Votre dernier film visionné

Mélo

Chuck Noland, un cadre de Fedex, sillonne le monde pour améliorer les performances de son entreprise et la productivité de ses équipes. Il ne trouve la tranquillité qu'auprès de sa compagne Kelly. Cependant, à la veille de Noël, il reçoit un appel lui annonçant qu'il doit contrôler la livraison d'un colis urgent pour la Malaisie.
Mais quel acteur ce Tom Hanks...
Il m'a fait au moins deux où trois fois dans ma vie, et rire avec "Big"
Pour moi, le meilleur Acteur de maintenant, il a fait que des chefs-d'œuvre 🤩

Claude Zidi : Bête, mais discipliné        1979

 +
Je n'attendais absolument rien de ce film de Zidi, à part peut-être de rire un peu comme ça, en passant mais c'était finalement plus plaisant que prévu : le niveau de nawak tend vers plus l'infini. Le film met en scène un gars (interprété par Jacques Villeret) qui fait son service militaire et qui est un peu le souffre-douleur des gars qui sont dans sa chambre ; il se retrouve par un hasard assez rocambolesque à devoir conduire une ambulance transportant un agent secret (dont le nom est Stévenin (!) mais qui est interprété par Michel Aumont) et un faux malade qui est en fait un savant qui a inventé un gaz que la police française prévoit d'utiliser sur les manifestants pour les transformer en choristes pacifiques ; ça donne déjà les conditions initiales en terme de nawak. Le film met pas mal de temps à démarrer (la partie initiale et la partie du trajet n'étant pas très drôles) mais une fois arrivé à l'hôtel, ça devient du délire total et le scénario explose : le personnage principal avait donné des somnifères aux deux occupants de l'ambulance pour pouvoir se rendre au rendez-vous qu'il avait fixé avec la jeune femme qu'il voulait épouser dans cet hôtel, il découvre ensuite qu'elle a un rendez-vous avec un tennisman ; entre temps, les deux gars dans l'ambulance se réveille et la mallette qui était dans l'ambulance a disparu et il leur dit qu'elle a été volée par un couple habitant l'hôtel (il donne la description d'un couple aléatoire qu'il a croisé) ; du coup, après les avoir repéré (et réquisitionné une chambre à côté d'eux), Stévenin va essayer de les espionner en passant par le conduit d'aération en communiquant avec le personnage principal par radio et lorsque l'ancien propriétaire (qui est par ailleurs le tennisman en question) veut venir récupérer quelque chose dans son ancienne chambre, il entend la radio et croit que le personnage principal fait du spiritisme et du coup, il lui parle de sa sœur qui est médium (ah oui, et parallèlement, il essaie de tuer le tennisman mais n'y arrive pas mais le sauve tout de même de la tentative de meurtre qu'il avait lui-même initiée - et en guise de remerciement, le tennisman se met à sa disposition, le gars va alors lui demander de l'inviter à son rendez-vous avec la femme qu'il voulait épouser en le présentant comme un bon ami) ; vient ensuite cette scène au restaurant (la scène du rendez-vous arrangé) où il raconte des histoires qui n'ont aucun sens (et extrêmement rocambolesques) en restant extrêmement sérieux et investi puis en même temps, la sœur lui dessine son thème astral sur la nappe en satin du restaurant ; ensuite, ils vont finalement se départager sur un match de tennis mais entre temps, il trouve (avec une jeune fille qui vient d'on ne sait où) des bombonnes du fameux gaz du début et il se rend compte qu'il n'est pas tout-à-fait au point et rend les gens complètement aléatoires (même s'il y a un tropisme animal) ; bref, du coup, il en a marre de sa vie donc il essaie de prendre ce gaz et finalement, ça le rend hyper balèze et après avoir perdu pas mal de sets, il déglingue le tennisman professionnel sur son propre terrain. Voilà, c'est un aperçu (il y a encore beaucoup de trucs délirants que je n'ai pas mentionnés) du niveau de délire de ce film ; en plus de ça, le gaz permet de justifier n'importe quoi donc le film part dans tous les sens, c'est assez drôle.

