Votre dernier film visionné

Il y a un sujet adéquat pour les bandes originales : https://classik.forumactif.com/t142-vos-bo-preferees, ainsi qu'une playlist : https://classik.forumactif.com/t2488-vous-ecoutez-en-ce-moment. Je préfère qu'on évite d'être HS. Cela dit, si tu veux avoir mon avis sur la question, j'ai toujours trouvé la musique de James Horner inférieure à celle de Goldsmith, y compris dans la franchise Star Trek de l'époque (1979-1991), c'est dire !

J'aime bien Khachaturian (Aram Ilyitch), mais l'influence de Bartók, c'est autre chose...

Rémi est un musicien à la dérive. Sa compagne, Martine, vient de mourir dans un accident de la route. Marion, 14 ans, la fille de Martine, reste vivre avec Rémi. Elle éprouve de l’attirance pour son beau-père. Après une longue résistance, Rémi succombe aux avances de Marion.
De Bertrand Blier 🤨 j'avais vu le film à la télé vers 1983...
Complètement dingue l'histoire très noire, mais avec une tendresse à fleur de peau 🫠
Le moment fort, c'est quand il l'a retrouve à l'hôtel de vacances avec le violon qui résume l'émotion....
Pourtant le film n'a pas eu le succès attendu...
Patrick Dewaere y est remarquable tant en tendresse qu'en folies..
Ariel Besse qui n'a que je pense 15 ans à l'époque fait une apparition déjà prometteuse !

Charlym a écrit:

Анастасия231 a écrit:

Xavier a écrit:

Titanic



Quand même, rarement une BO m'aura autant gâché un film.

Il est vrai que James Horner a eu le poignet quelque peu mollasson...

Vous êtes durs quand même...
La musique de "Braveheart", c'est quelque chose ! "Aliens" aussi.

Je ne dis pas qu'Horner est nul à tout jamais, je ne parle que de Titanic.

Oppenheimer

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Xavier a écrit:

Oppenheimer

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Pas trop aimé quant à moi, je suis sorti avec un mal de tête effroyable ! ; j'ai trouvé que la question du maccarthysme était finalement éludée (transmuée en affrontement entre deux personnalités, posée en faux vis à vis symétrique du non adoubement de Lewis Strauss), et pas trop remué par les états d'âme complexes et irrésolus d'Oppenheimer. Bon, en fait pas aimé


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David Mutzenmacher et Gaëtan Lekens
Music Hole

xoph a écrit:

Xavier a écrit:

Oppenheimer

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Pas trop aimé quant à moi, je suis sorti avec un mal de tête effroyable ! ; j'ai trouvé que la question du maccarthysme était finalement éludée (transmuée en affrontement entre deux personnalités, posée en faux vis à vis symétrique du non adoubement de Lewis Strauss), et pas trop remué par les états d'âme complexes et irrésolus d'Oppenheimer. Bon, en fait pas aimé

J'en attendais un peu autre chose, pas autant de parlote, mais au final j'ai quand même été convaincu.


Mademoiselle de Jonquières

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Xavier a écrit:

Mademoiselle de Jonquières

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Pas du tout emballé par Emmanuel Mouret, pour ce que j'en ai vu, mais j'aime bien ce film, sans doute à cause de Cécile de France

xoph a écrit:

Xavier a écrit:

Oppenheimer

+

Pas trop aimé quant à moi, je suis sorti avec un mal de tête effroyable ! ; j'ai trouvé que la question du maccarthysme était finalement éludée (transmuée en affrontement entre deux personnalités, posée en faux vis à vis symétrique du non adoubement de Lewis Strauss), et pas trop remué par les états d'âme complexes et irrésolus d'Oppenheimer. Bon, en fait pas aimé

En gros tu reproches au film son approche du maccarthysme : détail très subjectif, mais est-ce vraiment son sujet ?
Et par rapport au sujet réel, qui est plutôt l’affrontement dialectique Oppenheimer/Strauss justement, la dialectique fission/fusion énoncée à l’écrit sur l’écran dès le début du film ? Et par rapport à sa réalisation, son montage, qui justifient pleinement le propos : dialectique couleur/noir et blanc et double subjectivité annoncée, jeu sur le temps (marotte de Nolan), montage inversé, rapport asynchrone de l’image et du son, narration opératique en « mélodie continue » (oui, il y a bcp de musique mais ce n’est pas pour rien), pour illustrer l’allégorie prométhéenne de l’autre dialectique fondamentale du film, celle du scientiste face à son rapport à sa conscience.

