Igor Stravinsky

Néo ne voulant pas dire retour en arrière, mais peut-être plutôt d'après... la référence n'empêchant pas de se forger son propre langage et d'être un compositeur innovant.

Les oeuvres classées néo classques ne sonnent pas passéistes ou rétrogrades...

Brunail a écrit:

Néo ne voulant pas dire retour en arrière, mais peut-être plutôt d'après... la référence n'empêchant pas de se forger son propre langage et d'être un compositeur innovant.

A ce moment-là, tous les compositeurs sont "néo" quelque chose et ça ne veut plus rien dire.

C'est bien la première fois que j'entends dire que la période russe de Stravinsky est "néo-russe".

Bonjour,

Je pense qu'au dela de son génie musical, il disposait d'une dimension de plus que beaucoup d'autres, une capacité musicale proteiforme particulière, qu'il a exploitée, l'inconvénient peut-être ou le revers de la médaille, c'est que en l'absence d'objectifs clairs, son besoin de composer n'était ... peut-être pas aussi vital que d'autres...? il tirait alors vers le faiseur de musique ?

En tout état de cause cependant il nous laisse des compositions hors normes et hors pairs et pour cela, chapeau bas...

Cordialement

Prométhéus

Vendredi soir salle Pleyel je vais entendre Jeu de cartes.

Je ne crois pas avoir déjà entendu cette oeuvre... Des avis?

Stravinsky...

l'un des compositeurs avec qui mon esprit romantique mais relativement conventionnel a beaucoup de mal. J'ai essayé de m'y mettre, pourtant : j'ai acheté le "Sacre" en différentes versions et tenté à plusieurs reprises de l'écouter. Peine perdue : je trouve toujours ce truc affreusement bruyant, une pluie informe de fff de tous genres hurlés par des instruments de catégories diverses, du violon à la clochette, une suite de parties de percussions douteusement assemblées entre elles, un cri strident et insupportable à mon oreille trop délicate, bref... très peu pour moi. Peut être changerais-je un jour ? En tous cas, pour l'instant, j'ai du mal à considérer Stravisnky comme un compositeur de musique.

En commençant comme ça je risque de ne pas devenir populaire ici... je m'en excuse

Spiritus a écrit:

En tous cas, pour l'instant, j'ai du mal à considérer Stravisnky comme un compositeur de musique.

A ce point-là?

Même les gamins s'y font très bien et adorent dans Fantasia pourtant...

C'est sûr qu'à ce moment-là tu risques d'avoir du mal avec toute une partie du XXè siècle...

Xavier a écrit:

Vendredi soir salle Pleyel je vais entendre Jeu de cartes.

Je ne crois pas avoir déjà entendu cette oeuvre... Des avis?

C'est du Stravinsky : très profusif. Ce n'est pas le plus audacieux ni le plus passionnant, mais ce doit être très chouette en salle !

Spiritus a écrit:

je trouve toujours ce truc affreusement bruyant, une pluie informe de fff de tous genres hurlés par des instruments de catégories diverses, du violon à la clochette, une suite de parties de percussions douteusement assemblées entre elles, un cri strident et insupportable à mon oreille trop délicate, bref... très peu pour moi. Peut être changerais-je un jour ? En tous cas, pour l'instant, j'ai du mal à considérer Stravisnky comme un compositeur de musique.

Tu devrais peut-être essayer le Stravinsky plus sage du l'Oiseau de feu ou plus néoclassique du Rake's Progress ou d'Apollon Musagète, mais pas sûr que ça te plaise pour autant, ça reste une oeuvre de son temps.

Je peux très bien comprendre ce que tu dis, puisque, à mes débuts, j'ai déjà pu le dire ici, Dvořák était pour moi d'une grande difficulté, à la limite de l'atonalisme - je parle des Danses Slaves et du Concerto pour violoncelle, si si.

Aujourd'hui, je me repais régulièrement de Pli selon pli au petit déjeuner. Comme quoi, tout est possible. Il faut apprivoiser ces langages qui n'ont rien de la consonance et de la régularité d'un Brahms ou d'un Mozart.

DavidLeMarrec a écrit:

Je peux très bien comprendre ce que tu dis, puisque, à mes débuts, j'ai déjà pu le dire ici, Dvořák était pour moi d'une grande difficulté, à la limite de l'atonalisme - je parle des Danses Slaves et du Concerto pour violoncelle, si si.

Tes débuts? Tu veux dire quand tu étais en couveuse?

Hé, mais l'air de rien, ça fait un bout de temps.

