Vivaldi - Les 4 saisons (et autres concertos pour violon)

Vivaldi - Concertos for strings - Arte dei suonatori #Bis Records



Ce disque-là est probablement mon préféré parmi tous les disques de concertos de Vivaldi que j’ai écoutés,je l’écoute quand rien ne tombe sous mes oreilles et c’est toujours un grand moment. Si vous voulez vous offrir une heure de bonheur, foncez.

Mélomaniac a écrit:

3) Antonio Vivaldi (1678-1741) :

Concerto en mi majeur, Op. 8 n°1
Concerto en sol mineur, Op. 8 n°2
Concerto en fa majeur, Op. 8 n°3
Concerto en fa mineur, Op. 8 n°4

= Felix Ayo, violon ; I Musici

Ma première version des "quatre saisons"; j'ai toujours le 33t.

[quote="Mélomaniac"][quote="Mélomaniac, in playlist,"]
Antonio Vivaldi (1678-1741) :

Concerto en mi majeur, Op. 8 n°1
Concerto en sol mineur, Op. 8 n°2
Concerto en fa majeur, Op. 8 n°3
Concerto en fa mineur, Op. 8 n°4

= Felix Ayo, violon ; I Musici

(Philips, avril 1959)


C'est même un de mes meilleurs souvenirs

Vivaldi concerto pour quatres violons en B mineur

Bon concerto. Quelqun peut-il m'expliquer la différence entre cette musique baroque et la musique de l'ère classique?

Basse continue : la ligne de basse est tenue par plusieurs instruments qui improvisent sur une grille harmonique, comme dans le jazz.

La forme : l'ère classique travaille beaucoup la forme sonate, qui est une technique de développements (au lieu de juxtaposer les thèmes).

Et bien sûr le rapport à la danse, le type d'harmonie, de pièces, ne sont pas les mêmes. Ça s'entend facilement quand tu compares ça avec les concertos pour violon de Mozart, par exemple.

Si vous ne connaissiez pas les concertos pour clavecin, rassurez-vous : ils sont pour violon !

Concertos pour clavecin seul

, transcrits par Ann Dawson (livre de Manchester 1720)


Enrico Baiano, clavecin Blanchet 1733, copie par Olivier Fadini


Drôle d’exercice que ces réductions pour clavecin, de concertos de Vivaldi tirés de l’« Estro Armonico »  Op. III (n° 5, 7, 9 & 12) ou de la « Stravaganza » Op.IV (n°1, 3, 4, 6 & 10), issues du manuscrit Ann Dawson - courant deux premières décennies XVIIIème – qui comprends par ailleurs des transcriptions clavecin d’œuvres de Bononcini, Corelli, …
Réductions redéployées par Enrico Baiano vers une ampleur orchestrale ; juste retour des choses et goût du paradoxe, sans doute.
« J’admets honnêtement être intervenu souvent sur le texte ; le but principal a été de multiplier les plans sonores, souligner les nuances et mettre en valeur les contrastes entre les sections » écrit Enrico Baiano, qui détaille plus avant les procédés mis en œuvre (amplification des « tutti » ; égrènement harmonique des « soli », ornementation des mouvements lents).
Pour un résultat jouissif, comme démonstration des ressources du clavecin (ici une copie par Olivier Fadini d’un Etienne Blanchet 1733) dont la majesté orchestrale alterne avec la fragilité aussi ténue que mélodieuse (ah, oh ! le largo cantabile de l’Op. IV n°1) ; et pour celles ou ceux qui aiment Vivaldi, quant auquel l’amour que lui porte Enrico Baiano transparait tout au long du disque, qui y retrouveront, tout à la fois décantés et amplifiés, ces concertos connus, auxquels les moyens limités du clavecin donnent pourtant une vivacité et un chantant tout particulier.
« Ce qui m’a toujours enchanté dans la musique de Vivaldi est l’inexorable richesse expressive qui se cache derrière l’apparente simplicité du discours musical […] bref, tout ce qui semblerait confirmer le dédain exprimé par Stravinsky*, se révèle être, au moment de l’étude, extrêmement riche en nuances et en possibilités de diversification.** »
Enchanteur !

Spoiler:

*:

**:

Je viens de lire ce fil très fourni...mais pas de trace de Malgoire ici..... (Je suis sous le charme de son Messiah de Handel...pour pas dire plus...)
Des sensations, ressentis, émotions, avis à partager sur les 4 saisons de Malgoire...et pourquoi pas de ce qu'il a enregistré d'autre chez Vivaldi ?

Baboune a écrit:

Je viens de lire ce fil très fourni...mais pas de trace de Malgoire ici..... (Je suis sous le charme de son Messiah de  Handel...pour pas dire plus...)
Des sensations, ressentis, émotions, avis à partager sur les 4 saisons de Malgoire...et pourquoi pas de ce qu'il a enregistré d'autre chez Vivaldi ?

À la vérité, je ne savais pas même que ça existait.

(En revanche, ses Suites de plein air de Haendel sont merveilleuses. )

À la vérité, je ne savais pas même que ça existait.

(En revanche, ses Suites de plein air de Haendel sont merveilleuses. )[/quote]

Oui j'ai vu ce double CD d'occasion...mais ma CB connait quelques problèmes de surchauffe (depuis que je lis ce forum...). J'aimerai bien savoir si ça vaut le coup avant de craquer ?
C'est paru chez Sony classical ; Avec Malgoire à la direction, il y a au menu :

- les 4 saisons
- Stabat Mater
- Concerto pour 2 mandolines et cordes en Sol
- Cantate "Lungi dal vago"
- Gloria
- Concerto pour basson & cordes en Si bémol
- Concertos pour 2 hautbois et cordes en ré mineur

+ 2 concertos (Viol dir. par Max Goberman ) et Violons (Isaac Stern & David Oïstrakh, Dir. Ormandy)

Ce doit être très bien, très sobre (pas du tout dans l'exploration des textures et couleurs), avec des doublures de hautbois délicieuses dans les tutti peut-être ?

Il faut voir qui joue aussi, parce que la justesse n'était pas forcément le point fort de l'époque… en orchestre, ça passe bien, en solo je ne sais pas.

DavidLeMarrec a écrit:

Ce doit être très bien, très sobre (pas du tout dans l'exploration des textures et couleurs), avec des doublures de hautbois délicieuses dans les tutti peut-être ?

Il faut voir qui joue aussi, parce que la justesse n'était pas forcément le point fort de l'époque… en orchestre, ça passe bien, en solo je ne sais pas.

Pour les 4 saisons, c'est John Holloway au violon
Stabat mater : Helen Watts, contralto
Cantate : Barbara Hendricks, soprano
Gloria : Mary Burgens, Jocelyne Chamonin, Sopranos - Carolyn Watkinson, Contralto

Intéressant les quatre saisons de Malgoire. Moi je pensais que le précusseur de dégraissage commence avec Harnoncourt puis Pinnock, mais Malgoire le faisait vraiment, et vraiment bien et dès 1965 (ce n'est pas le cas de Harnoncourt). On a joué plus théâtrale depuis, mais c'est quand même très chouette.

Merci de torer l'attetiion là dessus.