Dvorak: Symphonie du nouveau monde

Comment?! Pas de sujet pour cette celebrissime symphonie?!

Et moi, tout droit sorti de l'enfer des baroqueux, qui m'interesse au répertoire classique et romantique et un peu après aussi...

Alors qui doit-on écouter dans cette oeuvre? Quel chef et orchestre rendent de la puissance, du majestueux dans le mvt n°4?

Karajan?
Solti?
Fricsay?
Masur?
Dorati?
Kubelik?
Davis?
Bernstein?

Je connais les versions Karajan et Davis, et d'après mes souvenirs elles sont toutes les 2 très bonnes.

Mais bon il faudrait que je réécoute pour te donner des détails, pour l'instant je ne peux pas en dire plus...

Personnellement c'est surtout les 2 premiers mouvements que j'adore.

Pour moi, un très grand chef: Ferenc Fricsay (couplé avec le Liszt et Smetana qui sont du même niveau) pour la puissance, la démesure, les contrastes, la beauté des vents, ce qui n'exclut pas l'intériorité dans le largo.
Inspiré de bout en bout.

+1 pour Fricsay!
Sinon, en priorité: Ancerl/Phil. tchèque (Supraphon) et Kubelik/Berlin (DG).

La symphonie du nouveau monde, c'est pas un peu l'arbre qui cache la forêt, très sérieusement?

Mais avant de penetrer ds la foret, il faut bien passer devant l'arbre...

leo a écrit:

La symphonie du nouveau monde, c'est pas un peu l'arbre qui cache la forêt, très sérieusement?

Si tu veux parler des autres symphonies de Dvorak, c'est sûr qu'il ne faut pas s'arrêter à la 9e! Les 6e, 7e et 8e sont également des chef-d'oeuvres qu'il faut absolument découvrir, surtout la très brahmsienne 8e, superbement orchestrée!
Je recommande donc chaleuresement une intégrale: Kubelik/Berlin (DG) ou Kertész/LSO (Decca)

adriaticoboy a écrit:

+1 pour Fricsay!
Sinon, en priorité: Ancerl/Phil. tchèque (Supraphon) et Kubelik/Berlin (DG).

Idem pour moi, mais sans Fricsay, un peu pesant dans mon souvenir. Quant à Bernstein/New York, qui avait remporté autrefois les suffrages des auditeurs d'une radio en écoute aveugle, la comparaison avec Ancerl est sans pitié : les tempos d'enfer de Lenny imposent à l'orchestre un gommage systématique des passages complexes. Idem pour d'autres symphonies où les rythmes typiques de danses slaves échappent à de grands chefs, dont Karajan d'ailleurs...

Perso, je dirais Karel Anćerl. Je le trouve nettement au dessus de la moyenne et en plus dans le disque de suprafon (je crois) la qualité sonore est au rendez vous.

Z.

Il n'y a pas de sujet sur les symphonies en général de Dvorak ?

Y'aurait il une intégrale géniallissime par laquelle il faudrait commencer ? (Je sais, c'est pas bien de rêver )

Kertesz, Kubelik et Ancerl

Mais, 1 min pour répondre ? C'est démoniaque non ?

Bon, ça en fait 3 ... je vais attendre d'autres avis. Merci

Kubelik me semble le plus accessible et doté de la meilleure prise de son.

Peut-être pas le plus engagé mais bon...

On parle bien de cette intégrale ?

http://www.amazon.fr/Int%C3%A9grale-symphonies-Dvorak-Rafael-Kubelik/dp/B000025802/ref=pd_bowtega_1/171-0019881-2720260?ie=UTF8&s=music&qid=1177936873&sr=1-1

C'est bizarre, quand on clique sur "18 neufs et d'occasion", en haut a gauche y'a une image de cd de Marvin Gaye, c'est pas que je l'aime pas le bonhomme mais bon ... Je me suis déjà fait avoir une fois ...

Niveau prix, c'est le plus bas que vous connaissiez ? J'ai fais le tour Fnac (lol) Alapage, Amazon et c'est le Marketplace pr l'instant qui remporte la palme.

En effet oui, curieux!

Julien a écrit:

Il n'y a pas de sujet sur les symphonies en général de Dvorak ?

Non je ne crois pas.

Ok Xavier

Tu as un avis pour une intégrale Dvorak ? Kubelik ?

Je renomme le topic?

Kubelik, c'est surtout le premier à avoir fait un intégrale, sans sa "réécriture", il est probable qu'il n'y aurait pas de 1ère symphonie du tout... (et cette première est pourtant bien intéressante par son côté brut)

il existe de bonnes versions isolées des 3 dernières, une notamment de la 8ème par Harnoncourt qui est assez étonnante.

Julien a écrit:

Ok Xavier

Tu as un avis pour une intégrale Dvorak ? Kubelik ?

