Votre dernier film visionné

Lucien a écrit:

truffaut, la femme d’à côté

Formidable, le plus chabrolien des films de Truffaut...

Re-re-revu mon bien-aimé "les duellistes" de Ridley Scott. Premier long métrage magnifique. Je ne trouve pas d'enregistrement de la symphonie n° 3 sur le thème de la BO de Howard Blake. Avis à vous tous au cas où..

Le retour du jedi au Grand Rex, c'était juste énorme !!  

Ils ont passés ça en bonus: /watch?v=bJpa-2ygp5w ?  

"Les sept samouraïs"
A.Kurosawa

Le noir et blanc est splendide.
Le film est un peu long; les méchants n'arrivent qu'au bout de 2H ou à peu près...  
Mais ça faisait longtemps que j'en parlais à mon fils comme d'un super film, et il en a été d'accord.

ton fils a bon gout  

c'était la version récemment restauré (et un peu plus longue)?

Parsifal a écrit:

Ils ont passés ça en bonus: /watch?v=bJpa-2ygp5w ?  

Hélas oui  
Les 29 et 30 novembre il y aura les 6 !  

Cleme a écrit:

Parsifal a écrit:

Ils ont passés ça en bonus: /watch?v=bJpa-2ygp5w ?  

Hélas oui  
Les 29 et 30 novembre il y aura les 6 !  

La chance, pourquoi j'habite pas Paris  

(quoique  pour les anciens ça seras surement les versions remastérisés  )

Parsifal a écrit:

Cleme a écrit:

Parsifal a écrit:

Ils ont passés ça en bonus: /watch?v=bJpa-2ygp5w ?  

[...] oui

La chance, pourquoi j'habite pas Paris  

N'est-ce pas ?

je proteste contre cette honteuse déformation de mes propos!  

(cela dit voir ça au cinema, serait un grand moment de n'importe quoi trés drôle  )

Parsifal a écrit:

(quoique  pour les anciens [star wars] ça seras surement les versions remastérisés  )

Pour les nouveaux aussi, non ?   

Parsifal a écrit:

c'était la version récemment restauré (et un peu plus longue)?

Non, je ne crois pas.

Et mon fils a bon goût.
La preuve, c'est un fan de Nanarland !  

Nanarland c'est le bien!  

rien que pour ce genre de perle  

http://www.nanarland.com/escale-a-nanarland-numero-78.html

http://www.nanarland.com/Chroniques/chronique-vijayendravarma-vijayendra-varma---power-of-an-indian.html

Les yeux qui fascinent a écrit:

Parsifal a écrit:

(quoique  pour les anciens [star wars] ça seras surement les versions remastérisés  )

Pour les nouveaux aussi, non ?   

ah il ne s'est pas contenté de les convertir (mal) en 3D? je ne savais pas  

en tout cas ça ne peut pas être aussi gênant que ce qu'il a fait sur la première trilogie

Parsifal a écrit:

Nanarland c'est le bien!  

rien que pour ce genre de perle  

http://www.nanarland.com/escale-a-nanarland-numero-78.html

omg  

C'est pas possible !
A côté le moindre Stalone est un chef d'œuvre  

Ah mais le film d'action indien c'est trop la vie!

/watch?v=7yBnl_krN_U

J'adore ce site. J'y passe beaucoup de temps. 

Parsifal a écrit:

Les yeux qui fascinent a écrit:

Parsifal a écrit:

(quoique  pour les anciens [star wars] ça seras surement les versions remastérisés  )

Pour les nouveaux aussi, non ?   

ah il ne s'est pas contenté de les convertir (mal) en 3D? je ne savais pas  

C'était juste une vanne, hein ? — j'en sais rien en fait*

* tout ce que je sais, c'est qu'il les [les trois préquelles] a fait pour financer ses prochains films d'auteur.  

Ah ...  

ils sont prévu pour quand?  

Parsifal a écrit:

 

(quoique  pour les anciens ça seras surement les versions remastérisés  )

Ils peuvent faire pire (si si c'est possible), pour Le retour du Jedi ils ont fait une sorte de mixte des 2 versions !

