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Xavier a écrit:

Rappelons que Coppola et George Lucas ont aussi oeuvré à la production de Kagemusha...

Mais Coppola ce n'est pas de la soupe (bon Lucas, c'est du côté Spielberg de la force)

Polyeucte a écrit:

Mémoires de nos pères/Lettres d'Iwo Jima... .

il a changé Steven

Sinon il y a un pas que tu ne franchis pas et que je franchis moi allégrement et fort heureusement je ne suis pas seul. Plusieurs films de Spielberg sont géniaux et vouloir expliquer son succès durable uniquement par le rouleau compresseur commercial hollywoodien c'est faire preuve d'aveuglement...
Parce que cette machine commercial elle suffit a expliquer un succès au box office je ne crois pas qu'elle suffise a expliquer la durée de ce succès (certains films commencent a daté et plusieurs très gros succès de la même époque sont oublié aujourd'hui) et encore moins la prégnance de ces films dans la culture populaire actuel, je doute qu'un Transformers ait réellement le même impact qu'un Indiana Jones, un ET ou même un Jurassic Parc (d'ailleurs ce doute n'est que rhétorique, je ne doute pas j'en suis sur). Ces films trouvent un écho chez les gens et répondent a un besoin qui n'est pas simplement celui du divertissement passager ou de l'évasion et en plus de ça il témoigne d'un talent indéniable sur le plan du récit et de la mise en scéne (même les plus grands détracteurs de Spielberg lui reconnaitrons toujours ça)

Alors qu'est-ce qu'on reproche a Spielberg, d'être grand public? d'être parfaitement inscrit dans la machinerie hollywoodienne? Tout cela est vrai cela suffit il a l'exclure de l'art pour le reléguer dans "la soupe grand public"? Non certainement pas et le rejet de Spielberg par les élites cinéphiles (qui n'ont commencé a le considérer comme un grand que lorsqu'il s'est mis a traiter de sujet "sérieux", "historique" et aussi parce que ses films les plus anciens sont maintenant devenu des classiques*) relève d'une conception profondément bourgeoise de l'art et de la culture, comme si l'art ne pouvait se loger que dans un intellectualisme (je n'ose dire hermétisme) revendiqué, réflexif, dont l’intérêt qu'on leur porte tiens souvent au fait que l'on peut contempler comme un narcisse le reflet de sa propre intelligence (supposée).

Spielberg a longtemps était le champion d'un cinéma du rêve de l'évasion, un cinéma narratif et classique en apparence opposé aux expériences modernistes du cinéma européens dans les années 60 ou du cinéma américains des années 70 avec un Scorsese ou un De Palma. Indiana Jones, Jurassic Park, E.T s'en font l'illustration. Le fait est que le merveilleux de ces films en a touché et continue d'en toucher plus d'un, c'est un cinéma de l'enfance qui n'a rien de honteux et témoigne bien d'un grand talent.
Mais Spielberg ça ne se limite pas a ça et pour peu qu'on examine ses films on peut bien se rendre compte que son obsession du rêve de l'évasion, du retour aux émerveillements naïf de l'enfance cache quelque chose de plus profondément pessimiste. Ses personnages qu'ils soient des enfants ou des adultes portaient par des rêves d'enfants son toujours en fuite face a la réalité et ses meilleurs films (car je reconnais que Spielberg a ses ratés) tout en exaltant le sublime de cette tentative s'attache a mettre en relief l’échec a laquelle elle est voué, et confronte toujours ce monde du rêve et de l'enfance a la cruauté ou du réel et du monde des adultes. Alors c'est sur que la critique verras toujours plus facilement le sérieux d'un film comme Schindler (qui montre comme un homme d'abord indifférent et cynique coupé de la réalité, voit sa carapace explosé devant l'horreur avant de s'élever progressivement au rang de juste) ou dans l'empire du soleil (ou la thématique de l'enfance broyé par le monde adulte est manifeste), que dans un film comme E.T qui revendique son appartenance au merveilleux, pourtant le film n'est pas moins un récit de formation parfois cruel que les précédent, sans parler de Jurassic Park ou le miliardaire Hammond grand enfant rêveur transforme son rêve en cauchemar en le concrétisant.
Tous les films de Spielberg ne se valent pas, certains sont a mon sens d'authentique chef d'oeuvre (E.T, Arrête moi si tu peux, Schindler...), d'autre sont inégaux (jurassic park) et certains sont des ratages (Indiana Jones IV, Amistad) mais la part de la réussite est tout de même grande. On ne peut ne pas aimé Spielberg bien sur, pour plein de raison, mais qu'on nous épargne le couplet sur le tâcheron sans âme...
Spielberg est un vrai cinéaste parfaitement conscient de ses moyens, intelligent et cultivé et un authentique cinéphile si on connais bien son oeuvre (mais encore faut-il faire l'effort de la connaitre) il n'y a pas s'étonner de son intéret pour Kurosawa, d'ailleurs c'était trés méprisant comme remarque .