Non je ne pourrai pas t'aider je connais mal ces symphonies.

Jorge a écrit:

Je renomme le topic?

Peut-être un autre topic à créer sur les symphonies dans leur ensemble.

Aller hop, c'est parti pour Kubelik, on verra bien.

Bon voyage, Julien !

Purée, qu'est-ce qu'elles sont longues ces symphonies...

Voici un divin dvd ! Plus sérieusement j'avais vus ce concert à la tv est j'avais trouver Dudamel et la SWR très efficace dans la 9ème de Dvorak ! Quelqu'un d'autre l'aurait-il aussi vus ? Je ne parle pas de Hahn car c'est H.s et pis j'ai raté cette partie là

aïe, pauvre Dvorak! ça lui apprendra a écrire de la musique religieuse pour qu'on joue sa musique profane au Vatican; ma recommandation de la semaine Kathinka et le Diable

Je viens de retomber dans cette symphonie...

C'est l'été qui veut ça
Ca me va super bien pour me réveiller en douceur en voyant le soleil se lever sur la montagne !!!

C'est toujours un plaisir... J'ai l'impression de voir des paysages se dérouler devant mes yeux, des couleurs...


PS: Pour l'instant, j'en suis à la version de Colin Davis, avec le London Symphony Orchestra (je crois).

Je me demande si c'est pas avec le Concertgebouw
… enfin, il en a peut-être enregistré une avec Londres.

J'ai entendu cette version (Concertgebouw) et elle est très belle je trouve. Il me semble qu'il y a rétabli les reprises. J'essayerais de me la procurer à l'occasion.

Je ne suis pas fan de la pochette du dvd cité plus haut

The End a écrit:

Je viens de retomber dans cette symphonie...

C'est l'été qui veut ça
Ca me va super bien pour me réveiller en douceur en voyant le soleil se lever sur la montagne !!!

C'est toujours un plaisir... J'ai l'impression de voir des paysages se dérouler devant mes yeux, des couleurs...

C'est vrai...
D'ailleurs à une époque, j'avais fait ça... ça vaut ce que ça vaut, mais pour moi, ça raconte une histoire
http://romlabriet.free.fr/documents/dvorak.html

Eragny a écrit:

C'est vrai...
D'ailleurs à une époque, j'avais fait ça... ça vaut ce que ça vaut, mais pour moi, ça raconte une histoire Smile
http://romlabriet.free.fr/documents/dvorak.html

Merci Eragny.
J'ai regardé ça: pourquoi pas en fait?!
Ce n'est pas tout à fait ce que je ressens, mais par moment, ça se rejoint bien!

Alors cette symphonie est peut-être l'arbre qui cache la forêt, mais malgré tout, elle est très belle et intéressante...
Et elle a, à mes yeux, un intérêt certain: elle n'est pas seulement l'oeuvre connue du grand public, et qui n'aurait pour intérêt que d'être connue du grand public...
Personnellement, j'aime beaucoup les couleurs présentent dans cette symphonie, ainsi que la façon dont sont exploités les différents timbres de presque tous les instruments de l'orchestre!

Mais bien sûr, je ne m'arrêterai pas à l'écoute de cette seule symphonie, ou de cette seule oeuvre de dvorak!
Je suis déjà allé écouter la 7e (mais pour en parler il faudra que je me replonge dedans), des legendes, et rusalka...
Mais pour parler de tout ça, il faudra tout réécouter, surtout la 7e et rusalka !

Il faut effectivement que je me plonge dans d'autres oeuvres de Dvorak, car à ma grande honte, je ne connais que cette 9è

J'avoue que j'aime beaucoup la version de Dorati, avec le New Philharmonic Orchestra... dynamique, musical... c'est très beau.

Kubelik est génial mais il ne faut pas oublier Ancerl avec le Philharmonique tchèque!! Sinon, pour les amateurs de sonorités etasuniennes: Levine avec Chicago est assez hollywoodien et ça passe assez bien je trouve. En revanche, je trouve que Karajan s'est planté dans cette symphonie, autant avec Berlin qu'avec Vienne

monomélomaniaque a écrit:

Levine avec Chicago est assez hollywoodien et ça passe assez bien je trouve.

Mieux : Levine avec Dresde (et une magnifique 8e en couplage) !

Pour le moment, je ne connais que deux versions et je voulais entendre vos avis et éventuellement vos conseils.

J'ai un vieux vinyle de Ormandy (couverture avec un drapeau ricain, si je me rappelle bien, avec le Philadelphia Orchestra) que je ne retrouve pas en cd et l'interprétation d'Abbado.

J'ai découvert avec Ormandy, j'ai aimé la symphonie parce qu'elle me donnait des frissons, et puis j'ai essayé de l'avoir sans craquements, et je me suis fait chi** comme un rat mort avec Abbado, lourd et sans poésie (pour ma sensibilité). J'ai l'impression qu'elle est pas si simple à interpréter cette symphonie...

