Votre dernier film visionné.

A l'instant, je sors des : Portes de la gloire, avec Poelvoorde . Tout à l'heure, je me ferai Les convoyeurs attendent.

Stanislas Lefort a écrit:

A l'instant, je sors des : Portes de la gloire, avec Poelvoorde . Tout à l'heure, je me ferai Les convoyeurs attendent.

j'ai vu des bouts des "Portes de la gloire" sur M6 jadis (j'ai vite décroché mais y'avait des idées sympa là dedans) mais j'aimerai bien avoir ton avis sur "Les convoyeurs" car je ne connais pas du tout...

christian a écrit:

Stanislas Lefort a écrit:

A l'instant, je sors des : Portes de la gloire, avec Poelvoorde . Tout à l'heure, je me ferai Les convoyeurs attendent.

j'ai vu des bouts des "Portes de la gloire" sur M6 jadis (j'ai vite décroché mais y'avait des idées sympa là dedans) mais j'aimerai bien avoir ton avis sur "Les convoyeurs" car je ne connais pas du tout...

Excellent petit film belge en noir et blanc, d'une grande poésie et assez drôle à la fois; Poelvoorde excellent dans son rôle de père maladroit.

Xavier a écrit:

Excellent petit film belge en noir et blanc, d'une grande poésie et assez drôle à la fois; Poelvoorde excellent dans son rôle de père maladroit.

Tiens à ce sujet, ça vaudrait le coup de faire une rétro cinéma belge. Voilà une cinématographie injustement méconnue en France. L'un de mes chocs ciné de ces dernières année à d'ailleurs été la trilogie Un couple épatant/Cavale/Après la vie de Lucas Belvaux.

AlexRow a écrit:

Xavier a écrit:

Excellent petit film belge en noir et blanc, d'une grande poésie et assez drôle à la fois; Poelvoorde excellent dans son rôle de père maladroit.

Tiens à ce sujet, ça vaudrait le coup de faire une rétro cinéma belge. Voilà une cinématographie injustement méconnue en France. L'un de mes chocs ciné de ces dernières année à d'ailleurs été la trilogie Un couple épatant/Cavale/Après la vie de Lucas Belvaux.

Je recommande aussi ce petit film corrosif à l'allure de documentaire; drôle et décapant!

Xavier a écrit:

christian a écrit:

Stanislas Lefort a écrit:

A l'instant, je sors des : Portes de la gloire, avec Poelvoorde . Tout à l'heure, je me ferai Les convoyeurs attendent.

j'ai vu des bouts des "Portes de la gloire" sur M6 jadis (j'ai vite décroché mais y'avait des idées sympa là dedans) mais j'aimerai bien avoir ton avis sur "Les convoyeurs" car je ne connais pas du tout...

Excellent petit film belge en noir et blanc, d'une grande poésie et assez drôle à la fois; Poelvoorde excellent dans son rôle de père maladroit.

Je viens de finir Les convoyeurs... j'ai écrasé plusieurs larmes ! (je l'avoue) C'est pas la fête au village . Mais c'était bien sympa quand même . Mention spéciale à la gamine qui joue Louise (Luise dans le générique) : a-do-ra-ble (comme celle qui joue Alice dans Alice dans les villes de Wenders ! )

Non, non... je ne suis pas un vieux dégoûtant !

Sinon, le DVD présente un vieux drop des familles ! Mince ! (LAL l'avait signalé*, eh bien, je l'ai aussi ! c'est vraiment pas de chance... )



* En général, ils ne voient pas grand chose.

"Sur les quais" avec Brando.
Un chef-d'oeuvre ...

Xavier a écrit:

Bacri-Jaoui... un cinéma d'une justesse remarquable, mais aussi d'une grande humanité; on reconnaît forcément des gens qu'on connaît dans leurs personnages.
Je suis très client de Cuisines ou d'un Air de famille.

J'ai failli oublier Smoking/No Smoking de Resnais, puisqu'ils sont les auteurs de cette adaptation ainsi que des dialogues; Arditi et Azéma y sont prodigieux... (une dizaine de personnages à eux deux)

RandallBoggs a écrit:

Euh... c'est censé être un argument imparable ?