Les films qui justifient pleinement le médium « cinéma » pour donner à voir et à entendre à travers un montage sont tellement rares…
Trop habitués à ne juger un film que par son axe scénaristique, probablement…

Ce film est un immense chef d’œuvre (pour encore bien d’autres raisons que j’ai la flemme de développer).

Charlym a écrit:

Je connais très bien la BO de Goldsmith pour Alien, mais celle d'Aliens apporte aussi de très belles choses (tout comme le film de Cameron), et je ne la trouve pas "en deçà".

https://www.youtube.com/watch?v=88wUbkRo2jk

Bon, c'est très proche de Khachaturian, mais ce n'est pas comme si Goldsmith ne s'était pas inspiré de nombreux compositeurs lui aussi...

Oui, ça semble inspiré de l'extrait de Khachaturian utilisé par Kubrick dans 2001, je suppose que c'est ça la référence, mais ça me fait aussi un peu penser au tout début de la 14è symphonie de Chostakovitch.

En tout cas, le Horner d'Aliens ne me déplaît pas du tout, loin de là, j'aurais aimé une musique presque du même genre pour déniaiser un peu Titanic!

Xavier a écrit:

Oui, ça semble inspiré de l'extrait de Khachaturian utilisé par Kubrick dans 2001, je suppose que c'est ça la référence

Tout à fait, l’adagio de Gayane.

Frank Abagnale Jr croyait vivre dans une famille stable. Lorsqu'il apprend que ses parents ont décidé de divorcer, il ne supporte pas la situation et, sous le choc, fugue. Bien vite confronté aux réalités de la vie en solitaire, il tente de s'insérer, mais découvre qu'il est plus facile d'endosser de faux chèques que de travailler. Il prend l'identité d'un pilote de ligne et mène la belle vie. Un agent du FBI opiniâtre le suit à la trace en espérant un jour le coincer.

Rifkin's festival

Nadav Lapid
• L'institutrice  
Comment le don pour la poésie d'un jeune enfant (les poèmes lus sont ceux qu'écrivaient Nadav Lapid au même âge, à partir de cinq ans) est tour à tour exploité (la nounou), rejeté (le père), puis sous couvert de résistance (au monde prosaïque) tout à la fois préservé et littéralement dérobé (l'institutrice). Nadav Lapid tend le film entre le désir de l'institutrice de faire éclore et la possession. Ce qui est très beau aussi (qu'on retrouve dans son dernier film Le Genou d'Ahed, c'est une façon parfois soudaine d’accéder à une poésie subjective (la caméra ne fait aucun doute sur sa présence - les enfants viennent parfois s'y cogner, ni sur la présence du réalisateur derrière) dans le regard porté sur le monde, et qui est aussi ce qui se transforme en l'institutrice au cours du film (le très beau plan à hauteur d'enfant qui se relève sur son visage, les frondaisons, la mer)

•La copine d’Émile  
Moyen métrage. Son film de fin d'études (avec en germe certaines des irrésolutions qu'on retrouve par la suite dans ses films)

Prometheus

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Aliens

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Pardon de casser l'ambiance :

Xavier a écrit:

Il y a des Resnais que j'adore

Lesquels ? (Je suis en train de me refaire une (quasi-?) intégrale et c'est décidément génial – notamment Marienbad mais aussi Providence, La vie est un roman, L'amour à mort, Cœurs... je suis loin d'avoir fini)

Il m'en reste un paquet à voir, c'est prévu (notamment Coeurs, La Vie est un roman, Mon oncle d'Amérique, Providence...), mais j'aime beaucoup:

- Je t'aime je t'aime
- L'Amour à mort
- Mélo
- Smoking/No Smoking
- Les Herbes folles

Un cran en-dessous, j'aime bien aussi On connaît la chanson.