Spiritus a écrit:

Stravinsky...

l'un des compositeurs avec qui mon esprit romantique mais relativement conventionnel a beaucoup de mal. J'ai essayé de m'y mettre, pourtant : j'ai acheté le "Sacre" en différentes versions et tenté à plusieurs reprises de l'écouter. Peine perdue : je trouve toujours ce truc affreusement bruyant, une pluie informe de fff de tous genres hurlés par des instruments de catégories diverses, du violon à la clochette, une suite de parties de percussions douteusement assemblées entre elles, un cri strident et insupportable à mon oreille trop délicate, bref... très peu pour moi. Peut être changerais-je un jour ? En tous cas, pour l'instant, j'ai du mal à considérer Stravisnky comme un compositeur de musique.

En commençant comme ça je risque de ne pas devenir populaire ici... je m'en excuse

La première symphonie il me semble est très abordable. Dommage que tu n'aime pas, mais bon puisque que c'est bien argumenté il n'y pas de raison que tu devienne impopulaire.

Le jeu de cartes je ne connais pas je ne l'ai pas trouvé à la médiathèque,
tu nous raconteras?

La musique ne porte aucun sens, ne signifie pas qu'elle ne veut rien dire, ou si, au pied de la lettre. La musique est supérieure au langage: comme la poésie elle tend à faire du son et non du sens: elle échappe donc aux malentendus ("le langage est source de malentendus" dit le Renard du Petit Prince).

Citation :

La première symphonie il me semble est très abordable

tu parles de la sypmphonie en mi bémol de 1907?
Je ne connais pas assez Jeu de cartes pour répondre à Xavier. Ce qu'il y a de formidable avec Stravinsky (quand on l'aime au moins un peu) c'est qu'il reste toujours une oeuvre à découvrir qui vous a échappé. Pour moi la dernière en date, sur le live Bernstein, Capriccio (1949) un petit concerto pour piano tout à fait abordable et charmant

Oui je parlais bien de celle de 1907 . Je l'ai trouvée assez simple d'approche .

Mais bon je n'ai rien écouté de Lui que je n'ai pas aimé, bon ok j'ai pas écouté grand choses mais je suis déjà fan ; l'oiseau de feu, le sacre, octet, concerto pour 12 instruments, symphonie pour instruments à vent schezo fantastique, russe et j'en passe...

oui j'aime bien aussi ce Stravinsky d'avant Stravinsky, la symphonie, le scherzo, le chant du rossignol. Je crois que j'aime à peu près tout, l'octuor, ebony concerto, Dumabrton oaks avant tout, la cantate de 1951. J'ai un peu plus de mal avec The Rake's progress

The rake's progress je n'ai pas encore écouté, je connais Perséphone par contre que je trouve pas mal du tout .

Xavier a écrit:

Vendredi soir salle Pleyel je vais entendre Jeu de cartes.

Je ne crois pas avoir déjà entendu cette oeuvre... Des avis?

Bonjour,
J'ai réécouté "Jeu de Cartes" hier soir. C'est un ballet en trois donnes dont l'argument est de Stravinsky (Stravinsky avait demandé à Cocteau mais celui-ci n'ayant pas été inspiré....). Le ballet est centré autours du Joker avec un thème musical récurrent. Le Joker fanfaronne est perd la première donne, puis gagne la seconde et enfin perd la belle (à noter la citation musicale dans celle-ci). La musique n'est pas très révolutionnaire (comme peuvent l'être les Noces ou le Sacre) mais c'est à connaitre (comme tout Stravinsky, je ne vois rien de moyen chez lui). Le traitement de la musique me rappelle le Cendrillon de Prokofiev paru l'année précédente.
Bon concert...

Tout comme je crois que je préfère finalement Salomé à Elektra chez Strauss (même si j'adoooore Elektra), je crois que je préfère Petrushka au Sacre chez Stravinsky. C'est finaud mais je crois que je peux faire le rapprochement (même période même type de compositeurs).

Sinon il y a "Agon" qui est assez sublime mais surtout, surtout, surtout pour commencer, la "Symphonie de Psaumes" qui est super facile d'accès, concise, efficace, hyper "accrocheuse" et magnifiquement ciselée. Par moments dans cette oeuvre on voit où les répétitifs sont allés piocher leurs influences...

