Playlist (140)

Benedictus a écrit:

Voilà qui devrait faire plaisir à Анастасия:

• Chtchédrine:

Guennadi Rojdestvenski / Cordes et Percussions de l’Orchestre du Théâtre du Bolchoï, Moscou¹. Evgueni Svetlanov / Orchestre Symphonique d’URSS²
Moscou, 1967¹; II.1979²
Melodiya / BMG «Authorized Shchedrin»

Grosse réévaluation de la Carmen-Suite, ici totalement électrisante (merci, père Noël!) et même si ça me parle moins (une sorte de Chosta re-tchaikovskisé), j’ai apprécié les qualités d’écriture d’Anna Karénine. Voir ici.

Meow !

Cela dit, je n'entends pas du tout de Mitia dans Anna Karénina (en revanche, des citations du 2e quatuor à cordes et de la 3e symphonie de Piotr Ilyitch ainsi que le matériau principal d'une musique que Chtchédrine a écrit pour la version cinématographique du Roman de Tolstoï en 1967, d'ailleurs son épouse Maïa y a participé dans un rôle secondaire). Qui plus est, il est difficile de se faire une idée globale d'un ballet de 85 minutes avec un réarrangement sous-titré "Musique Romantique" de 25 minutes, bien qu'on y gagne la voix de la prima ballerina assoluta du Bolchoï qui récite les dernières pensées d'Anna avant son suicide ferroviaire. C'est un peu comme juger la 5e de Mahler uniquement sur la Trauermarsch et l'Adagietto avec l'Ewig de Kathleen en supplément.

Mélomaniac a écrit:

Xavier a écrit:

Alfvén
Première fois que j'écoute ce compositeur.

On en déduit donc que tu as zappé mon dernier Blind Test

En effet.
Ceci dit je suis déjà tombé dessus lors de divers blind tests… mais ce n'est pas la même chose que d'écouter une œuvre en entier.

Анастасия231 a écrit:

Meow !

C'est ta soirée : de mon côté, j'écoute de la jolie musique d'une autre patrie que tu connais bien

Mélomaniac a écrit:

Анастасия231 a écrit:

Meow !

C'est ta soirée : de mon côté, j'écoute de la jolie musique d'une autre patrie que tu connais bien

Les vaches, les montagnes, la fondue, le chocolat, les banquiers, les technocrates... oui, j'entends parfaitement quelle jolie musique tu écoutes.

Xavier a écrit:

Alfvén: En Skärgardssägen/N.Järvi
+
Première fois que j'écoute ce compositeur.

C'est surtout la 4ᵉ Symphonie qu'il faut écouter (David et moi en sommes fous, Cololi aime bien, mais Golisande trouve que c'est «un (très agréable) bavardage sans suite.»)


Bon, sinon, comme Emeryck m’a carotte le segment «Bruckner + tragédies lyriques», je lui chourave en retour le piano inintelligible:

• Stockhausen: Klavierstücke I-IV:

David Tudor (piano)
Cologne, IX.1959
Hat Hut

C’est bien la première fois que j’entre à fond dans les quatre premiers! - et je pense que c’est largement dû au jeu de Tudor: contrasté, expressif, avec beaucoup de grain. Voir ici.

• Barraqué: Sonate pour piano:

Roger Woodward (piano)
Londres, X.1972
Celestial Harmonies

Quatrième écoute de cette version un peu folle, dont je n’ai toujours pas l’impression d’avoir fait le tour; une expérience particulièrement intense, en tout cas. Voir ici.

Alfvén: Symphonie n°4/N.Järvi

+

Benedictus a écrit:

Xavier a écrit:

Alfvén: En Skärgardssägen/N.Järvi
+
Première fois que j'écoute ce compositeur.

C'est surtout la 4ᵉ Symphonie qu'il faut écouter (David et moi en sommes fous, Cololi aime bien, mais Golisande trouve que c'est «un (très agréable) bavardage sans suite.»)

Oui oui, il m'arrive de vous lire.

Анастасия231 a écrit:

Les vaches, les montagnes, la fondue, le chocolat, les banquiers, les technocrates...

Tu as oublié les jolies montres et la viande des Grisons

Анастасия231 a écrit:

Meow !
Cela dit, (...)

