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Cololi a écrit:

En revanche Les Contrebandiers de Moonfleet, Les Dix Commandements, Le Cid ... non là c'est un non négatif.

Ou la je n'avais jamais regardé à ce point en détail les réalisateurs de ce film, mais Victor Fleming a eu un coup de fatigue et a été remplacé pendant une semaine par un autre réalisateur, Sam Wood, et l'incendie d'Atlanta a été filmé par un assistant de production nommé Menzies.

Par contre, comme Victor Fleming filmait Le Magicien d'Oz quand on l'a affecté à Autant en emporte le Vent, il a été remplacé par King Vidor sur le premier tournage. Bref maintenant j'ai mal au crâne

Benedictus a écrit:

Cololi a écrit:

En revanche Les Contrebandiers de Moonfleet, Les Dix Commandements, Le Cid ... non là c'est un non négatif.

Les Contrebandiers ... c'est sans intérêt. Les 2 autres ... c'est daubesque

Je savais bien que tu étais le roi du mauvais goût

Ben je suis un peu d'accord avec Cololi, au moins sur la majorité des Fritz Lang période américaine, toujours un peu décevants, avec la médaille d'or du truc raté pour Le Tigre du Bengale et Le Tombeau Hindou ex-aequo...

Morloch a écrit:

Ben je suis un peu d'accord avec Cololi, au moins sur la majorité des Fritz Lang période américaine, toujours un peu décevants, avec la médaille d'or du truc raté pour Le Tigre du Bengale et Le Tombeau Hindou ex-aequo...

Ces deux c'est quand il revenu en Allemagne

Les 2 premiers américains sont bons ... le reste ...

ah oui, mais le style c'est pire que le pire Hollywood, comme si le Fritz Lang allemand original s'était évanoui pour toujours

Morloch a écrit:

Ou la je n'avais jamais regardé à ce point en détail les réalisateurs de ce film, mais Victor Fleming a eu un coup de fatigue et a été remplacé pendant une semaine par un autre réalisateur, Sam Wood, et l'incendie d'Atlanta a été filmé par un assistant de production nommé Menzies.

Par contre, comme Victor Fleming filmait Le Magicien d'Oz quand on l'a affecté à Autant en emporte le Vent, il a été remplacé par King Vidor sur le premier tournage. Bref maintenant j'ai mal au crâne

D’après Selznick, Menzies était le principal architecte de l'esthétique assez particuliére du film (et il s'agit probablement du plus grand décorateur qu'Hollywood ait jamais eut, rien que Le Voleur de Bagdad, version muette avec Fairbanks, suffit a qualifier le bonhomme de génie)

Visuellement Gone With the Wind si on aime le technicolor flamboyant c'est a tomber! Ce n'est en aucun cas contenu par le bon gout mais c'est pour ça que c'est génial!

Cololi a écrit:

En revanche Les Contrebandiers de Moonfleet, Les Dix Commandements, Le Cid ... non là c'est un non négatif.

Le Cid est objectivement moins kitsch que Ben Hur
Toute épopée hollywoodienne qui ne se déroule pas dans l'antiquité est objectivement moins kitsh qu'un peplum biblique( alors en plus quand on y ajoute "subtitlement" un sous texte homosexuelle a coup d'embrassades amicale virile ).
Le DeMille est un tel festival d’excès assumés dans tous les sens: technicolor, spectaculaire, perversion des païens, le tout étalé sans complexe dans un mélange d'érudition picturale (nombreuse citation de tableau) et de racolage commerciale, mélanger avec une ferveur religieuse tout a fait sincère sans que jamais il ne lui vienne a l'idée que ça puisse paraitre légèrement contradictoire, c'est absolument jouissif.
Samson et Dallila a un côté bande dessiné d'aventure tout a fait plaisant qui rend le film sans doute moins pompier que son successeur, mais ça reste plus ou moins le même esprit (et tout aussi amusant)

Cololi a écrit:

Ce petit message à destination de Parsifal pour lui montrer que je ne suis pas une caricature d'anti-Hollywood période "classique".

