Votre dernier film visionné

Les années 80/09/2000 ça va. Les premiers films aussi ... mais le reste ... beh faut se fournir à l'étranger ...
J'attends toujours de voir Le fantôme du chapelier

Côté Fellini et Visconti j'attends toujours aussi ... mais enfin ... Eustache est arrivé ... alors j'ai envie de dire que tout peut arriver. Et Dersou Ouzala un jour ?

Et deux Desplechin intouchables aussi ... ça me gave ...

Et Gosha ... certains Argento ...

Cololi a écrit:

J'attends toujours de voir Le fantôme du chapelier

Y a eu des diffusions TV en HD qui se récupèrent...
Un très bon Chabrol en plus.

Claude Berri : Uranus [1990]
***

Jean Libon, Yves Hinant : Poulet Frites [2022]
****
↳ Documentaire de deux réalisateurs des célèbres reportages Strip-tease et filmé comme tel (et en noir et blanc) sur une enquête criminelle à la Crim' de Bruxelles. Le passage au format long est très réussi dans sa façon de scénariser le propos et d'en faire un vrai polar, et comme dans Strip-tease le regard empreint d'humour belge décalé et sans moquerie sur des situations de misère sociale fait mouche.

Top secret!

+

Bécassine

Everything, Everywhere, All at once

J'avais adoré leur Swiss Army Man, fou avec des moments de poésie. Ici je suis plus mitigé, même si j'ai passé un très bon moment. Trop de surenchère parfois (je me serais bien passé du moment avec le plug ), mais quand ça se calme on a de bonnes scènes.

Cette fois, je suis incapable de mettre une note

Julio Mas Alcaraz : Les chaussures à talons cubains        2019

 /   +
Ce court-métrage montre la vie de deux jeunes hommes à Madrid, tous deux amateurs (pratiquants) de flamenco et vivant tous deux dans une famille homophobe ; ils s'aiment et doivent mener une double vie pour vivre leur(s) passion(s). Je n'ai pas trouvé le film désagréable (j'ai notamment aimé les scènes de danse et la lenteur du film) mais, je sais pas, j'ai trouvé ça un peu plat et pas véritablement marquant.

Louis Feuillade : L'homme aimanté        1907

 +
Un Feuillade qui s'en sort pas trop mal : deux hommes magnétisent une côte de mailles que revêt ensuite un homme qui se met alors naturellement à tout embarquer sur son passage. Rien d'extraordinaire mais c'est plutôt dynamique dans la seconde partie, plutôt drôle et j'ai aimé la présence de la scène de magnétisation à l'usine, c'est assez incongru — alors que Feuillade aurait juste pu dire que cette côte de mailles était magnétisée par magie.

Le colonel Yorke dirige une garnison non loin de la frontière mexicaine. Parmi les nouvelles recrues, il voit arriver son propre fils, Jeff. La mère du jeune soldat, Kathleen, arrive à son tour. Séparée du colonel depuis la guerre de Sécession, elle vient lui demander de renvoyer leur fils. Quand Sheridan donne l'ordre à Yorke de franchir la frontière et d'exterminer les Indiens réfugiés au Mexique, il fait évacuer les femmes et les enfants.

Bertrand Blier : Les acteurs        2000

 /   +
J'avais d'abord découvert ce film par son making-of que l'on peut trouver sur Youtube ; ça m'avait assez enchanté, j'aimais bien l'idée de faire un film sur les acteurs et surtout de les faire cabotiner un peu dans des scènes bliesque. Le film me rappelle pas mal Buffet froid dans sa manière de créer du récit de manière axiomatique : dans Buffet froid, c'est le couteau qui va générer le récit, ici, c'est le pot d'eau chaude que Jean-Pierre Marielle essaie de commander — et le film s'y tient. Les deux films sont toutefois assez différents (et les mauvaises langues diront que c'est en ça que Buffet froid est réussi) parce que dans Les acteurs, tout est fonction de la distribution (qui est très probablement le point de départ du film) et du coup, malgré le fil rouge du pot d'eau chaud et les quelques contrepoints (le couple Dussolier-Brialy, les piques sur Piccoli, etc.) qui traversent le film et les thématiques filées (le déclin des vieux acteurs (quid des actrices, alors ?), le fait que certains acteurs soient toujours cantonnés toujours au même type de rôles) — qui, pour être honnête, ne m'ont pas beaucoup intéressées car elles ne sont pas vraiment développées —, on a tout de même essentiellement une succession de numéros d'acteurs. Personnellement, ça ne m'a pas dérangé du tout car j'aime bien les acteurs qui cabotinent (sauf Darry Cowl) et il y a quand même beaucoup de numéros réussis (le pot d'eau chaude au début, la scène avec le trio Belmondo-Serrault-Dupontel vers la fin, l'intermède au bar avec Jacques François, l'épisode du remplacement de Dussolier par Balasko) et puis, tout de même, quelle distribution (oui, quasi-exclusivement masculine, du coup) : Michel Serrault, Jean-Pierre Marielle, Jacques Villeret, Michel Piccoli, Josiane Balasko, Sami Frey, Jean-Paul Belmondo, André Dussolier, Claude Rich, Albert Dupontel, Pierre Arditi, Claude Brasseur, Alain Delon, Michael Lonsdale, Jacques François, Maria Schneider, Michel Galabru, Jean-Claude Brialy, Jean Yanne, etc. ; c'est délirant !