* on pourrait reprendre a son propos cette phrase de Julien Gracq en la transposant de la littérature vers le cinéma: « Énigmatique, et irritant pour l'esprit, le cas de ces écrivains que la librairie, à la longue, a imposés à la littérature : Simenon ou Jules Verne tout comme Dashiell Hammett ou Tolkien », En lisant en écrivant

Cololi a écrit:

Xavier a écrit:

Rappelons que Coppola et George Lucas ont aussi oeuvré à la production de Kagemusha...

Mais Coppola ce n'est pas de la soupe (bon Lucas, c'est du côté Spielberg de la force)

Tu sais, on peut aimer Coppola et Lucas et Spielberg et Kurosawa...
Le fait que tous ces gens aient autant collaboré prouve qu'ils ne sont pas si loin les uns des autres que tu veux bien le croire artistiquement parlant.

Pour ce qui est de Coppola, j'ai bien aimé tous les films que j'ai vus de lui (Conversation secrète, Les gens de la pluie, Le Parrain, Dracula, Apocalypse now) mais aucun ne m'a vraiment marqué.

Parsifal a écrit:

Polyeucte a écrit:

Mémoires de nos pères/Lettres d'Iwo Jima... .

il a changé Steven

Il en est le producteur de ces films non?

Citation :

Sinon il y a un pas que tu ne franchis pas et que je franchis moi allégrement et fort heureusement je ne suis pas seul. Plusieurs films de Spielberg sont géniaux

Ah mais je suis d'accord... mais n'ayant aucun "outil" pour analyser ou juger un film en dehors de mon ressenti personnel, je me garderai bien de donner un avis sur le génie ou non d'un cinéaste...

Sinon assez d'accord avec tout ce que tu dis plus haut

Parsifal a écrit:

Sinon il y a un pas que tu ne franchis pas et que je franchis moi allégrement et fort heureusement je ne suis pas seul. Plusieurs films de Spielberg sont géniaux et vouloir expliquer son succès durable uniquement par le rouleau compresseur commercial hollywoodien c'est faire preuve d'aveuglement...
Parce que cette machine commercial elle suffit a expliquer un succès au box office je ne crois pas qu'elle suffise a expliquer la durée de ce succès (certains films commencent a daté et plusieurs très gros succès de la même époque sont oublié aujourd'hui) et encore moins la prégnance de ces films dans la culture populaire actuel, je doute qu'un Transformers ait réellement le même impact qu'un Indiana Jones, un ET ou même un Jurassic Parc (d'ailleurs ce doute n'est que rhétorique, je ne doute pas j'en suis sur). Ces films trouvent un écho chez les gens et répondent a un besoin qui n'est pas simplement celui du divertissement passager ou de l'évasion et en plus de ça il témoigne d'un talent indéniable sur le plan du récit et de la mise en scéne (même les plus grands détracteurs de Spielberg lui reconnaitrons toujours ça)

Là où tu te trompes, c'est que ce n'est pas parce qu'il est considéré comme un grand cinéaste ... par n'importe quel public/critique que tu veux, que je suis obligé de sentir la même chose. L'histoire du cinéma n'est pas plus objective que celle de la musique ...

Citation :

Alors qu'est-ce qu'on reproche a Spielberg, d'être grand public? d'être parfaitement inscrit dans la machinerie hollywoodienne? Tout cela est vrai cela suffit il a l'exclure de l'art pour le reléguer dans "la soupe grand public"? Non certainement pas et le rejet de Spielberg par les élites cinéphiles (qui n'ont commencé a le considérer comme un grand que lorsqu'il s'est mis a traiter de sujet "sérieux", "historique" et aussi parce que ses films les plus anciens sont maintenant devenu des classiques*) relève d'une conception profondément bourgeoise de l'art et de la culture, comme si l'art ne pouvait se loger que dans un intellectualisme (je n'ose dire hermétisme) revendiqué, réflexif, dont l’intérêt qu'on leur porte tiens souvent au fait que l'on peut contempler comme un narcisse le reflet de sa propre intelligence (supposée).

Je ne reproche pas le côté grand public ... tu sais parfaitement que j'aimes beaucoup de choses considérées comme "grand public".
En revanche oui tu as raison, sur la récupération par une certaine élite de certains pans considérés avant comme "grand public". C'est du Bourdieu ça
Oui, c'est vrai. Mais c'est vouloir me classer dans cette catégorie ... Au contraire, je suis indépendant de ces jugements car je n'en possède pas les codes de jugement esthétique/moraux ... ni la culture.