Alex Lutz : Une nuit        2023

 +
J'avais été bien conquis par Guy (son deuxième long-métrage) que j'avais trouvé drôle ; ici, la tonalité est assez différente et je dois dire que ça m'a moins séduit. Le film commence sur la rencontre de deux inconnus dans le métro parisien à l'occasion d'une engueulade, ils vont alors choisir de passer un peu de temps ensemble et finalement de déambuler ensemble dans Paris jusqu'au lever du jour. Le film fait bien sûr pas mal penser à Before sunrise de Linklater (mais surtout, je trouve, à Clair de femme de Costa-Gavras même si la palette tonale est un peu plus variée) mais malheureusement, je trouve qu'il fonctionne moins bien que ces deux films et n'arrive pas trop à ce que les différentes séquences se fondent les unes dans les autres ; il y a bien quelques moments assez amusants et d'autres (plus rares) bien trouvés mais ça ne va pas beaucoup plus loin. En plus de ça, le twist final (on se doutait bien qu'il y avait une entourloupe) n'apporte pas tellement grand-chose : dans tous les cas, il s'agissait de jouer contre le temps et d'étirer la rencontre - bon après, oui, ça change un peu la couleur du film mais je trouve que ça n'a pas autant de portée que ça aurait pu en avoir.

Le Gendarme se marie (1968) Jean Girault

The Dead zone

+

Sheitan

+

Y a un os dans la moulinette

Dans sa deuxième année de lutte contre le crime, le milliardaire et justicier masqué Batman explore la corruption qui sévit à Gotham et notamment comment elle pourrait être liée à sa propre famille, les Wayne, à qui il doit toute sa fortune. En parallèle, il enquête sur les meurtres d'un tueur en série qui se fait connaître sous le nom de Sphinx et sème des énigmes cruelles sur son passage.
Mais qu'il est bon ce BATMAN...
Suis vraiment satisfait de l'histoire, avec de très bons acteurs...
La seule chose que j'aime pas dans le film, c'est la Batmobil...qui ne correspond pas du tout à son image de BATMAN !
J'espère vivement qu'il y aura une suite bientôt ?🤩

Xavier a écrit:

Y a un os dans la moulinette

Décidément ! Tout le monde le voit ! 

Ruben Östlund

The Guitar Mongoloid
On sait pas d'où ça vient, on sait pas où ça arrive, ça dézingue à tout va, mais j'ai bien aimé
Triangle of Sadness
On sait mieux d'où ça vient, on sait mieux où ça arrive, ça dézingue à tout va, et j'ai moins aimé

Fantomas (1964) André Hunebelle





Le commissaire Juve est probablement le meilleur rôle de Louis de Funès, amha.

Анастасия231 a écrit:

Fantomas (1964) André Hunebelle





Le commissaire Juve est probablement le meilleur rôle de Louis de Funès, amha.

Je t'aurais Fantomas, je t'aurais...
🤭

Анастасия231 a écrit:

Fantomas (1964) André Hunebelle





Le commissaire Juve est probablement le meilleur rôle de Louis de Funès, amha.

Pour moi, il y en a 2 :



et

Évidemment, je n'ai émis qu'un avis très subjectif. De toute façon, de Funès était un génie, voilà.

D'ailleurs, dans la soirée :

Fantomas se déchaîne (1965) André Hunebelle

Анастасия231 a écrit:

Évidemment, je n'ai émis qu'un avis très subjectif. De toute façon, de Funès était un génie, voilà.

D'ailleurs, dans la soirée :

Fantomas se déchaîne (1965) André Hunebelle

Deuxième services, Deuxième services.

Deux policiers de Los Angeles, Martin Riggs et Roger Murtaugh, se retrouvent coéquipiers sur une même affaire. Les deux hommes, aux caractères franchement opposés, finissent par s'apprécier et doivent bientôt faire montre de toutes leurs qualités lorsque la fille de Murtaugh est enlevée par d'anciens agents des forces spéciales devenus trafiquants de drogue.
Franchement 🤫 je l'avais vu à l'époque et je n'aimais pas...
Pourtant j'ai par moment et les scènes d'actions sont terribles....
Et la musique Eric Clapton

Pachy a écrit:

Deuxième services, Deuxième services.