C'etait juste pour dire que je n'etais *LE* seul à n'avoir pas retrouvé WKW dans 2046. A nous lire, on aurait l'impression que je suis un ovni

Citation :

Sinon, je n'ai pas compris la première fois déjà, alors je pose la question : c'est quoi un saop movie ? Moi, je connais soap-opera, dont sitcom est l'équivalent français. Et je ne vois pas le lien entre 2046 et une sitcom.

J'avais vu ce terme sur un site de WKW (peut être que c'etait opera, mais je n'ai pas souvenr). Mais ça n'a rien à voir avec une sitcom (bien heureusement, quelle insulte sinon ), c'est juste pour regrouper sous ce mot l'esthetique lente et langoureuse de WKW.

Citation :

Bref, Wong était en plein montage. Il n'était pas content à l'époque. Et alors ? C'était combien de temps avant la version finale ?

Quelque chose comme 1 mois avant la sortie officielle. C'est completement impensable de changer le montage à cette date là, en théorie le film devrait être passé au labo de sous titrage et de copie depuis longtemps.
Tout ça pour dire que ce n'est pas anodin entre le cafouillage de son film et le fait qu'il joue dangereusement avec les deadlines imposées.
Il a voulu faire quelque chose de différent, et ça n'a pas collé avec ses méthodes, dommage pour le chef d'oeuvre (ce sera le suivant, dans 15 ans )

Citation :

C'est curieux de dire qu'il est de retour, dans la mesure où Éros, si je ne m'abuse, a été tourné quasiment pendant le tournage de 2046, voire avant la séquence avec Gong Li (relire le Positif consacré à la sortie de 2046)

Il est de retour dans le sens où le traitement du sujet renoue avec les autres films. Pour Positif, ça fait quelque mois que j'ai arreté de le lire, j'en ai vraiment eu marre de tout leurs discours d'universitaires n'ayant pour but que de passer à côté du film traité. Par exemple Closer, quand on voit le film, puis leur "critique", c'est à bondir au plafond...

Xavier a écrit:

J'ai failli oublier Smoking/No Smoking de Resnais, puisqu'ils sont les auteurs de cette adaptation ainsi que des dialogues; Arditi et Azéma y sont prodigieux... (une dizaine de personnages à eux deux)

j'ai les vidéos mais j'ai pas encore vu en entier, ça m'a l'air génial d'après ce qu'en ai vu...

Bezout a écrit:

RandallBoggs a écrit:

Euh... c'est censé être un argument imparable ?

C'etait juste pour dire que je n'etais *LE* seul à n'avoir pas retrouvé WKW dans 2046. A nous lire, on aurait l'impression que je suis un ovni

OK, OK. Non, je ne te prends pas du tout pour un ovni. AlexRow et moi avons juste une autre manière d'appréhender le film.

Citation :

Pour Positif, ça fait quelque mois que j'ai arreté de le lire, j'en ai vraiment eu marre de tout leurs discours d'universitaires n'ayant pour but que de passer à côté du film traité. Par exemple Closer, quand on voit le film, puis leur "critique", c'est à bondir au plafond...

Ça, je n'en sais rien, je ne lis plus de revues, ça fait des années que j'ai arrêté. J'ai juste lu (en librairie, hum...) ledit dossier WKW lors de sa parution. Je citais la source.

Merci pour toutes les autres précisions.

Xavier a écrit:

christian a écrit:

Stanislas Lefort a écrit:

A l'instant, je sors des : Portes de la gloire, avec Poelvoorde . Tout à l'heure, je me ferai Les convoyeurs attendent.

j'ai vu des bouts des "Portes de la gloire" sur M6 jadis (j'ai vite décroché mais y'avait des idées sympa là dedans) mais j'aimerai bien avoir ton avis sur "Les convoyeurs" car je ne connais pas du tout...

Excellent petit film belge en noir et blanc, d'une grande poésie et assez drôle à la fois; Poelvoorde excellent dans son rôle de père maladroit.

Duquel des deux films parles-tu ?

Les convoyeurs attendent.

