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Tender is the night

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Анастасия231 a écrit:

Merveilleuse Angélique (1965) Bernard Borderie

J'ai revue la série il y a pas longtemps !🤩

L’équipe IMF (Impossible Mission Force) est dissoute et Ethan Hunt se retrouve désormais isolé, alors que le groupe doit affronter un réseau d’agents spéciaux particulièrement entraînés, le Syndicat. Cette organisation sans scrupules est déterminée à mettre en place un nouvel ordre mondial à travers des attaques terroristes de plus en plus violentes. Ethan regroupe alors son équipe et fait alliance avec Ilsa Faust, agent britannique révoquée, dont les liens avec le Syndicat restent mystérieux. Ils vont s’attaquer à la plus impossible des missions : éliminer le Syndicat.
Il est extrêmement bon ce film, rien que du bonheur en spectacle...
C'est presque aussi terrible que...James Bond 007 !🤩

Pachy a écrit:

Анастасия231 a écrit:

Merveilleuse Angélique (1965) Bernard Borderie

J'ai revue la série il y a pas longtemps !🤩

Quelle merveilleuse série au demeurant !

D'ailleurs :

Angélique et le Roy (1966) Bernard Borderie

The Curse of Frankenstein

Анастасия231 a écrit:

Pachy a écrit:

Анастасия231 a écrit:

Merveilleuse Angélique (1965) Bernard Borderie

J'ai revue la série il y a pas longtemps !🤩

Quelle merveilleuse série au demeurant !

D'ailleurs :

Angélique et le Roy (1966) Bernard Borderie

L'acteur qui y joue le roi de France est sublime !

Katniss Everdeen est rentrée chez elle saine et sauve après avoir remporté la 74e édition des Hunger Games avec son partenaire Peeta Mellark. Puisqu'ils ont gagné, ils sont obligés de laisser une fois de plus leur famille et leurs amis pour partir faire la Tournée de la victoire dans tous les districts.
C'est trop long avant qu'il se passe quelque chose...
Le film aurait dû être donc plus court...

Un film avec Jennifer Lawrence est toujours trop court !
et je trouve l'épisode pas mauvais du tout

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Terrence Malick
Les Moissons du Ciel

Pachy a écrit:

Анастасия231 a écrit:

Pachy a écrit:

Анастасия231 a écrit:

Merveilleuse Angélique (1965) Bernard Borderie

J'ai revue la série il y a pas longtemps !🤩

Quelle merveilleuse série au demeurant !

D'ailleurs :

Angélique et le Roy (1966) Bernard Borderie

L'acteur qui y joue le roi de France est sublime !

À tel point que j'ai envie de miauler à chaque fois que je le vois ; c'est vrai qu'il est sublime !

Анастасия231 a écrit:

Pachy a écrit:

Анастасия231 a écrit:

Pachy a écrit:

Анастасия231 a écrit:

Merveilleuse Angélique (1965) Bernard Borderie

J'ai revue la série il y a pas longtemps !🤩

Quelle merveilleuse série au demeurant !

D'ailleurs :

Angélique et le Roy (1966) Bernard Borderie

L'acteur qui y joue le roi de France est sublime !

À tel point que j'ai envie de miauler à chaque fois que je le vois ; c'est vrai qu'il est sublime !

Et c'est répliques...🤭

Mani Haghighi : Subtraction        2022


J'avais découvert ce réalisateur avec Pig, une comédie sur la censure exercée par le gouvernement iranien sur les cinéastes, c'était par moment assez drôle mais je ne comprenais pas trop où ça allait. Ici, la tonalité du film est complètement différente : il s'agit d'une sorte de thriller psychologique. Le film se déroule à Téhéran et met en scène un couple avec leur fils, le couple se délite et un jour, la femme croit voir son mari dans la rue sauf que ce n'est en réalité pas lui, le couple découvre par la suite qu'ils ont un couple de clones dans la ville ; il va y avoir quelques interactions entre les deux couples, toujours assez floues notamment sur qui est au courant de quoi. Malgré une mise-en-scène assez marquée (pluie constante, utilisation de la voiture et des cages d'escaliers comme non lieux, utilisation spécifique du double pédalier de la voiture d'auto école, etc.), je me suis pas mal ennuyé : le film nous distribue assez peu d'informations et les trajectoires des personnages ne sont pas intéressantes, qu'il leur arrive un truc ou son contraire ne change finalement pas grand-chose ; en plus de ça, l'aspect complètement téléphoné de la fin étant la cerise sur le gâteau ; les quelques idées de mise-en-scène ne servent du coup pas (à) grand-chose.