"Le Grand Meaulnes" par Jean-Gabriel Albicocco (un nom qui fait de suite penser à "Inglorious Basterds") est une adaptation bien psychédélique d'un roman qui semble avoir été suffisamment réputé pour paraître en Pléiade. Je ne sais pas où il est allé chercher les effets de caméra, de lentille, pour parvenir au résultat hautement hallucinatoire de la scène de fête mais c'est probant ! Et Brigitte Fossey est à croquer aussi. Cependant, la débauche de moyens techniques et la durée réduite désincarnent pas mal les personnages et il faut se contenter de scènes isolées pour ressentir un peu d'émotion. Reste que c'est une grosse claque esthétique, un peu comme "Les chevaux de feu" de Paradjanov dans un autre genre.

Marin Karmitz & Jean Ravel & Jean-Marie Serreau : Comédie        1966

 +
Ce film est une adaptation de la pièce de théâtre homonyme de Samuel Beckett (j'ignore s'il l'a écrite pour qu'elle soit adaptée immédiatement après — ça ne serait pas délirant car il a écrit plusieurs pièces pour la radio et la télévision) ; un homme et deux femmes sont côte à côte récitant chacun leur tour un monologue comme s'il s'agissait d'une course — on pourrait presque penser qu'il s'agit d'un seul et même personnage scindé. Quant à elle, la mise-en-scène est assez minimaliste et monolithique : les têtes sont éclairées à tour de rôle et semblent s'éloigner pour ne devenir que des points à la fin de la pièce.

En 1896, le lieutenant-colonel John Patterson, fringant et brillant ingénieur, part en Afrique pour une mission aussi éxaltante que délicate: superviser la construction d'une ligne ferroviaire reliant Mombassa au lac Victoria. Sur le chantier, Patterson se fait tout de suite respecter de ses hommes en tuant d'une seule balle un lion en maraude. Mais, quelques jours plus tard, un ouvrier est attaqué et déchiqueté par un autre félin. C'est le début d'une hécatombe.
Film que j'avais vu au cinéma, très impressionnant...

Bruno Dumont
P'tit Quinquin
(Série TV en quatre épisodes)

Tristana

Lionel Baier : Les grandes ondes (à l'ouest)        2013

 +
J'avais découvert les films de Lionel Baier un peu par hasard, en salle, attiré par la chouette photographie de La dérive des continents (au sud) et par les touches d'humour de sa bande-annonce ; au final, le film était assez curieux et surtout, l'ennui était assez abyssal. J'ai décidé de redonner une chance à ce réalisateur malgré tout, en y allant toujours au hasard, et j'ai eu tout de même un peu raison. Le film se passe en 1974, une jeune journaliste (interprétée par Valérie Donzelli) et un journaliste/reporter ayant de la bouteille (interprétée par Michel Vuillermoz) sont envoyés par la radio suisse afin de réaliser un reportage sur les aides de la Suisse au Portugal ; finalement, ils vont se retrouver au beau milieu de la révolution des œillets et notamment dans le coup d'envoi du 25 avril 1974. Le film n'est pas non plus absolument renversant, ni un documentaire sur la révolution des œillets mais je trouve que c'est un road movie comique assez plaisant, qui permet de faire connaître cet évènement historique et qui propose une histoire agréable (bien qu'assez clairsemée) avec des personnages fortement caractérisés (à défaut d'être complètement intéressants, mais ça suffit pour rendre le film drôle) : je pense notamment aux séquences où le personnage de Vuillermoz prétend comprendre et parler le portugais alors que ce n'est pas le cas, les séquences qui tourne en risée les apports supposés de la Suisse au Portugal ; sur un autre ton, j'ai également aimé le personnage du traducteur, fan invétéré de Pagnol, il est mignon. À travers la simplicité de ces personnages, la manière dont il arrondit leurs angles et met en avant leur quasi-complémentarité, ce film me fait aussi un peu penser à une comédie romantique.

Dunkerque

+

Cet obscur objet du désir

+

xoph a écrit:

Bruno Dumont
P'tit Quinquin
(Série TV en quatre épisodes)

Ah oui, c'est extraordinaire ça (même si c'est le déclencheur du pétage de plombs à venir du réalisateur, après Ma Loute pour moi bien qu'il y ait encore de bons trucs dans Coincoin...).

Golisande a écrit:

Ah oui, c'est extraordinaire ça (même si c'est le déclencheur du pétage de plombs à venir du réalisateur, après Ma Loute pour moi bien qu'il y ait encore de bons trucs dans Coincoin...).

Il faudrait que je me fasse une filmographie un peu plus suivie (j'en connais quelque-uns, que j'aime beaucoup, Flandres, L'humanité, d'autres moins Ma loute… ou parfois pas trop aimé Camille Claudel, et sans doute quelques autres où j'ai pas forcément raccroché les wagons). Tu conseillerais ?

xoph a écrit:

Golisande a écrit:

Ah oui, c'est extraordinaire ça (même si c'est le déclencheur du pétage de plombs à venir du réalisateur, après Ma Loute pour moi bien qu'il y ait encore de bons trucs dans Coincoin...).

Il faudrait que je me fasse une filmographie un peu plus suivie (j'en connais quelque-uns, que j'aime beaucoup, Flandres, L'humanité, d'autres moins Ma loute… ou parfois pas trop aimé Camille Claudel, et sans doute quelques autres où j'ai pas forcément raccroché les wagons). Tu conseillerais ?