Parsifal a écrit:

Ah ...  

ils sont prévu pour quand?  

Un oubli… sûrement… Du coup, il a dû se délester auprès de Disney de sa juteuse licence pour les faire !  *

*la première anecdote [sur les films d'auteur et les préquelles] est vraie : j'ai lu ça dans une interview de lui, en pleine promo d'un des épisodes — non, vraiment pas un petit peu cynique, le gars… vraiment pas…  

Non pas du tout, Georges Lucas il est sincère, c'est un doux rêveur égaré broyé par le systéme hollywoodien mercantile  

Cleme a écrit:

Ils peuvent faire pire (si si c'est possible), pour Le retour du Jedi ils ont fait une sorte de mixte des 2 versions !

oui je sais ... je suis encore tout traumatisé   

Regardé hier en DVD la trilogie Pusher 1/2 /3 que je ne connaissais pas, pour les deux premiers films ,on se prend d'affection pour la terrible malchance des deux héros , pour le troisième c'est assez cruel et assez dur à supporter les coups de marteau et le cadavre vidé de son sang et dépecé à la scie électrique!

J'aimerais avoir des avis sur ce film (ou sur le réalisateur) http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Fosse_aux_serpents

Le DVD coûte 37 euros, j'hésite.

edit : ce qui m'intéresse c'est que j'ai lu qu'il était "la première tentative de parler de façon réaliste au cinéma de la maladie mentale", et je me demande bien à quoi ça peut ressembler dans un film des années 40.

C'est évidemment du freudisme à la serpe, comme on le fait à Hollywood (mais quand même pas aussi grossier que Spellbound !) et la « guérison » a forcément quelque chose de brutal et d'artificieux, dans la mesure où la dramaturgie filmique ne permet pas vraiment de faire autre chose – pour ce genre de sujet, il faudrait un format séri(alis)é.

Néanmoins, la tentative de rendre la fantaisie intérieure de façon brute (esthétisée assurément, mais sans joliesse – ça ne fait vraiment pas envie !) est très réussie. Au moins sur le plan cinématographique, une grande œuvre, et qui évite les grands discours ou les postulats trop simples. Pour un film de 1948, c'est vraiment impressionnant – et je ne suis pas sûr qu'il y ait tellement de films pertinents sur le sujet de toute façon, même depuis...

Glocktahr a écrit:

J'aimerais avoir des avis sur ce film (ou sur le réalisateur)

Litvak c'est très, très grand, à tous les bouts de sa carrière : dans la tragédie sentimentale (Mayerling, en français – j'aime moins All This and Heaven Too), dans le film noir (Sorry, Wrong Number), dans le film de propagande (This Above All), dans le film littéraire (Goodbye Again), et même assez prenant en couleur (The Journey, The Night of the Generals). Toujours de belles constructions, très différentes d'un film à l'autre, et une superbe plasticité visuelle – peu sont capables d'exploiter aussi finement la lumière et les contrastes.

Le seul qui m'ait déplu, c'est Decision Before Dawn, où je me suis beaucoup ennuyé et qui est visuellement très en deçà de ses standards.

Donc, au pire, tu auras vu un bon film.

Ok merci je vais le commander (et je vais aussi revisionner "autant en emporte le vent", je suis tombé sur "la fosse aux serpents" en regardant la page wikipedia de Olivia DeHavilland, la gentille femme parfaite qui pique le mari de Scarlett O'Hara, bon tant que je suis à flooder : ce qui m'a fait me réinteresser à ce film que ma soeur se repassait en boucle dans mon enfance, c'est d'avoir appris que Vivien Leigh (Scarlett) était psychotique (bipolaire) et qu'elle fumait deux paquets par jour, vraiment ça m'a surpris, on imagine pas ça quand on voit une femme aussi belle, j'ai été voir des citations d'elle, ça me plait, c'est du Michel Houellebecq. Je me suis abstenu de répondre aux commentaires déplacés sur ce film récemment sur le forum...)