Quentin Dupieux : Yannick        2023

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Après Fumer fait tousser, on pensait que Dupieux était parti sur Daaaaaali! mais ce projet surprise (que Dupieux n'avait lui-même pas prévu !) a pointé le bout de son nez après avoir travaillé plusieurs fois avec Raphaël Quenard (dans Mandibules puis Fumer fait tousser) mais à chaque fois dans un rôle secondaire, il avait donc envie de lui donner à présent un rôle de premier plan. Le film est très court (à peine plus d'une heure) et je pense que c'était d'ailleurs le bon format ; l'histoire est assez simple : Yannick, un gardien de nuit ayant posé sa journée pour aller voir une pièce intitulée "Le cocu" donnée aux Bouffes parisiennes décide d'interrompre la représentation parce qu'au lieu de le divertir, la pièce le déprimait ; il va alors expliquer qui il est et écrire sa propre pièce en direct pour les acteurs la jouent. Au final, le film convient vraiment bien à Raphaël Quenard (qui est très bon) mais j'ai trouvé qu'il y avait quelques choses intéressantes par ailleurs (et pas si habituelles chez Dupieux) : le personnage principal s'empare du récit, fait participer le public et le silence (rituel) imposé par la scène (les trois coups !) est brisé et renversé - bien sûr, quelques personnes du public vont hurler "bon, monsieur, vos problèmes ne nous regardent pas". Après, le film n'est pas non plus hyper fin (le personnage de Yannick est assez caricatural - les personnages de bourgeois le sont aussi mais ça ne signifie pas la même chose ; c'est bien ç'a plus aux Cahiers puisqu'ils y trouvent de la "subtilité" et de l' "authenticité" - bah oui, si Yannick ne sortait pas sa petite réplique homophobe, ça ne serait pas vraiment un prolo ; en plus, ils disent carrément qu'il est "anti-intellectuel" alors qu'il critique juste la modalité de représentation - mais bon, ça, pareil, ça doit être constitutif d'un vrai prolo pour les Cahiers) mais je trouve que c'est déjà pas mal qu'il parle de rapport de forces tout en étant divertissant et enlevé.

J'ai oublié de poster hier soir, enfin bon :

Indomptable Angélique (1967) Bernard Borderie

Анастасия231 a écrit:

J'ai oublié de poster hier soir, enfin bon :

Indomptable Angélique (1967) Bernard Borderie

La scène du marché 🤪 et la musique de Michel Magne...🤩

Les Tontons flingueurs

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Pachy a écrit:

Анастасия231 a écrit:

J'ai oublié de poster hier soir, enfin bon :

Indomptable Angélique (1967) Bernard Borderie

La scène du marché 🤪 et la musique de Michel Magne...🤩

Décidément, elle aura vu de toutes les couleurs notre chère Angélique. Et encore, ce n'est pas tout à fait fini ! Oui, la musique de Michel Magne c'est quelque chose... 'vraiment regrettable qu'un incendie ait brûlé toutes ses partitions ainsi que détériorer les bandes-magnétiques originales.

Xavier a écrit:

Les Tontons flingueurs

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Valkyrie



Le Tombeau des lucioles

Angélique et le Sultan (1968) Bernard Borderie

Анастасия231 a écrit:

Angélique et le Sultan (1968) Bernard Borderie

C'était une belle femme...
Excellent dernier film sinon !🤩

Ethan Hunt et l'équipe du FMI se joignent à August Walker, l'assassin de la CIA, pour éviter une catastrophe d'une ampleur extrême. Le marchand d'armes John Lark et un groupe de terroristes connus prévoient utiliser trois noyaux de plutonium pour une attaque nucléaire simultanée sur le Vatican, Jérusalem et La Mecque.
Vraiment c'est excellent, si on aime James Bond 007, c'est dans la poche...
Et Tom Cruise y est comme d'habitude sublime...quelle énergie

Deux documentaires disponibles sur la chaine Youtube d'Arte :

Virginie Linhart : Jeanne Moreau, l'affranchie        2018

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Comme le titre le suggère, ce documentaire sur Jeanne Moreau met l'accent sur l'aspect féministe de la carrière de l'actrice, ça semblait être une bonne idée mais le film ne semble pas avoir grand-chose à dire sur le sujet : oui, elle devient l'égérie de la nouvelle vague (notamment grâce à Malle) ; s'ensuit ensuite une sorte de liste (informative) de tous les films et réalisateurs avec lesquels elle tournera. Ce n'était pas désagréable à regarder (d'autant plus que j'aime cette actrice et je suis assez bon client concernant les documentaires) mais je n'ai pas trouvé ça extrêmement original ; j'avais largement préféré son documentaire sur l'université de Vincennes.




