musique : le prélude de Tristan. J'ai appuyé sur "eject".

juste a cause du prelude de Tristan? (la seule chose a sauver de ce film totalement inutile )

Shutter Island hier soir sur France 2, en VF donc. C'est le premier Scorsese que je voyais. J'ai trouvé le film prenant, angoissant également et évidemment, mon cerveau a été retourné par LA révélation. J'ai trouvé néanmoins qu'il y a quelques longueurs dans la première moitié du film. Excellente prestation de DiCaprio. Ben Kingsley et Michelle Williams ont également retenu mon attention.

Django Unchained : Bon, ben un peu Tarentino quoi! Des personnages vraiment très bien vus, une façon de filmer et de raconter typique... un peu de violence bien sanguinolente... Un bon moment quoi!
(y a juste que par moments, des choses moins sanglantes que l’hémoglobine sont assez difficilement supportables... un truc avec des chiens si vous voyez ce que je veux dire ).
Waltz super! Fox pas mal non plus, DiCaprio en sadique, j'aime beaucoup!

Non, vraiment bien!!

Un amour pas comme les autres et Darling de John Schlesinger pour mon mémoire
Deux beaux film de la nouvelle britannique, Un amour pas comme les autres est le premier long métrage de Schlesinger, la mise en scène possède un réalisme documentaire qui n’empêche pas qu'elle soit d'une grande beauté et l'intrigue se déroule en milieu populaire, cela dit contrairement a la plupart des autres films du mouvement il n'y a pas réellement de contenus social ou politique, pas de personnage de rebelles, Schlesinger est plus intéressé par la chronique d'une histoire d'amour et difficultés de la vie de couple, l'époux devant faire face a une belle mère hostile et envahissante. Un beau film donc, plus profond et moins prétentieux que pas mal de production semblable de notre nouvelle vague national. On est tout de même en droit de le trouver un peu long. Les acteurs sont excellent!
Darling est le troisième film de Schlesinger et si ce n'est pas forcément un chef d'oeuvre c'est tout de même du très très bon, la mise en scène n'a plus forcément le réalisme de Un amour pas comme les autres, et l'esthétisme de Schlesinger s'y épanouit pleinement. En tout cas c'est encore une fois un beau film qui sous ses dehors légers se révèle le portrait assez triste d'une femme superficiel qui a gâché sa vie en s'enfermant dans un univers d'apparence ou la vérité des sentiments semblent bannis. Une fois de plus l'ensemble du casting se révèle absolument brillant.

Paranormal Activity 4 — Ça devient lassant. J'en parle guère plus longuement ici pour qui cela intéresse...

mais pourquoi te forces-tu à regarder toute la série ???

OYO TOHO a écrit:

mais pourquoi te forces-tu à regarder toute la série ???

Un sacerdoce, ça ne se négocie pas.

Spoiler:

Picrotal a écrit:

Spoiler:

Spoiler:

Revu hier : Terminator 2. Pas désagréable. Finalement, je le préfère au premier : il a mieux vieilli, à mon avis.



J'allais oublier : Toujours hier, j'ai vu le début de Sept ans de séduction. Comédie romantique donnant un aperçu assez fidèle de ce qu'est le vide intégral. Ce qui explique que je sois rapidement passé à T2.

Yamaw a écrit:

Lucas Belvaux, 38 témoins (2012).

ça se passe chez moi !

Predator à la télé cette semaine. Enfin regardé... c'était pas passionnant comme film donc ça a plutôt servi de fond pendant que je faisais autre chose. C'est vraiment le genre de film où la fin est prévisible dès les premières minutes

Easnadh a écrit:

Predator à la télé cette semaine. Enfin regardé... c'était pas passionnant comme film donc ça a plutôt servi de fond pendant que je faisais autre chose. C'est vraiment le genre de film où la fin est prévisible dès les premières minutes

Mais ce n'est pas la fin du film qui est la plus intéressante. La plupart des films ne valent pas pour leur fin, mais pour leur déroulement. Predator est une magnifique machine de guerre, un film d'action très bien narré et très bien filmé qui maintient en haleine malgré tous ses clichés et ses stéréotypes, ne serait-ce que par le personnage même du Predator, étonnante créature dont le charisme impeccable s'exprime en trois fois rien. Le 2 va plus loin dans le concept et vaut pour cela largement, sinon plus encore, d'être regardé. Ne serait-ce que pour sa transposition de la chasse à l'homme en pleine jungle dans l'enfer urbain de Los Angeles.

