Playlist (140)

Ben. a écrit:

Sauguet, Les Forains
Neeme Järvi, National d'Estonie

Ce délicieux petit ballet avait reçu un Mélomaniac d'Or en septembre 2018

Cf : https://classik.forumactif.com/t3148-henry-sauguet#1126304

4) Claude Debussy (1862-1918) :

Préludes, -Livre I

= Maurizio Pollini, piano

(DG, juin 1998)

Superbe interprétation...

5) Manuel de Falla (1876-1946) :

El Amor brujo
El Sombrero de tres picos
Cuatro piezos españolas
Fantasie Bética

= Jean-François Heisser, piano

(Erato, septembre 1989)

Adalbéron a écrit:

Récemment :

- Schreker, Die Gezeichneten (Zagrosek, DSO Berlin, Kruse, Connell, Peterson, Muff, Pogar – Decca, 1994)  
Ouh ! C'est sublime, quoiqu'il y ait des moments moins passionnants que d'autres (dramatiquement surtout ; le début du deuxième acte, certes indispensable, est un peu long). J'imagine qu'on peut trouver meilleure version (et meilleure prise de son), mais tout soutient bien les enjeux.

oui c'est génial.

Roussel : Symphonie n°2 (Deneve)

A la fois hiératique et chatoyant.

Magistral!

Capricornus, Theatrum Musicum & Leçons de ténèbres
La Chapelle Rhénane

Zelenka, Lamentationes Jeremiae prophetae
Collegium Marianum, Kral, Guillon, Johannsen

De si belles choses dans la musique baroque tchèque, avec ce soupçon d'originalité qui manque souvent cruellement aux contemporains italiens...

Ben. a écrit:

Capricornus, Theatrum Musicum & Leçons de ténèbres
La Chapelle Rhénane

Zelenka, Lamentationes Jeremiae prophetae
Collegium Marianum, Kral, Guillon, Johannsen

De si belles choses dans la musique baroque tchèque, avec ce soupçon d'originalité qui manque souvent cruellement aux contemporains italiens...

Aux contemporains italiens de Zelenka, oui, c'est même un euphémisme; à ceux de Capricornus, non, je ne trouve pas.

Benedictus a écrit:

Ben. a écrit:

Capricornus, Theatrum Musicum & Leçons de ténèbres
La Chapelle Rhénane

Zelenka, Lamentationes Jeremiae prophetae
Collegium Marianum, Kral, Guillon, Johannsen

De si belles choses dans la musique baroque tchèque, avec ce soupçon d'originalité qui manque souvent cruellement aux contemporains italiens...

Aux contemporains italiens de Zelenka, oui, c'est même un euphémisme; à ceux de Capricornus, non, je ne trouve pas.

Je ne suis pas spécialiste, mais si je sauve quelques jolies choses chez Cesti, Strozzi ou Cavalli (encore que, c'est quand même écrit au kilomètre, non? ), dès qu'on s'approche de Frescobaldi, Allegri ou de Carissimi, je trouve ça quand même beaucoup plus anodin.

A moins que je n'en oublie un essentiel?

Ben. a écrit:

Benedictus a écrit:

Ben. a écrit:

Capricornus, Theatrum Musicum & Leçons de ténèbres
La Chapelle Rhénane

Zelenka, Lamentationes Jeremiae prophetae
Collegium Marianum, Kral, Guillon, Johannsen

De si belles choses dans la musique baroque tchèque, avec ce soupçon d'originalité qui manque souvent cruellement aux contemporains italiens...

Aux contemporains italiens de Zelenka, oui, c'est même un euphémisme; à ceux de Capricornus, non, je ne trouve pas.

Je ne suis pas spécialiste, mais si je sauve quelques jolies choses chez Cesti, Strozzi ou Cavalli (encore que, c'est quand même écrit au kilomètre, non? ), dès qu'on s'approche de Frescobaldi, Allegri ou de Carissimi, je trouve ça quand même beaucoup plus anodin.

A moins que je n'en oublie un essentiel?