Yves Riou : Jean Rochefort, l'irrésistible        2020


Ce documentaire est un documentaire Arte dans la norme : c'est informatif, c'est pas désagréable à regarder mais j'avoue que j'y peine à leur trouver un immense intérêt. Cela dit, j'ai trouvé celui-ci plus intéressant que celui sur Jeanne Moreau : j'ai trouvé intéressants les passages sur le rapport de Rochefort à l'acteur de cinéma, son parcours un peu chaotique au début et puis il y a cette interview de Bertrand Tavernier où il dit que Rochefort demandait qu'on lui retire ses répliques ; un autre truc que j'ai appris (on ne peut pas dire que ce soit passionnant mais bon), c'est le fait que Rochefort était un bon cavalier.

Chantal Akerman : Dis-moi        1980

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Ce film a été produit par l'INA dans le cadre d'une série intitulée "Grand-mères" dans laquelle on retrouvera plusieurs autres interviews, notamment par Jean Eustache, Coline Serreau, René Féret, Liliane de Kermadec, etc. Dans ce film, elle donne la parole à trois femmes âgées qui sont toutes juives et ont toutes survécu à l'holocauste. Les trois interviews sont séparées par des passages dans lesquels Akerman explique sa relation avec chacune de ces femmes ; elles y racontent leur vie avant les camps en Pologne (elles parlent notamment de la communauté juive polonaise) puis bien sûr des camps.

Gilles Lellouche : Le grand bain        2018


Ce film est la première réalisation de l'acteur Gilles Lellouche pour laquelle il est véritablement seul à la réalisation ; j'avoue que je n'aime pas beaucoup cet acteur (à chaque fois, je ne le trouve pas bon) et à en croire ses déclarations publiques, ce n'est pas son nom qui m'a donné envie de voir ce film. Le film s'ouvre sur une introduction géométrique où l'on nous explique que les ronds ne rentrent pas dans les carrés et vice-versa, il va donc s'agir de nous présenter des personnages qui ne rentrent pas dans le moule ; on va y suivre un groupe de sept hommes qui ont autour de quarante ans, chacun avec ses problèmes et qui vont se retrouver dans un club de natation synchronisée ; le film va adopter un récit un peu choral (même si peut-être davantage centré sur le personnage d'Amalric) que l'on connaît bien : des personnages avec leurs singularités vont se réunir d'un projet commun (aux allures de défi) dont l'accomplissement va constituer la ligne d'horizon ; le film suit classiquement ce chemin en passant par les étapes obligatoires : la présentation de chacun des personnages, les tensions internes au groupe puis les moments de lutte collaborative pour mener à bien leur objectif. En somme, rien d'extraordinaire (malgré une durée qui avoisine tout de même les deux heures !) mais ce n'est pas trop mal : la distribution (Amalric, Anglade, Poelvoorde, Katerine, Efira, Bekhti, Foïs - oui, ok, je n'ai pas mis Canet) est pas mal et techniquement, c'est assez propre et tout fonctionne.

Nadav Lapid
Le policier

Premier long-métrage de Nadav Lapid
Organisé comme un diptyque : Le policier, de tout corps avec sa fonction et les enjeux d'État (ici Israël) qu'elle représente ; un groupe de jeunes, aspirant à la révolution (autour de 2010), dont la dénonciation d'une violence d'État n’exclut pas le recours à la violence (ici l'enlèvement de trois magnats de l'industrie). La fin lapidaire et attendue, voit l'affrontement de ces deux pôles antagonistes.
J'ai moins aimé que les films précédents que j'ai vus de lui (Synonymes et Le genou d'Ahed). La seconde partie (qui rappelle fortement, pour les gens de ma génération, les Années de plomb, Baader-Meinhof, ou autre Action Directe), ici en Israël autour de 2010, m'a semblé trop démonstrative, et du coup assez univoque, et la fin parfois bien lourde (l'appel à notre sensibilité dans les derniers plans est pesante). Les tiraillement du père (entre ses aspirations passées, sa confrontation à la réalité, ses revirements), contrepoint à l'idéalisme, auraient pu être plus développés (c'est le personnage le plus intéressant de ce groupe de "jeunes", qui peinent à exister en dehors de leur vertu d'image).

