Koechlin

De bonnes nouvelles que voilà !

Je découvre les 3 motets de l'Abbaye opus 16, par l'ensemble Les Eléments, dirigé par Joël Suhubiette.

Très beau, mais pas encore du "vrai" Koechlin, on pense plutôt à Fauré.

Beau couplage du CD avec d'autres pièces religieuses de Poulenc, Messiaen et Fauré.

Notre ami flûtiste Leendert de Jonge est à l'origine de la diffusion de deux "Nuits de Monsieur Koechlin" sur la radio néerlandaise Concertzender.

Un superbe programme de 2 fois 6 heures de musique de Charles Koechlin... (avec quelques pièces de Bohuslav Martinu, Joseph-Ermend Bonnal, et Philippe Gaubert dans le 1er programme).

On peut écouter la première nuit (diffusée le 13 septembre 2009) en cliquant ici (http://www.concertzender.nl/programmagids.php?detail=37816&date=2009-09-13), puis sur l'icône du petit haut-parleur en haut de la zone rose.
Et la deuxième nuit (diffusée les 11 octobre 2009, 10 et 31 janvier 2010) en cliquant là (http://www.concertzender.nl/programmagids.php?detail=37902&date=2009-10-11).

Bonne écoute...

PS : Attention, il y a du silence (voulu) autour des pièces des Chants de Nectaire...

Ah, ça fait longtemps que je n'ai pas écouté cette station très typée vingtième.

Merci infiniment, Amis-Charles, je vais m'en repaître.

DavidLeMarrec a écrit:

Ah, ça fait longtemps que je n'ai pas écouté cette station très typée vingtième.

Merci infiniment, Amis-Charles, je vais m'en repaître.

Avec plaisir !

En prime, et en exclusivité pour les forumeurs d'"Autour de la musique classique" nous avons mis en ligne un embryon de site des "Amis de Charles Koechlin" dont la partie la plus développée concerne sa discographie, historique et existante : http://www.evomuse.org/~marc/Sitechk1_pa.htm
Dites-nous si cela vous est utile
Sa conception artisanale actuelle ne nous permettra pas d'en garantir la mise à jour, mais c'est déjà un début... (Il manque en particulier les 2 enregistrements de l'intégrale des Chants de Nectaire opp. 198, 199 & 200 : celles de Leendert de Jonge et de Pierre-Yves Artaud...)

C'est génial.

http://www.evomuse.org/marc/Sitechk1_p3_oeuvres.htm
http://www.evomuse.org/marc/Sitechk1_p2b_disco.htm

DavidLeMarrec a écrit:

C'est génial.

+ 12

par contre l'exclusivité à mon avis c'est un vieux coup de pub

Pourquoi, tu penses qu'Amis-Charles s'est payé une pleine page de pube dans Auto Magazine ?

DavidLeMarrec a écrit:

Pourquoi, tu penses qu'Amis-Charles s'est payé une pleine page de pube dans Auto Magazine ?

Peut-on en avoir copie ???

jerome a écrit:

par contre l'exclusivité à mon avis c'est un vieux coup de pub

Non, non , c'est 100 % vrai (sauf pour la famille et les Amis, bien-sûr...). Nous ne souhaitons pas rendre publique cette version provisoire...

Amis-Charles a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Pourquoi, tu penses qu'Amis-Charles s'est payé une pleine page de pube dans Auto Magazine ?

Peut-on en avoir copie ???

Très volontiers, voici la page :
http://tinyurl.com/2wdupec .

.

Ca ne demande pas tant : regarde l'adresse de la page.

Une proposition : supprimer tout le HS d'après 18h34 !

Ca fait plaisir de faire de l'humour ici.

Plutôt que d'en rajouter et de demander qu'on supprime ensuite...
https://classik.forumactif.com/hors-sujet-f4/flood-t3907-960.htm

Les trois Motets a cappella Op.16 sont de vrais bijoux qui mettent à nu l'écriture harmonique de Koechlin de la façon la plus pure qui soit. Peu d'audaces, mais beaucoup de beautés.
(Superbe enregistrement, comme il se doit, des Elémens de Suhubiette.)

DavidLeMarrec a écrit:

(Superbe enregistrement, comme il se doit, des Eléments de Suhubiette.)

On le trouve encore ? Où donc ?
Il y en a que ça peut intéresser !

Amis-Charles a écrit:

On le trouve encore ? Où donc ?

Dans mes réseaux. Autrement dit, une bonne mienne fréquentation qui a, je crois, emprunté l'enregistrement en médiathèque et me l'a prêté.