Mais je n'ai rien dit pour une fois  

et j'avais remarqué que depuis quelque temps tu avais mis de l'eau dans ton vin
même si:

Cololi a écrit:

Note aussi que ce n'est pas parce que j'aime ces films que ma critique d'Hollywood de cette période ne s'appliquent pas également à eux ! Seulement ils ont certaines qualités qui font qu'on ferme les yeux, c'est tout.

tu reste quand même contrariant comme garçon  

Cololi a écrit:

(j'ai pas parlé de Lean, car ce n'est pas Hollywood)

et pourtant ça peut se défendre pour ses super-productions, distribué par MGM, co-produite entre les Etats Unis et l'Angleterre, porté sur le spectaculaire historique. Aprés il garde toujours une perspective trés britannique mais c'est quand même ne serait-ce qu'a moitié un peu hollywoodien (c'est pour ça qu'une partie de la critique, y compris américaine, à dénigré les "epic" comme des gros livres d'images superficielle comparait au charmant petit films anglais des années 40/50 )

Aprés les plus beau technicolors outre les premiers Walt Disney et les Douglas Sirk ce sont ceux des films de Michael Powell et Emeric Pressburger!

Les deux premiers américains de Fritz Lang, ce sont Fury et You Only Live Once? Je n'ai vu aucun des deux, tiens.

Quand même, La femme au portrait et Le secret derrière la porte sont des films assez géniaux

Les contrebandiers de Moonfleet, je l'ai vu tardivement, et j'ai toujours trouvé que c'était bien moins intéressant que le roman de Falkner, dont il est très très librement adapté.

Oui, La Femme au Portrait est vraiment bien et va toujours où on ne l'attend pas, j'ai trouvé Le Secret derrière la Porte moins subtil

Les Fritz Lang américains sont très bien ses films d'espionnage anti-nazi sont très sympa (et toujours remarquablement mis en scène, évidemment c'est relativement austère par rapport a ce qu'il pouvait faire en Allemagne)
Sinon La femme au portrait, le secret derrière la porte, La rue rouge et surtout la série B House by the river sont d'excellent films!
j'aime bien son western/mélodrame/tragédie antique bizarre avec Marlene Dietrich.

Pardonnez-moi de vous interrompre (Xavier va devoir rebaptiser le forum Autour de la musique classique du cinéma en Technicolor)

D'ailleurs, je ne suis pas trop intervenu récemment ici, mais je suis en plein dans le truc, j'ai regardé Je suis un aventurier (Mann, avec J.Stewart) hier et les Contrebandiers de Moonfleet aussi il y a peu.

Morloch a écrit:

Oui,  La Femme au Portrait est vraiment bien et va toujours où on ne l'attend pas, j'ai trouvé Le Secret derrière la Porte moins subtil

Alors tu dois aimer "La rue rouge"; beaucoup de points communs entre ces deux films.

Régulièrement, je me "passe un Fritz Lang".

Xavier a écrit:

D'ailleurs, je ne suis pas trop intervenu récemment ici, mais je suis en plein dans le truc, j'ai regardé Je suis un aventurier (Mann, avec J.Stewart) hier et les Contrebandiers de Moonfleet aussi il y a peu.

Les westerns de Mann sont dans l'ensemble une réussite, et avec son acteur fétiche J.Stewart.

Morloch a écrit:

Les deux premiers américains de Fritz Lang, ce sont Fury et You Only Live Once? Je n'ai vu aucun des deux, tiens.

Et bien ils sont très bons (même si ... ça ne vaut pas la période allemande, la trace d'Hollywood y est présente).

Pour répondre aux autres : je n'ai pas vu tous les Fritz Lang période américaine ... loin de là. Ceux que vous citez je ne les ai pas vus ...

Mais en revanche : Les Contrebandiers de Moonfleet, Règlement de comptes, Chasse à l'homme et Casier judiciaire ... quelles déceptions ... (et les 2 réussites américaines que j'ai citées).

J'ai oublié un autre Hollywood technicolor dans ceux que j'ai vus : Rio Bravo

Là encore ... c'est regardable ... passable ... mais pas plus. L'idolâtrie lié à ce film est pur délire.

Revu hier à la cinémathèque :
Chris Marker : Sans Soleil       1983

[Gone with the Wind]

Je me demande si ce n'est pas le film dont on a le plus parlé dans ce fil.

Adalbéron a écrit:

J'ai été très désarçonné, ne connaissant pas le livre, par la densité du personnage de Scarlett ; j'imaginais qu'on aurait affaire à une jeune femme à la Austen, une héroïne parfumée à l'eau de rose. Que nenni. La présence d'une certaine forme de cynisme dans l'ensemble m'a aussi surpris

C'est une grande part de la saveur du film, oui, cette héroïne qui est une jeune première, mais machiavélique (et pas vraiment couronnée de succès, par-dessus le marché), ce qui fait qu'on épouse les vues et la vie d'un personnage attendrissant sans doute, mais assez peu sympathique.