https://www.arte.tv/sites/olivierpere/2015/02/22/le-policier-de-nadav-lapid/

xoph a écrit:

Nadav Lapid
Le policier

Premier long-métrage de Nadav Lapid
Organisé comme un diptyque : Le policier, de tout corps avec sa fonction et les enjeux d'État (ici Israël) qu'elle représente ; un groupe de jeunes, aspirant à la révolution (autour de 2010), dont la dénonciation d'une violence d'État n’exclut pas le recours à la violence (ici l'enlèvement de trois magnats de l'industrie). La fin lapidaire et attendue, voit l'affrontement de ces deux pôles antagonistes.
J'ai moins aimé que les films précédents que j'ai vus de lui (Synonymes et Le genou d'Ahed). La seconde partie (qui rappelle fortement, pour les gens de ma génération, les Années de plomb, Baader-Meinhof, ou autre Action Directe), ici en Israël autour de 2010, m'a semblé trop démonstrative, et du coup assez univoque, et la fin parfois bien lourde (l'appel à notre sensibilité dans les derniers plans est pesante). Les tiraillement du père (entre ses aspirations passées, sa confrontation à la réalité, ses revirements), contrepoint à l'idéalisme, auraient pu être plus développés (c'est le personnage le plus intéressant de ce groupe de "jeunes", qui peinent à exister en dehors de leur vertu d'image)

Moi aussi je l'avais moins aimé que Synonymes, je me souviens notamment d'un montage très sec et je m'étais également assez ennuyé devant la seconde partie. Je garde un meilleur souvenir de son film suivant, L'institutrice, si tu as l'occasion de le voir.

Jérôme Boivin : Baxter        1989


Après deux courts-métrages, Jérôme Boivin réalise ce film qui est donc son premier long-métrage, il est accompagné de Jacques Audiard pour l'écriture du scénario (ce dernier s'occupera également de l'écriture des dialogues) ; le film ne sera pas un succès commercial - je ne connaissais d'ailleurs jusqu'alors pas le nom de ce réalisateur mais maintenant sa singularité le fait remonter à la surface. En effet, le personnage principal ce film est un chien prénommé Baxter qui passera par la compagnie de trois familles différentes ; au prime abord, on pourrait rapprocher ce film d'Au hasard Balthazar de Bresson car le personnage principal est un animal et on le voit passer entre différentes mains mais il y a tout de même une différence de taille : ici, l'animal est vraiment envisagé comme un personnage, il n'est pas seulement passif : il y a beaucoup de scènes où la caméra est du point de vue de Baxter, ses pensées sont également retranscrites à travers une voix-off et c'est même Baxter qui va jusqu'à induire le chapitrage du film ; cela permet même un décentrage plus accentué des personnages humains. Baxter passe d'abord par une grand-mère qu'il finira par tuer (et elle pensera qu'il l'aura sauvée) puis sera récupéré par un jeune couple  qui ne s'occupe pas trop de lui et qui l'abandonnera à l'arrivée de leur enfant (que Baxter essaiera de noyer) ; il est ensuite repris par une famille et plus particulièrement dressé par un garçon (que l'on avait déjà aperçu à travers de séquences précédentes où l'on comprenait son intérêt pour le troisième Reich (?) - c'était assez bizarre ces incrustations, d'ailleurs, je trouve) qui le dressera de manière très stricte puis qui essaiera de le tuer en utilisant le dressage - le film ajoutera "ne vous soumettez pas !" dans la voix-off du chien. Je ne sais pas trop encore quoi faire de ce film mais je l'ai trouvé assez intéressant, très singulier et l'ambiance (très froide) est bien installée.

Emeryck a écrit:

xoph a écrit:

Nadav Lapid
Le policier

Je garde un meilleur souvenir de son film suivant, L'institutrice, si tu as l'occasion de le voir.