Citation :

Spielberg a longtemps était le champion d'un cinéma du rêve de l'évasion, un cinéma narratif et classique en apparence opposé aux expériences modernistes du cinéma européens dans les années 60 ou du cinéma américains des années 70 avec un Scorsese ou un De Palma. Indiana Jones, Jurassic Park, E.T s'en font l'illustration. Le fait est que le merveilleux de ces films en a touché et continue d'en toucher plus d'un, c'est un cinéma de l'enfance qui n'a rien de honteux et témoigne bien d'un grand talent.
Mais Spielberg ça ne se limite pas a ça et pour peu qu'on examine ses films on peut bien se rendre compte que son obsession du rêve de l'évasion, du retour aux émerveillements naïf de l'enfance cache quelque chose de plus profondément pessimiste. Ses personnages qu'ils soient des enfants ou des adultes portaient par des rêves d'enfants son toujours en fuite face a la réalité et ses meilleurs films (car je reconnais que Spielberg a ses ratés) tout en exaltant le sublime de cette tentative s'attache a mettre en relief l’échec a laquelle elle est voué, et confronte toujours ce monde du rêve et de l'enfance a la cruauté ou du réel et du monde des adultes. Alors c'est sur que la critique verras toujours plus facilement le sérieux d'un film comme Schindler (qui montre comme un homme d'abord indifférent et cynique coupé de la réalité, voit sa carapace explosé devant l'horreur avant de s'élever progressivement au rang de juste) ou dans l'empire du soleil (ou la thématique de l'enfance broyé par le monde adulte est manifeste), que dans un film comme E.T qui revendique son appartenance au merveilleux, pourtant le film n'est pas moins un récit de formation parfois cruel que les précédent, sans parler de Jurassic Park ou le miliardaire Hammond grand enfant rêveur transforme son rêve en cauchemar en le concrétisant.
Tous les films de Spielberg ne se valent pas, certains sont a mon sens d'authentique chef d'oeuvre (E.T, Arrête moi si tu peux, Schindler...), d'autre sont inégaux (jurassic park) et certains sont des ratages (Indiana Jones IV, Amistad) mais la part de la réussite est tout de même grande. On ne peut ne pas aimé Spielberg bien sur, pour plein de raison, mais qu'on nous épargne le couplet sur le tâcheron sans âme...
Spielberg est un vrai cinéaste parfaitement conscient de ses moyens, intelligent et cultivé et un authentique cinéphile si on connais bien son oeuvre (mais encore faut-il faire l'effort de la connaitre) il n'y a pas s'étonner de son intéret pour Kurosawa, d'ailleurs c'était trés méprisant comme remarque .

Là c'est sûr qu'on ne sera pas d'accord sur ET chef d'oeuvre, ni sur Jurassic Park seulement inégal.
Méprisant ? Forcément un peu, comme tout jugement négatif ... si on veut être franc ...
A présent j'ai pas forcément envie d'en dire plus, car je ne suis pas au tribunal .

Xavier a écrit:

Cololi a écrit:

Xavier a écrit:

Rappelons que Coppola et George Lucas ont aussi oeuvré à la production de Kagemusha...

Mais Coppola ce n'est pas de la soupe (bon Lucas, c'est du côté Spielberg de la force)

Tu sais, on peut aimer Coppola et Lucas et Spielberg et Kurosawa...
Le fait que tous ces gens aient autant collaboré prouve qu'ils ne sont pas si loin les uns des autres que tu veux bien le croire artistiquement parlant.

Pour ce qui est de Coppola, j'ai bien aimé tous les films que j'ai vus de lui (Conversation secrète, Les gens de la pluie, Le Parrain, Dracula, Apocalypse now) mais aucun ne m'a vraiment marqué.

Pour la 1° remarque, justement c'est là que ça m'étonne.

Pas marqué ? Ah effectivement là on ne sera pas d'accord (je ne parle que de ceux que je connais : Conversation secrète, les 3 Parrain et Apocalypse Now). Et à l'inverse, ceux de Spielberg tu les mets au dessus ?

Au-dessus dans mes goûts perso oui, je n'ai rien à dire de négatif sur les Coppola si ce n'est qu'aucun ne m'a vraiment touché.

Cololi a écrit:

A présent j'ai pas forcément envie d'en dire plus, car je ne suis pas au tribunal   .

oh un tribunal vraiment?

C'est peut être l'impression que tu as mais tu l'as bien cherché aussi
Tu ne peux pas arriver avec un commentaire lapidaire, provocateur et méprisant (et donc forcément agaçant) sans t'attendre a avoir des réactions (de toute façon si tu as postés ça c'est bien que tu voulais une réaction) ou on peut effectivement être en droit te faire remarquer que c'est un peu court et qu'on aimerais bien en savoir un peu plus sur ce qui te rebute chez Spielberg parce que ça serait quand même plus interessant que Spielberg c'est juste un gros nul qui fait de la soupe commercial.