Le subvertissement de la norme en la matière est assez divertissant, ça va plus loin que ce que fait Wharton, par exemple. (Je n'ai pas lu le roman moi non plus ; je suppose que les scénaristes de cette période n'ont pas dû ajouter ce genre de subtilité, mais ça reste à voir : dans The Heiress qui n'a que dix ans de moins, les époux Goetz ont vraiment ajouté beaucoup de finesse et de profondeur à l'original de Henry James.)

Citation :

J'ai quand même l'impression que la complexité du personnage de Scarlett est traitée avec une certaine superficialité, comme d'autres personnages, surtout masculins, que je trouve pauvrement caractérisés (comme Ashley, mais même Rhett...). Comme si on restait très extérieurs à eux, à ce qui les tourmente, les obsède, les inquiète. On ne les connait quasiment qu'à travers ce qu'ils disent, alors que tout circule autour de non-dits...

Outre que c'est généralement le cas au cinéma à cause des contraintes de temps, je me figure que c'est assez délibéré ici : si on avait plus de profondeur de champ sur les autres personnages, on s'y attacherait plus facilement qu'à Ma'am Sca'lett, et on y perdrait une des spécificités du film.

Ce n'est pas mon film fétiche de la période, loin de là (ne serait-ce qu'à cause de la couleur…), mais je suis d'accord, c'est marquant.

C'est aussi un concentré des invariants américains qui demeurent aujourd'hui encore dans tous les films et séries grand public : la fêlure originelle, les discours d'exhortation, le rapport à la terre (et aux carottes crues)…

--

Quant à la Blanche Dubois du Tramway par Vivien Leigh, je crois que ça prend beaucoup plus son sens en le voyant dans l'ordre de présentation au public : Leigh incarne très bien celle vieille gloire, encore fraîche, mais tout à fait passée de mode et déclassée, qui se donne une posture au-dessus de sa réalité. Lorsqu'on la voit comme l'ancienne Scarlett, ça donne immédiatement la bonne couleur au personnage, indépendamment même de ce qu'elle y fait.

DavidLeMarrec a écrit:

le rapport à la terre (et aux carottes crues)…

je me prononcerais pas sur les carottes crues, mais tu es sur que c'est toujours aussi présent le rapport a la terre. Et même dans le cinéma américain classique je veux bien voir un rapport au territoire a explorer, a conquérir, a aménager (civiliser) mais la terre comme patrimoine qu'on lègue a ses enfants avec un mysticisme  paysan comme on le voit dans Gone With the Wind est-ce que c'est si prégnant?

Cololi a écrit:

Pour répondre aux autres : je n'ai pas vu tous les Fritz Lang période américaine ... loin de là. Ceux que vous citez je ne les ai pas vus ...

Ah ben oui mais en même temps si tu te précipite sur les films mineurs dont l'aura est gonflé par la nostalgie de critique qui ont trop aimé les histoires de brigands dans leur enfance (je ne suis pas un grand fan de Moonfleet non plus) c'est sur que tu va être déçu!

(Par contre il ne faut pas écouter Cololi pour Règlement de Compte et Chasse a l'homme, c'est très bien, pas d'immense chef d’œuvre hein, mais c'est réussit)

Morloch a écrit:

Les deux premiers américains de Fritz Lang, ce sont Fury et You Only Live Once? Je n'ai vu aucun des deux, tiens.

J'avais été déçu par You Live Only Once (on s'en passe trés bien je pense ) mais Fury c'est excellent!

AH non You Live Only Once c'est mieux que Fury

Moonfleet n'est pas non plus mon Lang préféré de la période américaine, mais j'en garde quand même un bon souvenir. En revanche, Rancho Notorious, The Secret Beyond the Door, The Big Heat, House by the River, The Woman in the Window sont vraiment des films que j'aime énormément. Je garde aussi un excellent souvenir de deux films un peu bizarres et pas revus depuis longtemps: Ministry of Fear et Beyond a Reasonable Doubt.

En fait, je reconnais bien volontiers que ces films n'ont pas l'ambition formelle et thématique des Lang allemands - mais d'une certaine manière, ils me parlent davantage. (Comme en fait d'autres séries B américaines des anneés 50 - Detour d'Ulmer, Gun Crazy de Lewis, les tout premiers Preminger, les Boetticher / Scott...)

Lang lui-même a presque désavoué Moonfleet, en considérant qu'on lui avait imposé un scénario sur lequel il n'avait eu aucune prise.

Cololi a écrit:

AH non  You Live Only Once c'est mieux que Fury

Ah
je n'avais pas été impressionné (alors que Fury m'a toujours enthousiasmé) mais il faudrait que je le revois c'était il y a longtemps.

