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Sinon pour les fans de violence pure et dure au cinéma The Raid est film d'action et d'arts martiaux indonésien écrit, réalisé et monté par Gareth Evans sorti en 2012.C'est violent de bout en bout et pas toujours facile à regarder.Âme sensibles s'abstenir.
L'histoire,je ne risque pas grand chose en dévoilant l'histoire, car on comprend dès les premières minutes de quoi il s'agit.
"Le quartier général de la mafia de Jakarta est situé dans un immeuble réputé imprenable. Il abrite un laboratoire de fabrication de drogue et chaque chambre sert de refuge aux hors-la-loi.
Progressant d'étage en étage, des policiers d'élite, pour qui il s'agit de la première mission, essuient de lourdes pertes. Ils s'aperçoivent qu'ils ont été envoyés à l'abattoir sans que leur hiérarchie n'ait été mise au courant. Malgré cela, les survivants décident de terminer la mission coûte que coûte en affrontant les pires criminels qui existent, dealers, tueurs à gages mais aussi un puissant baron de la drogue."Wikipedia

gluckhand a écrit:

"Ghost World est un film américano-britannico-allemand de Terry Zwigoff sorti en 2001. Il est adapté de la bande dessinée du même nom créée et scénarisée par l'américain Daniel Clowes ; entamé dans le comic book Eightball no 11 (juin 1993), l'album paraît en français en 1999." Wikipedia

Un petit bijou d'humour et de sincèrité que ce film, sans compter sur le décalage assez tordant de l'actrice principale et qui n'est pas Scarlett Johannsson,qui débutait là, mais la merveilleuse et succulente Thora Birch, genre de femme enfant ,en pleine mutation affective et sociale.L'histoire est classique, finies les études, on passe aux choses sérieuses, l'amour, un flirt plus poussé et bien sûr, le travail.C'est une Amérique assez sympa dans l'ensemble ,que nous décrit Zwigoff,bien qu'il y ait quelques heurts, comme le racisme ,comme le souligne, un passage du film.Les deux jeunes amies inséparables, vont chacune aller dans une direction différente ,pour finir par se rejoindre à la fin.Stève Buscémi est un acteur emblèmatique de cette période et c'est tant mieux.Là il joue le rôle d'un vieux garçon,passionné de jazz et assez solitaire, qui rejette son époque de faux-semblants et de choses qui ne lui apportent rien spirituellement, bref,un marginal, mais quand même, bien installé dans le système.Il va se jouer un jeu pervers et amusant entre lui et la jeune Thora,Enid dans le film, qui en raison de leur différence d'âge  et de la morale de l'époque va se terminer en eau de boudin.Faut toujours chez les américains, respecter une certaine moralité,pour toucher le plus de public possible.Beaucoup de poèsie et de sentiments donc dans ce film tiré d'une BD, refondue et pas mal agrémenté, de scènes nouvelles.Ce film a été primé et c'est une joie quand on achète des DVD au pif, de tomber sur un film comme celui-là.
Titre / Ghost World (signifie en français : monde fantôme)

Ça me fait bien envie, à moi, ce petit film...

Golisande a écrit:

gluckhand a écrit:

"Ghost World est un film américano-britannico-allemand de Terry Zwigoff sorti en 2001. Il est adapté de la bande dessinée du même nom créée et scénarisée par l'américain Daniel Clowes ; entamé dans le comic book Eightball no 11 (juin 1993), l'album paraît en français en 1999." Wikipedia

Un petit bijou d'humour et de sincèrité que ce film, sans compter sur le décalage assez tordant de l'actrice principale et qui n'est pas Scarlett Johannsson,qui débutait là, mais la merveilleuse et succulente Thora Birch, genre de femme enfant ,en pleine mutation affective et sociale.L'histoire est classique, finies les études, on passe aux choses sérieuses, l'amour, un flirt plus poussé et bien sûr, le travail.C'est une Amérique assez sympa dans l'ensemble ,que nous décrit Zwigoff,bien qu'il y ait quelques heurts, comme le racisme ,comme le souligne, un passage du film.Les deux jeunes amies inséparables, vont chacune aller dans une direction différente ,pour finir par se rejoindre à la fin.Stève Buscémi est un acteur emblèmatique de cette période et c'est tant mieux.Là il joue le rôle d'un vieux garçon,passionné de jazz et assez solitaire, qui rejette son époque de faux-semblants et de choses qui ne lui apportent rien spirituellement, bref,un marginal, mais quand même, bien installé dans le système.Il va se jouer un jeu pervers et amusant entre lui et la jeune Thora,Enid dans le film, qui en raison de leur différence d'âge  et de la morale de l'époque va se terminer en eau de boudin.Faut toujours chez les américains, respecter une certaine moralité,pour toucher le plus de public possible.Beaucoup de poèsie et de sentiments donc dans ce film tiré d'une BD, refondue et pas mal agrémenté, de scènes nouvelles.Ce film a été primé et c'est une joie quand on achète des DVD au pif, de tomber sur un film comme celui-là.
Titre / Ghost World (signifie en français : monde fantôme)

Ça me fait bien envie, à moi, ce petit film...

