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Cololi a écrit:

Eustache : La Maman et la Putain

     

 encore des filles à poil !

Alifie a écrit:

Cololi a écrit:

Eustache : La Maman et la Putain

     

 encore des filles à poil !

Je me culture moi Mr !  

Et qu'as tu pensé de Jean Pierre Léaud? (si tu ne connaissais pas déjà)
c'est un acteur que j'aime beaucoup mais qui a un jeu un peu spécial

Parsifal a écrit:

Et qu'as tu pensé de Jean Pierre Léaud? (si tu ne connaissais pas déjà)
c'est un acteur que j'aime beaucoup mais qui a un jeu un peu spécial

Difficile à dire ! C'est tellement spécial comme rôle ... à moins que ça ne soit lui qui donne cette spécificité  
J'aime beaucoup.

En effet au début c'est déconcertant ce jeu qui peut sembler manquer de naturel.
Mais à la longue on s'y fait et c'est parfaitement adapté aux longs plans fixes du film (je crois que j'ai jamais vu de film avec des plans fixes aussi longs).

arnaud bellemontagne a écrit:

En effet au début c'est déconcertant ce jeu qui peut sembler manquer de naturel.
Mais à la longue on s'y fait et c'est parfaitement adapté aux longs plans fixes du film (je crois que j'ai jamais vu de film avec des plans fixes aussi longs).

regarde India Song  /watch?v=lz5x_xcFhBU  



Jean Pierre Léaud a un jeu trés caractéristique qui se retrouve de film en film, effectivement ça ne prétend pas du tout au naturel, mais j'y trouve beaucoup de charme!

Un film que j'aime énormément avec Léaud c'est Les deux anglaises et le continent de Truffaut!

Alifie a écrit:

Cololi a écrit:

Eustache : La Maman et la Putain

     

 encore des filles à poil !

D'ailleurs je n'avais jamais vu Bernadette Lafont jeune ... et elle était très belle !

Ces derniers temps, j'essaie de fouiner dans la filmographie de Madeleine Lebeau (comme elle dit cela !  sa voix !  sa voix...), mais j'éprouve quelques difficultés à la trouver dans des rôles un peu vastes (elle est excellente dans La vie à deux de Duhour, mais elle n'a que quatre phrases du type « Bonjour Marcel » ) et où elle soit à son aise (en Marie de Verneuil, entre la fadeur du texte et le vis-à-vis peu engageant de l'éternel bravache sans âge... difficile d'être inspirée).

Pour l'instant, c'est surtout dans Légère et court vêtue de Laviron (qui vaut mieux que son titre !) qu'elle m'a paru donner sa pleine mesure. Donc si vous avez des suggestions.



Pas la peine de me citer ses apparitions fugaces (et parfois marquantes) dans les classiques comme Jeunes filles en détresse, Hold Back the Dawn, Casablanca ou Napoléon, c'est fait.  Et j'ai prévu de voir Le Secret de Monte-Cristo, où elle semble tenir une large place dans un rôle plutôt valorisant.

Il y a autre chose ?  Toujours frustrant de voir ces figures qui ont fait leur carrière au théâtre et dont il ne reste que des miettes via le cinéma (même Tony Randall et Ralph Richardson, avec leur filmographie fournie... ).

Cololi a écrit:

D'ailleurs je n'avais jamais vu Bernadette Lafont jeune ... et elle était très belle !

/watch?v=Ne0OS9s8NNs

Alifie a écrit:

Cololi a écrit:

Eustache : La Maman et la Putain

     

 encore des filles à poil !

 

D'ailleurs, ce n'est pas toi qui l'a posté dans le fil des cinéfrappés ?  

Oui, mais Bernadette Lafont n'a probablement jamais été aussi belle que dans Les Godulereaux (un excellent Chabrol qui te ravirait probablement, Cololi) :

Si même vous, vous n'avez pas d'opinion.


Votre indifférence ravage Madeleine, voyez dans quel état vous la mettez :

David, je crains qu'on ait pour l'heure un autre sujet d'intérêt (elle est trop craquante dans Les Mistons, cf. plus haut).