Koechlin : chant funèbre à la mémoire des jeunes femmes défuntes. C'est une sorte de Requiem de Fauré en plus triste. Même si c'est beau, on s'y ennuie un peu.
Koechlin : Paysages & Marines. C'est magique, simple (seulement en apparence) et plein de poésie, comme le quintette et la sonate pour violon que je connaissais déjà. Un délice pour les oreilles. C'est le printemps !
Koechlin : La Jeune Tarentine : c'est très gracieux et léger, très bien arrangé et nuancé en plus ! Par contre, ça manque peut-être un peu de consistance (pas au niveau des 4 derniers lieder de Strauss, par exemple)
Koechlin : Heures Persanes : la 12 et la 13 sont vraiment géniales ! Je veux m'acheter un piano pour pouvoir jouer ça ! (c'est typiquement le genre de morceau qui ne donne rien au synthé !)

En fait je vais écouter tout Koechlin, car je ne trouve pas qu'on puisse le cerner facilement, en n'ayant écouté que quelques morceaux.

Globalement il lui manque toujours quelque chose, même si tout ce qu'il fait est très beau. On peut appeler ça consistance, mais ça serait trop vague et réducteur. Il manque peut-être un scénario, un fil conducteur, le sens du drame... je ne sais pas quoi mais il lui manque quelque chose que les autres compositeurs ont.

Malgré tout, c'est magique et envoûtant : on a l'impression de pouvoir s'approprier sa musique comme on entrerait dans le rêve de quelqu'un d'autre.

C'est comme une langue inconnue mais qui serait charmante à l'écoute.

OYO TOHO a écrit:

En fait je vais écouter tout Koechlin, car je ne trouve pas qu'on puisse le cerner facilement, en n'ayant écouté que quelques morceaux.

Globalement il lui manque toujours quelque chose, même si tout ce qu'il fait est très beau. On peut appeler ça consistance, mais ça serait trop vague et réducteur. Il manque peut-être un scénario, un fil conducteur... je ne sais pas quoi mais il lui manque quelque chose que les autres compositeurs ont.

Je pense que ton 2è paragraphe découle du premier.

A mon avis il ne lui manque rien du tout, ni consistance ni cohérence... Mais même s'il n'est pas très difficile d'accès, c'est un compositeur dont il faut vraiment être familier pour qu'il se laisse "cerner" justement.
Après, on se rend compte non seulement qu'il y a des merveilles, mais même des chefs d'oeuvre chez lui, et que, à mon avis, rien ne manque justement.

Tu as écouté les Heures persanes par exemple, on se rend tout de suite compte que c'est très beau... mais sans une écoute très attentive et approfondie, on pourrait croire à une suite de morceaux d'atmosphère jolis mais sans réel discours... alors que ce sont vraiment 16 bijoux extraordinairement ciselés, et tous disent quelque chose de remarquable.
Les déchiffrer au piano est effectivement délectable, je te le recommande!

OYO TOHO a écrit:

Globalement il lui manque toujours quelque chose, même si tout ce qu'il fait est très beau. On peut appeler ça consistance, mais ça serait trop vague et réducteur. Il manque peut-être un scénario, un fil conducteur, le sens du drame... je ne sais pas quoi mais il lui manque quelque chose que les autres compositeurs ont.

Je partage ton ressenti. Je ne connais de Koechlin que des oeuvres d'assez faible envergure, mais j'ai toujours ce sentiment, face à d'autres compositeurs, d'une certaine faiblesse structurelle. Sur la forme, ça a toujours ce caractère insaisissable, assez éphémère finalement - ce qui lui donne aussi du charme!
De la dramaturgie, chez Koechlin...

Percy Bysshe a écrit:

Je ne connais de Koechlin que des oeuvres d'assez faible envergure, mais j'ai toujours ce sentiment, face à d'autres compositeurs, d'une certaine faiblesse structurelle. Sur la forme, ça a toujours ce caractère insaisissable, assez éphémère finalement - ce qui lui donne aussi du charme!
De la dramaturgie, chez Koechlin...

Alors écoute ses oeuvres de grande envergure pour juger de son sens dramatique.

Ce n'est pas faible, c'est juste différent, moins évident, moins directement palpable que chez d'autres.

La Sonate pour alto et piano ainsi que le Quintette avec piano comptent quand même pour le meilleur de la musique de chambre à mon avis, toutes époques et écoles confondues.
J'espère que vous connaissez ça !

OYO TOHO a écrit:

Koechlin : Heures Persanes : la 12 et la 13 sont vraiment géniales ! Je veux m'acheter un piano pour pouvoir jouer ça ! (c'est typiquement le genre de morceau qui ne donne rien au synthé !)