Tant mieux Golisande, j'en suis heureux.Surtout que je viens de voir que le film durait 1H50 et j'ai pas vu le temps passé.

Casanova '70 (1965) Mario Monicelli





Finalement avec les sous-titres en français, mais pourquoi diable avoir coupé trois scènes ?

gluckhand a écrit:

Sinon pour les fans de violence pure et dure au cinéma The Raid est  film d'action et d'arts martiaux indonésien écrit, réalisé et monté par Gareth Evans sorti en 2012.C'est violent de bout en bout et pas toujours facile à regarder.Âme sensibles s'abstenir.
L'histoire,je ne risque pas grand chose en dévoilant l'histoire, car on comprend dès les premières minutes de quoi il s'agit.
"Le quartier général de la mafia de Jakarta est situé dans un immeuble réputé imprenable. Il abrite un laboratoire de fabrication de drogue et chaque chambre sert de refuge aux hors-la-loi.
Progressant d'étage en étage, des policiers d'élite, pour qui il s'agit de la première mission, essuient de lourdes pertes. Ils s'aperçoivent qu'ils ont été envoyés à l'abattoir sans que leur hiérarchie n'ait été mise au courant. Malgré cela, les survivants décident de terminer la mission coûte que coûte en affrontant les pires criminels qui existent, dealers, tueurs à gages mais aussi un puissant baron de la drogue."Wikipedia

Oh cela m'intéresse beaucoup, merci du conseil !

Georges Lautner : Quelques messieurs trop tranquilles        1973

 +
J'avais été (un peu) agréablement surpris par Pas de problème !  et j'ai décidé de prendre celui-ci un peu au hasard — peut-être que je l'ai choisi en raison de son titre. Le film est une comédie policière reposant sur l'opposition entre les habitants d'un village français et l'arrivée d'un groupe de hippies, qui ne vont pas tarder à être accusés d'un meurtre ayant eu lieu à proximité. Ce n'est franchement pas très passionnant ni durablement très drôle et surtout, ça manque cruellement de dynamisme : les dialogues sont très moyens, on s'attarde sur des trucs vraiment lourdingues (autour du personnage de Galabru) ; ça n'a vraiment pas bien vieilli.

gluckhand a écrit:

Golisande a écrit:

gluckhand a écrit:

"Ghost World est un film américano-britannico-allemand de Terry Zwigoff sorti en 2001. Il est adapté de la bande dessinée du même nom créée et scénarisée par l'américain Daniel Clowes ; entamé dans le comic book Eightball no 11 (juin 1993), l'album paraît en français en 1999." Wikipedia

Un petit bijou d'humour et de sincèrité que ce film, sans compter sur le décalage assez tordant de l'actrice principale et qui n'est pas Scarlett Johannsson,qui débutait là, mais la merveilleuse et succulente Thora Birch, genre de femme enfant ,en pleine mutation affective et sociale.L'histoire est classique, finies les études, on passe aux choses sérieuses, l'amour, un flirt plus poussé et bien sûr, le travail.C'est une Amérique assez sympa dans l'ensemble ,que nous décrit Zwigoff,bien qu'il y ait quelques heurts, comme le racisme ,comme le souligne, un passage du film.Les deux jeunes amies inséparables, vont chacune aller dans une direction différente ,pour finir par se rejoindre à la fin.Stève Buscémi est un acteur emblèmatique de cette période et c'est tant mieux.Là il joue le rôle d'un vieux garçon,passionné de jazz et assez solitaire, qui rejette son époque de faux-semblants et de choses qui ne lui apportent rien spirituellement, bref,un marginal, mais quand même, bien installé dans le système.Il va se jouer un jeu pervers et amusant entre lui et la jeune Thora,Enid dans le film, qui en raison de leur différence d'âge  et de la morale de l'époque va se terminer en eau de boudin.Faut toujours chez les américains, respecter une certaine moralité,pour toucher le plus de public possible.Beaucoup de poèsie et de sentiments donc dans ce film tiré d'une BD, refondue et pas mal agrémenté, de scènes nouvelles.Ce film a été primé et c'est une joie quand on achète des DVD au pif, de tomber sur un film comme celui-là.
Titre / Ghost World (signifie en français : monde fantôme)

Ça me fait bien envie, à moi, ce petit film...