Mais qui a tué Pamela Rose ? (2003) Eric Lartigau



Eh bein... 'y a du niveau.

Xavier a écrit:

Il m'en reste un paquet à voir, c'est prévu (notamment Coeurs, La Vie est un roman, Mon oncle d'Amérique, Providence...), mais j'aime beaucoup:

- Je t'aime je t'aime
- L'Amour à mort
- Mélo
- Smoking/No Smoking
- Les Herbes folles

Un cran en-dessous, j'aime bien aussi On connaît la chanson.

Je n'ai pas vu les Herbes folles pour le moment, et j'ai prévu de revoir Mon oncle d'Amérique très bientôt (il ne m'avait pas emballé, alors que j'ai adoré ses deux autres collaborations avec Jean Gruault...).
Smoking/No smoking c'est sûrement celui que je connais le mieux sans l'avoir revu (je l'avais vu au moins deux - enfin quatre, quoi - fois à sa sortie), et j'adore vraiment; On connaît la chanson m'avait beaucoup plu aussi, mais je n'éprouve pas vraiment l'envie de le revoir (il me semble que c'est plus anecdotique, mais je me trompe peut-être).

Je t'aime je t'aime et Mélo font partie de mes visionnages récents, j'ai beaucoup aimé mais un peu moins que ceux que j'ai cités (il y a quelques trucs qui m'agacent dans le premier, je ne suis pas fan de Claude Rich...).

En tout cas Resnais fait clairement partie des cinéastes avec lesquels je peux y aller sans crainte en étant sûr d'y trouver du plaisir et matière à réflexion – alors qu'on a souvent l'un ou l'autre, ou même aucun des deux (et ça c'est dur).

Mais qui a re-tué Pamela Rose ? (2012) Olivier Baroux et Kad Merad



Plus délirant encore que le 1er film.

Wojciech J. Has
La Clepsydre

https://www.dvdclassik.com/critique/la-clepsydre-has



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Christian Duguay
Planète hurlante

Bonne surprise

Yves Boisset : Le prix du danger         1983


Ce film est sans doute le premier film qui parle spécifiquement des jeux télévisés dans un jeu mais ici, il ne s'agit pas d'un jeu télévisé comme les autres puisque les personnes ne vont pas être en concurrence autour d'une chose commune mais vont concourir entre elles : le film est en gros une chasse à l'homme en pleine ville, aux règles assez variables et improbables - dont la logique est plus ou moins l'élimination du candidat. Le film met l'accent sur la manière dont la chaîne de télévision utilise la violence à des fins divertissantes et pour faire de l'audience - c'est maintenant un lieu commun (peut-être déjà à l'époque mais sans doute pas dans ce cadre là) mais ca reste toujours présent (dans une moindre mesure, certes) dans tous ces jeux où des gens s'attribuent des notes les uns les autres qui vont déterminer leur réussite ou non. Le fait que ce dont parle le film soit maintenant un lieu commun et surtout le fait que le film soit très monolithique (en fait, quasiment tout le film est un épisode en temps réel du jeu) font que le film n'a pas bien vieilli et qu'on s'ennuie tout de même un peu - d'autant plus qu'il y a pas mal d'élément introduits qui ne servent à rien, je pense par exemple à la relation avec la productrice. En plus de ça, j'ai trouvé que le scénario était parfois assez improbable par ses coïncidences et puis, au-delà de ceux de Piccoli et de Lanvin, les autres rôles sont moins intéressants et développés. Au final, j'ai été assez déçu par le film, d'autant plus que je m'attendais un peu au sommet de la filmographie de Boisset.