Cololi a écrit:

Là où tu te trompes, c'est que ce n'est pas parce qu'il est considéré comme un grand cinéaste ... par n'importe quel public/critique que tu veux, que je suis obligé de sentir la même chose. L'histoire du cinéma n'est pas plus objective que celle de la musique ...

"sentir la même chose"...
Toujours  ton sacro-saint ressenti... mais bon sang de bois personne ne te reproche ton ressenti  
Le problème n'est pas que tu n'aime pas Spielberg (et heureusement), le problème c'est que tu en arrive a dire des choses pareilles:

Cololi a écrit:

Xavier a écrit:

Tu sais, on peut aimer Coppola et Lucas et Spielberg et Kurosawa...
Le fait que tous ces gens aient autant collaboré prouve qu'ils ne sont pas si loin les uns des autres que tu veux bien le croire artistiquement parlant.

Pour ce qui est de Coppola, j'ai bien aimé tous les films que j'ai vus de lui (Conversation secrète, Les gens de la pluie, Le Parrain, Dracula, Apocalypse now) mais aucun ne m'a vraiment marqué.

Pour la 1° remarque, justement c'est là que ça m'étonne.

Tu reste tellement fixés sur ton propre ressentis (que personne ne te conteste, pas plus que l'on ne te conteste le droit l'exprimer) que tu trouve inconcevable que l'on puisse avoir un ressenti différent du tiens (je sais tu va me dire que ce n'est pas ce que tu veux dire et c'est fort possible mais ça n'en est pas moins le signal que tu envois avec ce genre de remarque). Ce n'est pas parce que tu as décidé que Spielberg et Lucas n'avait aucun intéret que l'on ait forcé de rentrer dans ce schéma de pensée, et ne peux tu pas essayer d'aller au delà de ce ressenti négatif pour comprendre ce que tant de gens trouvent au cinéma de Spielberg pas pour changer d'opinion mais au moins pour la nuancer, ou alors la renforcer mais avec de vrais arguments pour qu'il puisse y avoir une véritable discutions sur le cinéma et pas simplement des jugements catégoriques et refermés sur eux mêmes.
Là ça donne juste l'impression que tu ne fait que remâcher un discours pris ailleurs sans même t'être vraiment attarder sur les films et ça qui me semble assez intolérable et me rend si véhément...

Et puis il n'y a pas a s'étonner que l'on puisse aimé a la fois Kurosawa et Spielberg quelques soit les sentiments que l'on peut nourrir a l'égard de leur films, et même en considérant que Spielberg ne fait que du divertissement grand public tandis que Kurosawa fait de l'aâart, est-il vraiment inconcevable que l'on ne puisse pas aimé les deux pour des raisons différentes? Faut-il être forcément dans une recherche exclusive de l'absolu? non et tu es surement d'accord avec moi là dessus puisque tu dit aussi aimer des films grands publics...

Cololi a écrit:

Je ne reproche pas le côté grand public ... tu sais parfaitement que j'aimes beaucoup de choses considérées comme "grand public".
En revanche oui tu as raison, sur la récupération par une certaine élite de certains pans considérés avant comme "grand public". C'est du Bourdieu ça  
Oui, c'est vrai. Mais c'est vouloir me classer dans cette catégorie ... Au contraire, je suis indépendant de ces jugements car je n'en possède pas les codes de jugement esthétique/moraux ... ni la culture.

Je sais que tu peux aimer des films grands public. Mais là je parle du cas Spielberg et pardonne moi mais oui tel que tu le formule ton rejet se justifie principalement sur la nature grand public de ces films, j'ai bien conscience que dans "soupe grand public", c'est le mot soupe qui est important mais il n’empêche qu'accoler ainsi a grand public ça donne l'impression que ces films sont juste bon pour la plèbe.

Sinon la partie en gras est quand même un peu présomptueuse non?  
Je ne sais pas si je te classe dans cette catégorie (tu n'était pas forcément visé je faisait plus ou moins une généralité) mais puisque tu aborde la question, tu peux bien dire que tu ne fait pas partie de cette catégorie parce que tu n'en possède pas les codes et la culture (et pourtant ta culture est grande) pourtant ton avis sur Spielberg du moins la façon dont tu le formule en reproduit très exactement le modèle et les clichés...
et ce n'est pas la première fois que tu émet ce type de jugement. Peut être es-tu moins indépendant que tu ne le crois (ce n'est pas un reproche je ne suis probablement pas moins déterminé) le fait est que ces jugements forment un bruit de fond assez courant et répandu et qu'on y a tous été soumis, et qu'on est tous susceptible d'en reprendre certains, en tout cas c'est mon ressenti a moi

J'ai vu Moonrise Kingdom de Wes Anderson dernièrement. Je l'ai regardé sans enthousiasme, mais sans ennui non plus. Les couleurs vives, les miniatures, les phénomènes d'emboîtement et les formes géométriques évoquent une sorte de pays des jouets en carton pâte.. Mais l'histoire est triste.