Tant mieux Golisande, j'en suis heureux.Surtout que je viens de voir que le film durait 1H50 et j'ai pas vu le temps passé.

Petit grand film. La fin est très ouverte, chacun peut y voir ce qu'il y veut. Et perso, j'ai pu découvrir le blues d'avant-guerre grâce ce film. Quand Enid écoute "Devil got my woman" sur son petit phono, j'ai eu le même frisson qu'elle à l'époque.

Il y a encore un peu de sentimentalité dans "Ghost World", mais la deuxième collaboration de Zwigoff avec Daniel Clowes, "Art School Confidential", y va à fond dans la satire (ce qui explique son échec auprès du public). C'est aussi un film à voir.

(Et surtout ses documentaires Crumb & Louie Bluie.)

La Grosse Caisse (1965) Alex Joffé

Au XVIIIe siècle, tout en poursuivant son oeuvre, et plus particulièrement l'écriture et la diffusion clandestine de son Encyclopédie, Denis Diderot, philosophe érudit et libertin notoire, s'adonne en toute quiétude aux plaisirs de la chair.
J'avais un bien meilleur souvenir de ce film, bon c'est une comédie très théâtrale...
Ils y a quelques passages très marrant mais sinon...

Le Gang Anderson / 1971
27 février 2017 en DVD | 1h 38min | Policier, Drame, Thriller
De Sidney Lumet | Par Frank Pierson
Avec Sean Connery, Martin Balsam, Dyan Cannon
Titre original The Anderson Tapes

Synopsis
A sa sortie d'une peine de dix ans de prison, le cambrioleur Duke Anderson retrouve sa maîtresse dans un hôtel de luxe. Reformant un gang avec l'aide d'un homme d'affaires baignant dans la mafia, il organise la mise à sac de l'immeuble et de ses richissimes occupants. Malheureusement, Duke est suivi par plusieurs équipes de surveillance qui en veulent aux personnages qu'il engage pour ce braquage de grande envergure...Wikipedia

Plutôt déçu en revoyant ce film que j'avais pourtant aimé à une certaine époque.D'abord, parce que j'aime beaucoup tout ce que fait Lumet en général.
En dehors de son histoire de braquage,il met surtout l'accent sur la surveillance généraliséé.J'ai regardé récemment la très bonne série Personne of interest, ou tout le monde est identifié et flashé.Personne n'y échappe.Déjà dans ce film de 1971, la surveillance est à tous les étages.Tous les moyens sont bons pour sauver ou épargner le pays .
Ce braquage assez innocent au départ et presque fait avec humour, va se terminer en une boucherie.Lumet ne fait pas de cadeaux à ses braqueurs plutôt sympathiques dans l'ensemble.Ils se feront prendre ,grâce aussi à un moyen de communication particulier.
On se croirait un peu dans la série Mission impossible,sauf que la fin n'est pas la même.Sean Connery est toujours excellent ,bien qu'un peu dégarni.Cette description de riches est plutôt dans l'ensemble pour moi, assez caricaturale et fait date.On a aussi vraiment l'impression d'avoir à faire ,a des amateurs , plus qu'à des pros. Un film qui ,avec le talent indéniable de Lumet se laisse regarder, mais qui nous laisse une certaine amertume et certains regrets.

Pourquoi l'acteur Daniel Day-Lewis a-t-il décidé de quitter le cinéma ?

Grande admiration pour cet acteur britannique génial.D'après cet article ,il se serait retiré depuis 2017 du cinéma, comme il l'a déjà fait souvent.Pour ceux qui ne le connaissent pas, c'est interessant à lire, en clickant simplement,sur le titre du haut.

Plus fort que le diable (1953) John Huston

Un hold-up extraordinaire (1966) Ronald Neame

Ouai il est cool celui-là

André Delvaux : Un soir, un train        1968

 +
C'est le premier film du réalisateur belge André Delvaux que je vois ; je ne connais pas du tout le style du réalisateur mais c'est un film assez curieux : ça commence sur quelque chose d'assez référentiel (presque documentaire) puis un train emmène le film vers quelque chose de parfaitement indéfini — dommage que la fin soit si décevante ! Le film commence en Belgique, on y suit un professeur (belge, je présume) de linguistique à l'université (interprété par Yves Montand) qui est marié à une femme française (interprétée par Anouk Aimée) qui travaille comme décoratrice sur une pièce jouée en flamand qui ne se sent pas très à l'aise en Belgique ; les personnages parlent tantôt en flamand, tantôt en français, il y a des manifestation contre la présence des wallons — j'imagine que l'action se déroule dans la partie flamande de la Belgique ; le couple est en état de mort cérébral. Il part en train pour aller donner une conférence, il croise sa femme dans le train, le train s'arrête, il descend avec deux collègues et le train repart sans eux. S'ensuit une longue déambulation au ton assez différents : tout en extérieur, personnages dans un premier temps rarement dans des positions fixes puis comme coincés, séquences sans paroles — personnellement, ça m'a pas mal rappelé la séquence nocturne de déambulation du personnage de Tom Cruise dans Eyes wide shut de Kubrick, sans que ça pousse aussi loin, et je ne dis pas ça dépréciativement. En tout cas, c'est vraiment une chouette découverte qui me donne envie de découvrir les autres films de ce réalisateur — qui me fait un peu penser à Alain Tanner, l'accent sur le dispositif en moins.