Évidemment, son deuxième service... euh... sa troisième main !

Fantomas contre Scotland Yard (1967) André Hunebelle

Hiroshima mon amour



Je crois bien que je ne suis pas rentré dans le délire...

Анастасия231 a écrit:

Fantomas contre Scotland Yard (1967) André Hunebelle

Son meilleur de la trilogie...
Il y a un pendu dans ma chambre...
Dans la mienne, non dans la mienne...dans la mienne qu'elle horreur...🤭

La grand-mère de Loulou Dupin lui laisse en héritage un appartement à Paris. Lorsqu'il vient en prendre possession, il découvre dans les placards de la dynamite, de la nitroglycérine et des armes diverses. C'est là que deux charmantes jeunes terroristes ont élu domicile. Tout ce matériel angoisse Loulou...

Pachy a écrit:

Son meilleur de la trilogie...
Il y a un pendu dans ma chambre...
Dans la mienne, non dans la mienne...dans la mienne qu'elle horreur...🤭

Sans aucun doute ! Qui plus est, il est tombé sur un cheval qui parle et s'est retrouvé dans un lit mécanisé comme un bolide de course.

Le Gendarme à New York (1965) Jean Girault

Après que sa soeur a été sélectionnée pour participer aux violents 'Hunger Games',' Katniss Everdeen décide de se porter volontaire pour libérer sa soeur de son fardeau. La jeune femme et son comparse du District 12, Peeta, devront affronter 22 autres adolescents ayant entre 12 et 18 ans, jusqu'à la mort.
Le film est au début très lent, mais après cela devient super...
Premier film de la trilogie, je pense qu'il y a un nouveau film cette année !🫢

Ruben Östlund
Play

Tout ça ne s'arrange guère.

Xavier a écrit:

Hiroshima mon amour



Je crois bien que je ne suis pas rentré dans le délire...

J'avoue que je me suis un peu e.....é aussi... Je me souviens surtout de certaines images / séquences, mais rien qui me donne envie de le revoir pour le moment...

J'ai trouvé L'Année dernière à Marienbad nettement plus fascinant, mais là aussi il faut vraiment accepter et entrer dans le délire, sans quoi la réputation de chiantitude se vérifie immanquablement (celui-là j'ai essayé de le revoir sans motivation impérieuse, et j'ai abandonné à mi-chemin...).

Pendant qu'on y est (et bien que ça n'ait pas grand-chose à voir), je suis en train de revoir ça :



... pour la troisième fois en fait ; je l'avais vu deux fois coup sur coup (sur deux semaines, hein...) et dû me forcer à passer à autre chose - à d’autres films de Rivette, n'exagérons rien - tant ça m'avait obsédé, et là le plaisir est intact; c'est absolument incroyable, d'une richesse vertigineuse et inépuisable (le jeu totalement improvisé des acteurs y contribuant bien sûr à part égale avec le travail de Rivette lui-même et des monteurs); presque chaque séquence gagne à être vue plusieurs fois, ce qui peut-être exaltant ou décourageant vu la durée de l'ensemble...
Le genre de choses qui peuvent faire paraître tout le reste insignifiant pendant de longues périodes — pour ma part je crois n'avoir connu ça qu'avec Wagner et Lynch, et avec Pelléas... Et peut-être un peu, en ce moment, avec les quatuors de Beethoven...

Cela dit, soyons clairs : le premier épisode (le "film" est divisé en huit épisodes d'environ 1h30, en un sens on peut presque dire que c'est un ancêtre de la saison 3 de Twin Peaks) peut être une pilule extrêmement difficile à avaler, même en étant fermement décidé à voir le tout — une sorte de test d'entrée qui peut susciter un rejet radical ou une indifférence hostile si l'on est allergique/hermétique à un certain type de cinéma d'époque (non seulement sans concession mais aussi clairement daté, ce qu'on oublie d'ailleurs totalement une fois franchi ce cap)...

Golisande a écrit:

Xavier a écrit:

Hiroshima mon amour



Je crois bien que je ne suis pas rentré dans le délire...

