Votre dernier film visionné

Emeryck a écrit:

Rubato a écrit:

Benedictus a écrit:

J'y connais rien, j'ai vu ça sur Wikipedia... En revanche, ou bien le format d'image de Seven est beaucoup moins large, beaucoup plus carré que celui de Zodiac ou bien je suis tombé sur une copie rognée de Seven (pour le format télé?)...

C'est possible; il était peut-être en 1.77 pour remplir le cadre d'une télé 16/9 ...malheureusement !

C'est plus du 4/3, non, je pense ? C'est vrai que c'était assez courant pour l'époque, me semble-t-il.

En fait non, car il y aurait des bandes noires de chaque côté, comme les films dans le format 1.33 ou 1.37. sur un écran 16/9

Je ne pense pas que c'était le cas dans l'exemple de Benedictus, sinon

Aucune idée: je regarde ça dans une petite fenêtre de mon ordi; en revanche, ce dont je suis certain, c'est que la fenêtre pour Zodiac était sensiblement plus large par rapport à la hauteur. Après, c'est quand même assez secondaire, non?

J'aime bien que le format du film soit respecté, j'estime que c'est la moindre des choses.

Oui, moi aussi; mais en l'occurrence, je ne pense pas que ça aurait suffi à me faire aimer Seven.

Sinon, quelqu'un connaît le Millenium du même Fincher?

Benedictus a écrit:

Cela dit, à y réfléchir, je me demande si le point commun entre ces deux films que tout semble opposer n’est pas à rechercher dans la précision maniaque qui y est mise à construire un univers cohérent, où absolument chaque détail (la musique, la couleur, les accessoires...) devrait être à sa place. Un côté control freak de la mise en scène qui pourrait d’ailleurs expliquer la récurrence du thème du serial killer chez ce cinéaste dont je n’ai vu aucun autre film (mais du coup, j’ai assez envie de regarder son Millenium si c’est plus dans la veine de Zodiac que de Seven.)

Je ne me souviens pas beaucoup de Milenium, par contre ce que tu dit pourrait s'appliquer a son Gone Girl, d'autant qu'au fond c'est justement un film sur des control freaks.
Je ne sais pas si tu aimerais, le film n'est pas exactement réaliste (au sens ou le scénario joue énormément sut les plot twist selon une logique plutôt spectaculaire) mais ça n'est pas du tout une parabole a la seven.

Benedictus a écrit:

Oui, moi aussi; mais en l'occurrence, je ne pense pas que ça aurait suffi à me faire aimer Seven.

C'est sûr !  

Citation :

Sinon, quelqu'un connaît le Millenium du même Fincher?

Oui, je l'ai vu, mais mon souvenir est un peu vague...il me semble que j'avais bien aimé.

Il y a aussi Panic Room avec le plan inutile et tarabiscoté quand la caméra passe dans l'anse d'une tasse à café . Le tout dans le tout, je crois que j'adore David Fincher, avec une préférence pour Zodiac et The Social Network.

Bernardo Bertolucci : Innocents        2003

 +
Je suis assez déçu et en attendais beaucoup plus d'un film qui semble très prometteur sur le papier. J'ai trouvé Louis Garrel particulièrement insupportable, les personnages franchement caricaturaux (c'est sans doute volontaire) et le film se complaît vraiment dans la citation - assez stérile, du reste.

Stanley Donen : Arabesque        1966

 +
Il y a beaucoup de bonnes choses, notamment des trouvailles pour filmer les personnages, et parfois un peu d'humour. J'ai trouvé cependant que le scénario était parfois un peu poussif lors de la partie centrale du film.

Andreï Zviaguintsev : Le Retour        2003


Premier film de Zviaguintsev : photographie très léchée, le thème récurrent de la famille est déjà dressé et les acteurs sont très bons. J'ai ressenti l'influence de Tarkovski (Solaris, particulièrement) et on pourrait oser un rapprochement frémissant avec Antonioni sur l'incommunicabilité mais ça me paraît un peu fumeux.