Francesca Caccini, Merula, Rossi, Rubino, Beretta, Legrenzi sont plusieurs coudées au-dessus de ta première liste, à mon sens, et même Tarditi, Benevoli, Cazzati ou Caresana s'y mesurent assez bien.

S'il n'en fallait qu'un : les Vêpres de Rubino.

Ben. a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Non, non, ce quatuor est enregistré en pas mal de versions en fait. J'aime beaucoup aussi, du romantisme bien bâti, un peu comme du Muczynski (avec lequel il est parfois couplé, je crois).

Comme ça, de mémoire et à l'oreille, sans avoir vu les partitions, ça me semble quand même moins moderne que Muczynski, non? Si on parle du même, j'ai en tête un trio par exemple, qui flirte pas mal avec l'atonalité par moments.

Le trio avec clarinette ?  Pour moi on est plus proche du néo-Brahms ou néo-d'Indy que de l'atonalité.


Merci pour les précisions sur Tailleferre (qui ne me donnent que très modérément envie d'y revenir ).

DavidLeMarrec a écrit:

Ben. a écrit:

Benedictus a écrit:

Ben. a écrit:

Capricornus, Theatrum Musicum & Leçons de ténèbres
La Chapelle Rhénane

Zelenka, Lamentationes Jeremiae prophetae
Collegium Marianum, Kral, Guillon, Johannsen

De si belles choses dans la musique baroque tchèque, avec ce soupçon d'originalité qui manque souvent cruellement aux contemporains italiens...

Aux contemporains italiens de Zelenka, oui, c'est même un euphémisme; à ceux de Capricornus, non, je ne trouve pas.

Je ne suis pas spécialiste, mais si je sauve quelques jolies choses chez Cesti, Strozzi ou Cavalli (encore que, c'est quand même écrit au kilomètre, non? ), dès qu'on s'approche de Frescobaldi, Allegri ou de Carissimi, je trouve ça quand même beaucoup plus anodin.

A moins que je n'en oublie un essentiel?

Francesca Caccini, Merula, Rossi, Rubino, Beretta, Legrenzi sont plusieurs coudées au-dessus de ta première liste, à mon sens, et même Tarditi, Benevoli, Cazzati ou Caresana s'y mesurent assez bien.

S'il n'en fallait qu'un : les Vêpres de Rubino.

Heureusement que es toujours là pour me rappeler l'étendue de mon inculture.

Que me conseillerais-tu dans ta première liste en priorité, à part Legrenzi ou Caccini que je connais déjà?

DavidLeMarrec a écrit:

Ben. a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Non, non, ce quatuor est enregistré en pas mal de versions en fait. J'aime beaucoup aussi, du romantisme bien bâti, un peu comme du Muczynski (avec lequel il est parfois couplé, je crois).

Comme ça, de mémoire et à l'oreille, sans avoir vu les partitions, ça me semble quand même moins moderne que Muczynski, non? Si on parle du même, j'ai en tête un trio par exemple, qui flirte pas mal avec l'atonalité par moments.

Le trio avec clarinette ?  Pour moi on est plus proche du néo-Brahms ou néo-d'Indy que de l'atonalité.


Merci pour les précisions sur Tailleferre (qui ne me donnent que très modérément envie d'y revenir ).

Je vais réécouter ça, j'avais en tête quelque chose de plus radical. Mais effectivement, je le vois souvent couplé au disque avec ceux de d'Indy et de Brahms.

Pour Tailleferre, si tu ne l'as jamais entendu, son Hommage à Rameau pour piano et percussion peut intéresser; en tout cas, c'est plus audacieux que sa musique de chambre (toute proportions gardées, attention   ).

Ben. a écrit:

Francesca Caccini, Merula, Rossi, Rubino, Beretta, Legrenzi sont plusieurs coudées au-dessus de ta première liste, à mon sens, et même Tarditi, Benevoli, Cazzati ou Caresana s'y mesurent assez bien.

S'il n'en fallait qu'un : les Vêpres de Rubino.

Ben. a écrit:

Heureusement que es toujours là pour me rappeler l'étendue de mon inculture.