David je suis surpris de savoir que tu as vu la fosse aux serpents, j'étais persuadé que c'était un truc à coucher dehors (enfin il me semble que tu avais dit que tu connaissais ce registre sur une certaine période précise, j'ai du taper dans le mille avec ce film).

De Litvak je n'ai vu que La nuit des généraux (qui aborde aussi la maladie mental de maniére secondaire, mais pour le coup c'est assez caricatural) et je confirme ce qu'en dit David, c'est un bon film très prenant, concernant La fosse aux serpents il est quand même précédé d'une réputation très élogieuse, pour avoir vu pas mal de ces drames/thriller psychanalytique, j'imagine qu'effectivement le film doit s'inscrire dans la tendance hollywoodienne de l'époque ou la maladie mental et son traitement psychiatrique/psychanalytique est surtout là pour soutenir une dramaturgie forte émotionnellement parlant avec une "catharsis" finale, donc même si ils ont fait un effort sur celui, j'imagine que ça doit rester assez primaire.

Sinon je viens de voir deux très bon films sur Arte:
Ne vous retournez pas de Nicolas Roeg, film fantastique envoutant qui explore les abimes du deuil et ou Venise est filmé comme un labyrinthe dont les moindre recoin évoque De Chirico laissant une impression de vide et de mystère proprement fascinante, la narration déstructuré est audacieuse et d'une remarquable intelligence tant elle sert l’atmosphère mystérieuse, morbide et poétique du film.

Disgrace de Steve Jacobs, film adapté d'un roman J.M. Coetzee que je n'ai pas lu. Le film est une réflexion sur l'Afrique du sud post-apartheid et les rapports plus que difficiles entre les communautés blanche et noires, et s'attarde sur la prise de conscience d'un professeur d'université égoïste, déchu pour avoir séduit une de ses élèves en profitant de sa position d'autorité, qui après avoir été impuissant a empêcher le viol de sa fille commence tout d'un coup a regarder autour de lui et a essayer de comprendre la misère sociale mais surtout morale qui l'entoure (a commencer par la sienne propre). Le film est porté par le jeu sobre et inspiré de John Malkovitch qui prouve si il en était encore besoin, quel immense acteur il est. La mise en scène est très classique peut être trop cela génère parfois une certaine froideur et un côté figé, mais au final cette sécheresse et cette sobriété sert plutôt bien un propos qui se veut âpre et désabusé.


concernant Autant en emporte le vent, Arnaud a quand même le droit de donner son opinion , même si pour le coup je ne suis pas du tout d'accord avec lui ce n'est pas un film nunuche (et Vivien Leigh était une très grande actrice, qui interprète a merveille ce personnage tantôt abject tantôt admirable!)

Glocktahr a écrit:

Ok merci je vais le commander (et je vais aussi revisionner "autant en emporte le vent", je suis tombé sur "la fosse aux serpents" en regardant la page wikipedia de Olivia DeHavilland, la gentille femme parfaite qui pique le mari de Scarlett O'Hara,

C'est d'ailleurs le seul rôle d'Olivia de Havilland (ça s'écrit à la française, parce qu'elle a tout de chic : l'ascendance, l'accent britannique, la petite enfance au Japon...) qui m'ennuie. Il faut dire que la couleur lui fait beaucoup de mal, elle paraît toujours plus molle ; c'est même au delà des couleurs du visage, c'est la contenance générale... et puis elle minaude un peu dans un rôle particulièrement geignard.

Citation :

on imagine pas ça quand on voit une femme aussi belle

L'un n'empêche pas l'autre. Et être actrice internationalement adulée et commentée ne doit certainement pas contribuer à la paix de l'âme ! Quand je vois que même moi, quand je croise un gars qui passe de temps en temps à la télé (que je n'ai pas !), je remarque sa présence (dont je n'ai que faire), je me dis que ce type de notoriété doit être particulièrement destructeur, et plus encore pour une femme-emblème du cinéma, qui doit obligatoirement incarner l'idéal de tout le monde, être toujours belle, souriante, polie... Elles étaient en plus sur un paradoxe très particulier (c'est moins le cas aujourd'hui, où l'on ne peut plus guère être jeune première sans se déshabiller), celui de susciter le désir (les photos commercialisées étaient quand même plutôt lascives) tout en incarnant l'idéal de la femme mariée et constante, qui devait plus ou moins se trouver à la fin de toutes les histoires.
Je suis bien content que ce ne soit pas à moi qu'on demande d'encaisser ça. Alors des jeunettes un peu écervelées dans une société particulièrement hypocrite, n'en parlons pas.