Sinon tout comme Benedictus
(et j'en profite pour dire qu'il faut vraiment voir Detour d'Ulmer)

Parsifal a écrit:

Et même dans le cinéma américain classique je veux bien voir un rapport au territoire a explorer, a conquérir, a aménager (civiliser) mais la terre comme patrimoine qu'on lègue a ses enfants avec un mysticisme  paysan comme on le voit dans Gone With the Wind est-ce que c'est si prégnant?

Je suis tout sauf un érudit du cinéma, hein, mais oui, j'ai l'impression que dans beaucoup de films ou séries américains, il y a un moment où les héros, en butte aux duretés de la vie, se ressourcent en cultivant (littéralement) leur jardin. Un mélange entre le mysticisme paysan et l'espoir de retrouver Éden, un truc comme ça.

Évidemment, ce n'est pas trop possible dans les policiers, mais même dans le space opera, il n'est pas rare que tel ou tel personnage reste au sol pour monter sa ferme avec son fusil, parce que c'est ce qui a le plus de sens pour lui (alors que lutter contre le Mal à travers la Galaxie sur des vaisseaux superluminiques qui tirent des bombes à supernova, mettent à portée de minutes les mondes les plus divers et permettent de causer avec des ordinateurs de bords aux avatars d'une beauté affolante, franchement, à quoi ça sert ?).

Moi qui ai connu la vie paysanne (et qui trouve ça tout sauf attirant, en tout cas comme absolu indépassable : la solitude, la routine, la limitation du nombre de personnes et d'activités, la dureté de la nature…), ça m'a toujours paru un peu exotique comme idéal, et je l'ai très souvent remarqué, ce « retour à Tara » (il y a même pas mal de cas où la référence paraît affleurer).

Et j'ai l'impression qu'autant on a ailleurs la maison d'enfance qui peut apparaître pour donner une dimension psychologisante, autant la place singulière de l'authenticité, de l'absolu de la vie paysanne (avec sa femme, sa Bible et son fusil), ça reste quelque chose de très fort dans l'imaginaire cinématographique américain. (Mais je parle de la production grand public au sens large, je me doute bien que le cinéma d'auteur ne s'abaisse pas à ces raccourcis.)

DavidLeMarrec a écrit:

(Mais je parle de la production grand public au sens large, je me doute bien que le cinéma d'auteur ne s'abaisse pas à ces raccourcis.)

Tu serais surpris

Non je ne sais pas, l'attachement viscérale a la terre tel qu'on le voit personnifier avec Scarlett O'Hara et son pére je ne suis pas sur que ça soit si répandu. Je n'ai pas l'impression que l'enracinement soit si américain que ça. Il y a une sorte d'idéalisation de la vie paysanne, avec une opposition entre la ville corruptrice et la campagne simple et authentique plus proche de la Bible, mais je ne suis pas certains que ça soit vraiment la vie paysanne qui soit idéalisé là dedans c'est surtout la nature. Plus que le mysticisme paysan j'y vois une sorte de panthéisme a la Thoreau-Emerson qu'on retrouve aussi bien chez les grands auteurs que dans les films grand public (pas forcément présenté de la même manière évidemment, et il n'est pas certains que les plus subtiles soient toujours ceux qu'on croit) avec évidemment en arrière plan la nostalgie de l'Eden
ça me parait effectivement très présent dans l'imaginaire américains sous des variantes progressistes et conservatrice jusqu’à la psychose survivaliste (on va vivre dans la foret comme un chasseur cueilleur mais on garde le bazooka a porté de main pour se protéger du gouvernement/mexicains/terroristes/rouges/illuminatis/reptiliens), mais j'ai du mal a voir ça comme un attachement a la terre avec ce que ça implique d'enracinement. L'imaginaire de l'Eden ne me parait pas vraiment paysans, ça n'est pas assez concret c'est une abstraction.

Peut être que je chipote un peu, mais je vois quand même une nuance entre le retour a la terre et le retour a la nature (qui peut effectivement passé par la campagne et une imagerie paysanne)

Je n'aurai qu'une phrase, d'une philosophe de premier plan, qui prouvera l'unicité des deux causes et confondra instantément ce tas de sophismes :

Spoiler:

(décidément entre ça et Gone With The Wind le technicolor t'inspire t'aurions nous amener vers la vraie religion des verts saturés et des rouges criard? )

Jean Renoir : La Grande Illusion        1937

Chris Marker : Théorie des ensembles        1990

Emeryck a écrit:

Chris Marker : Théorie des ensembles        1990

Un film avec un tel titre, ça donnerait presque envie de le voir sans savoir de quoi ça parle réellement (j'avoue que de Marker je n'ai vu que La Jetée, je connais très mal son oeuvre).