Cololi a écrit:

Ouai il est cool celui-là

Les acteurs ont d'la classe, c'éclair !

Récemment, j'ai visionné Le Limier avec Laurence Olivier ; un véritable ovni ! Je commanderai le film en DVD dès que possible.

Pas un mot , sur Donald Sutherland, disparu, il  y a quelques jours, c'est dommage.

"Ce pouvait être un monstre – le pantin priapique du Casanova (1976) de Federico Fellini, le contremaître fasciste et sadique du 1900 de Bernardo Bertolucci (1976) – ou un homme brisé qui force l’empathie – par deux fois il a joué des pères qui voient mourir leur enfant, dans Don’t Look Now (Ne vous retournez pas, pour le titre en français), de Nicolas Roeg (1973), et dans Ordinary People (Des gens comme les autres), de Robert Redford (1980). Avec ses paupières tombantes, son interminable lèvre supérieure, c’était aussi le contraire d’un jeune premier ...." Le Monde

Анастасия231 a écrit:

Cololi a écrit:

Ouai il est cool celui-là

Les acteurs ont d'la classe, c'éclair !

Récemment, j'ai visionné Le Limier avec Laurence Olivier ; un véritable ovni ! Je commanderai le film en DVD dès que possible.  

Ah oui ... Le Limier c'est énorme, ça ne joue pas dans la même cours.

Catherine Corsini : La nouvelle Ève        1999


Comme assez souvent chez Corsini, je n'ai pas tellement accroché à ce film que j'ai trouvé trop lisse : il s'agit d'une comédie romantique dans laquelle on suit une jeune femme (interprétée par Karin Viard) qui tombe d'un coup raide dingue d'un homme qui est déjà marié et qui est impliqué localement au parti socialiste. Bref, elle va tenter de se rapprocher de lui, elle semble très amoureuse parce qu'elle va aller jusqu'à se rapprocher du parti socialiste... et va par ailleurs tenter de devenir une amie de la famille. Honnêtement, à part les scènes qui égratignent un peu le parti socialiste ou qui montrent les assemblées (c'est peut-être la même chose, en fait), j'ai trouvé que le film n'allait nulle part — ou pour être plus exact, il ne m'a vraiment pas intéressé et puis la réalisation n'aide pas...

La Strada (1954) Frederico Fellini



Décidément, c'est quelque chose !

C'était avant qu'elle ne devienne Wonder Woman, à l'époque où elle était encore Diana, princesse des Amazones et combattante invincible. Un jour, un pilote américain s'écrase sur l'île paradisiaque où elle vit, à l'abri des fracas du monde. Lorsqu'il lui raconte qu'une guerre terrible fait rage à l'autre bout de la planète, Diana quitte son havre de paix, convaincue qu'elle doit enrayer la menace.
Franchement pas convaincu du film (de le femme oui)
C'est pas mal fait, mais pffff pour le reste !

Hum, ça ne vaut probablement pas la Wonder Woman de Lynda Carter ! (en spoiler pour ne pas déclencher Prestissimo)

Spoiler:

Omg, la petite hésitation et le petit regard de côté avant de se mettre à courir... On pourrait faire une thèse là-dessus.

Omg, le faux raccord de ouf, je parle de la couleur du ciel bien sûr !

Molly Manning Walker
How to have sex

J'ai failli arrêter au premier quart d'heure, j'aurais eu tort. Le film vire peu à peu vers un portrait intime et très fort, où s'entrecroisent de façon fine et douloureuse les injonctions de réussite, sexuelle, sociale ; la question du consentement (et du hiatus entre parole et ressenti). Beaucoup aimé

Tiens, c'est drôle, cette semaine, j'ai plusieurs fois hésité à le regarder.