Sud, comme tu l'as bien dit, que la musique ne porte aucun sens...
J'ai la réponse de Debussy à l'une ou l'autre enquête d'un journal ou revue sur la musique (vous trouverez cela certainement dans ses lettres), où à la fin il conclut "De toute façon, l'art est inutile"
Je pense que par cela il ne voulait pas dire "sans utilité" mais plutôt qu'on ne pouvait pas l'employer à un but quelconque...

arsen6203 a écrit:

Xavier a écrit:

Vendredi soir salle Pleyel je vais entendre Jeu de cartes.

Je ne crois pas avoir déjà entendu cette oeuvre... Des avis?

Bonjour,
J'ai réécouté "Jeu de Cartes" hier soir. C'est un ballet en trois donnes dont l'argument est de Stravinsky (Stravinsky avait demandé à Cocteau mais celui-ci n'ayant pas été inspiré....). Le ballet est centré autours du Joker avec un thème musical récurrent. Le Joker fanfaronne est perd la première donne, puis gagne la seconde et enfin perd la belle (à noter la citation musicale dans celle-ci). La musique n'est pas très révolutionnaire (comme peuvent l'être les Noces ou le Sacre) mais c'est à connaitre (comme tout Stravinsky, je ne vois rien de moyen chez lui). Le traitement de la musique me rappelle le Cendrillon de Prokofiev paru l'année précédente.
Bon concert...

Merci pour ton commentaire.

on attribue, on a attribué en 1913 le qualificatif d'explosion atomique au fameux sacre du printemps. et pourtant en 1911 pétrouchka détonnait déjà ! petrouchka a eu moins de retentissement ! bizarre pour un tournant ....

Petrouchka est folklorique au sens plus traditionnel du terme, il y a un côté plus féérique, plus couleur locale. Le Sacre a quelque chose de sauvage, et une complexité d'écriture sans commune mesure.

DavidLeMarrec a écrit:

Petrouchka est folklorique au sens plus traditionnel du terme, il y a un côté plus féérique, plus couleur locale. Le Sacre a quelque chose de sauvage, et une complexité d'écriture sans commune mesure.

ok !

J'ai besoin de conseils discographiques (nécessaire de créer un topic?) pour la Symphonie des Psaumes et Petrushka...

Swarm a écrit:

J'ai besoin de conseils discographiques (nécessaire de créer un topic?) pour la Symphonie des Psaumes et Petrushka...

Avec L'Oedipus Rex en prime, superbe, avec le philharmonique tchèque dirigé par Karel Ancerl. (1965-66)

Swarm a écrit:

(nécessaire de créer un topic?)

Oui pourquoi pas, ces 2 oeuvres ont une discographie riche.

Swarm a écrit:

J'ai besoin de conseils discographiques (nécessaire de créer un topic?) pour la Symphonie des Psaumes et Petrushka...

Jansons Amsterdam, j'en ai déjà parlé ailleurs (d'ailleurs si t'as pu te procurer ça david, j'attends tes impressions).

Pour le Psaume je dirais Boulez Berliner.Mais j'ai pas encore creusé l'oeuvre ni la discographie.

Non, mais j'ai écouté N. de K. hier ou avant-hier.

Guigui a écrit:

Pour le Psaume je dirais Boulez Berliner.Mais j'ai pas encore creusé l'oeuvre ni la discographie.

Argh non!
Tout sauf ça!

On a un peu parlé en première page d'ailleurs...

Mais s'il vous plaît, ouvrez plutôt des sujets discographiques sur les oeuvres en question, sinon ça va devenir un sujet fourre-tout (oui je sais c'est déjà le cas...) et on ne va plus s'y retrouver.

donc je reviens ici avec la question du sérialisme chez Stravinsky, qui a suivi une période néo-classique :

moi aussi je ne voyais pas ça avant les années 60, le Stravinsky des années 50 je le voyais hypra-neo classique,

mais j'avais tort : première oeuvre sérielle, une cantate de 1952, ensuite Trois chansons de Shakespeare en 1953, In Memoriam Dylan Thomas 1954, Canticum Sacrum 1955, Threni 1958, A sermon, a narrative, a prayer 1961, The Flood 1962.

Avant Canticum Sacrum, c'est partiel et expérimental, ensuite les oeuvres sont plus corsées dans le sériel.

Mais qu'est-ce qu'il est bien, ce Morloch ! Je plaisantais, pourtant...

DavidLeMarrec a écrit:

Mais qu'est-ce qu'il est bien, ce Morloch ! Je plaisantais, pourtant...

c'est une question de dignité je déteste être déplacé d'office

J'ai un très bon cd ou Stravinsky dirige ses propres oeuvres
ya méme une répétition sur le cd , c'est génial

Je viens d'entendre le "Ebonny Concerto" pour ensemble de jazz et, piano et autres instruments. C'est genial, je l'adore.
Et aussi le "Circus Polka", c'est très marrant

Connaissez-vous les pièces pour quatuor de Stravinsky?