On a exactement le même goût, les 11, 12 et 13 sont celles qui me touchent le plus. Ce n'est pas trop difficile à jouer en plus.

Il y a effectivement quelque chose qui n'est pas de l'ordre d'un discours rhétorique, plus d'un climat suspendu, sans réelle progression. Sa devise pourrait être hic et nunc.

Mais comme Xavier, je ne dirais pas qu'il lui manque quelque chose, c'est une esthétique qui en elle-même fait sens.

Xavier a écrit:

Percy Bysshe a écrit:

Je ne connais de Koechlin que des oeuvres d'assez faible envergure, mais j'ai toujours ce sentiment, face à d'autres compositeurs, d'une certaine faiblesse structurelle. Sur la forme, ça a toujours ce caractère insaisissable, assez éphémère finalement - ce qui lui donne aussi du charme!
De la dramaturgie, chez Koechlin...

Alors écoute ses oeuvres de grande envergure pour juger de son sens dramatique.

Ce n'est pas faible, c'est juste différent, moins évident, moins directement palpable que chez d'autres.

Essaye peut-être ces quelques exemples : Le Docteur Fabricius, Le Livre de la Jungle (de préférence dans le bon ordre... !) et, dans un genre différent, Clair de lune, La Jeune Tarentine, Les Confidences d'un joueur de clarinette...
Mais d'autres pourront préférer d'autres exemples.

DavidLeMarrec a écrit:

Il y a effectivement quelque chose qui n'est pas de l'ordre d'un discours rhétorique, plus d'un climat suspendu, sans réelle progression. Sa devise pourrait être hic et nunc.

Mais comme Xavier, je ne dirais pas qu'il lui manque quelque chose, c'est une esthétique qui en elle-même fait sens.

Je suis d'accord avec ça.

Amis-Charles a écrit:

Xavier a écrit:

Percy Bysshe a écrit:

Je ne connais de Koechlin que des oeuvres d'assez faible envergure, mais j'ai toujours ce sentiment, face à d'autres compositeurs, d'une certaine faiblesse structurelle. Sur la forme, ça a toujours ce caractère insaisissable, assez éphémère finalement - ce qui lui donne aussi du charme!
De la dramaturgie, chez Koechlin...

Alors écoute ses oeuvres de grande envergure pour juger de son sens dramatique.

Ce n'est pas faible, c'est juste différent, moins évident, moins directement palpable que chez d'autres.

Essaye peut-être ces quelques exemples : Le Docteur Fabricius, Le Livre de la Jungle (de préférence dans le bon ordre... !) et, dans un genre différent, Clair de lune, La Jeune Tarentine, Les Confidences d'un joueur de clarinette...
Mais d'autres pourront préférer d'autres exemples.

J'essaierai.

Pour votre information, l'adresse de l'ébauche de site des Amis de Charles Koechlin a (un peu) changé. C'est :
https://mehho.net/marc/Amis-Charles-Koechlin/Sitechk1_pa.htm

Et les CDs disponibles sont ici (une mise à jour est prévue...) :
https://mehho.net/marc/Amis-Charles-Koechlin/Sitechk1_p2a_cdisc.htm

À noter que la liste des œuvres la plus à jour est a priori sur Wikipedia :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_%C5%93uvres_de_Charles_Koechlin

EDIT (7.3.2012) : mise à jour des adresses

Dans le domaine des ouvrages d'enseignement rédigés par Koechlin, on lira avec intérêt son Traité d'harmonie en trois volumes (1928).
Intéressant non pas en tant que traité d'harmonie, puisqu'il me semble que c'est une discipline qui peut difficilement s'enseigner autrement que dans le cadre d'une classe d'harmonie avec maître, disciples, et partitions des grands compositeurs à l'appui, mais à parcourir surtout par curiosité intellectuelle afin de mieux comprendre et apprécier l'œuvre du merveilleux octogénaire barbu.

Mais... C'est un traité d'harmonie lambda? Ou bien il parle en particulier de son harmonie à lui?

De mémoire, il y a toute une partie qui traite de l'harmonie modale et des autres ressources nouvelles du coloriste, en marge de l'enseignement très académique encore dispensé de nos jours dans les conservatoires (je dis "de mémoire", car je n'ai malheureusement plus l'ouvrage entre mes mains; je m'étais plongé dedans à l'époque où je m'étais passionné pour la musique de Koechlin). C'est sûrement le dernier volume qui est le plus personnel et novateur.

Il donne pas mal d'exemples dans ses oeuvres à lui mais ne se consacre pas une section indépendante.