Citation :

Je me suis abstenu de répondre aux commentaires déplacés sur ce film récemment sur le forum...)

Ils n'étaient pas déplacés... c'est un film d'un genre qu'on peut ne pas aimer. (Moi, évidemment, j'aime beaucoup.) Il n'y a rien à répondre à ce type d'exécration, c'est comme ceux qui disent que la musique baroque, c'est tout le temps pareil, ou que Wagner c'est trop compliqué, ou que Debussy c'est trop mou... on ne peut pas faire grand'chose contre ce type de ressenti, du moins si ceux qui le vivent ne souhaitent pas faire le premier pas vers ce genre d'œuvre.
Franchement, si on n'aime que le retors et le crapoteux, si on ne regarde que du HBO en écoutant le Quintette de Louis Vierne, je ne vois vraiment pas pourquoi on irait regarder du Fleming / Steiner, vraiment.

Citation :

David je suis surpris de savoir que tu as vu la fosse aux serpents, j'étais persuadé que c'était un truc à coucher dehors (enfin il me semble que tu avais dit que tu connaissais ce registre sur une certaine période précise, j'ai du taper dans le mille avec ce film).

C'est effectivement exactement dans ma zone de prédilection (l'époque, le genre, le réalisateur, la distribution), mais ce n'est pas du tout une œuvre confidentielle ou exotique. Elle a été nommée dans à peu près toutes les catégories pour l'Oscar et elle a remporté le Prix International à Venise ; ce n'est pas un film-culte que tout le monde à vu, mais si on s'intéresse un peu au cinéma de ces années (ou à Litvak, ou à Havilland, ou aux films psychanalytiques), on peut difficilement passer à côté.

Parsifal a écrit:

De Litvak je n'ai vu que La nuit des généraux

Alors là, je suis pantois. Comment, avec une telle érudition, peut-il te manquer cela ? Comme si tu maîtrisais tout Strauss, tout Schreker et tout Pfitzner, mais avais écouté seulement Lohengrin chez Wagner.

Citation :

(qui aborde aussi la maladie mental de maniére secondaire, mais pour le coup c'est assez caricatural)

Oui, rien à voir, c'est juste un support pour faire avancer un caractère dans La Nuit des Généraux. De toute façon, c'est un film efficace et divertissant, très bien contruit narrativement, mais pas une œuvre profonde.

Citation :

pour avoir vu pas mal de ces drames/thriller psychanalytique, j'imagine qu'effectivement le film doit s'inscrire dans la tendance hollywoodienne de l'époque ou la maladie mental et son traitement psychiatrique/psychanalytique est surtout là pour soutenir une dramaturgie forte émotionnellement parlant avec une "catharsis" finale, donc même si ils ont fait un effort sur celui, j'imagine que ça doit rester assez primaire.

Justement, je trouve qu'il fait ça assez différemment ; on est très loin des Psychanalytics for Dummies de Hitchcock et de pas mal de contemporains, il y a vraiment un effort d'essayer d'entrer dans la perception interne de la démence, de montrer ses mécanismes. D'ailleurs il ne se passe à peu près rien dans le film, à part des délires, et la guérison reste assez ambiguë, avec un regard un peu amusé sur la relation avec le psychanalyste, mais pas complètement saine.

Médicalement parlant, c'est sommaire évidemment, mais dramaturgiquement, on a une représentation assez complexe et mêlée ; Litvak évite de poser une dualité entre esprits purs et esprits abîmés, tout est mouvant dans cet univers, peut-être parce qu'on voit tout par le regard de l'héroïne.