J'ai trouvé Moonrise Kingdom absolument magnifique quand je l'ai vu, le meilleur film de Wes Anderson et un des meilleurs films récents, il y a une certaine cruauté dans le parcours des deux enfants mais c'est aussi ce qui fait la beauté du film, mais ça n'est pas si triste si on pense a la manière dont tout s’achève

Jaws est un chef d'œuvre.
Par sa lumière, par ses acteurs, par son découpage, par son cadrage, par son rythme, par ses dialogues, par son scénario ...
Et par l'astuce de montrer peu à peu la bête, si pauvre soit-elle : quand elle apparaît, si désuète qu'elle soit, on est déjà depuis longtemps dans le film...
Et puis la musique !
Une des plus belles BO de Williams !
Il faut l'écouter en entier et ne pas se contenter du fameux thème !

Vu quelques épisodes de la télé-série Retour à Cedar Cove tourné en grande partie sur la côte ouest canadienne, dans le coin de Vancouver, il y a de très beaux paysages et c'est pas trop à l'eau-de-rose.

ai revu Nausicaä ; la coupure de fin et le générique en forme de happy end sans nuances m'intriguent toujours autant, mais c’est très bien.

Seul sur Mars : Film vraiment bien fait... on y croit d'un bout à l'autre, superbement joué, avec un rythme parfait. On évite les scènes larmoyantes (les situations sont vites rattrapées par un peu d'humour décalé), pas de grand retournement au dernier moment qui remet tout en cause au cas où... vraiment très bien. On est loin de Gravity (spectacle uniquement...). Là on suit vraiment ce personnage si sympathique coincé sur Mars.

Très très très bon film!

@Parsifal : je vais te répondre ... mais il va falloir me laisser le temps

Lautner : Le 7° juré

En fait c'est le meilleur Lautner !
Et magnifique restauration HD de Pathé.

Cololi a écrit:

Lautner : Le 7° juré

En fait c'est le meilleur Lautner !

Impossible : il a fait L'Œil du Monocle. (Un des rares titres sur lesquels nous pourrions nous accorder, je crois.)

La Passion d'Augustine
Un film de Léa Pool (2015)

La vie musicale dans un couvent québécois à la fin des années '60, à l'heure de la Révolution tranquille.
Il y a beaucoup d'extraits musicaux, ce film a au moins le mérite de promouvoir la musique classique à travers les oeuvres de Mozart, Bach, Chopin, Schubert Lizst, Beethoven et Satie.

DavidLeMarrec a écrit:

Cololi a écrit:

Lautner : Le 7° juré

En fait c'est le meilleur Lautner !

Impossible : il a fait L'Œil du Monocle.  (Un des rares titres sur lesquels nous pourrions nous accorder, je crois.)  

De ceux que je connais Je n'ai pas vu la série des Monocles ... les critiques n'étant pas spécialement bonnes.

Cololi a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Cololi a écrit:

Lautner : Le 7° juré

En fait c'est le meilleur Lautner !

Impossible : il a fait L'Œil du Monocle.  (Un des rares titres sur lesquels nous pourrions nous accorder, je crois.)  

De ceux que je connais  Je n'ai pas vu la série des Monocles ... les critiques n'étant pas spécialement bonnes.

et tu es donc indépendant des jugements de la critique bourgeoise

Parsifal a écrit:

Cololi a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Cololi a écrit:

Lautner : Le 7° juré

En fait c'est le meilleur Lautner !

Impossible : il a fait L'Œil du Monocle.  (Un des rares titres sur lesquels nous pourrions nous accorder, je crois.)  

De ceux que je connais  Je n'ai pas vu la série des Monocles ... les critiques n'étant pas spécialement bonnes.

et tu es donc indépendant des jugements de la critique bourgeoise

C'est surtout qu'il faut faire des choix. D'abord financièrement (et en ce moment je suis sur une pente très dangereuse en la matière) ... et aussi le temps qu'il faut

Donne plutôt ton avis ... au lieu de dire des bêtises

Cololi a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Cololi a écrit:

Lautner : Le 7° juré

En fait c'est le meilleur Lautner !

Impossible : il a fait L'Œil du Monocle.  (Un des rares titres sur lesquels nous pourrions nous accorder, je crois.)  

De ceux que je connais  Je n'ai pas vu la série des Monocles ... les critiques n'étant pas spécialement bonnes.