Je t'ai répondu ici

Xavier a écrit:

Oui oui, il m'arrive de vous lire.

Xavier a écrit:

Alfvén: Symphonie n°4

Écoute aussi la célèbre Rhapsodie suédoise.
Qui a connu de non moins célèbres arrangements : Percy Faith, Mantovani, et l'inénarrable Piero Umiliani (Mah Nà Mah Nà, que sifflotent tous les amateurs de Benny Hill).
Si avec ces conseils on vient encore dire que j'ai mauvais goût...

3) Joachim Raff (1822-1882) :

Symphonie n°7 en si bémol majeur, Op. 201

= Hans Stadlmair, Orchestre symphonique de Bamberg

(Tudor, décembre 2001)

Je remercie Mélo de m’avoir orienté vers l'intégrale de l’œuvre pour orgue de Bach par Vernet. Moi qui ne suis pas d’ordinaire un inconditionnel de l’orgue, j'éprouve là un immense plaisir. Il y a quelque chose de très organique dans cette interprétation (je me rends compte qu’il y a jeu de mot, mais c’est involontaire), les timbres ont vraiment une présence et une intensité toute aquatique, tendue par l'émergence de quelque feu larvée...

J'en profite pour ajouter que Mélo, lorsqu'on le consulte en matière d'orgue, ne se contente pas de dresser une liste générique des «plus beaux disques d'orgue qu'il faut avoir», mais prend toujours préalablement soin de cerner avec précision les attentes de ses interlocuteurs (qu'il s'agisse des répertoires, des instruments, des interprètes, de la captation) afin d'offrir les recommandations les plus appropriées au goût de chacun. Qu'il me soit permis de lui redire ici mon infinie gratitude pour les magnifiques découvertes que je lui dois dans ce répertoire.

Benedictus a écrit:

Emeryck a écrit:

Anton Bruckner : Symphonie n°7 pour orchestre        1881-83 / Leningrad Philharmonic (Mravinski)
 +

C'est un live non officiel? Je ne connais de Mravinski que la 8 et la 9 - atypiques mais très réussies (surtout la 9, d'une densité et d'une rectitude «verticale» incroyables, presque étouffantes.)

Non, je ne crois pas, ç'a même été édité en CD.

Spoiler:

Benedictus a écrit:

Bon, sinon, comme Emeryck m’a carotte le segment «Bruckner + tragédies lyriques», je lui chourave en retour le piano inintelligible:

Trop mainstream, ça. 

Benedictus a écrit:

(merci, père Noël!)

franchement Rozhdestvensky est à lui seul une des contributions les plus importantes à la musique du vingtième siècle.

Benedictus a écrit:

Bon, sinon, comme Emeryck m’a carotte le segment «Bruckner + tragédies lyriques», je lui chourave en retour le piano inintelligible:

• Stockhausen:

David Tudor (piano)
Cologne, IX.1959
Hat Hut

C’est bien la première fois que j’entre à fond dans les quatre premiers! - et je pense que c’est largement dû au jeu de Tudor: contrasté, expressif, avec beaucoup de grain. Voir ici.

• Barraqué:

Roger Woodward (piano)
Londres, X.1972
Celestial Harmonies

Quatrième écoute de cette version un peu folle, dont je n’ai toujours pas l’impression d’avoir fait le tour; une expérience particulièrement intense, en tout cas. Voir ici.

J’essaierais bien de relancer le fil de Mélo de piano pour l’ile déserte en mode full contemporain, je vais réfléchir à ça.

Domenico Scarlatti (1685-1757)

https://classik.forumactif.com/t2376p250-domenico-scarlatti-discographie-selective#1156593

Vivi felice !

Brahms, sonates pour piano et alto n°1 et 2, Mikhail Muntian et Yuri Bashmet

Tchaïkovsky : Symphonie No.4 (Svetlanov) & Sonate pour piano No.2 (Sirota)

Milhaud : Symphonie n°8 "Rhodanienne" (Francis)

Ca a beau vouloir célébrer le Rhône, ça sonne très yankee (notamment le III).