Ah, c'est sûr qu'avec mes vaudevilles habillés de série B, je peux difficilement rivaliser avec vos chefs-d'œuvre tout nus, j'en conviens.  

à chacun ses égéries, c'est tout... un je ne sais quoi m'a autorisé à englober Cololi dans mon "on".

Pour Parsifal, on sait déjà ce qu'il en est.

Spoiler:

Parsifal quel bon goût  

oui ne serait-ce que pour ce chef d'oeuvre immortel elle est la Greta Garbo des temps moderne!  

/watch?v=NCPb2pPA9NM

Ah mais, Garbo n'était pas réalisatrice, elle... on pourrait, je pense, la comparer à une Ida Lupino ! Hélas, je ne peux pas trouver un extrait des Pyramides Bleues sur le tube maintenant (mais je crois qu'on en a déjà posté un).

Moi j'ai trouvé  

/watch?v=uJFV_AkkQDI

Un film alliant spiritualité bressoniene et delicatesse Ophulsiene

Parsifal a écrit:

Moi j'ai trouvé  

/watch?v=uJFV_AkkQDI

Un film alliant spiritualité bressoniene et delicatesse Ophulsiene

Bah, c'est toujours mieux joué que Solaris ou Pauline. Non ?

Non, peut-être même pas en fait.

DavidLeMarrec a écrit:

Parsifal a écrit:

Moi j'ai trouvé  

/watch?v=uJFV_AkkQDI

Un film alliant spiritualité bressoniene et delicatesse Ophulsiene

Bah, c'est toujours mieux joué que Solaris ou Pauline.  Non ?

Pour Pauline c'est assez équivalent en effet
par contre tu me permettras d'être en désaccord pour Solaris  

Parsifal a écrit:

Moi j'ai trouvé  

/watch?v=uJFV_AkkQDI

Un film alliant spiritualité bressoniene et delicatesse Ophulsiene

une scène bouleversante à partir de 5'15 !

Je viens de voir "le chateau ambulant". J'ai moins aimé que "Ponyo sur la falaise", j'ai trouvé ça plus confus, moins direct.

Le château est un de mes préférés malgré ses défauts. A cause du château justement. J'ai un sourire d'une oreille a l'autre rien que de penser a ce truc bordélique bringuebalant.


Je viens de revoir Fucking Åmål pour la première fois depuis sa sortie en 1998 (j'avais adoré a l’époque). Verdict, je ne suis plus une ado  Les histoires d'ado ça me gonfle a tel point que quelles que soient les qualités de ce que je regarde (ça ne se limite pas a ce film précis), j'ai l'impression de regarder une sitcom de lycée... Je me demande a quel age la nostalgie va l'emporter et que je trouverais ça mignon a nouveau

Au sujet de La Maman et la Putain, c'est certes un film très bien écrit et très attachant, et ce n'est pas étonnant qu'il soit devenu culte, mais je suis toujours étonné de le voir porté ainsi au pinacle par certains, alors que de toute évidence c'est une synthèse pour le moins forcée et tardive (pour ne pas dire attardée) de ce qu'avait fait la Nouvelle Vague lors de la décennie précédente.
Eustache était sûrement quelqu'un de très sincère, et il y a certainement une touche personnelle dans son film, il n'empêche que La Maman et la Putain est mix Truffaut-Godard-Rohmer assez caricatural et et difficile à prendre au sérieux pour un film sorti en 1973. Donner le rôle principal à Léaud, en plus, la créature de Truffaut et Godard, c’était vraiment donner le bâton pour se faire battre au petit jeu de la comparaison. Mais bon, j'imagine qu'à l'époque c'était un choix qui allait de soi.
Le vrai intérêt du film, je pense, c'est ce parfum désabusé de l'après-68. On réalise crûment que ce que représente Léaud, cette France romantique et rêveuse issue du XIXe, voire de Rousseau, cette France ne peut survivre à la modernité transgressive qui culmine en 68. (Mais là encore, Godard et Truffaut l'avaient déjà bien anticipé dans leurs films avec ce même Léaud.)
En gros, on dit souvent que Léaud est l'acteur symbole de la génération 68, alors qu'avec du recul on réalise qu'il est en fait le symbole de ce que 1968 a broyé.

adriatico a écrit:

Eustache était sûrement quelqu'un de très sincère, et il y a certainement une touche personnelle dans son film...