Je ne sais pas ce que Golisande conseillera mais voyant ce que tu as écrit, je te conseillerais La vie de Jésus, Hors Satan et éventuellement Hadewijch.

Je ne les ai pas tous vus (il me manque notamment Hadewijch, Twentynine Palms et Camille Claudel 1915) mais je me range à l'avis d'Emeryck pour la Vie de Jésus et (surtout, car je m'en souviens mieux) Hors Satan.

Sinon, puisque tu as aimé P'tit Quinquin, qu'est-ce qui t'a déplu dans Ma Loute ?

Laurent Cantet : L'atelier        2017


Je ne suis habituellement jamais très convaincu par les films de Laurent Cantet (il faudrait que je revoie peut-être Entre les murs, cela dit...) mais je dois dire que j'ai trouvé L'atelier plutôt pas mal. Le film se déroule à La Ciotat et met dans un premier temps en scène une écrivaine (interprétée par Marina Foïs) animant un atelier d'écriture auquel participent des adolescent(e)s issu(e)s de quartiers populaires ; ils se mettent tou(te)s rapidement d'accord sur l'écriture d'un roman noir qui prendrait place dans l'ancien chantier naval de La Ciotat mais leur manière d'aborder le sujet diffère. Le film se resserre ensuite sur la relation ambivalente entre l'un des participants à l'atelier qui est un jeune homme blanc qui navigue dans les cercles fascistes (interprété par Matthieu Lucci) et l'animatrice de l'atelier. 


Tout d'abord, j'ai été ravi que le film ne nous ressorte pas le coup de la libération par l'écriture (en plus dirigé par un membre de l'hégémonie culturelle — enfin, quasi) et d'ailleurs, il tourne complètement le dos à cette voie-là puisque les trajectoires respectives des deux personnages ne vont jamais se stabiliser l'une l'autre de manière permanente. J'ai même l'impression que ce film tire son énergie cinétique de ces allers et retours (à un niveau simplement simplement spatial mais aussi au niveau des textes qu'ils écrivent ou de ce dont ils parlent) et de manière plus général, le film opère par beaucoup de jeux de contrastes (c'est sans doute le diagramme lumineux de l'esthétique noir qui se manifeste) qui le rendent parfois assez captivant — notamment cette séquence sombre bleutée juste avant la fin, d'écart par rapport à la ligne majoritaire du récit mais peu étonnante au regard du personnage ; je pense aussi aux nombreuses séquences qui mettent en avant l'aspect très rocailleux des versants aux alentours de La Ciotat. J'ai beaucoup aimé cette prévalence de l'aspect physique et que la dramaturgie du film repose en grande partie sur ça. 


J'ai également aimé la manière dont le film dépeignait (il y a sept ans, donc) la montée des vidéastes d'extrême-droite sur Internet, qui se disent contre le politiquement correct, dans des formats plutôt lifestyle et que l'adolescente dise systématiquement que la politique ne l'intéresse pas, qu'il ne faut pas faire de politique. De manière plus anecdotique, j'ai aussi aimé la manière dont Cantet (et Campillo, puisqu'il a contribué au scénario) montre(nt) la manière dont les différents adolescent(e)s se saisissent du rapport au défunt chantier naval de leur ville — que l'on peut peut-être trouver un peu trop schématique, mais ce n'est tout de même pas débile. En tout cas, voilà un film qui me réconcilie avec le cinéma de Laurent Cantet et qui me donne envie de voir ses autres films — notamment Ressources humaines.

Thomas Cailley : Le règne animal        2023

 /   +
Comme tout le monde, j'avais découvert Thomas Cailley par son premier long-métrage Les combattants que j'avais d'ailleurs trouvé chouette. Voyant les critiques dithyrambiques concernant Le règne animal, le fait que ça mêlait science fiction et l'importance du lien (que l'on pourrait presque qualifier d'hybridation) entre les protagonistes et la nature, j'étais assez curieux à propos de ce nouveau film qui s'annonçait assez dingue. Le film raconte l'histoire d'un père (interprété par Romain Duris) et de son fils (interprété par Paul Kircher) dont la mère est à l'hôpital car elle se transformait en animal ; parallèlement, on apprend un accident lors d'un transfert depuis l'hôpital, le mari cherche désespérément sa femme et le fils se rend compte que lui aussi se transforme petit à petit. Le film est donc assez audacieux et mêle différents genres (la chronique familiale, le film de science fiction un peu angoissant (de propagation ininterrompue), le film d'apprentissage et sans doute bien d'autres) et d'accord, c'est assez original, surtout au sein du cinéma français, mais honnêtement, j'ai trouvé le film assez plat. Bien sûr, il y a tout de même des choses que j'ai aimées : les paysages assez vastes et denses, la scène d'ouverture et la partie finale à partir de laquelle la relation entre le fils et le père change et que le second comprend ce qui arrive à son fils et le laisse partir (alors qu'il l'aime) pour qu'il ne lui arrive pas la même chose qu'à sa mère.