Je viens de découvrir ça par le Goldner String Quartet, chez Naxos (avec les 2 quatuors de Szymanowski), il s'agit du Concertino (1920), des 3 pièces (1914) et du Double Canon.

Le Concertino et les 3 pièces de 1914 sont des oeuvres intéressantes, faisant par moments penser au Sacre du printemps.
C'est très flagrant dans la 1ère pièce, incantatoire et toute en ostinatos, très brève d'ailleurs, on aimerait que ça se développe un peu plus.
La 3è pièce, très hiératique, est étonnante, un peu de Webern déjà malgré les harmonies très stravinskiennes.

Le Double Canon, pièce sérielle, m'intéresse beaucoup moins.

Je viens de découvrir Dumbarton Oaks, Ebony Concerto, Symphonies for Wind Instruments et l'Octuor.

Pendant très longtemps, je n'ai connu de lui que le Sacre du Printemps et l'Oiseau de Feu. Je me méfiais un peu de ses pièces "néo-classiques" mais elles m'intriguaient. Et bien je n'ai pas été déçu.

Ce qui est marrant, c'est que je voulais surtout connaître les deux premières oeuvres mais que ce sont les deux dernières qui m'ont le plus attiré. Je trouve que même si le language a changé, on peut toujours reconnaître la "patte" de Stravinsky. Je pense en particulier au rapides montées des vents dans l'aigu et au longues notes lentement répétées, comme lourdes de menaces. C'est assez saisissant.

Je vais bien vite acheter cela. Le CD que j'ai emprunté a été enregistré par le Endymion Ensemble mais il existe peut-être de meilleures versions, je vais voir dans la partie discographie.

Cello a écrit:

Je viens de découvrir Dumbarton Oaks, Ebony Concerto, Symphonies for Wind Instruments et l'Octuor.

Pendant très longtemps, je n'ai connu de lui que le Sacre du Printemps et l'Oiseau de Feu. Je me méfiais un peu de ses pièces "néo-classiques" mais elles m'intriguaient. Et bien je n'ai pas été déçu.

Ce qui est marrant, c'est que je voulais surtout connaître les deux premières oeuvres mais que ce sont les deux dernières qui m'ont le plus attiré. Je trouve que même si le language a changé, on peut toujours reconnaître la "patte" de Stravinsky. Je pense en particulier au rapides montées des vents dans l'aigu et au longues notes lentement répétées, comme lourdes de menaces. C'est assez saisissant.

Tu parles de quoi quand tu parles des "deux dernières"?
Parce que les Symphonies d'instruments justement sont à peine postérieure au Sacre et qu'on y retrouve globalement cette esthétique, entre le Sacre, le Rossignol et les Noces.

Je parlais des Symphonies et de l'Octuor. C'est vrai que elles sont encore très proches dans le temps des oeuvres que je connaissais déjà. Mais j'ai cru encore en percevoir des traces dans Dumbarton Oaks et surtout Ebony Concerto (le 2ème mouvement si je me souviens bien). Et ce sont des oeuvres nettement postérieures.

Ma médiathèque à Haguenau a plusieurs opéras de Stravinsky, je peux écouter lequel pour commencer ? merci !

En réponse (involontaire, je dois dire) à hansi:

Je viens d'écouter Mavra, opéra-bouffe en un acte. Moi qui n'aime pas l'opéra, j'avais quelques appréhensions. Au final, c'est pas mal du tout. Le livret, basé sur une histoire de Pouchkine est franchement simpliste. La musique m'a parue très gaie, presque cocasse par endroits. On est loin de la gravité de l'Oiseau de Feu ou du déchainement de violence du Sacre du Printemps. Avec quand même par-ci par-là quelques traits typiques du compositeur comme les envolées virvoltantes des bois ou les glissandos des cuivres.

Avec le Concertino, on change radicalement de climat. On retrouve le versant âpre et dissonant de Stravinsky, ses rhytmes irréguliers, heurtés également. Il s'agit d'une refonte d'une oeuvre antérieure pour quatuor à cordes. On a ici des parties solistes très discrètes confiées au violon et au violoncelle avec un orchestre de chambre constitués d'instruments à vent. C'est une oeuvre que j'ai un peu de mal à cerner. Elle baigne dans une ambiance étrange qui m'a mis un peu mal à l'aise. Ca m'a fait penser cet entre-deux blafard et glauque vers 4h du matin, quand la nuit commence à se retirer mais que le jour est encore loin.