Assez, puisqu'il y raconte son histoire personnelle et que sa compagne s'est suicidée après la sortie du film. Bernadette Lafont a raconté à plusieurs reprises qu'elle avait failli quitter le tournage tellement celui-ci était tendu jusqu'à l'insupportable.

Citation :

de toute évidence c'est une synthèse pour le moins forcée et tardive (pour ne pas dire attardée) de ce qu'avait fait la Nouvelle Vague lors de la décennie précédente. (...)
il n'empêche que La Maman et la Putain est mix Truffaut-Godard-Rohmer assez caricatural et et difficile à prendre au sérieux pour un film sorti en 1973

Eustache est pourtant un cinéaste totalement singulier. On peut peut-être lui trouver une parenté avec Rivette ou Garrel et une vague descendance du côté de Doillon, mais je vois mal comment on pourrait le ramener aux Godard-Chabrol-Truffaut emblématiques de la Nouvelle Vague et pas même à Rohmer.

Et pour avoir, du fait de mon âge pré-canonique, vécu la période, je trouve au contraire le film tout à fait représentatif de l'époque et de ses excès (bavards notamment).

Citation :

Le vrai intérêt du film, je pense, c'est ce parfum désabusé de l'après-68. On réalise crûment que ce que représente Léaud, cette France romantique et rêveuse issue du XIXe, voire de Rousseau, cette France ne peut survivre à la modernité transgressive qui culmine en 68. (Mais là encore, Godard et Truffaut l'avaient déjà bien anticipé dans leurs films avec ce même Léaud.)
En gros, on dit souvent que Léaud est l'acteur symbole de la génération 68, alors qu'avec du recul on réalise qu'il est en fait le symbole de ce que 1968 a broyé.

1968 a broyé bien peu de choses, pas même le "monde ancien", même si celui-ci en a été sérieusement ébranlé. Et la demi-décennie 1968-1973, en poussant peut-être jusqu'à 1975 (l'élection de Giscard a plus ou moins plié le temps des utopies) a plutôt été celle des transgressions qui avaient émergé en 68.

Quant à J.P. Léaud, il a assez bien survécu aux années post-soixante-huitardes, jusqu'à chez Kaurismaki par exemple.

Bien sûr que Léaud a continué une belle (petite) carrière depuis les années 70, mais à chacune de ses apparitions dans un film, j'ai l'impression de voir un fantôme, quelqu'un qui est mort à l'intérieur. On sait en plus que la mort de Truffaut a été un choc terrible pour lui et qu'il ne s'en est jamais vraiment remis

Quant à l'influence de Godard et Truffaut sur Eustache, je ne sais pas, elle saute juste aux yeux ! Le mec a clairement fantasmé sur Antoine Doisnel, bien sûr, mais aussi sur Masculin féminin, Vivre sa vie, A bout de souffle... Et d'ailleurs il y a plein de clins d’œil plus ou moins directs à différents films de Godard et Truffaut dans La Maman et la Putain.
Pour Rohmer, c'est plus indirect, mais ça l'a forcément nourri aussi.

Après bien sûr, je ne nie pas qu'Eustache a mis tout ça à sa sauce, et qu'en 1973 on pouvait dire et montrer des choses qui n'était pas permises durant les années 60.

@Adriaticoboy: Etant totalement inculte d'un point de vue cinématographique, j'ignore tout de l'arrière-fond esthético-politique dont tu parles (brillamment) à propos de la Maman et la Putain.
J'ai vu et apprécié le film de façon assez naïve, en somme.  

Brillamment ? J'ai juste formulé une idée, n'exagérons rien ! Et Alifie nous rappelle, en l'ayant vécue, que cette époque n'est pas simple à analyser.