Albert Serra : Cuba libre        2014

 +
Ce court-métrage d'une quinzaine de minutes est une (toute petite) partie de Three little pigs, un film tourné durant les cent jours de la treizième édition de la documenta de Cassel, en résulte un film de 101 heures dont les rushes de la journée seront chaque jour montés en fin d'après-midi et montré dans la soirée. Ce segment est un hommage au réalisateur allemand Rainer Werner Fassbinder et en plus de l'amour que porte probablement Serra à ce réalisateur, je trouve que l'idée fonctionne bien parce qu'ils ont tous deux une sorte de troupe (en tout cas, à cette époque-là, Serra en avait une). Le film se passe dans un cabaret, avec un homme (introduit par un personnage joué par le cinéaste ?) qui chante quelque chose d'assez lancinant ; il y a beaucoup de couleurs, il y a quelques plans fixes sur des personnages (tous semblent droits sortis de l'ultime film du réalisateur allemand) qui sont tous interprétés par des habitués de la filmographie de Serra. J'ai trouvé ça vraiment chouette, c'était comme si cette salle de spectacle constituait une sorte de musée partagé entre les deux cinéastes ; le fait que les personnages soient principalement fixes renforce cette impression. Sinon, j'ai beaucoup aimé les tenues des personnages et les couleurs qui gravitent globalement autour du rouge ; c'est un très beau court-métrage — et puis, photographie d'Arthur Tort, ce qui n'est pas très étonnant.

Alain Guiraudie : Au pic de Nore        1996

 +
Ce court-métrage d'à peine plus d'une minute est "une minute de cinéma à la manière des frères Lumière" d'après Guiraudie ; la caméra est fixe, dans une forêt quelconque, une foule bouge de manière désordonnée, on a une voix-off constituée de personnes qui disent des choses qui n'ont pas trop de rapport entre elles. C'est une expérience assez curieuse car c'est vraiment quelconque au possible ; la fixité de la caméra (face au mouvement incessant de la foule) passe alors presque pour un arrêt hallucinatoire.

Star Wars, Episode 1

Xavier a écrit:

Star Wars, Episode 1

C’est le moins réussi.

Si c'est la Menace fantôme (et si on omet charitablement les épisodes Disney), je suis d'accord.

Songeur a écrit:

Xavier a écrit:

Star Wars, Episode 1

C’est le moins réussi.

Golisande a écrit:

Si c'est la Menace fantôme (et si on omet charitablement les épisodes Disney), je suis d'accord.

Mais qu'est-ce qu'il ne faut pas lire... Il y a pas mal de choses que les fans de première heure (et les autres) n'ont pas su capter amha, enfin bref.

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Dernièrement :

Les Diamants sont éternels (1971) Guy Hamilton



L'Homme au pistolet d'or (1974) Guy Hamilton



L'Espion qui m'aimait (1977) Lewis Gilbert



Moonraker (1979) Lewis Gilbert



Octopussy (1983) John Glen



L'Alpagueur (1976) Philippe Labro

Trois explorateurs, un français, un aventurier américain et une prostituée en quête de rédemption, partent sur les traces d'une mystérieuse cité perdue dans le Sahara jadis découverte par le père de Paul, le français de la bande. Mais leur route est semée d'embûches et le trésor qu'ils convoitent pourrait bien sceller leur fin.
J'aime bien ce film, j'adore le désert
Et pour John Wayne, c'est plutôt un film atypique...lui qui joue souvent des westerns !
Et puis, il y a Sophia Loren qui est une véritable bombe
Sympa !

Анастасия231 a écrit:

Songeur a écrit:

Xavier a écrit:

Star Wars, Episode 1

C’est le moins réussi.

Golisande a écrit:

Si c'est la Menace fantôme (et si on omet charitablement les épisodes Disney), je suis d'accord.

Mais qu'est-ce qu'il ne faut pas lire... Il y a pas mal de choses que les fans de première heure (et les autres) n'ont pas su capter amha, enfin bref.

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Dernièrement :

Les Diamants sont éternels (1971) Guy Hamilton



L'Homme au pistolet d'or (1974) Guy Hamilton



L'Espion qui m'aimait (1977) Lewis Gilbert



Moonraker (1979) Lewis Gilbert



Octopussy (1983) John Glen



L'Alpagueur (1976) Philippe Labro

20 / 20 ... Coco !

Nanni Moretti : Il giorno della prima di Close up        1996

 + / 
Un court-métrage que l'on pourrait trouver assez anecdotique au sein de la filmographie de Nanni Moretti mais personnellement, je le trouve assez mignon et drôle. Comme son titre l'indique, le film se déroule au Nuovo Sacher (le cinéma du réalisateur, à Rome) le jour de la sortie du film Close up d'Abbas Kiarostami dans cette salle. J'ai beaucoup aimé voir Moretti s'enthousiasmer pour ce film, jusqu'à aller voir le projectionniste pour lui faire des suggestions sur le son, jusqu'à dire à la guichetière de ne pas dire que c'est "un film iranien" mais que c'est "le nouveau film réalisé par le réalisateur de Et la vie continue, adoubé par Kurosawa" ; il y a aussi des intermèdes compulsifs un peu marrants notamment quand il fait le tour du cinéma, jusqu'à vérifier les sandwiches. Si vous voulez un petit shot de Moretti jouant Moretti (avec un supplément fanboy de Kiarostami — oui, c'est assez spécifique), ce court-métrage est fait pour vous.

Golisande a écrit:

Si c'est la Menace fantôme (et si on omet charitablement les épisodes Disney), je suis d'accord.

Si l’épisode 9 est assez raté, je trouve les 7 et 8 (!) tout à fait regardable…

Le 5 est sûrement mon préféré, et les 1 et 2 ceux que j’aime le moins.

Анастасия231 a écrit:

Songeur a écrit:

Xavier a écrit:

Star Wars, Episode 1

C’est le moins réussi.