Philippe Le Guay : Les femmes du 6è étage        2010

 +
Ce film est le premier film de Le Guay que je vois, il se déroule à Paris au début des années soixante, une famille bourgeoise (se faisant de l'argent grâce aux placements en bourse) renvoie sa domestique à cause d'un oeuf à la coque mal cuit, ils en engagent alors une nouvelle. De manière générale, j'ai trouvé le film assez drôle ; le mari (interprété par un Luchini qui n'en fait pas des caisses) veut se faire le sauveur de toutes les domestiques vivant dans l'immeuble - j'ai trouvé la première scène de dîner assez drôle : sachant que la nouvelle domestique est espagnole et que ses parents ont été tués par les franquistes, le mari fait toute un discours très solennel et emporté contre le franquisme, à la surprise générale ; j'ai aussi aimé les scènes avec les domestiques réunies toutes ensemble. La mise en scène est assez simple mais elle passe bien - et même en terme de photographie, c'est pas mal. Le film accuse par contre quelques longueurs et comporte plusieurs séquences pas très intéressantes : je pense en premier lieu à la fin qui va nulle part ; à partir du moment où le personnage de Luchini quitte l'appartement, j'ai trouvé que le film s'essoufflait sensiblement.

Hier soir :

Joyeuses Pâques (1984) Georges Lautner

Inspecteur la Bavure (1980) Claude Zidi

Анастасия231 a écrit:

Inspecteur la Bavure (1980) Claude Zidi

Très bien celui-ci...🤩

William Klein
Mister Freedom

 
https://misterfreedom.com/

Banzaï (1983) Claude Zidi

Анастасия231 a écrit:

Banzaï (1983) Claude Zidi

Je l'avais vu au cinéma lors de la sortie !

Ah 🤩 celui-ci, je l'adore...
Rien que pour Sean Connery qui y joue le père d'Indiana...
Du grand cinéma !

Анастасия231 a écrit:

Banzaï (1983) Claude Zidi

Est-ce que le populisme n'est pas arrivé jusqu'au forum, Le Cerveau ,avec Belmondo et Banzaï , cités comme des références cinématographiques ,personnellement ça me pose question?
Entre le film trop intellectuel réservé à certains et le film populaire  , il y a une marge  importante, mais comme disait Cocteau, les extrêmes me touchent.

Avant que ça ne dégénère, tu conviendras tout de même que "Ce soir, deux couverts à l'Esquinade" (Bébel/Lautner) est une réplique aussi culte dans le cinéma français que "Tu me tues, tu me fais du bien" (Duras/Resnais).

Alifie a écrit:

Avant que ça ne dégénère, tu conviendras tout de même que "Ce soir, deux couverts à l'Esquinade" (Bébel/Lautner) est une réplique aussi culte dans le cinéma français que "Tu me tues, tu me fais du bien" (Duras/Resnais).

Pourquoi dégénérer,chacun est libre d'aimer ce qu'il veut et une réplique choc, ne fait pas, non plus un film,mais on est aussi libres ,d'aimer les nanars. C'est simplement que je suis surpris, que ces 2 films soient si apprèciés,alors qu'ils sont pour moi, assez oubliables.
Tout ça ne m'empêche pas d'apprècier Belmondo dans d'autres films et aimer Coluche pour ce qu'il a apporté.

Zut kwâ, j'ai le droit de regarder ce que je veux, non ?

Et comme par hasard, ça tombe encore sur moi...

Анастасия231 a écrit:

Zut kwâ, j'ai le droit de regarder ce que je veux, non ?

Citation :

Et comme par hasard, ça tombe encore sur moi...

...vraiment pas de chance! ..........

Ces derniers jours, entre beaucoup d'autres :




Je mentionne ces deux-là non seulement parce que ce sont des chefs-d'œuvre (peut-être les chefs-d'œuvre de leurs réalisateurs respectifs, même s'il y a de la concurrence dans les deux cas), parce qu'ils sont à peu près contemporains et occupent une place assez comparable dans les deux filmographies, mais parce que j'ai été surpris de leur trouver tant de points communs en dépit de différences évidentes (je précise que le Rivette va ressortir le 13 septembre en version restaurée, mais à ma connaissance uniquement à Paris et dans un seul cinéma , alors qu'il n'était visible jusqu'à présent que dans une qualité assez médiocre — autant dire totalement rédhibitoire pour beaucoup, d'autant qu'il faut déjà au départ avoir envie de voir ça...).