Ah oui, excelent film, il est passé sur Arte il ya 2/3 semaines. A première vue ça a l'air d'être un pensum froid (long plan silencieux sur des personnages inactifs par exemple), mais en fait pas du tout

Bezout a écrit:

Ah oui, excelent film, il est passé sur Arte il ya 2/3 semaines. A première vue ça a l'air d'être un pensum froid (long plan silencieux sur des personnages inactifs par exemple), mais en fait pas du tout

Oui, c'est pathétique...

Et le choix du noir & blanc est judicieux... ça fait tout drôle quand on voit les comédiens en couleur dans les suppléments !

10ème chambre instants d'audience

Au-delà d'une mise en forme documentaire sans surprises, je trouve la justice qu'on nous montre (et on peut je pense y voir une représentation proche de la réalité) assez effrayant. C'est quelque chose que je soupçonnais par pure réflexion, mais voir la pauvreté des représentants de la justice bouffis d'ego aux discours remplis de banalités et qui se revèlent être des incapables dès qu'en face ils ont autre chose qu'un vulgaire marchand de canabis au discours fantasque est assez effroyable. Ce sont ces moments qui sont les plus intéressants, plus que les "portraits" à tendance sociale d'affaires mineures que l'on connait bien... Ca ne donne pas envie de se retrouver en face de la justice. Le ton sentencieux qui frole l'abus de pouvoir, la nullité des avocats, des réquisitoires, des interrogatoires... c'est scandaleux.

Entierement d'accord avec toi, je m'etais fait la même opinion en le voyant en salle. Le passage où le Procureur rabaisse à moins que rien et de manière si violente le dealer qui veut prendre la parole pendant le requisitoire est assez gerbant. Et celui où la juge ne trouve comme argument qu'un "vous ne pouvez pas savoir vous n'avez pas fait d'etudes de droit" au prof de sociologie qui veut se défendre seul (même s'il a clairement l'air pédant à vouloir prendre les décisions à la place du juge).

Citation :

Au-delà d'une mise en forme documentaire sans surprises, je trouve la justice qu'on nous montre (et on peut je pense y voir une représentation proche de la réalité) assez effrayant. C'est quelque chose que je soupçonnais par pure réflexion, mais voir la pauvreté des représentants de la justice bouffis d'ego aux discours remplis de banalités et qui se revèlent être des incapables dès qu'en face ils ont autre chose qu'un vulgaire marchand de canabis au discours fantasque est assez effroyable. Ce sont ces moments qui sont les plus intéressants, plus que les "portraits" à tendance sociale d'affaires mineures que l'on connait bien... Ca ne donne pas envie de se retrouver en face de la justice. Le ton sentencieux qui frole l'abus de pouvoir, la nullité des avocats, des réquisitoires, des interrogatoires... c'est scandaleux.

Fais ch... j'ai fait 6 mois de stage chez le distributeur de ce docu et je ne l'ai toujours pas vu Il faut vraiment que je le vois. Ca a l'air d'avoir déclenché de bcp de polémiques.

Sinon mon dernier film c'est The ISland et j'étais bien content...

Voilà...

...

bartlebooth a écrit:

L'Ami américain. Toujours aussi fascinant. La fiction policière - délibérément évasive - s'intègre parfaitement aux obsessions propres à Wenders : nostalgie cinéphile et réflexion sur le cinéma, méditation sur la possibilité de l'amitié, regard contemplatif - et discrètement critique - sur le décor moderne et le paysage urbain en voie de déshumanisation. L'appréhension de l'espace et la dilatation de la durée invitent au rapprochement avec les films de Pakula de la même époque (Klute, À cause d'un assassinat).

J'avoue n'avoir vu ce film qu'une fois en vhs ( toujours là ) et qu'il m'a ennuyé profondément...
Ce qu'il y a d'interressant entre autres sur ce forum, c'est les avis de chacun, ce qui m'oblige à revoir mes préjugés et acquis donc je vais me replonger dans ce film, histoire d'en découvrir des subtilités qui m'auraient échappé à l'époque...

ENTRE LES JAMBES

Film de Manuel Gomez Pereira avec Victoria Abril

C'est du moins le dernier qui à laissé planer dans ma mémoire comme un gout amer entre le plaisir et la nausée..