Ils sont très inégaux (même si je les aime tous) ; L'Œil est un bijou, vraiment. En termes d'humour, on est quand même l'étage au-dessus des autres Lautner. (Et l'image est très belle. Et la déclamation de Meurisse… )

Cololi a écrit:

C'est surtout qu'il faut faire des choix. D'abord financièrement (et en ce moment je suis sur une pente très dangereuse en la matière) ... et aussi le temps qu'il faut

Donne plutôt ton avis ... au lieu de dire des bêtises

j'aurais du mal a en donner un sur la série du Monocle puisque je n'en ai vu aucun

Parsifal a écrit:

Cololi a écrit:

C'est surtout qu'il faut faire des choix. D'abord financièrement (et en ce moment je suis sur une pente très dangereuse en la matière) ... et aussi le temps qu'il faut

Donne plutôt ton avis ... au lieu de dire des bêtises

j'aurais du mal a en donner un sur la série du Monocle puisque je n'en ai vu aucun

Bon beh tu sais ce qu'il te reste à faire

Les prochaines choses qui vont faire mal au porte monnaie : Inamura, ... un coffret Belmondo HD, les Louis Malle qui continuent, Hôtel du Nord, Out1 de Rivette (ouai ça rien n'est décidé ), Body Double (de Palma), Sorcerer ... des Christian Jacques, Duvivier ...
Si ce le CNC pouvait aussi donner des subventions aux particuliers pour acheter des disques

Revus ces derniers temps, quelques films doudous des années 1950 avec Fernandel et Michel Simon.

Et L'impossible Monsieur bébé, dont je n'ai jamais vraiment compris la réputation.
Ca passe pour une des meilleures comédies américaines de l'histoire du cinéma, là où je ne vois que des sketchs gnan-gnan et du cabotinage.

Les jolies jaquettes :

L'Auberge rouge est un petit bijou de film.

Oui ! J'ai pas osé regardé le remake de Gérard Jugnot (qui s'est aussi attaqué à La Cage aux rossignols)

L'Armoire volante un autre bijou. Délirante histoire de la vieille tata clapsée, planquée dans une armoire, elle-même volée et qui passe de propriétaire en propriétaire sans que le neveu ne puisse mettre la main dessus.
Le rebondissement final est assez bien trouvé, -le visage attendri de Fernandel à la fenêtre regardant partir le camion de déménagement, c'est une splendide image.

Cololi a écrit:

Les prochaines choses qui vont faire mal au porte monnaie : Inamura, ... un coffret Belmondo HD, les Louis Malle qui continuent, Hôtel du Nord, Out1 de Rivette (ouai ça rien n'est décidé ), Body Double (de Palma), Sorcerer ... des Christian Jacques, Duvivier ...
Si ce le CNC pouvait aussi donner des subventions aux particuliers pour acheter des disques

Ah tiens, tu te mets à De Palma!
Ou alors j'ai raté un épisode et tu en as déjà vu plein...
Evidemment le De Palma hitchcockien (plus ou moins) des années 70/80 est mon préféré, notamment celui de Sisters, Pulsions, Obsession et Blow out.

Mélomaniac a écrit:

Revus ces derniers temps, quelques films doudous des années 1950 avec Fernandel et Michel Simon.

Et L'impossible Monsieur bébé, dont je n'ai jamais vraiment compris la réputation.
Ca passe pour une des meilleures comédies américaines de l'histoire du cinéma, là où je ne vois que des sketchs gnan-gnan et du cabotinage.

(tu devrais avoir honte de toi, surtout que très franchement l'auberge rouge mis a part, les autres films sont clairement pas de la même classe )

J'assume.

Pour rester dans la même catégorie, Some like it hot, ça relève quand même d'un autre génie comique (et interprétatif).

Mélomaniac a écrit:

J'assume.

Pour rester dans la même catégorie, Some like it hot, ça relève quand même d'un autre génie comique (et interprétatif).

Non

Déjà ce n'est pas tout a fait la même catégorie (Some like it hot n'est pas une screwball comedy et si ça s'inscrit dans cette lignée ça n'est qu'en partie)
et puis sur le génie interprétatif j'aime énormément Marilyn superbe actrice (dans tous les sens du terme) mais il faut être singulièrement aveugle pour ne pas voir ses limites face l'énergie tant physique que verbale d'une Katharine Hepburn (d'ailleurs c'est un personnage féminin infiniment plus interessant)

Enfin en terme d'inventivité les deux films se valent bien que Bringing up baby aillent sans doute plus loin dans le délire fantaisiste.

quand je pense que je trouvais Cololi injuste envers ton mauvais gout

Xavier a écrit:

Cololi a écrit:

Les prochaines choses qui vont faire mal au porte monnaie : Inamura, ... un coffret Belmondo HD, les Louis Malle qui continuent, Hôtel du Nord, Out1 de Rivette (ouai ça rien n'est décidé ), Body Double (de Palma), Sorcerer ... des Christian Jacques, Duvivier ...
Si ce le CNC pouvait aussi donner des subventions aux particuliers pour acheter des disques

Ah tiens, tu te mets à De Palma!
Ou alors j'ai raté un épisode et tu en as déjà vu plein...
Evidemment le De Palma hitchcockien (plus ou moins) des années 70/80 est mon préféré, notamment celui de Sisters, Pulsions, Obsession et Blow out.