Citation :

concernant Autant en emporte le vent, Arnaud a quand même le droit de donner son opinion , même si pour le coup je ne suis pas du tout d'accord avec lui ce n'est pas un film nunuche

J'aime beaucoup ce film, mais je ne trouve vraiment pas inapproprié de le qualifier de nunuche... À mon avis il y échappe parce que les personnages attribuent toujours par erreur de bons sentiments à l'héroïne, et que cette espièglerie-là empêche la niaiserie, mais tout de même, cette couleur rose bonbon s'y trouve en abondance.

Plusieurs choses intéressantes ont été dites, là tout de suite je ne vais pas répondre à tout peut-être que je le ferai plus tard :

Pour "disgrâce" je n'ai pas vu le film, mais j'avais lu le livre de Coetzee à sa sortie. Sur le coup il m'avait beaucoup énervé, j'y avais trouvé une sorte de complaisance dans la noirceur. Et au final il a accompagné mes réflexions depuis. C'est très bizarre, le héros du livre (il me semble que c'est écrit à la première personne) est une espèce de connard. En le lisant j'avais beaucoup de mal à voir si c'était un effet volontaire ou non, ça pourrait être du premier degré. Quand des noirs viennent violer sa fille et lui foutre le feu on se dit que ça fait un peu too much dans le glauque. Mais en y repensant je me dis que c'est intéressant, l'irruption d'une violence primale dans un petit quotidien tranquille et mesquin. Faudrait que je vois ce que Coetzee a fait d'autre ou ce qu'il a pu dire.

J'ai eu la même impression avec Elfriede Jelineck, ça m'avait suffisament énervé pour que je m'en rappelle et au final c'est peut-être un effet volontaire.

Pas lu le livre de Coetzee, mais Jelinek, oui, je crois que c'est tout à fait volontaire.

Bon ça me fait chier d'avoir été tranchant sur le "oh quel bouse ce film" et il est trop tard pour demander à tout le monde en mp d'effacer.

Parsifal a écrit:

concernant Autant en emporte le vent, Arnaud a quand même le droit de donner son opinion , même si pour le coup je ne suis pas du tout d'accord avec lui ce n'est pas un film nunuche (et Vivien Leigh était une très grande actrice, qui interprète a merveille ce personnage tantôt abject tantôt admirable!)

Pfff, si on ne peut plus se chambrer gentiment avec arnaud... en plus, pour une fois que tu étais, hormis Huston, dans le camp du bien, Parsifal !

Spoiler:

EDIT : Glocktahr, ne te prends pas la tête pour si peu : il n'y a rien de grave ni de réellement sérieux.

Woody Allen - Blue Jasmine

Un excellent Woody Allen (Cate Blanchett formidable, mais aussi Sally Hawkins et Bobby Cannavale) loin des errements lazialo-lutéciens, qui montre (comme dans Maudite Aphrodite, le choeur antique en moins), que c'est bien dans la satire sociale qu'il est le meilleur.

Glocktahr a écrit:

C'est très bizarre, le héros du livre (il me semble que c'est écrit à la première personne) est une espèce de connard. En le lisant j'avais beaucoup de mal à voir si c'était un effet volontaire ou non, ça pourrait être du premier degré. Quand des noirs viennent violer sa fille et lui foutre le feu on se dit que ça fait un peu too much dans le glauque. Mais en y repensant je me dis que c'est intéressant, l'irruption d'une violence primale dans un petit quotidien tranquille et mesquin.

Je n'ai pas lu le livre (mais ça ne saurait tarder du coup) mais dans le film je l'ai vraiment perçu comme ça, un personnage profondément égoïste, indifférent, mesquin effectivement, qui confronté a une violence extrême est amené a se remettre en question et a repenser son rapport au monde.


