Playlist (145)

Bruckner, symphonie 4, Simone Young, Philharmonisches Staatsorchester Hamburg

DavidLeMarrec a écrit:

Ravélavélo a écrit:

Johannes Brahms
* Symphonie no. 4
* Variations sur un thème de Haydn
Staatskapelle Dresden
Kurt Sanderling
1 CD RCA ' Classical Navigator', 1974 // 1995

Deux oeuvres magnifiques par un orchestre de premier plan.

Oh oui !  Quelle fermeté de geste, quelle aération de la captation aussi  !  (Pour des sommets de l'histoire de la musique, en effet.)

On se rappelle que cette version avait fait très bonne figure lors de l'Écoute comparée consacrée à cette Quatrième de Brahms: elle avait terminée deuxième à l'écoute finale !
Mes notes, par mouvements I à IV: 7/10, 9/10, 8/10, 9/10.
C'est surtout le deuxième mouvement qui m'a marqué et que je réécoute le plus volontiers.

https://classik.forumactif.com/t8335p250-ecoute-comparee-johannes-brahms-4e-symphonie?highlight=brahms

Joseph Haydn (1732-1809) :

Les Saisons, oratorio

Barbara Bonney, soprano
Anthony Rolfe Johnson, ténor
Andreas Schmidt, basse
John Eliot Gardiner, Monteverdi Choir, English Baroque Soloists

(Archiv, janvier 1990)

Chausson: Poème de l'amour et de la mer/Gens, Bloch



(concert sur Mezzo)

Les Génies de la Musique: Au coeur des symphonies romantiques

Schubert: Symphonie no. 9 'La Grande', 3e mouvement
Orchestre Symphonique S.D.R. Stuttgart
Carl Schuricht

Beethoven: Symphonie no.4, 2e mvt.
Orchestre Symphonique de la N"D"R"
Pierre Monteux

Schumann: Symhonie no. 4, 3e mvt.
Orchestre de la Résidence de La Haye
Willem Otterloo

Brahms: Symhonie no. 3, 3e mvt.
Orchestre de la Südwestfunk Baden-Baden
Carl Schuricht

+ Bruckner, Mahler, Tchaïkovski et Berlioz
1 CD Éditions Atlas no. 4



J'avoue: je me suis laissé tenter par le joli paysage qui fait rêver.
Excellent choix d'oeuvres, cohérent et varié.

Volker David Kirchner : Missa moguntina (1992–93).  des gens / Mainzer Domchor, Domkantorei St. Martin, Mainzer Domorchester (Mathias Breitschaft)
Wolfgang von Schweinitz : Messe (1981–83).  des gens / RIAS-Kammerchor, RSO-DSO Berlin (Gerd Albrecht)

Entre hier et aujourd’hui, du quatuor germanique contemporain:

• von Einem: Quatuors à cordes nᵒ1 op. 45 (1976), n°2 op. 51 (1977), nᵒ3 op. 56 (1980)ª, n°4 op. 63 (1981) et nᵒ5 op. 87 (1989-91)ª:

Artis-Quartett Wien: Peter Schuhmayer, Johannes Meissl (violons), Herbert Kefer (alto), Othmar Müller (violoncelle)
Vienne, VI.2001ª, XI.2002
Orfeo

Un corpus assez inclassable: intelligible mais sans facilités, des climats paradoxalement positifs, une écriture dense ancrée dans la tradition. Voir ici.

• Rihm: Quatuor à cordes n°10 (1997). Quatuor à cordes n°12 (2001). Quartettstudie (2004):

Quatuor Minguet: Ulrich Isfort, Annette Reisinger (violons), Irene Schwalb (alto), Matthias Diener (violoncelle)
Cologne, VI.2005
Col legno

• Rihm: Quatuor à cordes n°11 (2010)¹. Grave (2005) in memoriam Thomas Kakuska, pour quatuor à cordes². Geste zu Vedova (2015) pour quatuor à cordes³:

Quatuor Minguet: Ulrich Isfort (violon I), Anette Reisinger (violon II), Aroa Sorin (alto), Matthias Diener (violoncelle)
Cologne, XII.2011¹, I.2012², III.2015 / I.2016³
Wergo

Réécoute pour le disque Col legno, découverte pour les Wergo, et j’adore! (Au fait, lulu, le Quatuor n°13, il n’a pas été enregistré?)

Benedictus a écrit:

(Au fait, lulu, le Quatuor n°13, il n’a pas été enregistré?)

enregistré, si (on trouvait même une vidéo sur youtube, avant – dont j’ai une copie si tu veux)... mais pas de disque.