J'avoue que je me suis un peu e.....é aussi... Je me souviens surtout de certaines images / séquences, mais rien qui me donne envie de le revoir pour le moment...

J'ai trouvé L'Année dernière à Marienbad nettement plus fascinant, mais là aussi il faut vraiment accepter et entrer dans le délire, sans quoi la réputation de chiantitude se vérifie immanquablement (celui-là j'ai essayé de le revoir sans motivation impérieuse, et j'ai abandonné à mi-chemin...).

Il y a des Resnais que j'adore donc j'ai envie de les voir tous au moins une fois.
Je me souviens que "L'année dernière à Marienbad" j'avais coupé au bout de 5 minutes à l'époque. (ce que je fais très rarement!)
Mais j'ai prévu de réessayer.

Pour Hiroshima, je me suis bien ennuyé, mais je n'ai pas détesté comme "Le Mépris" par exemple, qui est vraiment un des films que je déteste le plus au monde.

Xavier a écrit:

Golisande a écrit:

Xavier a écrit:

Hiroshima mon amour



Je crois bien que je ne suis pas rentré dans le délire...

J'avoue que je me suis un peu e.....é aussi... Je me souviens surtout de certaines images / séquences, mais rien qui me donne envie de le revoir pour le moment...

J'ai trouvé L'Année dernière à Marienbad nettement plus fascinant, mais là aussi il faut vraiment accepter et entrer dans le délire, sans quoi la réputation de chiantitude se vérifie immanquablement (celui-là j'ai essayé de le revoir sans motivation impérieuse, et j'ai abandonné à mi-chemin...).

Il y a des Resnais que j'adore donc j'ai envie de les voir tous au moins une fois.
Je me souviens que "L'année dernière à Marienbad" j'avais coupé au bout de 5 minutes à l'époque. (ce que je fais très rarement!)
Mais j'ai prévu de réessayer.

Pour Hiroshima, je me suis bien ennuyé, mais je n'ai pas détesté comme "Le Mépris" par exemple, qui est vraiment un des films que je déteste le plus au monde.

J'ai aussi un problème avec Godard, et particulièrement avec ce Godard-là (disons que je trouve ça intéressant, mais ça me touche moins souvent que ça ne m'énerve)... En revanche j'ai prévu de voir ou revoir certains de ses films plus tardifs.

Pour l'Année dernière... , c'est nettement plus radical qu'Hiroshima, mais à mon avis l'expérience vaut largement la peine de passer outre les premières impressions (d'autant que là au moins ça ne dure pas 12h30  )... Après, je pense aussi que l'ennui fait partie du trip (un peu comme chez Antonioni, même si ça n'a rien à voir).

Xavier a écrit:

Pour Hiroshima, je me suis bien ennuyé, mais je n'ai pas détesté comme "Le Mépris" par exemple, qui est vraiment un des films que je déteste le plus au monde.

Je me sens moins seul!

En fait, je crois même que je méprise ce film.

Comme je suis manifestement beaucoup moins extrême que vous dans ma détestation, j'aimerais bien en savoir plus (en-dehors bien sûr de la scène d'ouverture, qui est totalement insupportable).

C'était quelques pages plus haut, page 1 exactement:

Xavier a écrit:

Le Mépris

Ca faisait très très longtemps que je ne m'étais pas autant emmerdé devant un film.
Je me suis obligé à aller au bout... vraiment pour pas grand chose.

Je sais, ça doit être moi, mais je trouve que c'est mal joué, que les dialogues sont vains, qu'on se fout totalement des personnages, que la musique est plaquée et intervient n'importe comment... une horreur.
J'aurais même tendance à trouver ça comique.

Je crois que c'est la première fois que je déteste autant un film aussi réputé.

J'ai tendance à penser que c'est fait exprès (j'ai l'impression que la provocation et le contre-pied systématiques sont vraiment parties intégrantes de l'esthétique de Godard qui a toujours eu un côté sale gosse), mais il faudrait que je revoie ce film en particulier, et le fait est que je n'en ai aucune envie – j'ai essayé il y a un an et n'ai pas dépassé le générique...