Delmer Daves
Jubal (l'homme de nulle part) / 1956



Première participation de Glenn Ford dans un western de Delmer Daves, et c'est déjà une belle réussite. Suivront 3h10 for Yuma et Cow boys.

Rod Steiger dans le rôle du "méchant" Pinky ...une sorte de Iago ! Oui, il y a un peu de Shakespeare dans ce film.
J'ai trouvé son jeu un peu excessif dans certaines scènes, contrairement à Glenn Ford, très sobre; mais bon, c'est un peu le rôle qui veut ça.

Glenn Ford qui confirme qu'il était aussi un excellent cavalier !

J'allais oublier Felicia Farr dont c'est le premier film, et que l'on retrouvera dans 3h10 for Yuma et The last wagon.  

Et déjà une très belle réalisation de Delmer Daves.

Erratum:

Je me rends compte maintenant qu'au sujet de 3h10 for Yuma  nous avons confondu, Benedictus et moi,  les deux actrices Felicia Farr et Leora Dana !

C'est Leona Dara qui joue l'épouse de Van Heflin, Felicia Farr étant la jeune fille du bar.

Voilà, il fallait le dire !
J'ai corrigé mes"posts"

Sortie de deux Bresson en 4K HD chez Potemkine (L'Argent et Pickpocket). 

Emeryck a écrit:

Sortie de deux Bresson en 4K HD chez Potemkine (L'Argent et Pickpocket). 

Ca y est je l'ai contaminé

(bon c'est pour du Bresson, mais bon )

Cololi a écrit:

Emeryck a écrit:

Sortie de deux Bresson en 4K HD chez Potemkine (L'Argent et Pickpocket). 

Ca y est je l'ai contaminé

(bon c'est pour du Bresson, mais bon )

Même pas vrai : je n'achète jamais de Blu-Ray.  
Je l'ai mis en pensant que ça pouvait intéresser quelqu'un. 

George Stevens : A Place in the Sun        1951

Cololi a écrit:

Emeryck a écrit:

Sortie de deux Bresson en 4K HD chez Potemkine (L'Argent et Pickpocket). 

Ca y est je l'ai contaminé

(bon c'est pour du Bresson, mais bon )

Tais donc ton bec et dis nous plutôt quand tu nous offres le champagne

Seijun Suzuki
La marque du tueur / 1967

Miklós Jancsó : La Bataille pour Mohacs        2004

Ah, tiens, ça me fait penser que j'ai la trilogie en noir et blanc à visionner.

Emeryck a écrit:

Miklós Jancsó : La Bataille pour Mohacs        2004

Ah, je ne le connais pas celui-là de Jancsó !

Rubato a écrit:

Emeryck a écrit:

Miklós Jancsó : La Bataille pour Mohacs        2004

Ah, je ne le connais pas celui-là de Jancsó !

C'est très amusant mais ce n'est franchement pas génial donc bon... 

J'ai un coffret Miklós Jancsó avec:

Cantate
Le coeur du tyran
Mon chemin
Pour Electre
Psaume rouge
Rouges et blancs
La saison des monstres
Les sans-espoir
Silence et cri
Sirocco d'hiver

Rubato a écrit:

J'ai un coffret Miklós Jancsó avec:

Cantate
Le coeur du tyran
Mon chemin
Pour Electre
Psaume rouge
Rouges et blancs
La saison des monstres
Les sans-espoir
Silence et cri
Sirocco d'hiver

J'ai la plupart - pas encore vus. J'ai simplement regardé Silence et cri que j'avais bien aimé ; et Ah ! Ça ira qui n'est pas présent sur ce coffret que j'avais un peu moins aimé mais ça restait correct. 