On peut effectivement penser un film "spring break" (presque un genre en soi) de plus, et hésiter.
Curieux de ton avis si tu le vois

Alexeï Balabanov : Des monstres et des hommes        1998

 /   +
Comme Les jours heureux, ce film est stylistiquement très localisé notamment en raison de l'image sépia ; on se trouve à la fin du dix-neuvième, au début du vingtième, aux prémices du cinéma (on commence en muet avec des intertitres puis la parole surgit avec toujours quelques intertitres qui ont plutôt une fonction dramatique) ; on y suit deux familles qui vont toutes les deux avoir recours au service d'un photographe qui est en fait un pornographe ; il y a vraiment un truc sur l'évolution, sur les freaks ne sont pas vraiment ceux que l'on croit ; c'est assez chouette visuellement et il y a des idées mais je crois que ça ne m'a finalement pas tant captivé que ça — il faut dire que le récit est assez distendu mais sans que ça me parle particulièrement d'un point de vue narratif ; à réessayer tout de même.

Golisande a écrit:

Omg, la petite hésitation et le petit regard de côté avant de se mettre à courir... On pourrait faire une thèse là-dessus.

xoph a écrit:

Omg, le faux raccord de ouf, je parle de la couleur du ciel bien sûr !

Bande-son années 70 de premier choix aussi : www.dailymotion.com/video/x7t2jwj

Et les génériques de cette série qui met de bonne humeur sont assez irrésistibles :

www.youtube.com/watch?v=imc_qG8Re2Q&t=10
www.youtube.com/watch?v=y3a_JDIT4mw
www.youtube.com/watch?v=F92PBS8pYvc

Revu hier soir Un homme et une femme diffusé en hommage à Anouk Aimée

Philippe de Broca : Le roi de cœur        1966

 +
Sans doute le plus debrocquesque des films de de Broca et sans doute mon préféré. Le film se déroule à la fin de la première guerre mondiale, les allemands quittent un village mais y remplissent un bunker de bombes, on prévient les habitants et un soldat est chargé de désamorcer tout ça ; lorsque les allemands arrivent pour chasser le soldat en question, il se réfugie dans un hôpital psychiatrique voisin où il rencontre le duc de trèfle ainsi que Monseigneur Marguerite, il dit au débotté être le roi de cœur, ce qui provoque l'enthousiasme soudain de tous les patients ; ceux-ci, découvrant que la grille de l'asile est ouverte, décident d'investir le village et de déployer leur contre-récit qui prendra quasiment le pas sur ce récit de désamorçage, vont d'emblée investir des rôles, se saisir de costumes et vont mettre en place le couronnement du roi de cœur — avec une performance de chant de Michel Serrault, s'il vous plaît. Le propos (anti-militariste : cf. cette scène à la fin où une troupe allemande et une troupe anglaise se retrouvent face à face sur la place du village, regardées par les gens ayant investi le village, prennent soin de bien se mettre en rang pour ensuite s'entretuer (et par grade — un peu d'ordre, tout de même) de manière presque mécanique) est assez simple (et pas très intéressant pour lui-même : les fous ne sont pas ceux que l'on croit, on revient chez Balabanov) mais je trouve que le film arrive à retourner avec adresse la tonalité qui lui était prédestinée (qui est tout de même là en fond) et à en faire quelque chose qui arrive à déployer un enchantement presque similaire à un numéro de clown ou à un tour de magie et en plus de ça, ça fonctionne dramatiquement : quand les patients rejoignent l'asile à la fin, on est tout de même un peu triste. J'ai également trouvé que les costumes et la photographie du film étaient très chouettes ; vraiment, ça m'a plus enthousiasmé que je ne le pensais avant de lancer le film. Finalement, celui qui a désamorcé le premier, c'est de Broca.

Cédric Kahn : Fête de famille        2019

 +
J'ai poursuivi mon exploration de la filmographie de Cédric Kahn avec ce film parce que je me demandais vraiment ce qu'il allait pouvoir faire avec un film qui, en apparence, semble être un film de réunion de famille française bourgeoise qui se dissout dans les non dits, comme le cinéma d'auteur français a su nous en pondre une pelletée — avec plus ou moins de succès : n'est pas Desplechin qui veut. En fait, le pitch, c'est exactement ça mais je trouve que le film se distingue tout de même par son écriture notamment la manière dont la maison occupe une place centrale dans le film : tout d'abord, c'est celle qui semble définir les places qu'occupent les personnages dans le film, puis il y a aussi ces quelques embardées en dehors de la maison (soit pour aller chercher le personnage de Bercot qui était partie aux États-Unis depuis quelques années et qui revient pour réclamer sa part de la maison, soit pour aller récupérer sa copine et avoir un (petit) accident sur le retour, soit pour faire venir un agent immobilier pour mettre en vente la maison) ; je trouve qu'il y a une instabilité constante : à la fois, tout semble avoir une certaine assise mais on sent que tout peut glisser à tout moment. Bon, après, pour moi, ça reste tout de même le film le moins intéressant du réalisateur (parmi ceux que j'ai vus, en tout cas) parce qu'il n'a tout de même pas grand-chose à (me) dire.