Sinon, revu pour la énième fois Wargames de John Badham. Le film a pris trois siècles avec ses ordinateurs de plusieurs tonnes et ses imprimantes à aiguille mais n'a rien perdu de son charme. Un film qui a juste changé de catégorie avec le temps, passant de la science-fiction à l'uchronie.

le dernier brisseau. très très décevant.

Picrotal a écrit:

Easnadh a écrit:

Predator à la télé cette semaine. Enfin regardé... c'était pas passionnant comme film donc ça a plutôt servi de fond pendant que je faisais autre chose. C'est vraiment le genre de film où la fin est prévisible dès les premières minutes

Mais ce n'est pas la fin du film qui est la plus intéressante. La plupart des films ne valent pas pour leur fin, mais pour leur déroulement. Predator est une magnifique machine de guerre, un film d'action très bien narré et très bien filmé qui maintient en haleine malgré tous ses clichés et ses stéréotypes, ne serait-ce que par le personnage même du Predator, étonnante créature dont le charisme impeccable s'exprime en trois fois rien. Le 2 va plus loin dans le concept et vaut pour cela largement, sinon plus encore, d'être regardé. Ne serait-ce que pour sa transposition de la chasse à l'homme en pleine jungle dans l'enfer urbain de Los Angeles.

+1
et j'ajouterais que la mise en scène de McTiernan est d'une très grande intelligence et dépasse les stéréotype du scénario!

Parsifal a écrit:

Picrotal a écrit:

Easnadh a écrit:

Predator à la télé cette semaine. Enfin regardé... c'était pas passionnant comme film donc ça a plutôt servi de fond pendant que je faisais autre chose. C'est vraiment le genre de film où la fin est prévisible dès les premières minutes

Mais ce n'est pas la fin du film qui est la plus intéressante. La plupart des films ne valent pas pour leur fin, mais pour leur déroulement. Predator est une magnifique machine de guerre, un film d'action très bien narré et très bien filmé qui maintient en haleine malgré tous ses clichés et ses stéréotypes, ne serait-ce que par le personnage même du Predator, étonnante créature dont le charisme impeccable s'exprime en trois fois rien. Le 2 va plus loin dans le concept et vaut pour cela largement, sinon plus encore, d'être regardé. Ne serait-ce que pour sa transposition de la chasse à l'homme en pleine jungle dans l'enfer urbain de Los Angeles.

+1
et j'ajouterais que la mise en scène de McTiernan est d'une très grande intelligence et dépasse les stéréotype du scénario!

cela dit le début avec l'attaque du village est complètement nul (mais je crois que cette scène a a été sous traitée)

808 a écrit:

Parsifal a écrit:

Picrotal a écrit:

Easnadh a écrit:

Predator à la télé cette semaine. Enfin regardé... c'était pas passionnant comme film donc ça a plutôt servi de fond pendant que je faisais autre chose. C'est vraiment le genre de film où la fin est prévisible dès les premières minutes

Mais ce n'est pas la fin du film qui est la plus intéressante. La plupart des films ne valent pas pour leur fin, mais pour leur déroulement. Predator est une magnifique machine de guerre, un film d'action très bien narré et très bien filmé qui maintient en haleine malgré tous ses clichés et ses stéréotypes, ne serait-ce que par le personnage même du Predator, étonnante créature dont le charisme impeccable s'exprime en trois fois rien. Le 2 va plus loin dans le concept et vaut pour cela largement, sinon plus encore, d'être regardé. Ne serait-ce que pour sa transposition de la chasse à l'homme en pleine jungle dans l'enfer urbain de Los Angeles.

+1
et j'ajouterais que la mise en scène de McTiernan est d'une très grande intelligence et dépasse les stéréotype du scénario!

cela dit le début avec l'attaque du village est complètement nul (mais je crois que cette scène a a été sous traitée)

nul je n'irais pas jusque là, mais ce n'est clairement pas ce qu'il y a de plus original dans ce film, c'est la partie survival qui est superbe!