Bartok : Le Mandarin Merveilleux (Abbado)

    /playlist?list=OLAK5uy_nU8vm5rvoVuVFH60BwDNlt_ADTMQFolQ0

Aribert Reimann : Fünf Gedichte von Paul Celan (1960).  Dietrich Fischer-Dieskau / Aribert Reimann
Aribert Reimann : Drei Sonette nach William Shakespeare (1964).  Barry McDaniel / Aribert Reimann
Aribert Reimann : Nachtstück I (1966).  Barry McDaniel / Aribert Reimann
Aribert Reimann : Engführung (1967).  Ernst Haefliger / Aribert Reimann

Oskar Gottlieb Blarr : Jesus-Geburt (1988/91).  des gens / Chor der Neanderkirche, Neandersinfonietta (Oskar Gottlieb Blarr)
Wolfgang Rihm : Deus passus (1999/2000).  des gens / Gächinger Kantorei, Bach-Collegium Stuttgart (Helmuth Rilling)

aurele a écrit:

Bruckner, symphonie 4, Simone Young, Philharmonisches Staatsorchester Hamburg

Ce n'est pas une version de la première mouture de la partition avec un autre scherzo celle-ci ?

Iskender a écrit:

Ce n'est pas une version de la première mouture de la partition avec un autre scherzo celle-ci ?

Il s'agit bien d'une version de la première mouture de la partition, ce qui m'a permis d'ailleurs de découvrir cette dernière.

Roslavets: Oeuvres pour piano/Hamelin



Roslavets: Pièces inédites (Berceuse, Danse, Valse...)/Andryushchenko

Roslavets: Quatuor à cordes n°3/Studio for New Music

+

Golyshev: Trio à cordes/Studio for New Music

Takemitsu: A bird came down the walk/Power

Anton Bruckner
* Symphonie no. 4 "Romantique", Scherzo (3e mvt.)
Orchestre Symphonique de Vienne
Heinz Walberg
1 CD 'Les Génies de la Musique', éditions Atlas

Belle orchestration, écoute agréable.
Excellent choix pour se faire l'oreille à la musique brucknérienne que je n'ai jamais vraiment écoutée.

Xavier a écrit:

Takemitsu: A bird came down the walk/Power

Power a enregistré ça ? Ça m'a échappé; je le suis pourtant de près.

Koechlin - The music for 2 pianists

Iskender a écrit:

Xavier a écrit:

Takemitsu: A bird came down the walk/Power

Power a enregistré ça ?      Ça m'a échappé; je le suis pourtant de près.

C'est chez Harmonia mundi, avec Ligeti et Roslavets.

Berlioz - Requiem

Dieter Schnebel : Missa (1984/87)
Christine Whittlesey, Marga Schiml, Bernhard Gärtner, Kurt Widmer
RIAS-Kammerchor (Marcus Creed), Südfunk-Chor (Clytus Gottwald)
Zsigmond Szathmáry, orgue
SWF-Sinfonieorchester Baden-Baden (Zoltán Peskó)

Roman Berger : Missa pro nobis (2007–10)
Denisa Šlepkovská, Stanislav Beňačka
Chór Filharmonii Narodowej w Warszawie
Orkiestra Filharmonii Narodowej w Warszawie (Zsolt Nagy)

Edison Denisov : Requiem (1980)
Nelly Lee, Alexei Martynov
Chœur du Conservatoire de Moscou (Boris Tevlin)
Chœur académique d’État de Lettonie (Imants Cepītis)
Oļģerts Cintiņš, orgue
Orchestre symphonique d’État de Lettonie (Vitali Kataev)

György Ligeti : Requiem (1963–65)
Liliana Poli, Barbro Ericson
Chöre des Bayerischen Rundfunks (Wolfgang Schubert)
Sinfonie-Orchester des Hessischen Rundfunks (Michael Gielen)

Xavier a écrit:

Iskender a écrit:

Xavier a écrit:

Takemitsu: A bird came down the walk/Power

Power a enregistré ça ?      Ça m'a échappé; je le suis pourtant de près.

C'est chez Harmonia mundi, avec Ligeti et Roslavets.

ah oui son disque de tout début de carrière. Je ne me rappelle que Ligeti et Roslavets, j'avais oublié que cette superbe pièce de Takemitsu était dessus.