Il y a ce coffret qui vient de sortir et qui peut paraître alléchant, 22 CD pour 30 euros, il semblerait que ça regroupe notamment les enregistrements dirigés par Stravinsky, mais je n'arrive pas à avoir le détail.



On peut voir le détail des oeuvres, mais c'est tout petit petit...

le détail ici :

http://www.ozon.ru/context/detail/id/3439221/

D'aprés ce que j'ai lu ailleurs, il semble que l'orchestre soit celui de Columbia...apparemment seule les oeuvres du dernier cd ne sont pas dirigées par Stravinsky...sinon il y a une critique ici :

http://music.guardian.co.uk/classical/andrewclements/story/0,,2135504,00.html

Merci!

J'aurais aimé avoir le détail des interprètes, les chefs notamment, mais bon, de toute façon, je crois que je vais le commander.

C'est apparemment une version "cheap" du coffret paru il y a une quinzaine (vingtaine?) d'années qui regroupe tous les enregistrements de Stravinsky pour Columbia CBS suite à son contrat d'exclusivité (le projet n'a pas pu être mené à terme et il manque quelques numéros d'opus sur les 100 du catalogue). Le 22ème CD est par Craft, Stravinsky n'étant plus en mesure de diriger lui-même si ma mémoire est bonne.
Pour 30€ il ne faut pas hésiter. A noter une version d'antologie des Noces avec entre autres Copland, Barber, Foss et Sessions aux pianos (la version est en Anglais mais cela fonctionne très bien quand même). Et si mes souvenirs sont bons quelques mélodies par Berberian.

Détails des pistes et interprètes ici:
http://www.mymusicbase.ru/PPS3/sd_3251.htm

oui il faut avoir ça, les versions des grands ballets n'ont aucun intérêt mais en revanche Dumbaton Oaks Concerto et autre jazz-inspired compositions, Norvegian woods, les odes, de magnifiques raretés.
Pour Noces, il est regrettable qu'on n'ait pas plus de versions historiques puisque ce fut apparemment une pièce jouée presque exclusivement par d'autres compositeurs aux quatre piano, celle de Londres avec Poulenc, rosseti, celle de Moscou avec Chostakovitch et Popov.
Lucas Foss s'était fait un peu prier pour la version américaine à ce qu'on dit... D'ailleurs s'agissant de Noces, cette pièce fantastique n'est-elle pas un peu tombée dans l'oubli? j'aimerais entendre plus souvent la cantate de 1952 ou la symphonie en mi d'ailleurs.
Le purgatoire de Stravinsky n'est pas terminé, nombre de ses meilleures oeuvres ne sont jamais jouées.

J'ai commandé le coffret. (oui ma carte bleue a bien chauffé cette nuit )

J'ai reçu mon coffret qui a l'air bien sympa!

Première réaction: c'est quand même bizarre les Noces en anglais!

D'ailleurs en réécoutant (cette superbe oeuvre que sont) les Noces je me rappelle combien Adams doit à Stravinsky.

Je voulais le commander mais Sud a indiqué que pour les ballets c'était trés moyen..., as-tu eu le temps d'en écouter une partie, est-ce si mauvais que ça ?(c'est quand même ce qui m'intéresse en premier...)

Lysandre a écrit:

Je voulais le commander mais Sud a indiqué que pour les ballets c'était trés moyen..., as-tu eu le temps d'en écouter une partie, est-ce si mauvais que ça ?(c'est quand même ce qui m'intéresse en premier...)

Les premiers volumes sur les ballets ne sont effectivement pas vraiment des enregistrements idéaux (sauf les Noces et ceci malgrè la langue) même si ils sont dirigés de la main même du compositeurs. Mais il y quand des tas de petits trésors rarement enregistrés alors pour 35€ cela faut plus que le coup.

ah oui il ne faut pas s'arrêter à ça, c'est tout de même très intéressant même si d'autres ont fait mieux que lui et dans un son meilleur pour les oeuvres les plus connues (et je n'incluais pas Noces que je ne considère pas comme un ballet). D'ailleurs l'oiseau de feu n'est pas si mal sous la baguette de Stravinsky.
A contrario il y a beaucoup d'oeuvres pour lesquelles on n'a pas fait mieux, le tango, l'octuor, Dumbarton oaks, Ebony concerto, les Odes: c'est de toute façonun document irremplaçable.