Le volume III n'est pas le plus palpitant (Réalisation, par l'Auteur, des leçons des volumes I et II.), ce qui est vraiment super à lire c'est la dernière partie du volume II (Evolution de l'Harmonie depuis le XIVe siècle jusqu'à nos jours) :

Spoiler:

Il propose aussi des exercices à partir de petites mélodies de sa composition. Ça m'a aidé à comprendre plein de choses, ce traité.

Pour l'avoir feuilleté mais sans connaissance de ce genre de traité, j'ai trouvé ça presque ludique, aéré, vivant, plein d'exemples...

Ce livre est absolument énorme:



On en apprend beaucoup sur Koechlin et sur sa musique. (analyses avec extraits de partition à l'appui)

Et si je ne m'abuse, il y a un chapitre de la plume d'un de nos forumeurs.

Xavier a écrit:

Ce livre est absolument énorme:
...
Et si je ne m'abuse, il y a un chapitre de la plume d'un de nos forumeurs.

Exact, mais on regrette que la qualité de reproduction des clichés d'origine ne soit pas meilleure (avec de vrais noirs dans les ombres, par exemple).
Ce sujet mériterait un livre à lui tout seul, tant le fonds est riche et varié (dans ce domaine-là aussi...). D'ailleurs, un photographe hollandais commence à s'y intéresser...
Nous sommes à la disposition de spécialistes potentiellement intéressés (même parmi nos compatriotes... )

De quoi parles-tu ? Tu veux dire que Koechlin pratiquait la photographie ?

aroldo a écrit:

De quoi parles-tu ? Tu veux dire que Koechlin pratiquait la photographie ?

Oh, que oui ! Il est l'auteur de plus de 3 000 photos (la plupart en stéréo) de France (Paris, Normandie, Midi,...), Maroc, Suisse, Italie, Grèce, Turquie, États-Unis ; arbres, architecture, ruines, musées, haute montagne, volcans, bateaux, ports, paysages, costumes, etc. Il les developpait lui-même et faisait ses propres tirages ; il a même publié, avec Jean de Morène et Daniel Biot, un recueil intitulé "Ports" chez Formosa-Veritas en 1933...
Les livrets de tous les CDs publiés chez Hänssler et du coffret des Chants de Nectaire par Leendert de Jonge (chez Basta) sont illustrés avec quelques-unes de ses photos.
Après plusieurs années de travail, nous n'avons pas terminé leur numérisation...

Mais c'est un peu hors sujet ici, non ?

Certes, mais tu pourrais peut-être ouvrir un fil Koechlin-photographe pour nous présenter ce travail ?
Si tu en as le temps, évidemment

Amis-Charles a écrit:

aroldo a écrit:

De quoi parles-tu ? Tu veux dire que Koechlin pratiquait la photographie ?

Oh, que oui ! ..

Mais c'est un peu hors sujet ici, non ?

je ne trouve pas, on parle autant des oeuvres théoriques, de même qu'on parle des oeuvres musicales de Nietzsche, donc ce qui relève de la pratique d'un autre art ne me parait pas HS, et même ici sans doute en rapport avec l"aspect descriptif de certaines oeuvres musicales.
En plus j'ai appris quelque chose, et je suis content qu'Aroldo ait posé la question parce que je ne l'avais pas compris.

aroldo a écrit:

Certes, mais tu pourrais peut-être ouvrir un fil Koechlin-photographe pour nous présenter ce travail ?
Si tu en as le temps, évidemment

Ce serait super !

Ophanin a écrit:

aroldo a écrit:

Certes, mais tu pourrais peut-être ouvrir un fil Koechlin-photographe pour nous présenter ce travail ?
Si tu en as le temps, évidemment

Ce serait super !

Certes, mais que voulez-vous savoir ? Par où commencer, sachant que pour en parler, il faut pouvoir voir les photos et que très peu sont publiées :
Le recueil "Ports" déjà cité (on le trouve encore, mais difficilement), les livrets de CD (très recommandés), un chapitre du livre de Duchesneau (qui est "énorme" comme dit Xavier, mais en contenu, pas en volume, ni en prix... )
En outre, presque toutes ses photos sont conçues pour être vues en relief, avec une recherche de profondeur.
Enfin, pour les goûter au mieux, elles requièrent un nettoyage, qui peut facilement aller jusqu'à "plus" d'une heure par photo...