• Lili Boulanger: Psaume 24¹. Pour les funérailles d’un soldat². Psaume 129:

Martial Defontaine (ténor)¹, Vincent Le Texier (baryton)², Mark Stringer / Orchestre Philharmonique du Luxembourg, Chœur Symphonique de Namur / Denis Ménier
Luxembourg, IX.1998
Timpani

Première fois que j’écoute du Lili Boulanger (eh oui!), je dois dire que ça m’a pris de court: c’est très éloigné de ce que j’imaginais. Voir ici.

Messiaen: L'Ascension/P.Järvi

+

Bartok: Rhapsodies pour violon et orchestre/Skride, Aadland

+

Scriabine: Sonate n°6/Maltempo

Szymanowski: Mythes/Pietsch

+

Ropartz: Pêcheur d'Islande/Karabits

4) Antonín Dvořák (1841-1904) :

Danses slaves, Op. 46

= Jean Martinon, Orchestre symphonique de Londres

(RCA, octobre 1958)

J.S. Bach

Messe à 4 voix BWV 234
Tombeau de Sa Majesté la Reine de Pologne BWV 198

Ricercar Consort · Philippe Pierlot

Ludwig van Beethoven (1770-1827)
Sonates piano et violon 9 "Kreutzer", 4 et 2

Lorenzo Gatto, violon Amati 1682
Julien Libeer, piano Steinway & Sons D (586.334) (?)

Hanson: Symphonie n°3/Schwarz

+

Wagner : Parsifal (Levine DVD)


J'ai beau adorer cet opéra, je ne peux m'empêcher de ressentir une réelle disparité qualitative entre les everestiques (I-III) et le II. C'est le seul grand Wagner qui me fait ça (je ne ressens ça ni dans Tristan, ni dans les Maîtres, ni dans aucun volet du Ring).

Concernant le DVD lui-même Meier et sublime (comme toujours) et le parterre de pâquerettes en plastique du III toujours aussi consternant...

Pourtant … qu'il est sublime cet acte II !

5) Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) :

Symphonie n°40 en sol mineur, K. 550
Symphonie n°41 en ut majeur, K. 551

= Georg Solti, Orchestre de Chambre d'Europe

(Decca, juin 1984)

Le chef hongrois est plus à son affaire dans les fougues et les foudres de la Jupiter que dans l'univers tourmenté de la 40°,
dont sa baguette restitue toutefois la véhémence (le Molto allegro se montre particulièrement cambré).

Hanson: Symphonie n°6/Schwarz

Cololi a écrit:

Pourtant … qu'il est sublime cet acte II !

En fait, si Cololi s'est sérieusement mis au chant, c'est parce qu'il rêve de chanter Parsifal...

... surtout pour l'acte II:

Roberto Valentini (1674-1747)
Pietro Giuseppe Cepafini Gaetano Boni (un peu pareil que Valentini)
Sonates pour mandoline

Pizzicar Galante
Anna Schivazappa, mandoline
Fabio Antonio Falcone, clavecin

Chouette; bon, ça roule un peu tout seul néanmoins.

Benedictus a écrit:

Cololi a écrit:

Pourtant … qu'il est sublime cet acte II !

En fait, si Cololi s'est sérieusement mis au chant, c'est parce qu'il rêve de chanter Parsifal...

... surtout pour l'acte II:

Je ne connaissais rien de Wagner quand j'ai commencé la chant.

Je crois qu'il y a qq ch de très profond dans cette volonté … mais qui du coup m'échappe totalement … car je participais à la chorale du collège en 6°/5°, quand j'étais soprano.

C'est Verdi qui m'a fait chanter … tout autant que je voyais dans cette pratique une thérapie possible.

Et ce qui est rigolo … c'est que maintenant que je chante Verdi … j'ai l'impression d'être "arrivé" … alors même qu'il ne joue plus du tout le même rôle pour moi.

Alifie a écrit:

www.deezer.com/fr/album/64178442

Béla Bartók

Concertos pour piano 1 & 2
2 Portraits*

Chicago SO

Pollini - Abbado - Mintz*



Quelques mots ici.