Last hurrah for chivalry

apparemment c'est le premier film vraiment personnel de John Woo, il est d'ailleurs également crédité comme scénariste. Ça se présente comme un Wu xia pian (pour ceux qui ne connaisse pas: film de cape et d'épée chinois) a l'ancienne comme ceux que faisait Chang Cheh réalisateur emblématique du genre dont John Woo fut l'assistant réalisateur, le film est donc un hommage au cinema de son maitre et c'est aussi l'un des derniers grand Wu Xia pian classique avant le renouveau des années 80 avec des films comme l’excellent The sword de Patrick Tam et les films de Tsui Hark. Last hurrah for chivalry pourras sembler désuet avec ses décors et ses maquillage résolument artificiel, personellement je vois une vrai beauté là dedans, d'autant que John Woo l'assume jusqu'au bout et semble clairement revendiqué les aspects les plus désuet du genre et ça rejoint ce que dit la présentation de mon DVD parle de Wu Xia Pian crépusculaire et c'est exactement ça John Woo semble avoir le chant du cygne d'une certaine époque du cinema de Hong Kong, si le film est traversé par des éclairs d'humour (pas toujours très fin mais certains sont plutôt efficace) c'est le tragique qui domine et le dénouement du film est impitoyable. John Woo expérimente plusieurs figure de style qui deviendront récurrente dans son cinema comme les ralentis ou certains effet de montage un peu abstrait, les combats sont sec et physique on dans une veine de chorégraphie relativement réaliste qui insiste sur la violence sauvage des affrontement (comme ceux des films de Chang Cheh) et restent, pour la plupart, encore impressionnant aujourd'hui. En définitive le film n'est pas exempt de défaut (mais bon John Woo n'a jamais vraiment fait de film "parfait", même si je considère Les trois royaumes comme un chef d'oeuvre), on trouve des longueur notamment dans la premiére partie, le jeu outrancier des acteurs peu gêner, et on sent qu'on est encore face a un cinéaste qui se cherche. Ceci ça n'en est pas moins un très bon wu xia, et c'est a voir pour qui aime le cinema de Hong Kong!

Parsifal a écrit:

Un amour pas comme les autres et Darling de John Schlesinger pour mon mémoire
Deux beaux film de la nouvelle britannique, Un amour pas comme les autres est le premier long métrage de Schlesinger, la mise en scène possède un réalisme documentaire qui n’empêche pas qu'elle soit d'une grande beauté et l'intrigue se déroule en milieu populaire, cela dit contrairement a la plupart des autres films du mouvement il n'y a pas réellement de contenus social ou politique, pas de personnage de rebelles, Schlesinger est plus intéressé par la chronique d'une histoire d'amour et difficultés de la vie de couple, l'époux devant faire face a une belle mère hostile et envahissante. Un beau film donc, plus profond et moins prétentieux que pas mal de production semblable de notre nouvelle vague national. On est tout de même en droit de le trouver un peu long. Les acteurs sont excellent!
Darling est le troisième film de Schlesinger et si ce n'est pas forcément un chef d'oeuvre c'est tout de même du très très bon, la mise en scène n'a plus forcément le réalisme de Un amour pas comme les autres, et l'esthétisme de Schlesinger s'y épanouit pleinement. En tout cas c'est encore une fois un beau film qui sous ses dehors légers se révèle le portrait assez triste d'une femme superficiel qui a gâché sa vie en s'enfermant dans un univers d'apparence ou la vérité des sentiments semblent bannis. Une fois de plus l'ensemble du casting se révèle absolument brillant.

Si tu ne l'as pas vu, je te conseille "The Day of the locust" de Schlesinger, surement le meilleur film que j'ai pu voir de cet auteur.
Pour mémoire, le même Schlesinger avait filmé "Le Chevalier à la rose" de Strauss.

Biely a écrit:

Si tu ne l'as pas vu, je te conseille "The Day of the locust" de Schlesinger, surement le meilleur film que j'ai pu voir de cet auteur.
Pour mémoire, le même Schlesinger avait filmé "Le Chevalier à la rose" de Strauss.

et je ne l'ai effectivement pas vu, mais ce que je connais du film m'a toujours donné envie.
Sunday bloody sunday (Un dimanche comme les autres, en français) est aussi un très bon film!

Biely a écrit:

Cela dit, je retiens Duras cinéaste surtout pour deux ou trois films. Le reste m'agace aussi (Le Camion par exemple).

malgré tout le mal que je pense de ce film je doit admettre qu'india song est très supérieur au Camion je conçoit qu'on puisse y voir une certaine poésie.

Godard c'est surtout qu'a un certain point j'ai du mal a le prendre au sérieux, mais c'est très personnel.
Dans ses films d'aprés Pierrot le fou je retiens surtout Prénom Carmen

Bela Tarr je comprend ce que tu veux dire, mais au delà de ce maniérisme j'y trouve un langage cinématographique vraiment original et surtout qui posséde une vrai consistance là ou chez Duras je doit avouer que je reste perplexe, disons que ça ouvre a mon sens plus de possibilité.

Pour Tarkovski je ressent totalement ce que tu vois chez Duras, un cinema qui n'est pas intellectuel mais au contraire très sensoriel et qui se reçoit comme de la pensée.