C'est un film excellent, Entre les jambes... L'atmosphère est vraiment étrange, nauséuse, oppressante le scénario hors du commun... Ces deux héros obsédés sexuels sont impayables...
L'Espagne a vraiment un style de film noir à part que j'apprécie beaucoup...

Xavier a écrit:

Xavier a écrit:

Bacri-Jaoui... un cinéma d'une justesse remarquable, mais aussi d'une grande humanité; on reconnaît forcément des gens qu'on connaît dans leurs personnages.
Je suis très client de Cuisines ou d'un Air de famille.

J'ai failli oublier Smoking/No Smoking de Resnais, puisqu'ils sont les auteurs de cette adaptation ainsi que des dialogues; Arditi et Azéma y sont prodigieux... (une dizaine de personnages à eux deux)

Je me suis fait Smoking hier soir... Je ne l'avais pas vu depuis longtemps.

Truc marrant : parfois, j'ai trouvé qu'Azéma parlait comme Jaoui... d'autres fois, elle avait des attitudes qui rappelait Zabou Breitman (dans Cuisines & Dépendances).

Je sais que l'adaptation a été faite par Bacri-Jaoui... et je me demande jusqu'à quel point on peut traduire, à l'écrit, une façon de parler qui vous est propre.

Ou bien... ou bien, ma perception a été faussée — inconsciemment — par le fait que je savais que Jaoui était à l'origine des dialogues.

...

Hier soir, en DVD : Palme d'or du Festival de Cannes de 1990. Un film à tout point de vue irréprochable (pour mes petits yeux de néophytes). J'ai beaucoup aimé mais ça ne m'a pas vraiment transcendé, je ne suis pas certain de m'en souvenir longtemps. La bande-son m'a particulièrement plue avec entre autre les imitations d'Elvis et le ????? (première phrase : soooooooo/oool - lab - siiib - lab -/ soool - fa - miiib - fa - /rééé - sib - miiii/ib fa sol fa mib ré do ré /lab sol dooo ré mii/ib do lab sib sibécarre ré do sol /miiib*, hypermal joué mais alors qu'est-ce qu'il est beau quand même. Le film c'est Sailor et Lula.

* une voyelle égale une croche (siiiib = sib blanche) tempo andante.
Alors, vous avez trouvé ce que c'est comme musique ?

ouannier a écrit:

Hier soir, en DVD : Palme d'or du Festival de Cannes de 1990. Un film à tout point de vue irréprochable (pour mes petits yeux de néophytes). J'ai beaucoup aimé mais ça ne m'a pas vraiment transcendé, je ne suis pas certain de m'en souvenir longtemps. La bande-son m'a particulièrement plue avec entre autre les imitations d'Elvis et le ????? (première phrase : soooooooo/oool - lab - siiib - lab -/ soool - fa - miiib - fa - /rééé - sib - miiii/i fa sol fa mib ré do ré /lab sol dooo ré mii/ib do lab sib sibécarre ré do sol /miiib*, hypermal joué mais alors qu'est-ce qu'il est beau quand même. Le film c'est Sailor et Lula.

* une voyelle égale une croche (siiiib = sib blanche) tempo andante.
Alors, vous avez trouvé ce que c'est comme musique ?

Im Abendrot des Vier letzte Lieder de Strauss ? c'est la musique d'introduction du film et cela m'avait perturbé les 5 premières minutes du film tellement je m'entêtais à reconnaître ce que c'était. Personnellement, je n'aime pas ce Lynch (mention spéciale tout de même pour l'explosion de crâne au fusil).

RandallBoggs a écrit:

Im Abendrot des Vier letzte Lieder de Strauss ?

Ah, voilà ! Avec un bémol sur le second Mi, ça m'aurait pas mal aidé...

RandallBoggs a écrit:

Personnellement, je n'aime pas ce Lynch

+1

effectivement c'est pas vraiment son meilleur selon moi

YuHirà a écrit:

C'est un film excellent, Entre les jambes... L'atmosphère est vraiment étrange, nauséuse, oppressante le scénario hors du commun... Ces deux héros obsédés sexuels sont impayables...
L'Espagne a vraiment un style de film noir à part que j'apprécie beaucoup...

la musique aussi était excellente dans ce film (en dehors des scènes "hot") mais cela dit j'ai préféré mille fois Victoria Abril (en plein trip "Brazil" et Bossa en ce moment !) dans le sublime "Personne ne parlera de nous quand nous serons mortes" (1995), de Agustin Diaz Yanes :

Casino: légèrement déçu (bien que j'ai apprécié), j'ai eu l'impression d'un remake des Affranchis.