Catégorie orchestrale -rang 079°/250




Eugen Jochum (1902-1987)


6) Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) :

Symphonie n°39 en mi bémol majeur, K. 543

= Eugen Jochum, Orchestre symphonique de la Radio bavaroise

(DG, juin 1954)

« La grandeur olympienne traverse la majestueuse introduction, conduisant rapidement à une espèce de danse au accents de laquelle les dieux se meuvent dans une gracieuse conversation » écrivit Felix Weingartner, que Paul Dukas put entendre en concert dans cette 39° au sujet de laquelle il déclara : « une interprétation fidèle doit s'écarter autant de la dramatisation, si fort en honneur aujourd'hui, que de l'inexpressive exécution sautillante par laquelle une routine surannée prétendait rendre la tradition de cette musique »  (La Revue Hebdomadaire -mars 1899).
Eugen Jochum, fait partie de ces rares chefs qui furent capables de naviguer entre ces deux écueils de la pompe et de la préciosité, se traçant une ligne de conduite par une droiture sans ostentation, agrégée par un tempo inflexible mais moteur, voire comme élément fondateur de son acte interprétatif. On y retrouve le fier tempérament de Thomas Beecham, la netteté graphique de Günter Wand, l'infaillible conscience structurelle de Karl Böhm (mais par des moyens différents comme nous le verrons pour le Finale). Il y manque peut-être un ingrédient, la souplesse du cantabile, que Richard Wagner encensait dans ce répertoire : « comparé à Haydn, Mozart est grand presque uniquement par ce caractère de chant extrêmement sentimental de ses thèmes instrumentaux. » Dans ce même Rapport sur la fondation d'une école allemande de musique à Munich (1865), il déplorait que ne fût conservée une tradition interprétative capable de nous renseigner sur la façon dont on jouait cette musique à l'époque de sa création, et il regrette qu'on la joue trop littéralement, plaidant pour une interprétation avisée. « Les quelque huit premières mesures de la célèbre symphonie en mi bémol, exécutées aussi sommairement que semble uniquement l'exiger l'indication des signes de nuances [...], que retiendrons-nous de Mozart si nous le conservons de cette manière, exécuté sans couleur et sans vie ? »

Chaque maestro ose sa recette, celle de Jochum réside dans une approche « consortante » qui valorise le grain des instruments, la saveur de leurs échanges, le galbe de leur conversation, comme importé du vivifiant plein air des sérénades. Introduit sur un rail très recto tono mais aéré, l'Allegro se propulse avec une énergie fermement canalisée, qu'il n'est besoin de relancer tant elle jaillit à flot continu ! Écoutez par exemple comment le staccato des clarinettes en crescendo (3'26) attise la jactance. Si vous aimez des approches larges et modulées, ce décrassage à haute pression va vous surprendre : sous cette intransigeante baguette, le préromantisme que certains commentateurs décelèrent dans ces pages nous renvoie plutôt aux ardeurs véhéments et contrastées du Sturm und Drang.
Idem pour l'Andante, si vous y cherchez la mélancolie, les drames alanguis, voyez plutôt Bernstein à Vienne (DG) ou Krips à Amsterdam (Philips), car Jochum en récuse les parfums, ou plutôt les transforme en sels de pâmoison ! Frictionnée au gant de crin, redressée à l'équerre, cette lecture capiteuse vous électrocute par sa lucidité. Ne soupçonnez rien d'exsangue, l'orchestre bavarois ne confond pas sécheresse et tension, comme il nous le montre aussi dans le Menuet qui rebondit avec adresse, mais sans crispation, grâce au plumage lustré de ses archets. Et quelle exquise chorégraphie des clarinettes dans le trio central (1'56-).