Sans autre point de référence, j'ai du mal à savoir quoi faire étant donné qu'on me l'a quand même conseillée cette interprétation d'Abbado, j'ai peur de retomber sur un truc qui me dégoûte à vie de chercher. Ormandy est tellement plus léger et...j'ai pas trop de mots... Mais surtout, ce dont j'ai le plus peur, c'est d'aborder les autres et me planter sans garde fous.

wilmerton a écrit:

J'ai l'impression qu'elle est pas si simple à interpréter cette symphonie...

Ah tiens. Moi j'ai l'impression qu'elle fonctionne à tous les coups.

DavidLeMarrec a écrit:

wilmerton a écrit:

J'ai l'impression qu'elle est pas si simple à interpréter cette symphonie...

Ah tiens. Moi j'ai l'impression qu'elle fonctionne à tous les coups.

Ah ben peut-être que je l'aime pas tant que ça alors

wilmerton a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

wilmerton a écrit:

J'ai l'impression qu'elle est pas si simple à interpréter cette symphonie...

Ah tiens. Moi j'ai l'impression qu'elle fonctionne à tous les coups.

Ah ben peut-être que je l'aime pas tant que ça alors

… ou que tu as plus d’exigence parce que tu l’aimes trop ?

Comme beaucoup, pour moi c'est Ancerl (Supraphon) et Kubelik (DG).
Karajan 1977 (EMI) est aussi sublime, le problème c'est qu'il n'est jamais reparu en CD dans une remasterisation potable , mais heureusement que j'ai gardé ma vieille K7

@wilmerton:
la version Ormandy/Philadelphia existe en Cd, du moins a existé: on n'en trouve plus que des exemplaires d'occasion.
Cependant, le site américain ArkivMusic qui ressort par ses propres moyens des disques épuisés l'a réédité.

Enfin, il existe aussi une version avec d'Ormandy avec le LSO.

adriaticoboy a écrit:

@wilmerton:
la version Ormandy/Philadelphia existe en Cd, du moins a existé: on n'en trouve plus que des exemplaires d'occasion.
Cependant, le site américain ArkivMusic qui ressort par ses propres moyens des disques épuisés l'a réédité.

Enfin, il existe aussi une version avec d'Ormandy avec le LSO.

Merci!

J'espère que c le même genre que ma version, avec le LSO

Bon, si ça interesse quelqu'un, frustré par le manque de solidité de mon commentaire précédent, j'ai un peu reécouté. Ca fait maintenant deux heures que j'écoute le premier mouvement (adagio-allegro molto) donc mon commentaire ne porter que sur celui-ci.

Comme classement (de celles que je connais), je dirais que je situe toujours Abbado dernier. Beau son, puissant, donc on pourrait dire que je trouve que toute la faute lui revient mais en fait je suppose que c'est quand même bien. Cohèrent et harmonieux, coulant de source. Mais je trouve que c'est chiant, trop lent, pas dans le sens absolu (bien que je spoi assez d'accord avec cela) mais dans le sens relatif : durée des notres, tempo, contretemps. Carré. Chiant pour moi. Mais je suppose que ça peut plaire parce que c'est bien construit.

En deuxième place, ma décèption du jour : Ormandy avec le Philadelphia Orchestra. Je ne commenterai pas plus, mon impression ressemble à celle que j'ai avec Abbado et je ne veux pas tergiverser sur ma blessure du jour.

Troisième, Jaarvi, qui est au moins parvenu à m'interessé. Pour moi, il se situe entre les interprètations que je cautionne et les précédentes. Tempi lent mais sachant entretenir un suspens dans cette lenteur (peut-être que ça peut paraître paradoxal mais que ceux qui me comprennent le fassent et les autres pas )

Quatrième : Kubelik avec le wiener philharmoniker! D'accord, c'est tout à fait bon et je suis soulagé de trouver une autre interprètation qui me plaise. Comme pour la plupart, elle sait se montrer énergique mais aussi grinçante, ce qui est lié à la sonorité je suppose. Plus rapide et violente, elle me semble toutefois mettre mieux en valeur la douceur de la composition que les version plus molles. J'ai cependant un problème avec le fait que cette surface me semble pas assez constament sous tendue par un sentiment plus profond.

Ma préférée reste Ormandy avec le LSO (apèrs vérifiaction, je parle bien de celle-ci dans mon post précédent, du moins si il n'en a fait qu'une avec ce dernier orchestre). Ce que j'adore dans cette version, et sans doute que c'est en grande partie du au fait qu'elle rentre tout à fait en résonnance avec mon caractère, est qu'elle est chargée d'un mélancolie constante. Les contretemps son languissant, les solistes sont menés par l'orchestre et non l'inverse (ou même rien du tout). Même quand la violence se déchaîne, la retenue du réalisme plein de désillusions mais se laissant aller à l'optimisme (occasionnellement) reste présent (là, j'en fait trop mais je n'en pense pas moins alors comment faire, hein????).