Ici :

J.S.Bach : Cantate BWV 18 "Gleichwie der Regen une Schnee vom Himmel fällt" - Midori Suzuki, Makato Sukurada, Peter Kooij, Bach collegium Japan, Masaaki Suzuki
→ Superbe cantate, relativement brève. Sinfonia, chorals, aria de soprano, tout est superbe. Comme dans le 6è brandebourgeois, un orchestre sans violons; ici 4 parties d'alto. Suzuki choisit l'édition de Weimar c'est-à-dire sans les doublures de flûtes pour le dessus.

Bonaventura Rubino : Vespro per lo stellario della Beate Virgine - Gabriel Garrido
→ Merci David pour le conseil. Ça se démarque dans ce répertoire. Une vraie signature. Beaucoup d'inventivité et de virtuosité chorale. Génial.

Myriam Marbe : Requiem (1990)
Barbara Werner
Chor und Extrachor des Theaters Heidelberg
Philharmonisches Orchester Heidelberg (Jan Schweiger)

Vyacheslav Artyomov : Requiem (1985–88)
Inna Polyanskaya, Lubov Sharnina, Elena Brylyova, Alexei Martynov, Mikhail Lanskoi, Andrei Azovsky
Sveshnikov Boy’s Chorus of the Moscow Choral School (Viktor Popov)
Oleg Yanchenko, orgue
Moscow Philharmonic Orchestra (Dmitri Kitaenko)

La vanità del mondo, oratorio arias, Philippe Jaroussky, Artaserse

Wagner : Le Vaisseau Fantôme (Nelsson DVD)


Une des perles de ma DVDthèque.

www.deezer.com/fr/album/10221518

Bien qu'elles soient d'atmosphère assez dissemblable (le concerto pour trompette a forcément un faux air du concerto pour piano, trompette et cordes de Chostakovitch, qui est à peu près ce qu'il a composé de moins sombre), j'aime également ces deux oeuvres et beaucoup l'écriture de Weinberg pour les choeurs... direction, donc ses autres symphonies chorales.

Richard Wagner (1813-1883) :

Wesendonk lieder

= Christa Ludwig, mezzo-soprano ; Otto Klemperer, Philharmonia Orchestra

(Emi, mars 1962)

Iskender a écrit:

Bonaventura Rubino : Vespro per lo stellario della Beate Virgine - Gabriel Garrido
→ Merci David pour le conseil. Ça se démarque dans ce répertoire. Une vraie signature. Beaucoup d'inventivité et de virtuosité chorale. Génial.

Ravi que ça t'ait convaincu !

Retour à mes amours britanniques...

Walton conducts Walton
Une collection de pièces moins connues, a minima à découvrir (Siesta, Scapino), plus deux bijoux : la suite tirée de The Quest et la Sinfonia Concertante révisée.

William Walton : concerto pour violoncelle, Partita, Passacaille, Improvisations on an Impromptu of Benjamin Britten (Bryden Thomson)
Le feu et la glace : la délicieuse Partita, les saisissantes Improvisations. Plus le très beau concerto pour violoncelle.

Le tout commenté ici.

Arthur Bliss : A Colour Symphony, Metamorphic Variations (Barry Wordsworth)
À force de lire David en dire du bien (de cette version), j'ai été écouter, et j'adore. Cela me donne envie de tenter une écoute comparative, car cette symphonie ne cesse de grimper dans ma cote d'amour. Les Metamorphic Variations ont de bien beaux moments et méritent d'être plus connues, même si les Meditations on a Theme by John Blow restent prioritaires à mon avis.

Roussel : Le Festin de l'Araignée (Rophé)
Koechlin : Paysages et marines (Initium / Contraste)
Koechlin : Sonatine pour haubois (Initium / Contraste)
Koechlin : Septuor pour instruments à vent (Initium / Contraste)

Et si c'était ça le sommet de la musique française du début du XX° ?

Ça dépend. Si c'est la date de composition qui compte, oui. Si c'est la date de création, c'est Le Roi Artus.

Liszt : 12 Etudes d'Exécution Transcendante (Arrau)

Bruckner, Huitième symphonie
Herbert Blomstedt, Bamberger Symphoniker, 13 novembre 2020  


À voir sur : https://www.bamberger-symphoniker.de

Rameau, Hippolyte et Aricie, Pichon, Pygmalion, Reinoud van Mechelen, Elsa Benoit, Sylvie Brunet-Grupposo, Stéphane Degout, Léa Desandre, Arnaud Richard, etc. Mise en scène de Jeanne Candel et Lionel Gonzalez. Opera Comique 2020. En direct sur Arte concert.