Vous imaginez que l'abondante discographie de cet opus prodiguait maints concurrents pour ce Mélomaniac d'Or. Outre les vertus astringentes de Jochum, j'ai choisi cette version car elle m'a convaincu de ne pas chercher une exécution trop large du Finale où, selon ma pente instinctive, j'aime bien entendre une certaine aisance décontractée.
Ici c'est l'inverse, et pourtant ça fonctionne !
Wagner, encore lui, ne s'était pas trompé en énonçant (Sur la direction d'orchestre -1869) « on assiste là à une orgie de rythme pur, et on ne saurait prendre ces mouvements allegro avec assez de résolution et de vitesse. » Jochum prouve et justifie l'équilibre par la locomotion et non par l'architecture. Non une parade grandiose (avec le danger d'y paraître vain si le discours paraît trop lâche) mais une course effrénée qui ne saurait choir tant qu'elle avance. Cette option révélatrice m'a déniaisé.
Cela me rappelle mes premiers et fastidieux essais à vélo, où je finissais souvent avachi dans le gravier. Mon esprit ratiocinateur ne comprenait pas comment on peut rester debout à deux roues sans support latéral -d'ailleurs je ralentissais bêtement pour songer à ce qui me semblait une incohérence des lois de la physique, ce qui ne manquait pas d'entrainer ma chute. Jusqu'à ce qu'un beau jour mon grand-père, lassé de mes pitoyables gadins, m'exhorte à pédaler de toute mes forces sans plus réfléchir. Je le pris au mot à tel point que, n'ayant auparavant jamais dépassé les dix mètres, il dut cette fois courir pour me rattraper à l'autre bout du village.
Grisé par cet envol, je ne voulais plus m'arrêter. Désolé pour l'anecdote, du moins c'est ce même naïf enthousiasme cinétique que Jochum expérimente et valide ici, sans faux-semblant, avec pour compagnon d'ivresse ce zeste de théâtre malicieux qu'on adore chez le dramaturge Wolfgang.
Et conclu avec panache par quelques accents qui paraphent l'autorité de ce témoignage, peut-être plus haydnien que mozartien au sens où l'entendait Wagner. C'est vrai que l'italianita n'a jamais été le fort de Jochum, dont l'aplomb et les cylindres à plein régime compensent toutefois le lyrisme par un élan aérodynamique qui colle à l'asphalte de la partition. Dans le genre roboratif à grosse turbine, je n'ai jamais entendu mieux. Admirable et revigorant !

Modeste Petrovitch Moussorgski
* Une Nuit sur le Mont Chauve
Maurice Ravel
* Valses nobles et sentimentales
New York Philharmonic
Giuseppe Sinopoli (DG, 1990)

Tu aimes bien ce disque Ravélavélo. Ce n'est pas la première fois que tu l'écoutes.
...


 https://fr.wikipedia.org/wiki/Peter_Tosh

7) Ernst Toch (1887-1964) :

Symphonie n°5, Op. 89
Symphonie n°6, Op. 93
Symphonie n°7, Op. 95

= Alun Francis, Orchestre symphonique de la Radio de Berlin

(CPO, octobre 1995)

La couleur orangée du texte du précédent message s'accorde prémonitoirement à la pochette du disque que j'écoute  

Bruckner; Symphonie n°9
Abbado/Lucerne

Au delà la valeur testamentaire, une version incroyablement plus réussie que les précédents Bruckner d'Abbado.
Étrange comme il a fallu attendre la toute fin pour qu'il comprenne vraiment cette musique.


Schumann; Etudes symphoniques, op.13
Pogorelich

J'y reviens toujours. Une interprétation superlative à tous les niveaux.

Scriabine : Poème de l'Extase (Ashkenazy)

La sensualité faite musique.

Mélomaniac a écrit:

7) Ernst Toch (1887-1964) :

Symphonie n°5, Op. 89
Symphonie n°6, Op. 93
Symphonie n°7, Op. 95

= Alun Francis, Orchestre symphonique de la Radio de Berlin

Pour tous ceux qui croyaient que tes goûts sont convenus, bravo de leur avoir donné Toch !

Schubert, Quintette. Stern, Casals, Tortelier, Katims, Schneider

anaëlle a écrit:

Schubert, Quintette.  Stern, Casals, Tortelier, Katims, Schneider

Chouette version pas du tout quatuorisante ! (l'ordre, c'est par notoriété, c'est ça ? )
J'aurais mis Schneider avant Katims, tout de même.

Tu ne crois pas si bien dire. J'avais la flemme d'aller chercher le CD sur mon bureau, donc j'ai essayé de retrouver les interprètes de mémoire ... et pour les deux derniers, j'ai dû aller vérifier !
Très belle version en effet.

Beethoven, Quatuor à cordes op.132. Italiano SQ

le chef d'oeuvre