Ce n'est pas pas le but. Simplement que tu as cité des compositeurs que je ne trouve, effectivement, pas trop vertigineux (les fulgurances de Cavalli, à mes yeux, sont rares !), alors que la période regorge de talents merveilleux;

Citation :

Que me conseillerais-tu dans ta première liste en priorité, à part Legrenzi ou Caccini que je connais déjà?

Les Vêpres de Rubino en priorité (collection de motets très divers, virtuoses, écrits pour le Stellario de Palerme, notamment deux chaconnes à quatre temps !), un des chefs-d'œuvre de tout du XVIIe siècle.

Sinon, bien sûr l'Orfeo de Rossi (il y a du bon et du moins bons, mais les sommets – le sommeil d'Eurydice, la chaconne de la morsure, les plaintes qui suivent… – ont peu d'équivalent dans l'histoire de l'opéra).

Ben. a écrit:

Pour Tailleferre, si tu ne l'as jamais entendu, son Hommage à Rameau pour piano et percussion peut intéresser; en tout cas, c'est plus audacieux que sa musique de chambre (toute proportions gardées, attention   ).

Ok, je commencerai par là. Ce sera peut-être rigolo, au moins.

Ben. a écrit:

dès qu'on s'approche de Frescobaldi [...], je trouve ça quand même beaucoup plus anodin.

Pour la musique sacrée, peut-être, mais sa musique pour clavier, c'est tout sauf anodin. (Sinon, mêmes recommandations que David.)

Gustav Mahler (1860-1911) :

Symphonie n°7 en mi mineur

[-Serenade-]

= Georg Solti, Orchestre symphonique de Chicago

(Decca, mai 1971)

Hahn : intégrale des mélodies, CD1 (Christoyannis / Cohen)

Par , tu veux dire: tellement c’est beau ou parce que c’est raté?

De mon côté, aujourd’hui, à la suite d’une discussion dans le fil «Harnoncourt», j’ai voulu comparer Fey, Norrington et Harnoncourt dans une même symphonie de Haydn:

• Haydn: Symphonie nº83 en sol mineur, Hob.I:83 «La Poule»:

- Thomas Fey / Heidelberger Sinfoniker
Wiesloch, III.2002
Hänssler
- Sir Roger Norrington / Zürcher Kammerorchester
Zurich, VI-VII.2013
Sony Classical
- Nikolaus Harnoncourt / Concentus Musicus Wien
Vienne, XII.2001 & VI.2002
DHM

Quoique tous «HIP», Fey et Harnoncourt en effet illustrent des options assez opposées (Fey «dans la forme», Harnoncourt «dans le drame et le timbre») mais exaltantes (même si ma préférence va toujours, et d’assez loin, à Harnoncourt), tandis que Norrington m’a beaucoup déçu. Voir ici.

Benedictus a écrit:

Par   , tu veux dire: tellement c’est beau ou parce que c’est raté?

Que c'est très beau bien sûr !

Mozart Quatuor pour piano et cordes K478
Mahler Quatuor pour piano et cordes (1876)
Schumann Quatuor pour piano et cordes op.47  
Berlin Piano Quartet
Découverte du Quatuor pour piano de Mahler , pas mal .

Mozart, Quatuor n°19 (Dissonance)
Mosaïques Quartet

Toujours intriguant, ce quatuor. Belle version.


Dvořák, Trio n°3, op. 65 et Trio n°4, op 90 (Dumky)
C. Tetzlaff, T. Tetzlaff, Lars Vogt

Casting de rêve, et ça fonctionne.
Je suis systématiquement ébahi par la qualité du son de C. Tetzlaff, mais sa soeur n'a rien à lui envier, et Vogt propose comme d'habitude une prestation solide et délicate.
L'enregistrement fait suite à une série de représentation de ces œuvres, aussi on sent bien une vraie complicité entre des musiciens qui commencent à bien se connaître.
Sur les œuvres, rien à dire, si ce n'est que j'y trouve le meilleur de ce que je cherche dans un trio avec piano.

Roussel : Symphonie n°3 (Dutoit)

Voilà une œuvre qui a dû chatouiller l'oreille d'un Martinu ou d'un Dutilleux...