Mais si tu as aimé ce genre de films sur les rapports homme-femme, mêlés d'humour (limite potache) et de considérations plus larges sur la société, je te conseille vraiment d'explorer la filmographie de Godard des années 60. Même conseil à Cololi.  

adriaticoboy a écrit:

Au sujet de La Maman et la Putain, c'est certes un film très bien écrit et très attachant, et ce n'est pas étonnant qu'il soit devenu culte, mais je suis toujours étonné de le voir porté ainsi au pinacle par certains, alors que de toute évidence c'est une synthèse pour le moins forcée et tardive (pour ne pas dire attardée) de ce qu'avait fait la Nouvelle Vague lors de la décennie précédente.
Eustache était sûrement quelqu'un de très sincère, et il y a certainement une touche personnelle dans son film, il n'empêche que La Maman et la Putain est mix Truffaut-Godard-Rohmer assez caricatural et et difficile à prendre au sérieux pour un film sorti en 1973. Donner le rôle principal à Léaud, en plus, la créature de Truffaut et Godard, c’était vraiment donner le bâton pour se faire battre au petit jeu de la comparaison. Mais bon, j'imagine qu'à l'époque c'était un choix qui allait de soi.
Le vrai intérêt du film, je pense, c'est ce parfum désabusé de l'après-68. On réalise crûment que ce que représente Léaud, cette France romantique et rêveuse issue du XIXe, voire de Rousseau, cette France ne peut survivre à la modernité transgressive qui culmine en 68. (Mais là encore, Godard et Truffaut l'avaient déjà bien anticipé dans leurs films avec ce même Léaud.)
En gros, on dit souvent que Léaud est l'acteur symbole de la génération 68, alors qu'avec du recul on réalise qu'il est en fait le symbole de ce que 1968 a broyé.

Bon puisque c'est moi qui ai initié cette discussion, je suis obligé de répondre.

Je ne remet pas en cause ce que tu dis ... et d'ailleurs pour le dernier point ... je suis complètement d'accord.
Mais pour le 1° point ... il ne faut pas oublier que je juge ... alors que je ne connais que 1 Truffaut, 0 Godard et 1 Rohmer ...
Je sais bien que ton propos était plus général que mon petit avis, mais je tenais à expliquer tout ça.

Cololi a écrit:

alors que je ne connais que 1 Truffaut.

c'est lequel?

Parsifal a écrit:

Cololi a écrit:

alors que je ne connais que 1 Truffaut.

c'est lequel?

Fahrenheit

Cololi a écrit:

Parsifal a écrit:

Cololi a écrit:

alors que je ne connais que 1 Truffaut.

c'est lequel?

Fahrenheit

Le film le plus à part de sa filmographie.

Une sublime BO en tout cas.  

Picrotal a écrit:

Cololi a écrit:

Parsifal a écrit:

Cololi a écrit:

alors que je ne connais que 1 Truffaut.

c'est lequel?

Fahrenheit

Le film le plus à part de sa filmographie.

Certainement.

Si je l'ai regardé c'était parce qu'on nous avait fait lire le bouquin en 3°.
Mais je vais regarder les autres !

Cololi a écrit:

Mais je vais regarder les autres !

Toi qui aime les grands romans, je pense que tu devrais être assez sensible au style narratif de Truffaut. Il y a plusieurs portes d'entrée possible dans sa filmographie mais rien que pour les 400 Coups et Baisers volés je pense que la série Antoine Doinel reste assez incontournable (à voir de préférence dans l'ordre, et sans oublier le moyen-métrage Antoine et Colette).

Chez Rohmer aussi, il y a des trucs qui devraient te plaire, notamment dans dans sa dernière période: L'Arbre, le Maire et la Médiathèque (jubilatoire), L'Anglaise et le Duc, Triple Agent...

Bon, pour Godard, c'est différent, c'est très dur de savoir a priori si quelqu'un va accrocher ou pas à son cinéma. En tout cas, il ne vaut mieux pas faire dans l'originalité pour commencer, restes-en à ses grands films de la premières moitié des années 60, d'A bout de souffle à Pierrot le fou. Je te conseille particulièrement Le petit soldat et Alphaville.

adriaticoboy a écrit:

Cololi a écrit:

Mais je vais regarder les autres !

Toi qui aime les grands romans, je pense que tu devrais être assez sensible au style narratif de Truffaut. Il y a plusieurs portes d'entrée possible dans sa filmographie mais rien que pour les 400 Coups et Baisers volés je pense que la série Antoine Doinel reste assez incontournable (à voir de préférence dans l'ordre, et sans oublier le moyen-métrage Antoine et Colette).