Golisande a écrit:

Si c'est la Menace fantôme (et si on omet charitablement les épisodes Disney), je suis d'accord.

Mais qu'est-ce qu'il ne faut pas lire... Il y a pas mal de choses que les fans de première heure (et les autres) n'ont pas su capter amha, enfin bref.

Tu peux en dire plus ? (Je précise que j'aime plutôt bien les "épisodes 2 et 3" contrairement à la plupart des fans de première heure... Le 1, je le trouve tout simplement moins bien, peut-être parce qu'en l'occurrence je ne suis pas du tout fétichiste...)

Bertrand Tavernier : L.627        1992

 + / 
Pour faire simple, on peut dire que la filmographie de Bertrand Tavernier présente deux versants : l'un qui serait plutôt du côté des reconstitutions historiques (Que la fête commence..., La passion Béatrice ou La vie et rien d'autre) et l'autre qui serait contemporain (Des enfants gâtés, Ça commence aujourd'hui, Quai d'Orsay, etc.) ; ce film appartient à la seconde catégorie et est un peu particulier : il s'agit d'un polar quasi-documentaire sur la brigade des stupéfiants à Paris. Son scénario a été écrit avec Michel Alexandre, un ancien policier et fait la part belle aux scènes de planque, aux moments assez routiniers, sans que ça paraisse spécifiquement fonctionnel (ni en terme de dramaturgie, ni en terme de vraisemblance) et ça se ressent d'ailleurs assez à travers la façon de filmer, assez peu dynamique ; le film adopte aussi constamment le point de vue des policiers même s'il y a quelques contrepoints occasionnels.

Un tel rapport à la narration, puisqu'il ne semble pas subordonné à un arc dramatique, pose forcément la question du temps et j'ai trouvé que le film n'a pas vraiment réussi à se saisir de façon satisfaisante de cette question : le film paraît à la fois tout de même un peu long (deux heures vingt) et la fin semble tomber un peu arbitrairement — même si cette ruse des retrouvailles après une perte de vue semble l'amorcer, ces retrouvailles sortent un peu de nulle part.

Malgré le fait que le scénario a été écrit avec un ancien policier, le film est tout de même très critique de l'institution ; bon, après, c'est aussi la critique que l'on attendait venant de lui (et c'est logique) : le manque de moyens et de formation, la politique du chiffre mais malgré tout, le film parle aussi de racisme et même le personnage principal (interprété par Didier Bezace) n'est pas non plus le bon individu qui va subvertir la structure. Rien de véritablement étonnant de ce côté-là.

À cause des deux paragraphes précédents, on pourrait croire que je n'ai pas aimé le film mais en fait, ce n'est pas le cas : tout en faisant ces critiques, j'ai trouvé le film assez original, j'ai bien aimé le jeu de certain(e)s acteurices (Bezace et Charlotte Kady, par exemple) et je trouve que le fait que le film arrive à rapidement poser de façon crédible un décor fait que malgré ses quelques longueurs, il n'est pas non plus ennuyeux.

L’épisode 2 ?
Il faudrait que je le revois…

5>8>6>3>7>4 pardon >9>2>1

Emeryck a écrit:

xoph a écrit:

Golisande a écrit:

Ah oui, c'est extraordinaire ça (même si c'est le déclencheur du pétage de plombs à venir du réalisateur, après Ma Loute pour moi bien qu'il y ait encore de bons trucs dans Coincoin...).

Il faudrait que je me fasse une filmographie un peu plus suivie (j'en connais quelque-uns, que j'aime beaucoup, Flandres, L'humanité, d'autres moins Ma loute… ou parfois pas trop aimé Camille Claudel, et sans doute quelques autres où j'ai pas forcément raccroché les wagons). Tu conseillerais ?

Je ne sais pas ce que Golisande conseillera mais voyant ce que tu as écrit, je te conseillerais La vie de Jésus, Hors Satan et éventuellement Hadewijch.

Golisande a écrit:

Je ne les ai pas tous vus (il me manque notamment Hadewijch, Twentynine Palms et Camille Claudel 1915) mais je me range à l'avis d'Emeryck pour la Vie de Jésus et (surtout, car je m'en souviens mieux) Hors Satan.

Sinon, puisque tu as aimé P'tit Quinquin, qu'est-ce qui t'a déplu dans Ma Loute ?

Merci pour vos pistes

@Golisande. Pour Ma Loute, déplu est pas tout à fait le terme. Tout d'abord, je ne l'ai pas vu avec la même intensité (emprunté un DVD pour P'tit Quinquin, et vu à la télévision pour Ma Loute ; ça n'a l'air de rien, mais si pourtant…).
J'ai plus ressenti le côté comédie dans Ma Loute. On est presque au théâtre, avec ses figures caractérisées, socialement, psychologiquement ; ses numéros d'acteurs·trices (Valeria Bruni Tedeschi pour une fois supportable), qui tend vers le grand guignol et la farce (l'homme ballon).
P'tit Quinquin, ses acteurs ou actrices, qui ne sont pas du métier, ses gueules cassées (à la flamande - ce peintre-là, tu sais, qui peint ces trognes de traviole, qu'on voit dans les Musées… ), tient plus d'un comique par inadvertance, à côté de la plaque (c'est drôle parce que le décalage entre ce que l'on est et ce que l'on projette, tient de l'illusion - être le gang le plus fort, la nouvelle star, un pilote sur deux roues, un commissaire dont le mutisme signerait la sagacité, …), et du coup m'a rendu les personnages extrêmement attachants. Bruno Dumont a vraiment un regard très affectueux sur ses personnages ; le couple d'enfants, étant particulièrement fort.
Faudrait que je revoie Ma Loute. En DVD ! je suis peut-être passé à côté…