Ben. a écrit:

Dvořák, Trio n°3, op. 65 et Trio n°4, op 90 (Dumky)

Sur les œuvres, rien à dire, si ce n'est que j'y trouve le meilleur de ce que je cherche dans un trio avec piano.

Donc pas la profondeur, je suppose ?

(pas totalement fan des trios de Dvořák, un peu trop tournés vers la mélodie en priorité pour moi)

DavidLeMarrec a écrit:

Ben. a écrit:

Dvořák, Trio n°3, op. 65 et Trio n°4, op 90 (Dumky)

Sur les œuvres, rien à dire, si ce n'est que j'y trouve le meilleur de ce que je cherche dans un trio avec piano.

Donc pas la profondeur, je suppose ?

(pas totalement fan des trios de Dvořák, un peu trop tournés vers la mélodie en priorité pour moi)

Pour le n°3, je veux bien.
Mais le Dumky, c'est tellement plus de la mélodie. Dans la forme fantaisiste déjà, dans ce que ça draine historiquement de drame et de lamentation (le douma), on touche à quelque chose d'assez unique dans la production pour ce type de formation.
C'est peut-être tarte à la crème, car tellement joué, mais dans le Poco Adagio, j'entends le même type d'introspection, de profondeur et de recueillement sombre que dans les dernières pages de Beethoven ou de Schubert.
Après, je comprends, le pauvre Dvořák avait pour défaut d'être aussi un mélodiste de génie.

Néanmoins, on peut effectivement se passer en boucle le 2ème de chosta, si la profondeur ne s'entend que dans le déferlement de souffrance et de noirceur.  

Mais c'est très bien, hein, c'est juste pour que pour le caractère ultime, ce n'est pas mon adresse dans ce genre très riche (plutôt des choses plus tardives, en fait). Mais sinon, pour en rester aux trios célèbres du cœur du romantisme, Mendelssohn et Tchaîkovski m'apportent des satisfactions autrement complètes.

Purement une affaire de goût personnel, c'est très très bien (contrairement au quintette que je trouve assez peu nourrissant).

Ben. a écrit:

Néanmoins, on peut effectivement se passer en boucle le 2ème de chosta, si la profondeur ne s'entend que dans le déferlement de souffrance et de noirceur.  

Tout aussi admirable, tout aussi éloigné de mon cœur de répertoire.

(Chosta 1, je ne dis pas…)

DavidLeMarrec a écrit:

Mais c'est très bien, hein, c'est juste pour que pour le caractère ultime, ce n'est pas mon adresse dans ce genre très riche (plutôt des choses plus tardives, en fait). Mais sinon, pour en rester aux trios célèbres du cœur du romantisme, Mendelssohn et Tchaîkovski m'apportent des satisfactions autrement complètes.

Purement une affaire de goût personnel, c'est très très bien (contrairement au quintette que je trouve assez peu nourrissant).

Oui je te rejoins sur le quintette. Et j'adore les trios que tu cites, également, même s'ils me semblent plus attendus, en un sens.
Maintenant, à tout dire, je préfère quand même les cyprès ou certains quatuors, que je trouve pour le coup assez ultimes, eux (comme ça, le 14, et le 13).

Les Cyprès, non. Le Quatuor n°10, pourquoi pas, mais là encore, pas ce qui me touche le plus dans cette période.

Pour les trios moins attendus, il y a, chez les nés entre 1813 et 1879, Alkan Op.30, Gouvy Op.19, Franck Op.1, Saint-Saëns 2, Dubois &, Herzogenberg 1 & 2, Arenski 1, Ropartz, Lekeu, Suk Op.22, Durosoir, Cras…

Monteverdi : Orfeo (Nikolaus Harnoncourt - Concentus Musicus Wien, 1968 : Rotraud Hansmann, Lajos Kozma ,Cathy Berberian, Nikolaus Simkowsky, Eiko Katanosaka, Jacques Villisech, Max von Egmond, Günther Theuring, Nigel Rogers, Kurt Equiluz)

ça faisait une éternité que je ne l'avais pas écouté. Et c'est vrai que c'est quand même chouette. Très rugueux par certains côtés et un peu raide à d'autres où la danse de certains chefs peut manquer. Mais ça reste superbe d'un bout à l'autre...