(Si tu n'es pas absolument et définitivement vacciné, tu devrais peut-être tenter Sauve qui peut la vie : c'est très différent et ça m'a fait comprendre pas mal de choses sur ce cinéaste — et par ailleurs c'est peut-être celui que j'ai préféré, mais là encore il faudrait que je les revoie...)

Le Mépris me semble bien plus intéressant et beau que Sauve qui peut la vie.
Le Mépris, pour moi, c'est du Godard très inspiré.

Je suis à peu près sûr de penser le contraire (pas seulement à propos du Mépris : tout le Godard des années 60 me gonfle peu ou prou, et dans le lot je préfère encore les films post-Pierrot le Fou - je n'irais peut-être pas jusqu'à Dziga Vertov, quoique...)

Le Gendarme et les Extra-Terrestres (1979) Jean Girault



La fin du film est un peu bof quand même... Dommage que je n'aie pas le DVD pour Le Gendarme en Balade... j'ai voulu le commander mais la fnac a dit rupture de stock.

Professeur d'archéologie, Indiana Jones parcourt le monde à la recherche de trésors. Son rival, le Français René Belloq, travaille pour les nazis qui rêvent de retrouver l'Arche d'alliance contenant les Tables de la Loi. Or, feu le professeur Ravenwood, père de Marion, l'ex-petite amie d'Indiana Jones, détenait une médaille permettant de localiser l'arche. Jones part sur les traces de Marion au Népal.
Vu à l'époque de la sortie, c'était top !

Ruben Östlund
Happy Sweden

Ça va toujours pas mieux, j'avoue pourtant être soulagé, d'avoir fini mon cycle Östlund

Le Cerveau (1969) Gérard Oury





Ça c'est un chef-d'œuvre !

Le duo improbable de policiers est de retour ! Martin Riggs et Roger Murtaugh doivent protéger un ancien bandit qui a accepté de témoigner pour faire arrêter des dealers. Au fil de l'enquête et grâce aux renseignements de leur source, une piste les mène jusqu'au consulat d'Afrique du Sud où, un fois encore, leurs méthodes peu conventionelles risquent de déplaire...
Excellente la scène du...wc
Terrible film, un duo explosifs...

Angélique Marquise des Anges (1964) Bernard Borderie

Les Barbouzes

+

Bruno Podalydès : Dieu seul me voit (Versailles-Chantiers)        1998


Ce film fait suite au moyen-métrage (assez drôle) Versailles rive gauche dans lequel le frère du réalisateur occupait déjà le rôle principal. Dans ce film, il joue un quadragénaire assez lambda, versaillais assez lisse, qui ne sait pas trop et qui va se retrouver propulsé dans une véritable fresque mettant en scène la gauche parisienne bourgeoise : les artistes, les débats autour de Cuba, etc. ; en fait, c'est quasiment un récit d'apprentissage. Ce ne sont pas tant ces thématiques qui m'ont intéressé que la prolifération des situations et la drôlerie des dialogues (le tournage des clips de campagnes pour les municipales, la séance autour du vernissage et la séance d'essayage juste avant) ; en plus de ça, la distribution (et la direction d'acteurices) sont remarquables : Denis Podalydès, Jeanne Balibar, Michel Vuillermoz, Isabelle Candelier, Jean-Noël Brouté, entre autres - ah oui, et on a aussi une petite apparition de Mathieu Amalric, du coup, oui, assez Desplechin mais en mode majeur. Il existe une version dite "interminable" de ce film, composée de plusieurs épisodes s'étalant sur une durée de six heures, je pense que le film s'y prête particulièrement bien, je serais curieux de la voir ! Pour moi, ce film est sans doute l'un (si ce n'est le) meilleur film de Podalydès.

Virginie Apiou : Jean-Pierre Mocky, libre et sentimental        2023


Il s'agit d'un petit documentaire d'une vingtaine de minutes, réalisé pour Arte - et principalement centré autour des films qu'ils proposent en ce moment à la rediffusion - Un drôle de paroissien, Un linceul n'a pas de poches, Solo, La cité de l'indicible peur, La grande lessive (!). Le documentaire aborde à la suite plusieurs points qui regroupent plusieurs films de Mocky : la critique de la religion, de la télévision, l'utilisation des costumes, des perruques (sans même citer celle de Deneuve dans Agent trouble !), du contre-emploi, de la musique. C'était pas mal pour vingt minutes mais ça m'a semblé peut-être un peu arbitraire par moments et surtout, je n'ai pas trop compris pourquoi le documentaire se restreignait à ces quelques films (peut-être des questions de droits ?) alors que la filmographie de Mocky est pourtant pléthorique.