C'est au programme, j'y travaille, mais c'est pas facile, les sous-titres ne fonctionnent pas, je soupçonne un mauvais réglage de taille écran qui les mettrait en dehors du champ Je ne perds pas espoir !
Et une piste en retour : si tu n'as pas vu Le genou d'Ahed, j'ai trouvé le film vraiment très bon (mon préféré à ce jour)

Pachy a écrit:

Анастасия231 a écrit:

Angélique et le Sultan (1968) Bernard Borderie

C'était une belle femme...
Excellent dernier film sinon !🤩

"Trop belle" selon ses rivales, c'est le moins que l'on puisse dire pour l'actrice et le film.

xoph a écrit:

Et une piste en retour : si tu n'as pas vu Le genou d'Ahed, j'ai trouvé le film vraiment très bon (mon préféré à ce jour)

Ça va venir, je vais essayer de voir ça prochainement.

Mario Monicelli : Un eroe dei nostri tempi        1955

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Ce film est une des nombreuses comédies (à l') italiennes dont le rôle principal est tenu par Alberto Sordi ; avec Monicelli aux manettes, on pourrait s'attendre à du très grand ; au final, le résultat n'est pas si mal mais n'est ni au niveau des plus grandes réussites de Monicelli, ni au niveau des meilleures drôleries de Sordi. La réserve que j'émets vient surtout du scénario un peu léger (mais assez effectif) : le film veut nous montrer que le personnage de Sordi est un lâche dans absolument tous les domaines (le titre fait du coup sourire), du coup, il les passe en revue les uns à la suite des autres, je n'ai pas trouvé ça très heureux ; sinon, c'est tout de même assez drôle et le personnage va tout de même se retrouver dans des situations complètement improbables malgré lui - par exemple, dans le cas de la bombe, j'ai aimé le fait que ça ne revienne que beaucoup plus tard dans le film ; la séquence de la grève est aussi assez amusante. Si l'on se restreint à l'aspect purement comique, cela manque de dynamisme - on est par exemple pas au niveau de Lo scapolo de Pietrangeli ; en fait, le film navigue un peu entre deux eaux mais ça reste tout de même pas mal, drôle et agréable à regarder.

L'Homme de Rio (1964) Philippe de Broca

Cédric Anger : La prochaine fois je viserai le cœur        2014

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Ce film prend pour point de départ une des affaires criminelles françaises qui est sans doute les plus surprenantes, il s'agit de l'affaire Alain Lamare : à la fin des années soixante-dix, un jeune gendarme agresse et tue plusieurs jeunes filles dans l'Oise ; étant donné son statut, il enquête sur son propre cas, mène en bateau ses collègues, les nargue en leur envoyant des courriers (anonymes) dans lesquels il détaille ses prochaines actions. Le film approche cette affaire très froidement : très peu de scènes démonstratives, l'assassin ne ressort finalement pas tellement plus que les autres personnages - ça me semble d'ailleurs assez contingent à cette affaire puisqu'une des spécificités de celle-ci, c'est justement que Lamare était gendarme et jouait sur les deux tableaux simultanément ; de manière générale, j'ai l'impression que le film veut coller le plus possible à son personnage principal : son approche même de cette affaire criminelle trouve un écho dans tout ces rituels un peu survivalistes (avec une mise en exergue de la souffrance) ; en fait, je pense que ces scènes, qui peuvent sembler un peu anodines sont vraiment importantes dans le film : ce sont des nœuds de violence (source et but), je trouve que c'est une bonne idée d'écriture - je ne crois pas que ça soit dans les procès verbaux d'audition ; en plus, je trouve le choix du survivalisme assez pertinent. En revanche, je suis nettement moins convaincu par l'autre ajout du film (la relation avec le personnage d'Ana Girardot) : on comprend que c'est pour nous montrer que le personnage est vraiment apathique mais bon, ça va un peu nulle part. Sinon, j'ai été assez étonné d'aimer l'interprétation de Guillaume Canet dans le rôle de Lamare ; côté mise-en-scène, c'est propre et assez discret ; le film apporte également quelques éléments de contexte comme les rivalités entre police judiciaire et gendarmerie, le fait que les gendarmes ont fait traîner l'enquête interne pour que leur unité ne soit pas discréditée et pour qu'on ne donne pas l'affaire à la PJ - d'un point de vue plus local, il évoque aussi la sortie de l'affaire Barbeault. Au final, ça donne quelque chose de pas mal mais je sais pas, je trouve que le film est peut-être un peu sur son quant-à-soi, même si le refus du spectaculaire est à mon avis une des qualités du film.