Emeryck a écrit:

Thomas Cailley : Le règne animal        2023

 /   +
Comme tout le monde, j'avais découvert Thomas Cailley par son premier long-métrage Les combattants que j'avais d'ailleurs trouvé chouette. Voyant les critiques dithyrambiques concernant Le règne animal, le fait que ça mêlait science fiction et l'importance du lien (que l'on pourrait presque qualifier d'hybridation) entre les protagonistes et la nature, j'étais assez curieux à propos de ce nouveau film qui s'annonçait assez dingue. Le film raconte l'histoire d'un père (interprété par Romain Duris) et de son fils (interprété par Paul Kircher) dont la mère est à l'hôpital car elle se transformait en animal ; parallèlement, on apprend un accident lors d'un transfert depuis l'hôpital, le mari cherche désespérément sa femme et le fils se rend compte que lui aussi se transforme petit à petit. Le film est donc assez audacieux et mêle différents genres (la chronique familiale, le film de science fiction un peu angoissant (de propagation ininterrompue), le film d'apprentissage et sans doute bien d'autres) et d'accord, c'est assez original, surtout au sein du cinéma français, mais honnêtement, j'ai trouvé le film assez plat. Bien sûr, il y a tout de même des choses que j'ai aimées : les paysages assez vastes et denses, la scène d'ouverture et la partie finale à partir de laquelle la relation entre le fils et le père change et que le second comprend ce qui arrive à son fils et le laisse partir (alors qu'il l'aime) pour qu'il ne lui arrive pas la même chose qu'à sa mère.

Tiens, j'ai vu ça récemment, j'avais aussi bien aimé les Combattants, mais là franchement bof...
Original, oui, mais c'est typiquement le genre de films au sujet desquels je me dis qu'une idée originale ne suffit pas à faire un bon film (en fait j'ai même du mal à comprendre que l'on mobilise une telle énergie pour concrétiser une idée mignonne mais même pas extraordinaire en elle-même, et pour le faire de façon aussi imparfaite et presque anecdotique... Mais je reconnais qu'il y a infiniment pire à cet égard, et ce film-là est plutôt très sympathique...).

Spoiler:

xoph a écrit:

J'ai plus ressenti le côté comédie dans Ma Loute. On est presque au théâtre, avec ses figures caractérisées, socialement, psychologiquement ; ses numéros d'acteurs·trices (Valeria Bruni Tedeschi pour une fois supportable), qui tend vers le grand guignol et la farce (l'homme ballon).

Oui, je suis tout-à-fait d'accord avec ça — et je crois que Dumont aime particulièrement envoyer des acteurs professionnels dans ce genre de rôles, à part peut-être pour Camille Claudel 1915 qui est une sorte de film de transition dans son rapport aux acteurs, je trouve, puisque c'est le premier film où il engage quelqu'un de la profession. J'ai toujours trouvé ça un peu douteux honnêtement, surtout quand on sait qu'il est allé chercher le personnage principal de L'humanité dans un hôpital psychiatrique (si je me souviens bien), d'après ses dires.

Golisande a écrit:

Emeryck a écrit:

Thomas Cailley : Le règne animal        2023
 /   +
Comme tout le monde, j'avais découvert Thomas Cailley par son premier long-métrage Les combattants que j'avais d'ailleurs trouvé chouette. Voyant les critiques dithyrambiques concernant Le règne animal, le fait que ça mêlait science fiction et l'importance du lien (que l'on pourrait presque qualifier d'hybridation) entre les protagonistes et la nature, j'étais assez curieux à propos de ce nouveau film qui s'annonçait assez dingue. Le film raconte l'histoire d'un père (interprété par Romain Duris) et de son fils (interprété par Paul Kircher) dont la mère est à l'hôpital car elle se transformait en animal ; parallèlement, on apprend un accident lors d'un transfert depuis l'hôpital, le mari cherche désespérément sa femme et le fils se rend compte que lui aussi se transforme petit à petit. Le film est donc assez audacieux et mêle différents genres (la chronique familiale, le film de science fiction un peu angoissant (de propagation ininterrompue), le film d'apprentissage et sans doute bien d'autres) et d'accord, c'est assez original, surtout au sein du cinéma français, mais honnêtement, j'ai trouvé le film assez plat. Bien sûr, il y a tout de même des choses que j'ai aimées : les paysages assez vastes et denses, la scène d'ouverture et la partie finale à partir de laquelle la relation entre le fils et le père change et que le second comprend ce qui arrive à son fils et le laisse partir (alors qu'il l'aime) pour qu'il ne lui arrive pas la même chose qu'à sa mère.

Tiens, j'ai vu ça récemment, j'avais aussi bien aimé les Combattants, mais là franchement bof...
Original, oui, mais c'est typiquement le genre de films au sujet desquels je me dis qu'une idée originale ne suffit pas à faire un bon film (en fait j'ai même du mal à comprendre que l'on mobilise une telle énergie pour concrétiser une idée mignonne mais même pas extraordinaire en elle-même, et pour le faire de façon aussi imparfaite et presque anecdotique... Mais je reconnais qu'il y a infiniment pire à cet égard, et ce film-là est plutôt très sympathique...).