Cassavetes est une vieille connaissance pour moi, puisque j'avais englouti boulimiquement tous ses films (certains plusieurs fois) il y a 20/25 ans ; pour Rivette c'est beaucoup plus récent, et la parenté ne m'avait pas frappé d'emblée puisque j'ai découvert ses films dans une optique plutôt franco- et "nouvellevaguo"centrée (par ailleurs cette parenté est beaucoup plus ténue entre les autres films de ces deux réalisateurs, même s'il demeure des points communs comme le rapport au théâtre...), mais en revoyant l'Amour fou récemment j'ai spontanément pensé à Faces que j'ai revu dans la foulée — et le fait est que ces deux films procurent une sensation d'immersion comparable (à condition d'accepter d'y entrer, sans quoi on ne tient pas dix minutes)...

Le plus curieux est qu'en cherchant des points communs ce sont surtout les différences qui me viennent à l'esprit : au-delà de la date de tournage, du noir et blanc 35mm, de la durée globale (la première version de Faces durait d'ailleurs 3h40) et de la longueur des séquences, chaque point de ressemblance amène automatiquement à des différences fondamentales – qu'il s'agisse de la question du "film dans le film", du cadre global de l'intrigue traitant du délitement d'un couple, du rapport à l'improvisation (bien réelle chez Rivette - comme elle l'était d'ailleurs dans Shadows, alors que le texte de Faces était entièrement écrit et même répété trois semaines par les acteurs avant le début du tournage, d'où l'effet d'impro en réalité très travaillé) et à la durée elle-même (beaucoup plus distendue chez Rivette où elle est parfois appréhendée pour elle-même, presque indépendamment de ce qui "s'y passe")...
Et bien sûr il y a le contexte, les techniques utilisées, les très gros plans omniprésents (et souvent hallucinants) chez Cassavetes alors qu'ils sont presque absents chez le rouennais...

Et pourtant, c'est peut-être en partie une lubie de ma part mais je perçois une profonde ressemblance, un cousinage entre ces deux films — dont, par ailleurs, je ressors chaque fois lessivé (c'est extrêmement intense, et pour cette raison comme pour d'autres je comprends que l'on puisse y être hermétique, sinon allergique...).

Edit : comme vrai point commun et trait d'union objectif entre ces deux films, il y a tout de même la personne d'André S. Labarthe.

ça change un peu de Banzai! ...

Oui, d'ailleurs j'ai hésité de peur de passer pour l'intello snobinard de service (et en même temps, si j'étais snob je ferais peut-être justement semblant de ne pas aimer ces films-là et de préférer les nanars qui sont ailleurs...)...

Après avoir été irradié, le policier Dave Speed se découvre de nouveaux pouvoirs exceptionnels. Mais Dave va rapidement découvrir que lorsqu'il regarde quelque chose de rouge, il se retrouve extrêmement faible.
Mouais 🤭 c'est à prendre au second degré ce film....
Mais il se regarde finalement bien, on y passe une bonne soirée avec Terence Hill !