Antoine Dauvergne : Hercule mourant        1761 / Les Talents Lyriques (Rousset)
 +

Franck : Rédemption (Hervé Niquet - Orchestre Philharmonique Royal de Liège, 2019 : Eve-Maud Hubeaux)
Bon, c'est pas ce que je préfère, c'est un peu boursouflé par moments... mais ça reste chouette à d'autres avec vraiment des moments de belle inspiration.

(mais ça vaut pas la Rédemption de Gounod! )

Mozart : Quatuors à cordes K.465 "Dissonances" & K.428 - Brentano Quartet

Toute nouvelle parution. Absolument exceptionnel Je développerai dans la soirée sur un sujet adéquat.

DavidLeMarrec a écrit:

Hier :
¶ Dandrieu & Corelli par Le Consort

A ce point là ?

------------------------
Ludwig van Beethoven (1770-1827)
Sonates piano/violon op.12 (n°1 à 3)

Isabelle van Keulen, violon
Hannes Minnaar, piano

"Amas de choses savantes sans méthode; pas de naturel, pas de chant, une forêt dans laquelle on est arrêté à chaque pas par les buissons ennemis, d'où l'on sort épuisé, sans plaisir ..." A propos de la la première sonate, Allgemeine Musikalische Zeitung, cité par J. et B. Massin.
Je m'enfonce, je m'enfonce ...

xoph a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Hier :
¶ Dandrieu & Corelli par Le Consort

A ce point là ?

Ça veut juste dire « agréable, pas indispensable de réécouter », ce n'est pas une désapprobation en soi. C'est juste que la musique de chambre baroque me touche très peu. Autant l'opéra et la musique sacrée me parlent immédiatement, autant il y a des chefs-d'œuvre dans les solos ou les effectifs à peine plus vastes… autant ici, non, ça ne me parle pas vraiment (pourtant j'aime bien Corelli d'ordinaire, et Dandrieu à l'orgue).

Problème accentué par le fait que Le Consort (pourtant un ensemble incroyable que j'ai à chaque fois adoré en concert) sonne assez aigre dans cette captation, ça paraît tout malingre, pas très beau.

J'avoue de même que la révélation attendue n'a pas eu lieu.
Il y a de belles choses : le très purcellien adagio de la sonate n°1 op.4 de Corelli; la gigue de la sonate n°1 op.1 de Dandrieu, où le consort prend corps et sonne presque comme une vielle; la douloureuse sicilienne de la sonate n°6 op.1. Mais le défilé des sonates en continu ne leur rend peut-être pas service. Tout est ravissant, ... et un peu convenu. Diapason d'or pourtant

Spoiler:

Chostakovitch, Symphonie nº2 (1927). Philharmonique de Moscou (Kondrashin) 1972
Chostakovitch, Symphonie nº2 (1927). Ministère de la Culture (Rozhdestvensky) 1984
Chostakovitch, Symphonie nº2 (1927). Philharmonique de Leningrad (Blazhkov) 1965
Chostakovitch, Symphonie nº2 (1927). Royal Philharmonic (Gould) 1968

Rozhdestvensky est tellement au-dessus de Kondrashin, je ne sais pas pourquoi j’ai attendu si longtemps avant d’écouter ça...
Notez que le soi-disant premier enregistrement de Morton Gould (1968) est en fait devancé par Blazhkov (1965) et Slovák avec le Philharmonique slovaque (1967).

Brahms, Sonates pour violoncelle et piano, op.38 et 99
Queyras, Tharaud

Instrumentalement c’est très qualitatif, beau son, violoncelle ample. Lecture très classique et sage néanmoins.

Schumann, Quatuor pour piano
Gould, Juilliard

C’est une de mes pages de musique de chambre préférées, et peut être, selon moi, le plus bouleversant des quatuors pour piano romantique.
Et cette version est tout simplement affreuse. Ça tient bien sûr au piano complètement délié de Gould qui est un contresens dans cette musique. En plus des nuances complètement absentes....