Spoiler:

Oui, je suis d'accord — décidément, je suis d'accord avec tout le monde, ce matin !

Concernant Pacifiction, oui, c'est sublime (à partir de la séquence où Magimel marche hagard dans le stade avec la lumière blafarde des projecteurs, c'est absolument génial et ça ne fléchit jamais), on retrouve aussi cette même idée de perte de contrôle, je trouve. En revanche, je trouve tout de même ce film plus accessible que Histoire de ma mort, que j'ai d'ailleurs vu récemment et aimé mais qui est, sans doute à dessein, tout de même ennuyeux par moments alors que je trouve que Pacifiction n'est pas ennuyeux une minute. Dans le versant film de décomposition, La mort de Louis XIV est très chouette aussi.

xoph a écrit:

@Golisande. Pour Ma Loute, déplu est pas tout à fait le terme. Tout d'abord, je ne l'ai pas vu avec la même intensité (emprunté un DVD pour P'tit Quinquin, et vu à la télévision pour Ma Loute ; ça n'a l'air de rien, mais si pourtant…).
J'ai plus ressenti le côté comédie dans Ma Loute. On est presque au théâtre, avec ses figures caractérisées, socialement, psychologiquement ; ses numéros d'acteurs·trices (Valeria Bruni Tedeschi pour une fois supportable), qui tend vers le grand guignol et la farce (l'homme ballon).
P'tit Quinquin, ses acteurs ou actrices, qui ne sont pas du métier, ses gueules cassées (à la flamande - ce peintre-là, tu sais, qui peint ces trognes de traviole, qu'on voit dans les Musées… ), tient plus d'un comique par inadvertance, à côté de la plaque (c'est drôle parce que le décalage entre ce que l'on est et ce que l'on projette, tient de l'illusion - être le gang le plus fort, la nouvelle star, un pilote sur deux roues, un commissaire dont le mutisme signerait la sagacité, …), et du coup m'a rendu les personnages extrêmement attachants. Bruno Dumont a vraiment un regard très affectueux sur ses personnages ; le couple d'enfants, étant particulièrement fort.
Faudrait que je revoie Ma Loute. En DVD ! je suis peut-être passé à côté…

Je suis d'accord, Ma Loute a déjà un pied dans le « gros absurde » appuyé qui finira par devenir assez univoque et pénible dans ses films suivants (même si je ne les ai pas tous vus non plus), mais en fait cet aspect ne concerne (volontairement d'ailleurs) que la partie Luchini / Binoche / Bruni-Tedeschi, qui n'est pas du tout ce que j'ai préféré... Le reste (malgré l'énormité de certains trucs), c'est plus une sorte de radicalisation de la manière de P'tit Quinquin, à tous points de vue d'ailleurs, et ça a merveilleusement fonctionné sur moi (il faudrait que je le revoie aussi).
Avec Coincoin, à mon sens, il est déjà passé "de l'autre côté"...

Emeryck a écrit:

Concernant Pacifiction, oui, c'est sublime, on retrouve aussi cette même idée de perte de contrôle, je trouve — mais je trouve ce film plus accessible que Histoire de ma mort, que j'ai d'ailleurs vu récemment et aimé mais qui est, sans doute à dessein, tout de même ennuyeux par moments alors que je trouve que Pacifiction n'est pas ennuyeux une minute. Dans le versant film de décomposition, La mort de Louis XIV est très chouette aussi.

Je suis presque sûr d'avoir préféré Pacifiction, et je comprends très bien que l'on trouve Histoire de ma mort ennuyeux — mais pour ma part je n'ai eu aucun mal à lâcher prise, il y a quelque chose de totalement hypnotique dans ce film (y compris les dialogues mâchonnés en catalan, langue très inhabituelle au cinéma et qui sonne vraiment étrangement ici)...

Les deux prochains seront, je pense, Honor de cavallería et Personalien...

Emeryck a écrit:

Laurent Cantet : L'atelier        2017

[…]Le film se resserre ensuite sur la relation ambivalente entre l'un des participants à l'atelier qui est un jeune homme blanc qui navigue dans les cercles fascistes (interprété par Matthieu Lucci) et l'animatrice de l'atelier. […] [/font]

J'avais aimé ce film également (ainsi que Ressources humaines). Même si j'avais trouvé que l'attirance entre l'animatrice et le jeune homme, parasitait en fin de compte toutes les qualités que tu décrits.

Spoiler:

Et question à un złoty : Emeryck sera-t-il d'accord (il est midi passé…) ?

xoph a écrit:

Emeryck a écrit:

Laurent Cantet : L'atelier        2017

[…]Le film se resserre ensuite sur la relation ambivalente entre l'un des participants à l'atelier qui est un jeune homme blanc qui navigue dans les cercles fascistes (interprété par Matthieu Lucci) et l'animatrice de l'atelier. […] [/font]

J'avais aimé ce film également (ainsi que Ressources humaines). Même si j'avais trouvé que l'attirance entre l'animatrice et le jeune homme, parasitait en fin de compte toutes les qualités que tu décrits.

Spoiler:

Et question à un złoty : Emeryck sera-t-il d'accord (il est midi passé…) ?

Oui. Mais à la fois, je trouve que ça ne localise pas complètement le truc et si on ignore ça (ce que j'ai fait), ça ne restreint pas les possibilités dramaturgiques du film.