Bon, je n'en suis qu'au premier mouvement mais je vais avancer. Je suis déjà content d'avoir remarqué que la grande différence entre ma version fétiche et les autres réside dans le fait que je sent en permanence un idée sous-jacente, ce que je ne sent pas ailleur, ou alors aucune qui ne m'interesse. Kubelik me plait mais ne me touche pas autant, c'est peut-être lié à l'énergie (je suis gand fan de l'Energie, c'est l'avenir, vive la fusion, vive Einstein et vive la dictature ) Je pars en c******.

Oui, mais c'est pas grave, on a le commentaire.

Cette Nouveau Monde là est typiquissime du Karajan/Berlin : orchestre global, puissant, très beau. On entend beaucoup les timbales et les cors se couvrent de gloire... de plus, une fois n'est pas coutume, on entend beaucoup les bois, car la prise de son EMI les favorise plus que les captages habituels de DG. Par contre, le son des cordes n'est pas très agréable : il n'y a aucun velouté, au contraire, on se croirait revenu au Berlin des années 50, un peu rêche. Tout reste relatif évidemment.

Niveau interprétation, Karajan réussit un beau Largo et un finale qui plastronne bien. Mais je suis plus réservé quant au premier mouvement, étrangement décousu (le thème "indien" arrive comme un cheveu sur la soupe !), et au Scherzo, qui accuse d'étonnantes baisses de tension et un manque de poésie pas si surprenant que ça quand on a entendu le reste de la version.

Comparativement, il faudrait confronter cette lecture à celle enregistrée par Kubelik en 1973 avec le même orchestre. On y retrouve le même côté luxueux, hédoniste de l'orchestre, et un même souci de majesté. Toutefois, Kubelik me semble très supérieur dans le scherzo et beaucoup plus émouvant dans le Largo. Il n'y a que le finale où Karajan tient la comparaison, avec des cordes plus puissantes.

A réserver aux fervents...

Je viens d'écouter la symphonie du Nouveau Monde que je découvre tout juste par deux interprètes différents : Kubelik et Fricsay.

Et je pense que je préfère Fricsay.
C'est puissant, parfois exhubérant, mais c'est bien plus engagé que Kubelik. Dans les premiers et quatrièmes mouvements, j'ai cru remarquer de fortes variations dans le tempo, avec son lot de surprises. Les deuxième et troisième mouvements me semblent plus étirés, mais dans le deuxième mouvement, j'ai découvert de fort belles choses. Je n'ai pas encore tout mémorisé en deux écoutes, mais la symphonie va très vite faire partie de mes symphonies favorites, et j'espère vraiment que c'est l'arbre qui cache la forêt. Globalement, je crois que sorti des romantiques, j'ai un petit penchant pour tout ce qui vient de l'est.

-Roma!n- a écrit:

Globalement, je crois que sorti des romantiques, j'ai un petit penchant pour tout ce qui vient de l'est.

Ca tombe bien, parce que tout ce qui est connu à l'Est est romantique.

Tu veux dire qu'il n'y a que pendant la période romantique que "l'Est" a produit des musiciens dignes de ce nom?????

monomélomaniaque a écrit:

Tu veux dire qu'il n'y a que pendant la période romantique que "l'Est" a produit des musiciens dignes de ce nom?????

Non.



Je plaisantais sur le fait de dire que Dvořák était une alternative aux fréquentations romantiques. (Et je ne parlais que des compositeurs slaves non russes, dont les plus célèbres compositeurs sont effectivement romantiques.)

Sinon, pour les musiciens dignes de ce nom, il y a de quoi faire. Si on parle d'orchestres, le Symphonique de Prague et l'Orchestre de l'Opéra National sont pour moi deux des plus beaux orchestres au monde, avec un son encore très typé. Le National est particulièrement impressionnant.

Pour moi, Kubelik et Fricsay avec une petite préférence pour le premier, que je connais mieux.

leo a écrit:

La symphonie du nouveau monde, c'est pas un peu l'arbre qui cache la forêt, très sérieusement?

Sans doute, mais quel arbre...

A chaque fois que je réécoute cette symphonie, je ne peux pas m'empêcher de sourire tant elle regorge de thèmes extrêmement connus. Quand on entend une mélodie célèbre dans une oeuvre, c'est déjà pas mal. Ici, il y en a au moins trois: 1er mouvement, scherzo et 4ème mouvement. C'en est presque risible (dans un bon sens).

Je comprends, oui. On pourrait même rajouter le cor anglais solo du Largo.

Mais ça cache une belle forêt, en effet

Rien que la symphonie n°8...