Ludwig van Beethoven (1770-1827)
Sonates piano et violon. 5 "Le Printemps", 1 et 10

Lorenzo Gatto, violon Stradivarius "Joachim" 1698
Julien Libeer, piano Chris Maene Straight Strung 2017

xoph a écrit:

J'avoue de même que la révélation attendue n'a pas eu lieu.
Il y a de belles choses : le très purcellien adagio de la sonate n°1 op.4 de Corelli; la gigue de la sonate n°1 op.1 de Dandrieu, où le consort prend corps et sonne presque comme une vielle; la douloureuse sicilienne de la sonate n°6 op.1. Mais le défilé des sonates en continu ne leur rend peut-être pas service. Tout est ravissant, ... et un peu convenu. Diapason d'or pourtant

Quand on sait comment sont attribuées les récompenses… il ne faut pas trop y prêter attention. (Entre les proportions, les effets publicitaires et les copinages, ça n'a pas toujours grands sens.)

Ben. a écrit:

Schumann, Quatuor pour piano
Gould, Juilliard

C’est une de mes pages de musique de chambre préférées, et peut être, selon moi, le plus bouleversant des quatuors pour piano romantique.
Et cette version est tout simplement affreuse. Ça tient bien sûr au piano complètement délié de Gould qui est un contresens dans cette musique. En plus des nuances complètement absentes....

À essayer, la version du Michelangelo Quartetto, sur instruments anciens, redistribue totalement les équilibres (le piano est moins sonore et mieux intégré). Je trouve que ça révolutionne assez la façon de l'écouter (et en mieux). Si tu en as déjà essayé pas mal de versions comme il semble, c'est une expérience intéressante au minimum.

xoph a écrit:

Chris Maene Straight Strung 2017

Cette mention n'a pas manqué d'attirer mon attention. Je ne connais pas grand chose à la facture des pianos : il s'agit ici d'un piano moderne (et neuf) à cordes parallèles comme l'étaient presque tous les pianos à queue de l'époque romantique jusqu'à l'invention du croisement des cordes des registres medium et grave par Steinway. Barenboim et Eric Le Sage ne tarissent pas d'éloges sur leur sonorité. 170 000 € prix catalogue.

J'avais été regarder de mon côté et trouvé le site du fabricant (qui comprend un volet historique):
https://www.chrismaene.be/nl/the-straight-strung-grand-piano/

Par contre rien trouvé sur le Steinway & Sons D (586.334) (?) de leur premier opus ...

lulu a écrit:

Chostakovitch, Symphonie nº2 (1927). Philharmonique de Moscou (Kondrashin) 1972
Chostakovitch, Symphonie nº2 (1927). Ministère de la Culture (Rozhdestvensky) 1984
Chostakovitch, Symphonie nº2 (1927). Philharmonique de Leningrad (Blazhkov) 1965
Chostakovitch, Symphonie nº2 (1927). Royal Philharmonic (Gould) 1968

Rozhdestvensky est tellement au-dessus de Kondrashin, je ne sais pas pourquoi j’ai attendu si longtemps avant d’écouter ça...
Notez que le soi-disant premier enregistrement de Morton Gould (1968) est en fait devancé par Blazhkov (1965) et Slovák avec le Philharmonique slovaque (1967).

Dmitri Dmitrievitch Chostakovitch : Symphonie n°2 pour orchestre        1927 / Orchestre du ministère de la culture (Rozhdestvenski)
 +

Berlioz : Les Troyens (DVD Gardiner)


J'ai adoré.

Un spectacle prenant et envoûtant sous-tendu par des prestations vocales et instrumentales de premier ordre.
Vraiment un grand DVD (je n'ai senti aucune longueur).

Philippe Manoury (b. 1952)
Fragments pour un portrait, pour 30 musiciens
Partita I, pour alto solo et électronique en temps réel

Suzanna Mälkki / Ensemble intercontemporain
Christophe Desjardins, alto

C'est chouette, hein? Si tu as aimé Fragments pour un portrait, essaie de trouver le disque de Pesko avec le Philharmonique de Radio France (ça avait été publié par Radio France, dans leur collection Densité 21.)