Dirty Harry

Ces messieurs de la famille

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Анастасия231 a écrit:

L'Homme de Rio (1964) Philippe de Broca

Tiens donc me rappelle plus de ce film ?🤨

Xavier a écrit:

Dirty Harry

🤩

Xavier a écrit:

Ces messieurs de la famille

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Super !🤩

À Los Angeles, le sergent de police Roger Murtaugh s'apprête à partir à la retraite. Mais une bévue lors d'une alerte à la bombe lui vaut d'être affecté à la circulation avec son coéquipier Martin Riggs. Lors d'un braquage, les deux fortes têtes arrêtent Phelps, homme de main de Travis, un ancien policier qui s'est reconverti dans le trafic d'armes. L'enquête est promise à la police des polices.
Mais que c'est bon 🤩 de l'action et de l'humour...
J'espère que le dernier sera bien aussi ?🤫

Il me semble que xoph avait déjà parlé de ce film mais peut-être que je confonds.

Cristi Puiu : La souris est sous la table        2012


Ce film constitue la première partie de Trois exercices d'interprétation (ça doit être tout de même assez long à regarder d'un trait) qui est un film composé de trois improvisations par une troupe sur des textes de Soloviev. Dans cette première partie, on est jetés dans un déjeuner dans un jardin (on pense pas mal au Rayon vert de Rohmer), les hôtes ont invité un de leurs amis - universitaire lui aussi - qui est venu avec un ami d'enfance qu'il a retrouvé sur internet, cet ami d'enfance qui est un militaire en permission pour quelques jours. L'hétérogénéité de classe sociale se fait rapidement sentir à beaucoup de niveaux différents et on comprend assez vite que si l'ami d'enfance est là, c'est un peu par exotisme social, c'est un peu la bête de foire, le clou du spectacle. Bien que minimaliste, le film n'est pas ennuyeux notamment parce qu'il est vraiment drôle ; le film est également assez juste : d'abord, les quatre personnages sont répartis autour de la table de jardin de manière équidistante mais l'angle de la caméra est tel que l'ami d'enfance soit isolé et que les trois autres personnages soient ensemble ; en plus de ça, bien sûr, la parole est totalement monopolisée par les trois bourgeois ; après, l'homme hôte s'adresse toujours à l'ami d'enfance à travers son ami. D'autres points sonnent également juste : l'ami invité dit à un moment qu'il n'y a rien à faire, son ami d'enfance n'a absolument aucune discussion (cette idée d'être le centre initial), dans cette séquence, il se lâche également sur celui-ci : ça le réjouit parce qu'"il ne connaît pas cette couche (sociale)" - je trouve que le film aborde ici d'une part la dépolitisation de la lutte des classes et d'autre part, cette volonté des bourgeois (aux dominants de manière générale) de tout connaître, d'accéder à tous les espaces (physiques mais aussi discurifs) - on voit leur profonde hostilité quand des personnes demandent des espaces de non mixité ou même usent de leur propre procédé, c'est-à-dire les nomment ; en plus, le personnage de l'ami d'enfance n'est pas juste là comme une caution mais met ses petits taquets. Bref, sinon, j'ai également trouvé la dernière partie avec la séance de spiritisme très drôle. Je me demande si les deux autres épisodes sont du même niveau, je l'espère !

Emeryck a écrit:

Il me semble que xoph avait déjà parlé de ce film mais peut-être que je confonds.

Cristi Puiu : La souris est sous la table        2012

oui tu confonds, mais pas loin, j'avais vu et aimé La Mort de Dante Lazarescu de Cristi Puiu

Les Tribulations d'un Chinois en Chine (1965) Philippe de Broca

Анастасия231 a écrit:

Les Tribulations d'un Chinois en Chine (1965) Philippe de Broca

Voilà un film que je cherche depuis des années, je pense qu'il est très cher aujourd'hui ?