Citation :

"Casino: légèrement déçu (bien que j'ai apprécié), j'ai eu l'impression d'un remake des Affranchis."

Oui mais quelle superbe mise en scène! Montage complexe, Panoramiques filés, superbe générique de Saul Bass (son dernier je crois)Je trouve que le montage Musical est extrêmement élaboré; trés riche (de Delerue aux Rolling Stone...) d'ailleurs Scorcese a dû payer une somme astronomique pour les droits musicaux....
Mais je suis d'accord, Aujourd'hui Scorcese n'innove plus, il se contente de recycler ses vieilles formules... avec grand talent ceci dit...

Achille a écrit:

RandallBoggs a écrit:

Im Abendrot des Vier letzte Lieder de Strauss ?

Ah, voilà ! Avec un bémol sur le second Mi, ça m'aurait pas mal aidé...

Désolé. Comment tu trouves comme ça ?

Xavier a écrit:

Casino: légèrement déçu (bien que j'ai apprécié), j'ai eu l'impression d'un remake des Affranchis.

C'est marrant, moi, je tiens le même discours mais à l'envers, c'est-à-dire qu'avant de voir Les Affranchis, j'avais déjà vu quatre fois Casino, donc... En tous les cas je préfère nettement Casino mais mon jugement est peut-être faussé.

ouannier a écrit:

(première phrase : soooooooo/oool - lab - siiib - lab -/ soool - fa - miiib - fa - /rééé - sib - miiii/i fa sol fa mib ré do ré /lab sol dooo ré mii/ib do lab sib sibécarre ré do sol /miiib*, hypermal joué mais alors qu'est-ce qu'il est beau quand même.

* une voyelle égale une croche (siiiib = sib blanche) tempo andante.
Alors, vous avez trouvé ce que c'est comme musique ?

En parlant de l'interprétation, apparemment c'est Jessye Norman et Kurt Masur avec le Gewandhaus de Leipzig. Je n'ai pas de souvenir particulier de l'interprétation, j'étais avant tout préoccupé par la reconnaissance de l'oeuvre. Ça vous le fait souvent d'être perturbé par la musique que vous entendez, tout frustré que vous êtes de ne pas la reconnaître au point de vous déconnecter du film ? Moi, oui, et c'est assez gênant. En tout cas, je m'en tiendrai pour ce qui est de l'interprétation à Schwarzkopf-Szell et surtout à Janowitz-Karajan.

Aujourd'hui : deux films...

1) Tout le monde n'a pas eu la chance d'avoir des parents communistes
2) Major Dundee

ouannier a écrit:

Xavier a écrit:

Casino: légèrement déçu (bien que j'ai apprécié), j'ai eu l'impression d'un remake des Affranchis.

C'est marrant, moi, je tiens le même discours mais à l'envers, c'est-à-dire qu'avant de voir Les Affranchis, j'avais déjà vu quatre fois Casino, donc...

Oui mais ça ne peut pas être l'inverse puisque les Affranchis date d'avant.

ouannier a écrit:

Achille a écrit:

RandallBoggs a écrit:

Im Abendrot des Vier letzte Lieder de Strauss ?

Ah, voilà ! Avec un bémol sur le second Mi, ça m'aurait pas mal aidé...

Désolé. Comment tu trouves comme ça ?

A mourir.

RandallBoggs a écrit:

ouannier a écrit:

(première phrase : soooooooo/oool - lab - siiib - lab -/ soool - fa - miiib - fa - /rééé - sib - miiii/i fa sol fa mib ré do ré /lab sol dooo ré mii/ib do lab sib sibécarre ré do sol /miiib*, hypermal joué mais alors qu'est-ce qu'il est beau quand même.

* une voyelle égale une croche (siiiib = sib blanche) tempo andante.
Alors, vous avez trouvé ce que c'est comme musique ?