Bruno Dumont : L'empire        2024

 
Voilà un projet qui aura fait causer, principalement autour de sa distribution parce que Dumont a en gros mélangé les acteurices de ses deux composantes, c'est-à-dire qu'on se retrouve à la fois avec Fabrice Luchini et avec Bernard Pruvost ou Philippe Jore ; il a également fait appel à de nouvelles têtes : tout d'abord, Adèle Haenel était dans le projet puis suite à un désaccord (compréhensible) sur le scénario (qui n'est vraiment pas terrible), elle est partie ; il devait aussi y avoir Virginie Efira mais il y a eu une incompatibilité sur les dates de tournage ; bref, à la fin, on se retrouve avec Anamaria Vartolomei, Camille Cottin et Lyna Khoudri. Ce film a ensuite fait causer parce que le scénario était complètement invraisemblable puisque la science fiction se mêlait à l'aspect absolument (ce mot est à prendre au sens strict) naturaliste du cinéma de Dumont. En fait, le résultat est sans doute à l'opposé de ce que l'on aurait pu attendre : personnellement, j'attendais quelque chose d'assez évasif, drôle et barré mais en fait, en dépit de toute cette exubérance, ce film est pour moi le plus balisé et le moins intéressant de Dumont : il passe son temps à nous répéter toutes les cinq minutes qu'il s'agit d'une histoire de bien et de mal (dans le film, il y a deux groupes : les zéros et les uns) — tout en déblatérant en plus des platitudes du genre "en fait, il y a pas de zéros et de uns, c'est plus compliqué"... En plus de ça, à quelques exceptions près (la séquence finale avec Carpentier et van der Weyden — la seule à laquelle j'ai vraiment ri — et éventuellement quelques séquences avec Luchini un peu drôles) le film n'est vraiment pas drôle, les personnages ne sont en aucun points intéressants et comme le soulignait Adèle Haenel lorsqu'elle avait quitté le projet, il y a vraiment quelque chose de sexiste dans ce film : le personnage de Khoudri se contente d'être la meuf qui est arrivée là il y a quelques mois et qui est toujours sur son téléphone (original, ça !) et puis le personnage de Vartolomei qui est sexualisé à outrance. Bref pour moi, en plus d'être un pétard mouillé, c'est un ratage total : il n'y a rien qui va.

Une homme et une femme

+

La Journée de la jupe

Xavier a écrit:

+

Ah oui, c’est rare ça (je n’ai jamais eu envie de voir ce film)

Emeryck a écrit:

Bruno Dumont : L'empire        2024

 
Voilà un projet qui aura fait causer, principalement autour de sa distribution parce que Dumont a en gros mélangé les acteurices de ses deux composantes, c'est-à-dire qu'on se retrouve à la fois avec Fabrice Luchini et avec Bernard Pruvost ou Philippe Jore ; il a également fait appel à de nouvelles têtes : tout d'abord, Adèle Haenel était dans le projet puis suite à un désaccord (compréhensible) sur le scénario (qui n'est vraiment pas terrible), elle est partie ; il devait aussi y avoir Virginie Efira mais il y a eu une incompatibilité sur les dates de tournage ; bref, à la fin, on se retrouve avec Anamaria Vartolomei, Camille Cottin et Lyna Khoudri. Ce film a ensuite fait causer parce que le scénario était complètement invraisemblable puisque la science fiction se mêlait à l'aspect absolument (ce mot est à prendre au sens strict) naturaliste du cinéma de Dumont. En fait, le résultat est sans doute à l'opposé de ce que l'on aurait pu attendre : personnellement, j'attendais quelque chose d'assez évasif, drôle et barré mais en fait, en dépit de toute cette exubérance, ce film est pour moi le plus balisé et le moins intéressant de Dumont : il passe son temps à nous répéter toutes les cinq minutes qu'il s'agit d'une histoire de bien et de mal (dans le film, il y a deux groupes : les zéros et les uns) — tout en déblatérant en plus des platitudes du genre "en fait, il y a pas de zéros et de uns, c'est plus compliqué"... En plus de ça, à quelques exceptions près (la séquence finale avec Carpentier et van der Weyden — la seule à laquelle j'ai vraiment ri — et éventuellement quelques séquences avec Luchini un peu drôles) le film n'est vraiment pas drôle, les personnages ne sont en aucun points intéressants et comme le soulignait Adèle Haenel lorsqu'elle avait quitté le projet, il y a vraiment quelque chose de sexiste dans ce film : le personnage de Khoudri se contente d'être la meuf qui est arrivée là il y a quelques mois et qui est toujours sur son téléphone (original, ça !) et puis le personnage de Vartolomei qui est sexualisé à outrance. Bref pour moi, en plus d'être un pétard mouillé, c'est un ratage total : il n'y a rien qui va.