Je ne connais pas De Palma. C'est cette sortie en HD qui me permettra de découvrir.

J'avais oublié que Maryline jouait dedans.

Je pensais plutôt aux inénnarables Tony Curtis et Jack Lemmon.
Même les seconds rôles, j'adore, comme Joe E. Brown dans le rôle du vieux beau.
Les dialogues sont tellement plus spirituels que dans Monsieur bébé.
Parmi mille exemples, quand le bus des syncopators arrive en Floride, avec Osgood aux aguets qui demande comment Joséphine joue de sa contrebasse, d'un oeil concupiscent et chargé de sous-entendus : [je cite de mémoire] do you bow it ? / No, I pluck it !    

Pour moi, ce film est cultissime  

Hepburn en fait trop dans le genre de la fofolle, elle m'assomme sans me faire vraiment rire. Et Cary Grant semble dépassé face à cette tornade.

J'adore Body Double mais tu n'as pas choisi le plus évident c'est le plus radical dans ce cocktail maniériste explosif qui décline a peu prés tout le cinéma de son époque du thriller d'inspiration hitchcockiene au canon antonionien en passant par la série B, Z et même le cinéma pornographique.

Cela dit vu que tu as bien accroché a Tarrantino tu va découvrir un de ses maitres

Cololi a écrit:

Les prochaines choses qui vont faire mal au porte monnaie : ... des Christian Jacques, Duvivier ...

Laisse tomber Duvivier, Christian Jacques et investis plutôt prioritairement dans les Tourneur (je parle du fils mais le père c'est bien aussi).

Parsifal m'a fait jurer de réessayer, mais comme Mélo, je suis resté imperméable à Bringing up Baby, alors que je suis d'ordinaire un bon client des screwball…  Même certains très mauvais aux sujets douteux, ça peut suffire à m'amuser.

(Je vote aussi pour Tourneur père… et sûrement pas les mêmes que Fantomus !)

Le faiseur de reines a écrit:

Cololi a écrit:

Les prochaines choses qui vont faire mal au porte monnaie : ... des Christian Jacques, Duvivier ...

Laisse tomber Duvivier, Christian Jacques et investis plutôt prioritairement dans les Tourneur (je parle du fils mais le père c'est bien aussi).

Tatata, autant tu peux laisser tomber Christian Jacques, autant Duvivier c'est certes inégal pour certains film c'est vraiment essentiel!
La fin du jour, Poil de carotte, La belle équipe, Pépé le moko, Panique, Voici le temps des assassins et je repéte surtout, surtout La fin du jour!!!

Après oui Jacques Tourneur c'est très bien (je ne connais pas encore Maurice)

@David : Mais comme je parle du fils…

Parsifal a écrit:

Tata, autant tu peux laisser tomber Christian Jacques, autant Duvivier c'est certes inégal pour certains film c'est vraiment essentiel!
La fin du jour, Poil de carotte, La belle équipe, Pépé le moko, Panique, Voici le temps des assassins et je repéte surtout, surtout La fin du jour!!!

Ah bon, c'est bien Pépé ?  Ça fait longtemps, mais je le classais plutôt dans les nanardeux. Il y a aussi Au bonheur des dames qui fait un peu figure de quintessence dans son legs muet. Sinon, il y a quelques saynètes sympathiques dans Le Diable et les Dix Commandements – mais je suppose que Cololi se sentira davantage attiré vers le sérieux de Marie-Octobre ou le cycle Baur…

@Parsifal : J'ai écrit prioritairement… Chacun à le droit d'aimer christian jacques ou duvivier, hein… Mais quitte à faire des choix, je lui [cololi] conseille plutôt de voir des films de Jacques Tourneur, cinéaste dont un des principes esthétiques est la mise à mal du rationnel et qui parlera sans aucun doute à Cololi.

Pépé c'est bien oui, pas le meilleurs Duvivier (si on compare aux autres que j'ai cité, c'est sans doute celui que j'aime le moins mais il faudrait que je le revois), en tout cas c'est plus interessant (et moins barbant) que Marie Octobre
Ça fonctionne sur la mécanique du fatum typique du cinéma français de cette époque, c'est daté bien sur mais surement pas nanardeux
Après pour moi la priorité c'est vraiment La fin du jour, et je n'ai jamais vu Au bonheur des dames (même si j'en ai entendu du bien)

Faiseur de Reine: J'avais bien compris mais justement je trouve que Duvivier au moins pour ces quelques films ça rentre dans les priorités

Vous oubliez quand même que ces "choix" sont guidés par les sorties de restaurations HD. Je n'ai aucune envie d'acheter des DVD ... qu'il faudra remplacer ... surtout quand je ne suis pas du tout en manque de film ... et que le problème est plutôt inverse.