Jericó, le vol infini des jours, de Catalina Mesa.
J'ai beaucoup aimé. La musique, les images, la vigueur que manifestent les femmes qui sont filmées ... Tout est touchant dans ce documentaire.

Mon père d'Amérique, de Justine Abitbol et Félix Cornu.
! On espère que les deux jeunes réalisateurs poursuivront leur œuvre avec autant de sensibilité et d'intelligence.

Manhattan et Annie Hall, de Woody Allen.
J'ai bien aimé revoir ces films, mais sans plus. J'ai mis des années à m'avouer que je n'étais pas trop sensible aux œuvres de Woody Allen. Mais leur habileté et leur humour caustique n'ont pas vieilli,  c'est vrai; et puis quels bons goûts musicaux.

Fritz Lang
Human desire / 1954

Charles Laughton : The Night of the Hunter       1955

 +

Jim Jarmusch : Dead Man        1995

Emeryck a écrit:

Jim Jarmusch : Dead Man        1995

...et avec la musique de Neil Young !

"Pandora", bien sûr.



Ava Gardner a-t-elle été plus belle que dans ce film ?

Rubato a écrit:

Emeryck a écrit:

Jim Jarmusch : Dead Man        1995

...et avec la musique de Neil Young !

Oui ! 

Robert Bresson : Au Hasard Balthazar        1966

 +
Très spécial : j'ai l'impression que Bresson cherche à la fois à produire quelque chose d'immédiat et à la fois quelque chose de cryptique. Sinon, j'ai trouvé ça particulièrement beau et très retenu. Enfin, je ne sais pas trop comment me placer par rapport à ce film.

Buster Keaton : Go West        1925


Quelques gags - surtout vers la fin - mais ce n'est pas franchement inspiré... Et la musique qui accompagne le film est assez grotesque d'autant plus qu'elle est exécutée numériquement avec une mauvaise banque de sons... 

John Hughes : The Breakfast Club        1985

La Rabbia va nous sortir encore 3 Kitano pour la fin de l'année :

Sonatine, mélodie mortelle / Jugatsu / Violent Cop !

(bon il manque Achille et la tortue !)

Craig Zahler : Bone Tomahawk



Decoin : Les amoureux sont seuls au monde



Lehmuskallio  / Lapuy : 7 chants de la toundra



Deray : Symphonie pour un massacre

Luis Buñuel : Simón del desierto        1965

Jerzy Skolimowski : Signe particulier : néant        1964
 +
Il y a de l'audace et des trouvailles en terme de prises de vues - et notamment une séquence qui a dû inspirer Kieslowski pour la séquence du train du Hasard. Mais au niveau du scénario... 

Kubrick, 2001, a space odyssey (1968)
         Pour moi, vraiment un chef-d'oeuvre absolu. Je le voyais pour la première fois au cinéma et c'était aussi la première fois que je me rendais compte que, à la toute fin du générique (qui ne dure pas si longtemps), l'écran reste noir pendant au moins deux ou trois minutes jusqu'à ce que se termine Le Beau Danube bleu. Assez fascinant. Simple respect de la musique ou pied de nez à l'injonction d'utilité et de gain (Kubrick était son propre producteur si j'ai bien compris, si bien qu'il pouvait se permettre sans aucun problème cette perte de pellicule) ?
         Au sujet des deux scènes montrant des vaisseaux dans l'espace sur fond, précisément, de Beau Danube bleu, dont certains ont parlé plus haut : ce que j'y vois surtout, ce n'est pas tant une critique de la technique qu'une volonté d'organiciser ces machines. D'abord, cette métamorphose de transition qui fait de l'os un vaisseau. Et puis ensuite, ce Beau Danube bleu qui transforme en parade érotique l'approche du vaisseau de la station spatiale, autour de cette grosse boule terrestre. Au moment où il s'apprête à pénétrer (dans) la station, d'ailleurs, Kubrick cesse de filmer le vaisseau pour faire glisser l'objectif vers le fond noir au-delà de la station, de la même façon que dans beaucoup de films hollywoodien, l'objectif de la caméra glisse vers la fenêtre au moment où deux amants s'apprêtent à faire l'amour. Rebelote dans la deuxième scènes, avec cette immense ouverture circulaire, qui s'ouvre comme une fleur, au fond duquel descend ce vaisseau-bulbe.
         S'il fallait faire un classement des plus grands films selon moi, 2001 viendrait en premier, je pense. Je le préfère maintenant nettement à Orange mécanique.