Personnellement ça me fait un peu de peine, j’ai l’impression que Dumont a définitivement sombré (alors que c’était tout de même quelque chose, y compris jusqu’à Ma loute pour moi)…
Et Bernard Pruvost aussi me fait de la peine : jusqu’à présent son « jeu » reposait énormément sur ses tics, mais là il n’y a plus que ça, des roulements d’yeux et des gonflements de joues, et il paraît autant en roue libre que paumé et embarrassé (en fait on dirait même qu’il ne pense qu’à se barrer)…

Golisande a écrit:

Xavier a écrit:

+

Ah oui, c’est rare ça (je n’ai jamais eu envie de voir ce film)

Moi, je l'aime bien    enfin... ça fait un bail que je l'ai pas vu, cela dit, mais je pense que ça me plaiarait encore.

Golisande a écrit:

Emeryck a écrit:

Bruno Dumont : L'empire        2024
 
Voilà un projet qui aura fait causer, principalement autour de sa distribution parce que Dumont a en gros mélangé les acteurices de ses deux composantes, c'est-à-dire qu'on se retrouve à la fois avec Fabrice Luchini et avec Bernard Pruvost ou Philippe Jore ; il a également fait appel à de nouvelles têtes : tout d'abord, Adèle Haenel était dans le projet puis suite à un désaccord (compréhensible) sur le scénario (qui n'est vraiment pas terrible), elle est partie ; il devait aussi y avoir Virginie Efira mais il y a eu une incompatibilité sur les dates de tournage ; bref, à la fin, on se retrouve avec Anamaria Vartolomei, Camille Cottin et Lyna Khoudri. Ce film a ensuite fait causer parce que le scénario était complètement invraisemblable puisque la science fiction se mêlait à l'aspect absolument (ce mot est à prendre au sens strict) naturaliste du cinéma de Dumont. En fait, le résultat est sans doute à l'opposé de ce que l'on aurait pu attendre : personnellement, j'attendais quelque chose d'assez évasif, drôle et barré mais en fait, en dépit de toute cette exubérance, ce film est pour moi le plus balisé et le moins intéressant de Dumont : il passe son temps à nous répéter toutes les cinq minutes qu'il s'agit d'une histoire de bien et de mal (dans le film, il y a deux groupes : les zéros et les uns) — tout en déblatérant en plus des platitudes du genre "en fait, il y a pas de zéros et de uns, c'est plus compliqué"... En plus de ça, à quelques exceptions près (la séquence finale avec Carpentier et van der Weyden — la seule à laquelle j'ai vraiment ri — et éventuellement quelques séquences avec Luchini un peu drôles) le film n'est vraiment pas drôle, les personnages ne sont en aucun points intéressants et comme le soulignait Adèle Haenel lorsqu'elle avait quitté le projet, il y a vraiment quelque chose de sexiste dans ce film : le personnage de Khoudri se contente d'être la meuf qui est arrivée là il y a quelques mois et qui est toujours sur son téléphone (original, ça !) et puis le personnage de Vartolomei qui est sexualisé à outrance. Bref pour moi, en plus d'être un pétard mouillé, c'est un ratage total : il n'y a rien qui va.

Personnellement ça me fait un peu de peine, j’ai l’impression que Dumont a définitivement sombré (alors que c’était tout de même quelque chose, y compris jusqu’à Ma loute pour moi)…
Et Bernard Pruvost aussi me fait de la peine : jusqu’à présent son « jeu » reposait énormément sur ses tics, mais là il n’y a plus que ça, des roulements d’yeux et des gonflements de joues, et il paraît autant en roue libre que paumé et embarrassé (en fait on dirait même qu’il ne pense qu’à se barrer)…

Oui moi aussi, j'aime énormément ce réalisateur : j'ai vraiment adoré L'humanité (le film par lequel je l'ai découvert) qui plane pour moi bien au-dessus du reste, que je trouve tout de même d'assez haut vol : même ses deux mini-séries, je les aime beaucoup et France est vraiment bien. En fait, il n'y a que Jeannette, l'enfance de Jeanne d'Arc que je n'aime pas (du coup, j'ai pas essayé Jeanne). 

Concernant Pruvost, on ne le voit pas beaucoup dans ce film (et c'est dommage, on se demande vraiment à quoi son personnage sert — comme pas mal de personnages dans ce film, d'ailleurs...) ; il me fait toujours rire — mais je suis d'accord que ça devient de plus en plus cringe ; de toute façon, la manière dont Dumont choisissait ses personnages, j'ai toujours trouvé ça très limite...