Rendez-vous avec la peur de Tourneur (un des meilleurs en passant) existe et est dispo en blu-ray.

Un film culte, pas assez connu en France et que j'ai découvert il y'a peu,
"Le Fanfaron" de Dino Risi sorti en 1962 avec Vittorio Gassman, Jean-Louis Trintignant, Catherine Spaak. GÉNIAL !!

Cololi a écrit:

Vous oubliez quand même que ces "choix" sont guidés par les sorties de restaurations HD. Je n'ai aucune envie d'acheter des DVD ... qu'il faudra remplacer ... surtout quand je ne suis pas du tout en manque de film ... et que le problème est plutôt inverse.

Il y a déjà plein d'autres Blu-Ray de De Palma. (en fait Body Double est peut-être même le dernier de ses plus célèbres à sortir en Blu-Ray)

Je suis d'accord avec Parsifal, c'est un peu bizarre de commencer par celui-là, à ta place je commencerais plutôt par Blow out ou Pulsions par exemple. (il y a un coffret avec Blu-Ray avec Blow out, Pulsions et Furie qui est très bien, en plus ça te reviendra moins cher qu'une nouvelle sortie)

Pulsion !
Ma fabuleusement aimée et indigne Grand-mère m'en a prêté une VSH quand j'avais dix ans !
Personne n'a pris une ride et, pour l'avoir revu récemment, aime et sait toujours faire peur ...

Le faiseur de reines a écrit:

Rendez-vous avec la peur de Tourneur (un des meilleurs en passant) existe et est dispo en blu-ray.

Effectivement ... et dans un beau coffret WildSide ! Et j'en fais la collec (il y a le Solitaire de Mann, Réglement de comptes de Lang, Colorado de Sollima ...)

Xavier a écrit:

Cololi a écrit:

Vous oubliez quand même que ces "choix" sont guidés par les sorties de restaurations HD. Je n'ai aucune envie d'acheter des DVD ... qu'il faudra remplacer ... surtout quand je ne suis pas du tout en manque de film ... et que le problème est plutôt inverse.

Il y a déjà plein d'autres Blu-Ray de De Palma. (en fait Body Double est peut-être même le dernier de ses plus célèbres à sortir en Blu-Ray)

Je suis d'accord avec Parsifal, c'est un peu bizarre de commencer par celui-là, à ta place je commencerais plutôt par Blow out ou Pulsions par exemple. (il y a un coffret avec Blu-Ray avec Blow out, Pulsions et Furie qui est très bien, en plus ça te reviendra moins cher qu'une nouvelle sortie)

Ok, je ne commencerai pas par lui.

Pour Blow Out c'est encore mieux si tu as vu Blow Up d'Antonioni et Conversation secrète de Coppola.

Pour moi, De Palma c'est ce trio Blow Out/Pulsions/Body Double

Dans les moins connus, je trouve aussi Sisters particulièrement réussi. (BO de B.Herrmann!)

Mélomaniac a écrit:

Hepburn en fait trop dans le genre de la fofolle, elle m'assomme sans me faire vraiment rire. Et Cary Grant semble dépassé face à cette tornade.

Mais n'es-tu pas trop focalisé sur les acteurs ?
Bien sûr Bringing up Baby vaut par le duo (et le contraste) Hepburn-Cary Grant, mais n'es-tu pas sensible au tout ? le scénario et le découpage, le rythme exceptionnel allié aux dialogues, cet ensemble constitue un chef d'oeuvre inégalé de comédie.
Tu dis que Hepburn en fait trop dans le genre fofolle, mais c'est le but: comme dans le burlesque, c'est l'outrance qui est le moteur. En faire ne serait-ce qu'un peu moins, ce serait faire retomber le rythme qui soutient tout ça, et donc le soufflet.

néthou a écrit:

Mélomaniac a écrit:

Hepburn en fait trop dans le genre de la fofolle, elle m'assomme sans me faire vraiment rire. Et Cary Grant semble dépassé face à cette tornade.

Mais n'es-tu pas trop focalisé sur les acteurs ?
Bien sûr Bringing up Baby vaut par le duo (et le contraste) Hepburn-Cary Grant, mais n'es-tu pas sensible au tout ? le scénario et le découpage, le rythme exceptionnel allié aux dialogues, cet ensemble constitue un chef d'oeuvre inégalé de comédie.
Tu dis que Hepburn en fait trop dans le genre fofolle, mais c'est le but: comme dans le burlesque, c'est l'outrance qui est le moteur. En faire ne serait-ce qu'un peu moins, ce serait faire retomber le rythme qui soutient tout ça, et donc le soufflet.

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