De Sica : Umberto D. (1952)
         Je ne suis pas un grand fan du néoréalisme italien. Ce film m'a ennuyé dans sa première moitié avant de se révéler extrêmement émouvant et touchant dans sa seconde moitié (à partir de la recherche du chien, je pense).


Argento : Opera (1987)
         Mon premier Argento, qui n'est apparemment pas le plus connu. Je ne sais pas si c'est un nanar ou un chef d'oeuvre exalté. Il y a des scènes d'une virtuosité sidérante. Mais le jeu des acteurs, certaines situations appuyées par des plan trop longs, le doublage de série B américaine font que je n'arrive pas à le regarder comme un film ordinaire. Il y a du raté, mais en même temps des choses tellement forte. Argento tourne de manière très optique, au sens où on a très souvent l'impression de voir les choses à travers un seul oeil humain. Ça pourrait s'appeler Histoire de l'oeil d'ailleurs (entre l'oeil pulvérisé, l'énucléation, les yeux des corbeaux, les yeux qui ne peuvent pas se fermer, la goutte dans les yeux...). Et puis cet oreiller qui répand ses plumes sur « Casta diva », ça ne peut me laisser indifférent (mais Macbeth est maltraité pour les besoins narratifs du film). J'ai hâte d'en voir d'autres.

Ernst Lubitsch : To be or not to be        1942

Adalbéron a écrit:

Argento : Opera (1987)
         Mon premier Argento, qui n'est apparemment pas le plus connu. Je ne sais pas si c'est un nanar ou un chef d'oeuvre exalté. Il y a des scènes d'une virtuosité sidérante. Mais le jeu des acteurs, certaines situations appuyées par des plan trop longs, le doublage de série B américaine font que je n'arrive pas à le regarder comme un film ordinaire. Il y a du raté, mais en même temps des choses tellement forte. Argento tourne de manière très optique, au sens où on a très souvent l'impression de voir les choses à travers un seul oeil humain. Ça pourrait s'appeler Histoire de l'oeil d'ailleurs (entre l'oeil pulvérisé, l'énucléation, les yeux des corbeaux, les yeux qui ne peuvent pas se fermer, la goutte dans les yeux...). Et puis cet oreiller qui répand ses plumes sur « Casta diva », ça ne peut me laisser indifférent (mais Macbeth est maltraité pour les besoins narratifs du film). J'ai hâte d'en voir d'autres.

Je viens de le voir aussi, je connais assez bien Argento mais celui-là n'était jamais sorti en France.
En fait c'est un Argento classique, avec ses qualités et ses défauts.
Il y a quand même un trop plein de ridicule qui fait qu'on ne peut pas s'empêcher de rire (une bonne moitié de la salle a commencé à beaucoup se marrer pendant les 30 dernières minutes, et j'en faisais partie) du fait des clichés du genre, d'éléments pas réalistes du tout et du doublage catastrophique, comme tu l'as déjà souligné.
Et le hard-rock là aussi qui fait bien ridicule à chaque apparition du tueur…
Il y a peut-être Suspiria, Phenomena et le Syndrome de Stendhal qui se hissent un peu au-dessus de la mêlée, sinon, bien que ce cinéaste éveille mon intérêt, j'avoue que je suis toujours un peu déçu.