Apparemment, son prochain film se déroulera sur la côte d'Azur ! Ce serait une histoire d'amour entre deux jeunes appartenant à des bandes rivales, j'espère que ça va pas être encore un truc absolu et frontal sur le bien et le mal comme dans L'empire parce que je trouve pas ça très intéressant. 

Golisande a écrit:

Xavier a écrit:

+

Ah oui, c’est rare ça (je n’ai jamais eu envie de voir ce film)

Je ne peux pas dire que j'ai détesté... (pas comme le Mépris, par exemple)
Mais je n'ai vraiment pas trouvé ça génial.

Les Amants

Christian Stengel : Je chante        1938


Je ne connaissais même pas le nom de ce réalisateur, je crois qu'il signe là son film le plus connu — même s'il a quand même tourné avec des gens connus — notamment parce que le rôle principal est interprété par le chanteur Charles Trenet — le film est d'ailleurs un film avec quelques chansons (comme ça se faisait pas mal à l'époque), ce sont bien sûr des chansons de Trenet et c'est lui qui les interprète. L'histoire n'est pas bien passionnante : le directeur d'un pensionnat pour filles perd son argent aux jeux et se retrouve sur la paille ; on refuse de lui livrer les vivres, les pensionnaires servent de caution, on lui propose des hypothèques douteuses ; le personnage de Trenet, qui avait été évincé, revient pour sauver l'établissement, mais ça ne va pas vraiment suffire. Même si le film est assez lambda, j'ai aimé les séquences chantées et quelques scènes amusantes tournant en dérision l'hypothèque, mais c'est à peu près tout.

Claude Schmitz
• Lucie perd son cheval


…et le fil du récit, à de nombreuses reprises, selon ses propres mots.

Des analogies avec ses autres films : les situations de "vacance" où le cours des choses n'a plus de raison, le film et la situation bien réelle qui y préside, sa famille d’acteurs et actrices, la drôlerie souvent. Néanmoins, je conseillerais pas pour découvrir son travail, contrairement à Braquer Poitiers, ou L'Autre Laurens. Même si on peut considérer le film comme un grand rêve, il n'y a pas que Lucie qui perde le fil. Bien aimé pourtant.

• Le Mali (en Afrique)

Le Chevalier des sables (1965) Vincente Minnelli

Superbe film, les plans sur l'océan sont inoubliables !

Prestissimo a écrit:

Superbe film, les plans sur l'océan sont inoubliables !

Oui, inoubliables, telle une mise en abîme cinématographique.

D'ailleurs, ce soir j'ai revu La Nuit de l'iguane et comme dirait le révérend Lawrence Shannon : 《Fantastique !》

Анастасия231 a écrit:

D'ailleurs, ce soir j'ai revu La Nuit de l'iguane et comme dirait le révérend Lawrence Shannon : 《Fantastique !》

Je l’ai revu l’été dernier, et j’ai été un peu déçu…

En Arizona, au milieu des années 1800, les Apaches et les cowboys doivent enterrer la hache de guerre et réussir à s'entendre, car des soucoupes extraterrestres survolent l'Ouest américain, avec des intentions hostiles.
J'ai bien aimé ce film, un rien étrange mais valable !
Une bonne surprise !

Mikhaël Hers
Amanda

D'une très grande finesse et retenue, et très émouvant.

Eiichi Yamamoto : Belladonna of sadness        1973


Ce film d'animation est inspiré du livre La sorcière de Jules Michelet qui est une sorte d'essai sur la sorcellerie dont Michelet dit notamment qu'elle est une révolte contre les oppressions structurelles. Le film se déroule au Moyen-Âge et met en scène un couple dont les protagonistes s'appellent Jean et Jeanne (ça y est, on est en France, on a compris) et la bande du baron local viole Jeanne ; ensuite, elle fait un pacte avec le diable puis emprunte de l'argent pour fonder un commerce qui lui fera devenir la femme la plus puissante du village — ce qui ne plaît pas trop à la femme du baron qui essaie de tourner tout le monde contre elle — puis elle guérit tout son village de la peste et envoie le baron balader lorsqu'il veut essayer de lui accorder des titres honorifiques ; ça ne plaît pas trop au baron qui va la faire brûler vive mais l'esprit de Jeanne se diffuse et amène la révolution française. J'ai beaucoup aimé l'atmosphère du film : l'animation est techniquement assez rudimentaire mais il y a une inventivité constante dans les compositions (qui, même si paradoxalement, elles utilisent beaucoup d'images fixes — les plus fanfarons me diront que le cinéma, c'est toujours des images fixes... — alors que le résultat est extrêmement mouvant ; j'ai beaucoup aimé la musique aussi.