Benoît Delépine & Gustave Kervern : Mammuth        2010

 +
Ce film est la première collaboration entre le duo de réalisateurs et Gérard Depardieu (qu'ils retrouveront pour un caméo dans Le grand soir et pour un nouveau rôle de premier plan dans Saint amour). C'est sans doute (pour l'instant) le film du duo grolandais que je préfère : même si je peine un peu à voir où il nous mène, je l'ai trouvé plus juste que les autres. Dans ce film, Depardieu joue le rôle d'un ouvrier sur le point de partir à la retraite sauf qu'il lui manque les bulletins de salaire de ses premières années de travail ; au guidon de sa moto (une Mammuth), il part à la recherche de ceux-ci. Ce que j'ai aimé dans ce film, c'est la manière dont le film gérait ses variations de continuité : le film s'ouvre sur une fermeture ratée (celle de la carrière du personnage principal) ; ensuite, tous les personnages du film (assez singuliers, par ailleurs) sont tous déconnectés les uns des autres : ils ne sont séparés que par des séquences, toutes assez similaires et peu caractérisées où Depardieu parcourt des routes de campagne au guidon de sa Mammuth. Il y a toutefois derrière une espèce de toile silencieuse qui se tisse (la nièce, l'histoire du téléphone volé) qui contraste assez avec la discontinuité des personnages - sans que ça soit extrêmement signifiant, j'ai trouvé que ça donnait une ambiance intéressante au film. Dans cette perspective dialectique, j'ai aimé l'avant-dernière séquence du film (celle sur la mer) qui est comme un point d'équilibre : le personnage principal et sa nièce se retrouvent, statiques ; par contre, j'ai trouvé la dernière séquence ratée. En fait, je pense que tout le film a une dynamique très vidéoludique : les séquences où Depardieu est au guidon de sa Mammuth sont de véritables écrans de chargement (par leur aspect systématique, peu caractérisés - mais également jointif) et l'isolation (ainsi que la spécificité) des personnages leur donne vraiment des allures de PNJ - sans même parler du fait que le film est une véritable quête ; c'est assez amusant.

Emeryck a écrit:

Benoît Delépine & Gustave Kervern : Mammuth        2010

 +
Ce film est la première collaboration entre le duo de réalisateurs et Gérard Depardieu (qu'ils retrouveront pour un caméo dans Le grand soir et pour un nouveau rôle de premier plan dans Saint amour). C'est sans doute (pour l'instant) le film du duo grolandais que je préfère : même si je peine un peu à voir où il nous mène, je l'ai trouvé plus juste que les autres. Dans ce film, Depardieu joue le rôle d'un ouvrier sur le point de partir à la retraite sauf qu'il lui manque les bulletins de salaire de ses premières années de travail ; au volant de sa moto (une Mammuth), il part à la recherche de ceux-ci. Ce que j'ai aimé dans ce film, c'est la manière dont le film gérait ses variations de continuité : le film s'ouvre sur une fermeture ratée (celle de la carrière du personnage principal) ; ensuite, tous les personnages du film (assez singuliers, par ailleurs) sont tous déconnectés les uns des autres : ils ne sont séparés que par des séquences, toutes assez similaires et peu caractérisées où Depardieu parcourt des routes de campagne au volant de sa Mammuth. Il y a toutefois derrière une espèce de toile silencieuse qui se tisse (la nièce, l'histoire du téléphone volé) qui contraste assez avec la discontinuité des personnages - sans que ça soit extrêmement signifiant, j'ai trouvé que ça donnait une ambiance intéressante au film. Dans cette perspective dialectique, j'ai aimé l'avant-dernière séquence du film (celle sur la mer) qui est comme un point d'équilibre : le personnage principal et sa nièce se retrouvent, statiques ; par contre, j'ai trouvé la dernière séquence ratée. En fait, je pense que tout le film a une dynamique très vidéoludique : les séquences où Depardieu est au volant de sa Mammuth sont de véritables écrans de chargement (par leur aspect systématique, peu caractérisés - mais également jointif) et l'isolation (ainsi que la spécificité) des personnages leur donne vraiment des allures de PNJ - sans même parler du fait que le film est une véritable quête ; c'est assez amusant.

Je ne savais pas que les motos avaient un volant?

gluckhand a écrit:

Je ne savais pas que les motos avaient un volant?

Je ne connais pas l'expression au guidon de....

Emeryck a écrit:

gluckhand a écrit:

Je ne savais pas que les motos avaient un volant?

Je ne connais pas l'expression au guidon de....