Chez Rohmer aussi, il y a des trucs qui devraient te plaire, notamment dans dans sa dernière période: L'Arbre, le Maire et la Médiathèque (jubilatoire), L'Anglaise et le Duc, Triple Agent...

Bon, pour Godard, c'est différent, c'est très dur de savoir a priori si quelqu'un va accrocher ou pas à son cinéma. En tout cas, il ne vaut mieux pas faire dans l'originalité pour commencer, restes-en à ses grands films de la premières moitié des années 60, d'A bout de souffle à Pierrot le fou. Je te conseille particulièrement Le petit soldat et Alphaville.

Merci pour tes conseils  

Oui Godard vu sa réputation ce n'est pas franchement ma priorité  

C'est dommage, beaucoup de gens se font une fausse idée du cinéma de Godard à cause justement de cette "réputation" et des clichés qui circulent sur son compte et qui émanent la plupart du temps de personnes qui n'ont pas vu ses films. Franchement, ça ne coûte rien d'aller vérifier pas soi-même, on peut être agréablement surpris. Et puis je te rappelle que les thèmes favoris de Godard, ce sont l'histoire, la politique, la grande musique, les filles... Je ne sais pas, j'avais cru comprendre que c'était un peu ce qui t'intéressait aussi  

adriaticoboy a écrit:

C'est dommage, beaucoup de gens se font une fausse idée du cinéma de Godard à cause justement de cette "réputation" et des clichés qui circulent sur son compte et qui émanent la plupart du temps de personnes qui n'ont pas vu ses films. Franchement, ça ne coûte rien d'aller vérifier pas soi-même, on peut être agréablement surpris. Et puis je te rappelle que les thèmes favoris de Godard, ce sont l'histoire, la politique, la grande musique, les filles... Je ne sais pas, j'avais cru comprendre que c'était un peu ce qui t'intéressait aussi  

Puisque tu me prends pas les sentiments  

DavidLeMarrec a écrit:

Ces derniers temps, j'essaie de fouiner dans la filmographie de Madeleine Lebeau mais j'éprouve quelques difficultés à la trouver dans des rôles un peu vastes (...) si vous avez des suggestions.

Tu as visiblement zappé, mais ce n'est pas forcément son rôle le plus glamour, Huit et demi de Fellini :









A part ça, être accro à "Légère et court vêtue" n'est pas une raison suffisante pour ne pas rendre la main sur les films à dehors, non mais !

adriaticoboy a écrit:

C'est dommage, beaucoup de gens se font une fausse idée du cinéma de Godard à cause justement de cette "réputation" et des clichés qui circulent sur son compte et qui émanent la plupart du temps de personnes qui n'ont pas vu ses films. Franchement, ça ne coûte rien d'aller vérifier pas soi-même, on peut être agréablement surpris. Et puis je te rappelle que les thèmes favoris de Godard, ce sont l'histoire, la politique, la grande musique, les filles... Je ne sais pas, j'avais cru comprendre que c'était un peu ce qui t'intéressait aussi  

Pour moi Godard s'est en grande partie perdu dans les années 70, même si on trouve quelques éclairs vraiment interessant par la suite (Prénom Carmen), mais dans les années 60 il y a quand même de véritable trésor. Après c'est sur que c'est très spécial et toujours assez radical, Adriatico a cité mes préférés (j'y inclus aussi Le mépris).

Sinon je pense que tu devrais adhérer sans problème a Truffaut Cololi, par contre a part les 400 coups qui est un film magnifique, je ne suis pas spécialement fan de la série des Antoine Doinel c'est trés bien, mais je trouve que ça reste quand même un peu anecdotique et pour ces films là, on a pas tout a fait tort de dire qu'il faut un peu le même cinema que celui qu'il a tant attaqué lorsqu'il était critique. Le Truffaut que j'aime c'est justement le Truffaut littéraire qui parle de grande passion autodestructrice celui de Jules et Jim, des Deux Anglaises et le continent, de l'histoire d'Adéle H ou de La chambre verte (bon pour ce dernier il faut s'accrocher il est particulièrement déprimant). j'adore aussi L'homme qui aimait les femmes un film très drôle mais finalement assez noirs sous son apparente légèreté.