Et la période giallo ?
Parce que perso l'horreur n'est pas du tout un genre qui m'attire (surtout quand je vois les images du film en question … même jugement que Xavier du coup) …
mais dans le giallo il y a des réussites chez Argento : Les Frissons de l'angoisse !

Bientôt voir L'Oiseau au plumage de cristal en salle !

Le chef d'oeuvre de Dario Argento c'est Suspiria, son meilleurs film, le plus beau et le plus fascinant si on se laisse porter par cette odyssée sensorielle.
Aprés la période Giallo ce sont de toute façon plus ou moins des films d'horreur (disons que la violence y est assez frontale, que la narration cherche a susciter le frisson même s'il n'y a pas forcément d’élément fantastique)
C'est plutôt trés bien dans l'ensemble Profondo Rosso est excellent, j'aime beaucoup les quatre mouches de velours gris (pas le choix le plus populaire pourtant), un peu moins Le Chat a neuf queues (c'est pas mal quand même), L'oiseau au plumage de cristal est assez virtuose!

Aprés Suspiria, Inferno fait parfois un peu cheap mais c'est quand même trés beau (il ne faut pas vraiment chercher une logique narrative, c'est vraiment onirique, ce qu'est aussi Suspiria au fond même s'il y a a priori une intrigue plus identifiable)

Le reste c'est jusqu'au Syndrome de Stendhal très inégale mais avec encore des éclairs de génies et après c'est la décadence la plus totale

Je ne connais pas du tout. D'après ce que j'ai cru comprendre, c'est un peu comme du Mario Bava, mais avec quelque chose de très maniériste-années 70 dans l'écriture cinématographique?

Emeryck a écrit:

Ernst Lubitsch : To be or not to be        1942

Je ris toujours autant alors que je le connais par coeur

Benedictus a écrit:

Je ne connais pas du tout. D'après ce que j'ai cru comprendre, c'est un peu comme du Mario Bava, mais avec quelque chose de très maniériste-années 70 dans l'écriture cinématographique?

Je dirais qu'il y a des points communs (notamment dans la constance de la qualité ) mais c'est quand même un style différent et bien identifiable.
Et puis un peu comme chez Bava, on ne sait jamais s'il faut regarder ces films en italien ou en anglais et finalement dans les deux cas on se dit que c'est très mal doublé.

Michelangelo Antonioni : L'Avventura        1960

J'ai le souvenir d'un film d'une beauté à couper le souffle (Monica Vitti sublime, les paysages siciliens - et en particulier les paysages urbains -, la qualité du grain photographique, les cadrages...), mais de quelque chose de scénaristiquement assez décevant - non pas à cause du propos narratif (volontairement déceptif et distendu, plein de «blancs»: aujourd'hui ça nous semble un peu convenu, mais à l'époque ça devait être assez novateur) mais parce que ce qui reste de narration renvoie finalement à un psychologisme assez banal, du moins dans mon souvenir.

Tu confirmes?

Benedictus a écrit:

J'ai le souvenir d'un film d'une beauté à couper le souffle (Monica Vitti sublime, les paysages siciliens - et en particulier les paysages urbains -, la qualité du grain photographique, les cadrages...), mais de quelque chose de scénaristiquement assez décevant - non pas à cause du propos narratif (volontairement déceptif et distendu, plein de «blancs»: aujourd'hui ça nous semble un peu convenu, mais à l'époque ça devait être assez novateur) mais parce que ce qui reste de narration renvoie finalement à un psychologisme assez banal, du moins dans mon souvenir.

Tu confirmes?

Je suis d'accord. C'est vrai que scénaristiquement, c'est assez décevant. Cependant, il y a quelques scènes très bien - pas seulement picturalement : il y a cette scène où Sandro est avec la prostituée et elle lui dit "Donne-moi des souvenirs." (je crois que c'est ça) juste avant qu'il lui donne de l'argent et s'en aille.
J'ai préféré La Notte, en tout cas. 
Que vaut L'Eclisse ?