Tchaikovsky : Symphonie n°4 - Royal Liverpool P.O., Vasily Petrenko
avec partition
→ Version pleine de contrastes, on sent que c’est le parti-pris du chef. D’abord dans les tempi avec une grande amplitude entre passages forte et rythmiques et passages cantabile du 1er mouvement qui sont que ad même par moments trop lents à mon goût. Ensuite dans les nuances où Petrenko prend beaucoup de libertés de nuances non écrites, surtout de piano subito suivis de crescendo pour le 1er mouvement, et d’échos dans le scherzo et le finale. Cela est assez bienvenu car il n’en abuse pas, évite les gonflements de phrases à la mode chez certains et renforce la dynamique en allégeant le trait dans l’ensemble. Et pour moi la musique de Tchaikovsky - dont la partition n’a pas les précisions d’indications d’un Berlioz ou d’un Mahler (du moins dans mon édition Kalmus)- se prête aux libertés de l’interprète, du moment que celui-ci ne tombe pas dans le mauvais goût. (après tout c'est bien de mise chez Vivaldi )
On regrettera des bois parfois en retrait dans les tutti, là où les solos les mettent en valeur (très beau timbre du 1er basson).
Reste que le Royal Philharmonic de Liverpool actuel étant bien supérieur à ce qu’il a été, Petrenko parvient à lui donner de vraies couleurs russes. Il y a malgré mes quelques réserves l’essence même de Tchaikovsky, à savoir le fatum. Le retour de la fanfare initiale dans le finale me fait rarement un tel effet, prenant un vrai sens dramatique loin du simple effet sonore. Et le mouvement lent est doté d’une formidable respiration; Petrenko rend aux phrasés les notes piquées écrites, souvent ailleurs sacrifiées à l’autel du tout legato.

Myaskovsky : Symphonie n°21 - Oslo P.O., Vasily Petrenko
→ J'aime beaucoup mais l'œuvre étant une totale découverte pour moi, je suis par conséquent beaucoup plus bref.

Encore des choses grand-bretonnes et confidentielles, parfaitement dispensables mais tout à fait plaisantes.


Rutland Boughton : Aylesbury Games, concerto pour orchestre à cordes, concerto pour flûte (Ronald Corp)

Trois très belles pièces pour cordes. Le concerto pour flûte est tout à fait délicieux, les deux autres font preuve d'une écriture ambitieuse.


Rutland Boughton : Symphonie No. 3, concerto pour hautbois (Vernon Handley)

Beaux exemples un peu sages du romantisme façon post-Celtic Twilight.

Critique détaillée ici.

Wolfgang Rihm : Requiem-Strophen (2015/16)
Mojca Erdmann, Anna Prohaska, Hanno Müller-Brachmann
Chor des Bayerischen Rundfunks
Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks (Mariss Jansons)

Wolfgang Rihm : Et lux (2009)
Huelgas Ensemble
Minguet Quartett
Paul Van Nevel

Jean-Sébastien Bach (1685-1750)
• Cantate BWV 109 "Ich glaube, lieber Herr, hilf meinem Unglauben"
Fondation J. S. Bach, Saint-Gall

Chœur et orchestre : Schola Seconda Pratica

Rudolf Lutz, dir.
• Cantate BWV 115 "Mache dich, mein Geist, bereit"
Christophe Coin, direction et violoncelle piccolo

Concerto Vocale de Leipzig et Ensemble baroque de Limoges

Iskender a écrit:

J.S.Bach : Cantate BWV 18 "Gleichwie der Regen une Schnee vom Himmel fällt" - Midori Suzuki, Makato Sukurada, Peter Kooij, Bach collegium Japan, Masaaki Suzuki
→ Superbe cantate, relativement brève. Sinfonia, chorals, aria de soprano, tout est superbe. Comme dans le 6è brandebourgeois, un orchestre sans violons; ici 4 parties d'alto. Suzuki choisit l'édition de Weimar c'est-à-dire sans les doublures de flûtes pour le dessus.

Je l'avais écoutée lors de "mon cycle liturgique" par Ricercar Consort / Philippe Pierlot

Ruth Crawford Seeger : Quatuor à cordes (1931).
The Playground Ensemble

J'aime bien, surtout le 3e mouvement, mais j'ai du mal à m'y accrocher. Ça me frustre un peu : l'impression d'être laissée au milieu du chemin


Sinon, comme souvent, j'ai beaucoup réécouté les quatuors de Beethoven, et notamment les belles interprétations du Quatuor Brentano, qui allient la passion à la clarté, sans négliger l'architecture des œuvres.