Inutile que je revienne sur ce que je pense de Rohmer  


Sinon il faut regarder du Resnais, parce que bon a mon humble avis dans la génération des années 60 il est quand même une bonne coudée au dessus de ceux qu'on vient de citer  

Merci, Alifie, de t'occuper de moi.

Alifie a écrit:

Tu as visiblement zappé, mais ce n'est pas forcément son rôle le plus glamour,

Elle n'est de toute façon pas très bonne dans les amoureuses (elle hésite beaucoup entre ses registres vocaux, si bien qu'elle parle de façon un peu étudiée dans ces cas), ce sont les rôles de caractère où elle m'impressionne.

Malheureusement, pour celui-ci, la partie française n'est pas trop mal, mais en italien, elle se retrouve à nouveau dans un registre un peu plus aigu et inhibé. Possiblement aussi l'effet des poses désabusées propres à ce type de cinéma. (Vraiment pas du tout mon univers, je n'aime pas du tout ce film, et je n'aime pas du tout Fellini en général ; raison probable de ma non-citation. )

Je crois qu'à part Paris after Dark et le Secret de Monte-Cristo, il ne me reste plus beaucoup de ses contributions importantes à parcourir. Et malheureusement assez peu jusqu'ici tiennent leurs promesses, comme si elle était intimidée par la proximité des micros. En vrai, ça devait tonner.

Citation :

A part ça, être accro à "Légère et court vêtue"

Décidément, tu me mets dans tous les tiroirs licencieux possibles.  Non, je ne l'ai vu qu'une fois, encore que ce soit le genre de construction assez réjouissante pour être regardée une fois l'an, un peu comme le premier Gendarme.
Et c'est un film parfaitement respectable, un vaudeville familial parfait qui n'aurait même pas la plus petite étiquette rouge sur Decent Films.

Citation :

n'est pas une raison suffisante pour ne pas rendre la main sur les films à dehors, non mais !

Pardon, je n'avais pas fait attention, pour moi il pouvait enchaîner évidemment.

David a écrit:

Décidément, tu me mets dans tous les tiroirs licencieux possibles.

Meuh non, on sait bien que tu n'aimes ni les films un peu , pas plus que ceux trop

Citation :

je n'aime pas du tout Fellini en général

c'est un peu comme Parsifal qui reste insensible aux meilleurs Rohmer (j'ai envoyé une short list à Cololi, mais en mp pour éviter les lazzi).

Et pour les films à coucher dehors, c'était juste pour t'embêter, évidemment.

Alifie a écrit:

Meuh non, on sait bien que tu n'aimes ni les films un peu , pas plus que ceux trop

Ah tiens, je croyais avoir seulement dit mon peu d'appétence pour les boum-boum, pas pour les pan-pan. (Ce qui est exact cela dit.)

Citation :

c'est un peu comme Parsifal qui reste insensible aux meilleurs Rohmer

Je crains que ce soit plus structurel que cela chez moi : ce sont des pans entiers du cinéma, surtout le cinéma « sérieux » ou « ambitieux », qui ne suscitent absolument rien chez moi. Même pas de l'indignation, juste de l'ennui.  Un jour peut-être.

Mais je fais des efforts pour me corriger, et quand je vous aurai dit où j'en suis désormais, vous serez très fiers de moi.

Alifie a écrit:

c'est un peu comme Parsifal qui reste insensible aux meilleurs Rohmer

mais comment pourrais-je être sensible a ce qui n'existe pas?  

Parsifal a écrit:

Alifie a écrit:

c'est un peu comme Parsifal qui reste insensible aux meilleurs Rohmer

mais comment pourrais-je être sensible a ce qui n'existe pas?   

O, Parsifal !

...dit la marquise.

tiens ça me fait d'ailleurs penser que je n'ai toujours pas tenter la marquise d'o

Ca a l'avantage insigne de ne pas ressembler à du Rohmer.

c'est bien pour ça qu'il m'interesse