Un exemple, le port de Morlaix :

• Telle que publiée dans "Ports" :
  
  
• Original disponible :
  
  
• Après nettoyage (il faut pouvoir la voir "en grand" pour en apprécier le piqué et les détails) :
  
  
• En 2011 :
  

ÉDIT : c'est mieux en voyant les images... pardon pour l'erreur de manip

Chez moi, les photos ne s'affichent pas (il demande un mot de passe)


J'ai acheté récemment le livre "Charles Koechlin à Villers sur Mer", où il y a quelques photos de la côte Normande ainsi que des aquarelles (mais la plupart des aquarelles sont des enfants de Charles).

Je vais souvent me promener entre Houlgate et Villers le long des falaises des Vaches Noires et j'ignorais jusqu'alors que Charles Koechlin était un familier des lieux.

Il y a un problème pour lire les images. J'ai l'impression que tu as copié un url lié à un compte sécurisé car j'ai ce message qui s'affiche :

Citation :

Pour visualiser cette page, ouvrez une session dans la zone « photos » de mehho.net:443.

Du coup il nous faut un nom d'utilisateur et un mot de passe.

Le mieux serait que tu les importes sur ton bureau et que tu les envoies ensuite dans "Héberger une image".

aroldo a écrit:

Le mieux serait que tu les importes sur ton bureau et que tu les envoies ensuite dans "Héberger une image".

Merci pour le conseil, c'est plus efficace comme ça...

Koechlin a-t-il parfois explicitement associé une photo à l'ambiance de l'une de ses compositions musicales ?

Resigned a écrit:

...Je vais souvent me promener entre Houlgate et Villers le long des falaises des Vaches Noires et j'ignorais jusqu'alors que Charles Koechlin était un familier des lieux.

Il a beaucoup composé dans son châlet, en haut de la rue qui porte désormais son nom à Villers...
De nombreuses photos représentent les "Vaches noires" et la plage qu'elles surplombent avec les flaques et les ruisseaux dans lesquels se reflète la lumière du couchant, par exemple.

jerome a écrit:

Koechlin a-t-il parfois explicitement associé une photo à l'ambiance de l'une de ses compositions musicales ?

Pas "une" photo en particulier, mais il évoque très souvent la lumière que doit refléter tel ou tel passage de sa musique et qu'on retrouve dans nombre de ses photos, au bord de la mer ou dans les paysages et scènes méditerranéen(ne)s, comme par exemple dans L'Ancienne Maison de campagne, op. 124, Paysages et marines, op. 63, Les Heures persanes, op. 65 et même dans ses Quatuors...

Il y a de très belles choses en effet, visiblement dans une veine assez pictorialiste.
Peux-tu me dire à partir de quel support sont faites les numérisations (plaques, négatifs, tirages).
D'autre part je vois que vous retouchez les images au delà des stigmates du temps, y a t'il une raison particulière ? Je pose la question parce que les collectionneurs de vintages sont très attachés à une forme d'authenticité. Mais j'imagine que vous accordez un soin scrupuleux à la préservation des originaux.
Les exemples que tu nous as montré donnent envie d'en voir davantage

aroldo a écrit:

Il y a de très belles choses en effet, visiblement dans une veine assez pictorialiste.
Peux-tu me dire à partir de quel support sont faites les numérisations (plaques, négatifs, tirages).

Les originaux sont en général les doubles tirages positifs de Koechlin sur plaques de verre destinées au stéréoscope familial. Dans certains cas (comme dans celui de Morlaix), on a scanné le négatif disponible.
Pour certaines photos, on dispose du tirage sur papier de Koechlin lui-même...

aroldo a écrit:

D'autre part je vois que vous retouchez les images au delà des stigmates du temps, y a t'il une raison particulière ? Je pose la question parce que les collectionneurs de vintages sont très attachés à une forme d'authenticité. Mais j'imagine que vous accordez un soin scrupuleux à la préservation des originaux.

"Au delà des stigmates du temps" ? Que veux-tu dire ?
Non, mais grâce au fait qu'on dispose de 2 clichés, dans le cas des vues stéréoscopiques, on peut aisément distinguer l'artéfact (visible sur une seule vue) du détail à préserver (visible sur les 2 vues). On peut aussi (exceptionellement) réparer certains détails endommagés sur une vue en copiant le même détail sur l'autre vue.
L'objectif recherché ici est de retrouver, autant que possible, le tirage tel que Koechlin lui-même l'avait obtenu au départ, c'est à dire en éliminant les taches et les petites piqûres qui sont apparues avec le temps, pas plus. Nous ne voyons aucune raison pour qu'une photo ancienne paraisse vieille si on peut lui rendre sa qualité et sa propreté originelles. Qu'y a-t-il de plus authentique que la qualité d'origine ? On pourrait aussi la vieillir artificiellement...