Roupoil a écrit:

Emeryck a écrit:

Chris Marker : Théorie des ensembles        1990

Un film avec un tel titre, ça donnerait presque envie de le voir sans savoir de quoi ça parle réellement (j'avoue que de Marker je n'ai vu que La Jetée, je connais très mal son oeuvre).

C'est exactement ce que j'ai fait. 

Michelangelo Antonioni : La Notte        1961

Asghar Farahdi, Le passé



J'avais beaucoup aimé Le client vu au cinéma il y a un ou deux ans. On y retrouve la même tension, la même construction progressive de la situation et le même type de scène de dialogues qui progresse insensiblement en intensité. Voila qui donne envie de voir de son nouveau film Everibody knows. Et le persan (peu parlé dans ce film), quelle langue magnifique!

L'Île aux chiens : un film assez humain et très bien fait. Animation plus que dessin animé, avec des chiens particulièrement humains. Très émouvant mais aussi drôle. Du très bon Wes Anderson.




La Révolution Silencieuse : Où comment même un petit moment de révolte lycéenne peut être réprimée avec une extrême violence (psychologique ici) sur des jeunes âgés d'à peine 18 ans en 1956 en Allemagne de l'Est. Saisissant, des acteurs bluffants... et j'avoue, j'étais en larme à la fin par la dureté du propos (qui est basé sur des fais réels).
A voir!

J'ai très envie de voir La révolution silencieuse! Merci pour ton avis, Polyeucte

Eusèbe a écrit:

J'ai très envie de voir La révolution silencieuse! Merci pour ton avis, Polyeucte

J'ai vraiment adoré... Et quand on pense que ça a existé...

Wes Anderson : La Famille Tennenbaum (2001)

Cinéma italien.

Le pigeon - Monicelli - 1959.
Film réputé très drole, en réalité d'un humour pesant et laborieux, avec des acteurs qui en font des tonnes !!
Je la connaissais bien - Pietrangeli - 1965.
Beaucoup plus intéressant - le scénario est de Scola : Stefania Sandrelli joue une provinciale qui espère un destin brillant, mais qui refuse de tomber dans les pièges de séducteurs intéressés - très réussi plastiquement.

Belcore

Max Ophüls : Le Plaisir        1952

 +
C'est bien mais je pense que j'en attendais trop suite à Madame de..., j'ai été assez déçu. 

Winner : Le Flingueur



Rivette : Le Pont du Nord



Murphy : Utu

Alors, le Rivette ? 

Cololi a écrit:

Winner : Le Flingueur

/watch?v=4YtDU7iuElg

Emeryck a écrit:

Alors, le Rivette ? 

Pas exceptionnel. Scénario faible, qui ne sait pas où il va, et peu marquant. Reste le charme du 16mm du style Rivette, d'un film se déroulant exclusivement en extérieur (il n'avait pas l'argent pour l'éclairage pour être en intérieur ) qui me rappelle les paysages urbains de mon enfance.
Bref l'ambiance ok ... mais le fond

Wes Anderson : The Darjeeling Limited (2007)

       

Cela faisait un petit bout de temps que je n'avais pas vu au cinéma un film en 35mm ; voir crépiter l'image m'a rappelé des souvenirs.

Cololi a écrit:

Emeryck a écrit:

Alors, le Rivette ? 

Pas exceptionnel. Scénario faible, qui ne sait pas où il va, et peu marquant. Reste le charme du 16mm du style Rivette, d'un film se déroulant exclusivement en extérieur (il n'avait pas l'argent pour l'éclairage pour être en intérieur ) qui me rappelle les paysages urbains de mon enfance.
Bref l'ambiance ok ... mais le fond

J'avais beaucoup aimé, moi : il y a vraiment cette fraîcheur, cette folie typique de Rivette ; bon, je reconnais que le scénario n'est pas incroyable. Il y a franchement des scènes hilarantes, notamment celle de fin avec les arts martiaux.
Rivette a déjà eu pas mal d'argent pour tourner un film ? 
Oui, le fond, le fond...

Beh justement la scène finale ... dans le genre qui gâche tout, dont on ne voit pas ce que ça vient faire là ... ça se place là justement

Cololi a écrit:

Beh justement la scène finale ... dans le genre qui gâche tout, dont on ne voit pas ce que ça vient faire là ... ça se place là justement

C'est vrai que c'est assez loufoque mais je ne trouve pas que ça gâche tout ; je trouve que cet aspect loufoque va assez bien avec le personnage joué par Pascale Ogier.