Xavier a écrit:

Les Barbouzes

+

Emeryck a écrit:

Bruno Podalydès : Dieu seul me voit (Versailles-Chantiers)        1998


Ce film fait suite au moyen-métrage (assez drôle) Versailles rive gauche dans lequel le frère du réalisateur occupait déjà le rôle principal. Dans ce film, il joue un quadragénaire assez lambda, versaillais assez lisse, qui ne sait pas trop et qui va se retrouver propulsé dans une véritable fresque mettant en scène la gauche parisienne bourgeoise : les artistes, les débats autour de Cuba, etc. ; en fait, c'est quasiment un récit d'apprentissage. Ce ne sont pas tant ces thématiques qui m'ont intéressé que la prolifération des situations et la drôlerie des dialogues (le tournage des clips de campagnes pour les municipales, la séance autour du vernissage et la séance d'essayage juste avant) ; en plus de ça, la distribution (et la direction d'acteurices) sont remarquables : Denis Podalydès, Jeanne Balibar, Michel Vuillermoz, Isabelle Candelier, Jean-Noël Brouté, entre autres - ah oui, et on a aussi une petite apparition de Mathieu Amalric, du coup, oui, assez Desplechin mais en mode majeur. Il existe une version dite "interminable" de ce film, composée de plusieurs épisodes s'étalant sur une durée de six heures, je pense que le film s'y prête particulièrement bien, je serais curieux de la voir ! Pour moi, ce film est sans doute l'un (si ce n'est le) meilleur film de Podalydès.

Pour les tintinophiles, longue citation du Sceptre d'Ottokar, cf. le 8e post ici : www.forum-tintinophile.com/t4314-Le-restaurant-SYLDAVE-d-Archibald40.htm

Emeryck a écrit:

Bruno Podalydès : Dieu seul me voit (Versailles-Chantiers)        1998


Ce film fait suite au moyen-métrage (assez drôle) Versailles rive gauche dans lequel le frère du réalisateur occupait déjà le rôle principal. Dans ce film, il joue un quadragénaire assez lambda, versaillais assez lisse, qui ne sait pas trop et qui va se retrouver propulsé dans une véritable fresque mettant en scène la gauche parisienne bourgeoise : les artistes, les débats autour de Cuba, etc. ; en fait, c'est quasiment un récit d'apprentissage. Ce ne sont pas tant ces thématiques qui m'ont intéressé que la prolifération des situations et la drôlerie des dialogues (le tournage des clips de campagnes pour les municipales, la séance autour du vernissage et la séance d'essayage juste avant) ; en plus de ça, la distribution (et la direction d'acteurices) sont remarquables : Denis Podalydès, Jeanne Balibar, Michel Vuillermoz, Isabelle Candelier, Jean-Noël Brouté, entre autres - ah oui, et on a aussi une petite apparition de Mathieu Amalric, du coup, oui, assez Desplechin mais en mode majeur. Il existe une version dite "interminable" de ce film, composée de plusieurs épisodes s'étalant sur une durée de six heures, je pense que le film s'y prête particulièrement bien, je serais curieux de la voir ! Pour moi, ce film est sans doute l'un (si ce n'est le) meilleur film de Podalydès.

Ce film était sorti peu après Comment je me suis disputé, avec une distribution assez proche, ce qui créait une sorte d'écho, même si ce film est beaucoup plus léger et désinvolte que celui de Despleschin.
Comme Alifie, j'aime particulièrement la séquence au Klow, restaurant syldave.
Jamais vu la version longue, qui me rappellerait des souvenirs, mais dont je crains qu'elle soit un peu bavarde.
Sans doute le film le plus ambitieux de Podalydès, avec, dans une perspective très différente, Versailles rive droite.

Merveilleuse Angélique (1965) Bernard Borderie