En parlant de l'interprétation, apparemment c'est Jessye Norman et Kurt Masur avec le Gewandhaus de Leipzig. Je n'ai pas de souvenir particulier de l'interprétation, j'étais avant tout préoccupé par la reconnaissance de l'oeuvre. Ça vous le fait souvent d'être perturbé par la musique que vous entendez, tout frustré que vous êtes de ne pas la reconnaître au point de vous déconnecter du film ? Moi, oui, et c'est assez gênant. En tout cas, je m'en tiendrai pour ce qui est de l'interprétation à Schwarzkopf-Szell et surtout à Janowitz-Karajan.

J'adore ces 3 versions. (préférence pour Janowitz)

Xavier a écrit:

Citation :

En parlant de l'interprétation, apparemment c'est Jessye Norman et Kurt Masur avec le Gewandhaus de Leipzig. Je n'ai pas de souvenir particulier de l'interprétation, j'étais avant tout préoccupé par la reconnaissance de l'oeuvre. Ça vous le fait souvent d'être perturbé par la musique que vous entendez, tout frustré que vous êtes de ne pas la reconnaître au point de vous déconnecter du film ? Moi, oui, et c'est assez gênant. En tout cas, je m'en tiendrai pour ce qui est de l'interprétation à Schwarzkopf-Szell et surtout à Janowitz-Karajan.

J'adore ces 3 versions. (préférence pour Janowitz)

Ce qui voudrait dire que la version Norman-Masur n'est pas si « hypermal » jouée que cela ! Ah là là ! quel troll ce ouannier !

RandallBoggs a écrit:

Xavier a écrit:

Citation :

En parlant de l'interprétation, apparemment c'est Jessye Norman et Kurt Masur avec le Gewandhaus de Leipzig. Je n'ai pas de souvenir particulier de l'interprétation, j'étais avant tout préoccupé par la reconnaissance de l'oeuvre. Ça vous le fait souvent d'être perturbé par la musique que vous entendez, tout frustré que vous êtes de ne pas la reconnaître au point de vous déconnecter du film ? Moi, oui, et c'est assez gênant. En tout cas, je m'en tiendrai pour ce qui est de l'interprétation à Schwarzkopf-Szell et surtout à Janowitz-Karajan.

J'adore ces 3 versions. (préférence pour Janowitz)

Ce qui voudrait dire que la version Norman-Masur n'est pas si « hypermal » jouée que cela ! Ah là là ! quel troll ce ouannier !

Dans le film, ils ne passent que la première phrase des violons, à un moment, il s'arrête même pile au moment où la chanteuse entre normalement, alors tu penses si mon jugement a de la valeur. Toujours est-t-il que cette phrase seule m'avait parue mal jouée, pas très en place, et le son diaphane, limite anémique mais bon, c'était pendant le film et ça n'a pas retenu toute mon attention, même si grâce à ce choix musical j'ai tout de suite su que ce film allait me plaire. Cette phrase est l'une des plus lyrique que je connaisse, et celle que je chante le plus volontiers sous ma douche ou quand je me promène.

ouannier a écrit:

Toujours est-t-il que cette phrase seule m'avait parue mal jouée, pas très en place, et le son diaphane, limite anémique mais bon, c'était pendant le film et ça n'a pas retenu toute mon attention,

Pour la mise en place, c'est tout à fait possible qu'il y ait un problème dû au chef et à l'orchestre (Xavier, un avis ?). Pour le reste, on ne sait pas ce que certains sagouins au mixage sont fichus de faire sur une bande-son, il ne faut pas forcément s'attendre à une quelconque fidélité à la prise de son d'origine.

ouannier a écrit:

Cette phrase est l'une des plus lyrique que je connaisse, et celle que je chante le plus volontiers sous ma douche ou quand je me promène.

Je suis bien d'accord avec toi.

Je réécouterai pour voir ça.

Citation :

on ne sait pas ce que certains sagouins au mixage sont fichus de faire sur une bande-son

Si tu connaissais les techniques d'écoles pour mixer la musique de film, c'est à sauter par la fenêtre...

Heureusement que tout les mixeur ne bossent pas de la même manière.