Henri-Georges Clouzot : La terreur des Batignolles        1931


Ce court-métrage est la première réalisation de Henri-Georges Clouzot, sur un scénario très simple de Jacques de Baroncelli (un réalisateur assez prolifique de cette époque-là) mais que je trouve assez efficace — et puis, c'est tout de même une incrustation réussie du registre comique chez Clouzot, sans doute la seule, d'ailleurs. Le film met en scène un bandit à la petite semaine qui s'infiltre dans l'appartement d'un couple bourgeois, commence à mettre divers objets de valeur dans son sac puis entend le couple discuter sur le pas de la porte, il se cache alors précipitamment derrière un rideau, ce qui ne tarde pas d'être remarquée par la femme qui le fait remarquer à son mari ; le couple décide alors d'enclencher un suicide au gaz (à voix haute, de sorte que le gars entende) et de voir ce qui se passe. En plus de renverser les places narratives, j'ai trouvé le film assez drôle, même après la réaction du gars qui s'était introduit : le couple joue la comédie (ou plutôt, la tragédie, comme s'il citait un texte) et dit au gars que le destin les a réunis pour qu'ils meurent (ou vivent) ensemble ; ensuite, en un éclat, retour à la comédie : le gars dit au mari "bah vivez !" et le mari réplique qu'il n'a pas d'argent (!), le gars répond qu'il faut faire comme lui, il faut travailler, ce à quoi le mari répond "c'est ça, donnez-moi votre portefeuille !" et à quoi le gars répond "pardon, mais qui est le voleur ? est-ce vous ou moi ?" puis le mari demande au gars tout son attirail jusqu'à le mettre dehors en oubliant de lui rendre son trousseau de clefs — qu'il utilisait pour s'introduire dans les immeubles. On peut trouver ça d'une toute autre ambition que celle de ces films ultérieurs mais pour un film d'une quinzaine de minutes, je trouve qu'il n'y a rien à jeter et que c'est vraiment amusant — et je trouve qu'on trouve déjà le côté irrévérencieux de son premier long.

Cololi a écrit:

20 / 20 ... Coco !

Golisande a écrit:

Анастасия231 a écrit:

Songeur a écrit:

Xavier a écrit:

Star Wars, Episode 1

C’est le moins réussi.

Golisande a écrit:

Si c'est la Menace fantôme (et si on omet charitablement les épisodes Disney), je suis d'accord.

Mais qu'est-ce qu'il ne faut pas lire... Il y a pas mal de choses que les fans de première heure (et les autres) n'ont pas su capter amha, enfin bref.

Tu peux en dire plus ? (Je précise que j'aime plutôt bien les "épisodes 2 et 3" contrairement à la plupart des fans de première heure... Le 1, je le trouve tout simplement moins bien, peut-être parce qu'en l'occurrence je ne suis pas du tout fétichiste...)

Je ne suis pas fétichiste non plus. Simplement, c'est probablement le film que je préfère de toute la saga pour des raisons subjectives (objectivement c'est peut-être de la daube, qui sait ?). Et j'ai beaucoup de peine à regarder les épisodes 2 et 3 (!) par contre. Les épisodes 4 à 6 sont quasi inattaquables alors je vais m'abstenir du moindre commentaire négatif à leurs égards. Pardon, je n'en dis pas plus que cela...

Анастасия231 a écrit:

Je ne suis pas fétichiste non plus. Simplement, c'est probablement le film que je préfère de toute la saga pour des raisons subjectives (objectivement c'est peut-être de la daube, qui sait ?). Et j'ai beaucoup de peine à regarder les épisodes 2 et 3 (!) par contre. Les épisodes 4 à 6 sont quasi inattaquables alors je vais m'abstenir du moindre commentaire négatif à leurs égards. Pardon, je n'en dis pas plus que cela...

Tant pis, parce que ce sont les pas mal de chose que [je n'ai] pas su capter qui m'intéressaient (sincèrement, et même si je suis convaincu de n'avoir pas capté le millième de tous ce que les "vrais fans" dont je ne fais pas partie, eux, captent...); et en même temps, si tes raisons sont subjectives c'est plutôt logique que la plupart des gens passent à côté...

Анастасия231 a écrit:

Golisande a écrit:

Анастасия231 a écrit:

Songeur a écrit:

Xavier a écrit:

Star Wars, Episode 1

C’est le moins réussi.

Golisande a écrit:

Si c'est la Menace fantôme (et si on omet charitablement les épisodes Disney), je suis d'accord.

Mais qu'est-ce qu'il ne faut pas lire... Il y a pas mal de choses que les fans de première heure (et les autres) n'ont pas su capter amha, enfin bref.

Tu peux en dire plus ? (Je précise que j'aime plutôt bien les "épisodes 2 et 3" contrairement à la plupart des fans de première heure... Le 1, je le trouve tout simplement moins bien, peut-être parce qu'en l'occurrence je ne suis pas du tout fétichiste...)

Je ne suis pas fétichiste non plus. Simplement, c'est probablement le film que je préfère de toute la saga pour des raisons subjectives (objectivement c'est peut-être de la daube, qui sait ?). Et j'ai beaucoup de peine à regarder les épisodes 2 et 3 (!) par contre. Les épisodes 4 à 6 sont quasi inattaquables alors je vais m'abstenir du moindre commentaire négatif à leurs égards. Pardon, je n'en dis pas plus que cela...

Même avis que toi !

Je ne saurai jamais… Je vais mourir ici comme un aveugle…