Pourtant sans être porté sur le langage parfait, au guidon de sa moto me semble, bien plus naturel , qu'au volant de sa moto, surtout ,que c'est presqu'un personnage cette moto dans ce film.

gluckhand a écrit:

Emeryck a écrit:

gluckhand a écrit:

Je ne savais pas que les motos avaient un volant?

Je ne connais pas l'expression au guidon de....

Pourtant sans être porté sur le langage parfait, au guidon de sa moto me semble, bien plus naturel , qu'au volant de sa moto, surtout ,que c'est presqu'un personnage cette moto dans ce film.

En temps que motard, je confirme!

gluckhand a écrit:

Emeryck a écrit:

gluckhand a écrit:

Je ne savais pas que les motos avaient un volant?

Je ne connais pas l'expression au guidon de....

Pourtant sans être porté sur le langage parfait, au guidon de sa moto me semble, bien plus naturel , qu'au volant de sa moto, surtout ,que c'est presqu'un personnage cette moto dans ce film.

Rubato a écrit:

gluckhand a écrit:

Emeryck a écrit:

gluckhand a écrit:

Je ne savais pas que les motos avaient un volant?

Je ne connais pas l'expression au guidon de....

Pourtant sans être porté sur le langage parfait, au guidon de sa moto me semble, bien plus naturel , qu'au volant de sa moto, surtout ,que c'est presqu'un personnage cette moto dans ce film.

En temps que motard, je confirme!

J'ai corrigé. J'avoue que j'ai tiqué en l'écrivant mais l'expression "au guidon de sa moto" me semblait étrange mais c'est sans doute parce que je ne parle pas beaucoup de motos.

Anthologique, cet échange (cela dit, j'ai bien l'impression que l'expression au guidon de n'est pas répertoriée, c'est assez surprenant )

Pachy a écrit:

Après avoir été irradié, le policier Dave Speed se découvre de nouveaux pouvoirs exceptionnels. Mais Dave va rapidement découvrir que lorsqu'il regarde quelque chose de rouge, il se retrouve extrêmement faible.
Mouais 🤭 c'est à prendre au second degré ce film....
Mais il se regarde finalement bien, on y passe une bonne soirée avec Terence Hill !

Ca fait des années que je cherche ce qu'est ce film, vu enfant mais persuadé que c'était avec Jean-Paul Belmondo ... (j'avais gardé un souvenir de la dernière scène où la fiancée lève son voile avec ses cheveux teints en rouge)

Claude Pinoteau : La gifle        1974


Je suis en général assez bon public concernant les films de Pinoteau : sans les trouver absolument extraordinaires, je les trouve pas mal faits mais celui-ci, ça ne passe pas. Au centre du film, une jeune femme (interprétée par Isabelle Adjani, dans un de ses premiers rôles) qui rate son concours de fin d'année de médecine, se questionne un peu sur son avenir puis, à la suite d'une dispute avec son père (interprété par Lino Ventura), décide de partir chez sa mère (interprétée par Annie Girardot) en Angleterre. Le père et la fille sont tous deux rejetés de leur travail (le père parce qu'il a frappé deux flics prenant à parti un homme en marge d'une manifestation). Pour moi, le film ne raconte vraiment pas grand-chose d'intéressant et est beaucoup trop long (la partie en Angleterre paraît interminable) ; en plus de ça, je trouve qu'il ressemble un peu à La boum (à ceci près qu'il est peut-être davantage axé sur les parents) mais en nettement moins marquant - et la fin est tout de même assez ridicule. Sinon, Adjani est pas mal dans son rôle mais Ventura nous fait une prestation assez attendue.

Sur un îlot perdu de l'Atlantique Sud, deux hommes barricadés dans un phare repoussent les assauts de créatures à la peau froide. Les protagonistes pensent être au coeur des ténèbres, tandis que les ténèbres sont plutôt dans leur coeur.
Un film extraordinaire, mais néanmoins avec des longueurs...
Et mine de rien l'histoire y est très belle...
Un voyage dans l'inconnu, bref c'est à voir !