Dernièrement, j'ai vu un Michel Deville, Eaux profondes avec Trintignant et Huppert. C'est dans le genre thriller psychologique soft. Ca m'a bien plu, même si c'est assez académique.
Ah et puis au cinéma, un bon polar de Don Siegel, adapté d'une nouvelle d'Hemingway (The Killers) avec Ronald Reagan bien foutu et très divertissant. Ils ont traduit le titre par A bout portant.Il faut que je vois d'ailleurs ce qu'il a fait d'autre d'interressant ce Don Siegel et puis voir aussi comment se prononce ce nom bizarre.

ouannier a écrit:

Il faut que je vois d'ailleurs ce qu'il a fait d'autre d'interressant ce Don Siegel et puis voir aussi comment se prononce ce nom bizarre.

L'inspecteur Harry!

Mr Bloom a écrit:

ouannier a écrit:

Il faut que je vois d'ailleurs ce qu'il a fait d'autre d'interressant ce Don Siegel et puis voir aussi comment se prononce ce nom bizarre.

L'inspecteur Harry!

Et c'est quoi ça l'inspecteur Harry ?

ouannier a écrit:

Dernièrement, j'ai vu un Michel Deville, Eaux profondes avec Trintignant et Huppert. C'est dans le genre thriller psychologique soft. Ca m'a bien plu, même si c'est assez académique.

j'ai pas trouvé ça académique ! c'est un excellent polar et puis la musique (de Manuel de Falla) est importante dans ce film

ouannier a écrit:

Ah et puis au cinéma, un bon polar de Don Siegel, adapté d'une nouvelle d'Hemingway (The Killers) avec Ronald Reagan bien foutu et très divertissant. Ils ont traduit le titre par A bout portant.Il faut que je vois d'ailleurs ce qu'il a fait d'autre d'interressant ce Don Siegel et puis voir aussi comment se prononce ce nom bizarre.

A bout portant est le 1er film que j'ai vu au cinéma de Siegel, j'adore moi aussi ce polar, je te conseille également Dirty Harry (1971), et Les proies (1970) toujours avec Clint Eastwood qui est sans doute son meilleur film (atmosphère quasi fantastique et glauque, et superbe musique de Lalo Schifrin) :

christian a écrit:

ouannier a écrit:

Dernièrement, j'ai vu un Michel Deville, Eaux profondes avec Trintignant et Huppert. C'est dans le genre thriller psychologique soft. Ca m'a bien plu, même si c'est assez académique.

j'ai pas trouvé ça académique ! c'est un excellent polar et puis la musique (de Manuel de Falla) est importante dans ce film

ouannier a écrit:

Ah et puis au cinéma, un bon polar de Don Siegel, adapté d'une nouvelle d'Hemingway (The Killers) avec Ronald Reagan bien foutu et très divertissant. Ils ont traduit le titre par A bout portant.Il faut que je vois d'ailleurs ce qu'il a fait d'autre d'interressant ce Don Siegel et puis voir aussi comment se prononce ce nom bizarre.

A bout portant est le 1er film que j'ai vu au cinéma de Siegel, j'adore moi aussi ce polar, je te conseille également Dirty Harry (1971), et Les proies (1970) toujours avec Clint Eastwood qui est sans doute son meilleur film (atmosphère quasi fantastique et glauque, et superbe musique de Lalo Schifrin) :

Bizarre cette aura pour Clint Eastwood et l'inspecteur Harry. Perso je trouve ces films nuls et prônant une certaine légitime violence, et de sorte assez fascisant... Pige pas

ouannier a écrit:

Et c'est quoi ça l'inspecteur Harry ?

Tu as passé les 20 premières années de ta vie dans un bunker?

Et pour Leo, il ne faut peut être pas confondre l'acteur avec le personnage... l'aura de l'acteur me parait légitime (Impitoyable, la trilogie de l'homme sans nom...).

christian a écrit:

j'ai pas trouvé ça académique ! c'est un excellent polar et puis la musique (de Manuel de Falla) est importante dans ce film

Ah oui, j'oubliai cette musique INSUPORTABLE de Falla dans ce film et qui est omniprésente et stressante au possible. Ce doit être le concerto pour clavecin. J'ai détesté et maudit la musique tout le long du film tellement elle m'énervait, et quand j'ai appris que c'était Falla je suis tombée sur le cul.