Concernant Autant en emporte le vent David, honnêtement a part Mélanie et Ashley Wilkes le couple insupportable qui me donne envie de leur coller des baffes (surtout Ashley) et d'envahir la Pologne chaque fois que je les vois, je ne vois pas tellement d'élément strictement nunuche la dedans justement a cause des deux personnages principaux qui sont quand même de sacrés anti-héros ou en tout cas des personnages suffisamment complexe et ambivalent pour comme tu le dit ne pas tomber dans la niaiserie, de même que la "belle histoire d'amour" est finalement plus amère qu'autre chose, on ne peut pas dire que les raisons qui poussent Scarlett a enfin épouser Rhett Buttler soit particulièrement romantique (je n'ai pas revu le film récemment mais il me semble qu'il lui présente ça comme un contrat plus qu'autre chose  ) et sur la fin leur rapport sont pour le moins assez violent (il est quand même plus que suggéré qu'il la viole). Et puis comme tu le souligne il y a un certains humour qui équilibre un peu le film face a ses grands épanchements. Après oui il y a des moments larmoyants (je pense qu'on peut qualifié le film de mélodrame mais je suis loin de considérer ce genre comme nunuche, et je ne pense pas que ce soit ton cas), c'est très lyrique, excessif, boursouflé, mais nunuche je n'ai jamais trouvé

Parsifal a écrit:

honnêtement a part Mélanie et Ashley Wilkes

Ça fait déjà bien du tiers à la moitié du métrage, non ?

Citation :

je ne vois pas tellement d'élément strictement nunuche la dedans

Le film fait largement appel aux ressorts du drame sentimental, donc il y a forcément un côté fleur bleue.

Je ne vais pas jeter la pierre, je viens de me faire l'intégrale Austen pour mon édification (livres et adaptations), plus un peu de Ch. Brontë et de Gaskell, toutes choses qui sans être nunuches (surtout les deux dernières) témoignent tout de même de mon endurance dans l'univers du roman / film psychologique sentimental.

Mais on ne peut pas écarter le caractère irritant, même de Carlett et Buttler, pour ceux qui veulent de la vérité psychologique ou sociale, du vrai, du dur. Gone With the Wind est vraiment un objet stylisé (qui regarde avec beaucoup d'humour sa propre stylisation), au même titre que la tragédie grecque ou le drame romantique, dont l'objet final n'est pas la vérité.

Citation :

on ne peut pas dire que les raisons qui poussent Scarlett a enfin épouser Rhett Buttler soit particulièrement romantique (je n'ai pas revu le film récemment mais il me semble qu'il lui présente ça comme un contrat plus qu'autre chose  )

Mais ça, c'est précisément un ressort très commun de la comédie sentimentale de l'époque, le mariage par opportunité (ou par erreur) qui se change en amour. (Parfois jusqu'à la torture psychologique, comme She Wouldn't Say Yes de Hall.)

Citation :

(il est quand même plus que suggéré qu'il la viole)

... et que ça la remet dans le droit chemin.

Citation :

Après oui il y a des moments larmoyants (je pense qu'on peut qualifié le film de mélodrame mais je suis loin de considérer ce genre comme nunuche, et je ne pense pas que ce soit ton cas), c'est très lyrique, excessif, boursouflé, mais nunuche je n'ai jamais trouvé

Il y a nunuche et nunuche... Je veux dire par là qu'on peut être écœuré, humour ou pas, par les bons sentiments ici et là. En revanche, ce n'est pas du tout niaiseux, parce qu'entre l'épique et l'humour, on n'a pas vraiment le temps.

DavidLeMarrec a écrit:

Mais on ne peut pas écarter le caractère irritant, même de Carlett et Buttler, pour ceux qui veulent de la vérité psychologique ou sociale, du vrai, du dur. Gone With the Wind est vraiment un objet stylisé (qui regarde avec beaucoup d'humour sa propre stylisation), au même titre que la tragédie grecque ou le drame romantique, dont l'objet final n'est pas la vérité.

oui c'est d'ailleurs pour ça que j'aime ce film d'ailleurs.
Effectivement ce n'est pas un film qui recherche la vérité, ça n'est pas d'un réalisme âpre, c'est stylisé effectivement on peut ne pas y adhéré (mais encore une fois nunuche j'ai du mal a le concevoir concernant ce film, du moins si on considère ce qui concerne les deux héros, qui peuvent être irritant surtout Scarlett mais ce n'est pas un personnage qui véhicule des bons sentiments )