Le Fantôme de la liberté

Diane Kurys : La Baule-les pins        1990

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J'aime en général assez/beaucoup les films de Kurys mais j'avais tout de même été déçu par Après l'amour (sorti juste après ce film) et j'ai eu l'impression que ce film était en fait une sorte d'intermédiaire entre les deux autres films de Kurys que j'ai vus (Diabolo menthe et Coup de foudre) et Après l'amour : on y retrouve le fait que l'histoire ne soit pas contemporaine à la sortie du film (mais ici, j'ai trouvé que ça n'était pas extrêmement voyant, au sens où ça n'avait pas une très grande prise) et le film se passe durant les vacances estivales en mettant en scène des adolescent(e)s/enfants. Le film lorgne du coup principalement du côté du teen movie : deux jeunes adolescentes (enfin, plutôt une enfant et une jeune adolescente) partent en vacances chez leur oncle et vont découvrir petit à petit que ça ne va pas très fort entre leurs parents puisque leur mère (interprétée par Nathalie Baye) est restée à Lyon et prévoit de rejoindre son nouveau copain (interprété par Vincent Lindon) qui est sculpteur à Paris ; parallèlement, les deux filles font leurs trucs ; les réactions du père (interprété par Richard Berry) à l'annonce de la séparation (et de l'émancipation de sa femme) sont particulièrement violentes. Ce que j'ai trouvé le plus intéressant dans ce film (enfin, c'est tout de même assez léger), c'est l'articulation de la trajectoire des deux filles par rapport à celle des parents : du côté des filles, il y a quelque chose qui plane mais c'est assez peu clair pour elles - de notre côté, vu que l'on sait tout, bon, c'est juste un récit assez simple qui suit son cours ; du coup, je trouve que ça donne un truc pas désagréable (surtout que les acteurices sont bien dirigé(e)s) mais pas franchement marquant.

Pachy a écrit:

Анастасия231 a écrit:

Les Tribulations d'un Chinois en Chine (1965) Philippe de Broca

Voilà un film que je cherche depuis des années, je pense qu'il est très cher aujourd'hui ?

Je l'ai trouvé dans une édition DVD qui contient également L'Homme de Rio et Le Magnifique (les films réalisés par Philippe de Broca sans L'Incorrigible) il y a une dizaine d'années. Je ne connais pas le prix exact aujourd'hui...

Анастасия231 a écrit:

Pachy a écrit:

Анастасия231 a écrit:

Les Tribulations d'un Chinois en Chine (1965) Philippe de Broca

Voilà un film que je cherche depuis des années, je pense qu'il est très cher aujourd'hui ?

Je l'ai trouvé dans une édition DVD qui contient également L'Homme de Rio et Le Magnifique (les films réalisés par Philippe de Broca sans L'Incorrigible) il y a une dizaine d'années. Je ne connais pas le prix exact aujourd'hui...

Ah tiens celui-là m'intéresse !

Flic ou Voyou (1979) Georges Lautner

Claude Chabrol : Masques        1987

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Dans la filmographie de Chabrol, ce film vient juste après la série des Lavardin et il en continue la veine thriller bizarre voire inquiétant ; cela dit, j'ai trouvé ce film nettement moins ramifié que les deux autres : il est beaucoup plus localisé et l'histoire est assez claire : un présentateur télé (interprété par Philippe Noiret que j'ai trouvé très énergique, presque à la limite du cabotinage - mais moi, ça ne me dérange pas) d'une émission type l'école des fans accueille dans sa grande propriété de campagne un journaliste voulant l'interviewer pour écrire sa biographie ; une fois dans la propriété, on découvre une armada de domestiques qui ne semblent avoir aucune existence tangible en dehors de la propriété mais aussi une jeune femme souffrant apparemment d'une maladie qu'on ne comprend pas bien, c'est la filleule du présentateur.  J'ai trouvé que ce groupe de domestiques (dont on ne sait rien du tout) fonctionnait très bien par rapport au personnage du présentateur qui est un manipulateur de tout premier ordre : les domestiques semblent articulés comme des pions (réversibles) que le présentateur peut placer à sa guise - d'ailleurs, cette métaphore du jeu d'échec est explicité deux fois dans le film - et semblent presque parfois être programmés tels des automates tant ils sont tous caractéristiques : la masseuse qui veut se taper tout le monde, le sommelier qui ne parle que de goûter des vins. Avec le titre, les scènes d'échecs et les références cinématographiques (Hitchcock, Lang et peut-être Franju pour le personnage de la filleule), le film est très intelligible (peut-être trop) mais c'est techniquement vraiment bien fait (les circonvolutions de caméra !) et l'histoire, bien qu'assez peu surprenante, n'est pas ennuyeuse - en plus, j'ai trouvé que les séquences de jeu télévisé étaient assez drôle, et quelle fin mémorable "mesdames et messieurs, j'aimerais vous dire que je vous emmerde" et puis le générique se met à défiler.