DavidLeMarrec a écrit:

... et que ça la remet dans le droit chemin.  

oui et que c'est visiblement la premiére fois qu'elle ressent un plaisir d'ordre sexuel

Parsifal a écrit:

Concernant Autant en emporte le vent David, honnêtement a part Mélanie et Ashley Wilkes le couple insupportable qui me donne envie de leur coller des baffes (surtout Ashley) et d'envahir la Pologne chaque fois que je les vois

@arnaud : tu es donc prié de corriger ta copie en "sombre mélo", sans quoi tu auras droit à un double album de Buddy Rich attaché sur une chaise

Spoiler:

Bon, je sors puisque vous discutez sérieusement.

Alifie a écrit:

Spoiler:

QRN à Bretzelburg ? On reconnaît les connaisseurs !  

La grande vadrouille
En attendant de le revoir entre noel et la nouvelle année comme d'habitude
Je sais c'est pa original mais bon  

Par hasard je viens de retomber là dessus :

/watch?v=71Lft6EQh-Y

(Le sergent instructeur de Full Metal Jacket)

Ca m'a rappelé l'école.

Regardé hier en Dvd ,The anniversary party de Jennifer Jason Leigh ,d'ailleurs c'est vraiment la croix et la bannière pour voir le nom des réalisateurs sur les dVD, ils sont relègués en tout petit en bas du DVD, très bon film plein d'émotions pour moi et "fin août,début septembre"  vraiment très bon film aussi avec de formidables acteurs ,d'Olivier Assayas, notre David Lynch à nous !

Gravity (en3D)

Expérience sensorielle assez sidérante, une technique hallucinante, tension bien maintenue tout du long. J'en suis ressorti un peu déçu, car aux vues des critiques dithyrambiques j'attendais un peu de fond. Donc voilà, pas de mise en abîme philosophique ou poétique à l'image de 2001 (décidément intouchable) ou de Solaris.
Mais vraiment, quelle expérience ! Au bout de 10mn, je me suis dit :" Merci les gars, j'irais probablement jamais dans l'espace, mais là, j'ai un bel aperçu de l'effet que ça doit faire !"
Au final, le contrat est rempli et on découvre avec émerveillement quelque chose de nouveau pour les sens au ciné.
A noter que la quasi-totalité de ce qui est proposé en terme de physique (sauf quelques p’tits trucs pour les besoins du scénar) est réaliste. C’est d’ailleurs un des attraits du film

A voir !
 

Tristan /Philippe Harel .Rien à voir avec Wagner,mais plutôt avec Tristan et Yseult,(meurtres ou suicides par amour ? )une Mathilde Seigner pluôt seignante et tranchante avec les mecs , bon est pas vraiment surpris par son jeu un peu prévisible , Jean-Jacques Vannier que j'avais découvert comme comique dans la classe avec Fabrice .Un Jean-Louis Loca interessant que je ne connaissais pas.Un casting curieux au départ et peut on tomber amoureuse d'un meurtrier , bref un film pas mal mais pas le meilleur Philippe Harel que j'ai vu, passé un bon moment c'est ce qu'on demande quand même au cinéma?

Les Trois Jours du condor / Pickpocket / Piège de cristal / Les 55 Jours de Pékin / Lawrence d'Arabie / Les Demoiselles de Rochefort / His girl friday / L'Impossible M. Bébé

Mariefran a écrit:

Pickpocket / Piège de cristal

on peut dire que tu fait le grand écart  

(deux trés bon film au demeurant)

Prisoners : C'est vraiment pas mal du tout, assez réaliste par contre il y a quelques longueurs.

Quelqu'un a-t-il vu "Gravity" ? Je suis plutôt réfractaire à Clooney, mais la réalisation a l'air inventive....

Montfort

5 messages plus haut...

Polyeucte a écrit:

5 messages plus haut...

Caramba !!!!

Merci, je vais tenter l'expérience.

Montfort