Votre dernier film visionné.

natrav a écrit:

Sincèrement. Il faut oser....


Mais !
Je suis sûr qu'il pratique l'Edwoodisme.

Bah quoi c'est très bien Ed Wood comme film.

Rhooo je l'aime bien moi, la musique d'Halloween. Je veux dire qu'elle a le mérite de produire l'effet pour laquelle elle a été « composée », et le générique d'Halloween est l'un des plus beaux que je connaisse...

Après c'est certain que d'un point de vue purement musical, d'accord, là je me lancerais pas dans mes imprécations haineuses contre les musiquards, j'admets volontiers que c'est pas particulièrement riche...

Pour Halloween, c'est ultra efficace, c'est évident. Mais ici j'ai pensé aux mauvaises musiques de Twin Peaks.

A noter, un passionnant entretien avec Carpenter en bonus sur le DVD.

C'est l'édition « Cahiers du cinéma » que tu as ?

Sinon, pour moi, le prototype de la musique pourrie de films d'horreur, c'est ça !

Ames (et oreilles, pour le coup) sensibles s'abstenir...

Y a comme une veine issue de la musique de film porno dans cette joyeuse synthétiserie.

Pour l'édition, il y a deux docu:

- Carpenter présente son film (20 minutes environs)
- l'entretien donné pour un monteur de ciné, français, qui réalise ainsi son mémoire de fin d'étude. Un fan de chez fan qui connaît chaque réplique et chaque film. On apprend pas mal de chose. 3/4 d'heures environ.

Alors c'est bien l'édition Cahiers du cinéma...

natrav a écrit:

Mais ici j'ai pensé aux mauvaises musiques de Twin Peaks.

Je vois pas bien le rapport avec l' "edwoodisme" (?) Puis je les aime bien moi les musiques de Twin Peaks...

Picrotal a écrit:

Sinon, pour moi, le prototype de la musique pourrie de films d'horreur, c'est ça !

Ames (et oreilles, pour le coup) sensibles s'abstenir...

Au début j'ai failli te crucifier pour m'avoir fait interrompre la lamentation de Didon pour écouter ça, mais en fait je trouve que ça passe plutôt bien au final, c'est pas si terrible que ça, si?...


Achever d'anéantir ma réputation: fait.

Octavian a écrit:

Je vois pas bien le rapport avec l' "edwoodisme" (?) Puis je les aime bien moi les musiques de Twin Peaks...

Bon, dans ce cas je n'ai rien dit.

http://www.TonTuyau.com/watch?v=7oDuGN6K3VQ

Octavian a écrit:

Je vois pas bien le rapport avec l' "edwoodisme" (?) Puis je les aime bien moi les musiques de Twin Peaks...

Qui a parlé d'Ed Wood ?

Citation :

mais en fait je trouve que ça passe plutôt bien au final, c'est pas si terrible que ça, si?...

Ah ben pour moi c'est l'une des pires musiques de film d'horreur que je connaisse. Enfin, sachant que je ne compte pas toutes ces musiques tellement banales qu'on n'y fait même plus gaffe... ! Mais tu n'es pas le seul à considérer que ça passe plutôt bien. Il y en a même qui adore.

Les visiteurs

Octavian a écrit:

natrav a écrit:

Mais ici j'ai pensé aux mauvaises musiques de Twin Peaks.

Je vois pas bien le rapport avec l' "edwoodisme" (?) Puis je les aime bien moi les musiques de Twin Peaks...

Faut arrêter d'écouter Glass...

natrav a écrit:

Bon, dans ce cas je n'ai rien dit.

http://www.TonTuyau.com/watch?v=7oDuGN6K3VQ

Ben quoi?...

Picrotal a écrit:

Qui a parlé d'Ed Wood ?

Natrav, à propos de Carpenter.

Picrotal a écrit:

Mais tu n'es pas le seul à considérer que ça passe plutôt bien. Il y en a même qui adore.

Je ne suis pas un cas totalement désespéré alors.

Xavier a écrit:

Faut arrêter d'écouter Glass...

Oh je l'avais pas vu venir celle-là dis-moi.

Octavian a écrit:

Picrotal a écrit:

Qui a parlé d'Ed Wood ?

Natrav, à propos de Carpenter.

Ah oui, pardon...

Oui, au pays des navet, Carpenter est à la musique ce que Ed Wood est au cinéma.

mais noooon, Carpenter a simplement compris que la musique de film devait s'adapter au film...

natrav a écrit:

Oui, au pays des navet, Carpenter est à la musique ce que Ed Wood est au cinéma.

Un jour je regarderais un Ed Wood, Glen ou Glenda par exemple si j'arrive à le trouver.

Schwark a écrit:

mais noooon, Carpenter a simplement compris que la musique de film devait s'adapter au film...

+ 1

Et il avait aussi compris que cela revenait moins cher de faire lui-même ses ziques que de payer quelqu'un pour cela. Quand on voit les premiers budgets de Carpenter, ça compte... !

Cleme a écrit:

natrav a écrit:

Oui, au pays des navet, Carpenter est à la musique ce que Ed Wood est au cinéma.

Un jour je regarderais un Ed Wood, Glen ou Glenda par exemple si j'arrive à le trouver.

Glen or Glenda est vraiment très très chiant... Même pas rigolo dans sa profonde médiocrité... On a plus envie de soupirer devant l'immaturité du propos, la maladresse de sa mise en scène, et cet étrange passage onirico/mystique qui ne ressemble à rien de connu sur la planète Terre...

Je te recommanderais plus des films comme Bride of the monster ou, surtout, Plan 9 from outer-space. Ils sont certainement plus typiques ou révélateurs du Edward Wood Jr. qu'a popularisé Burton, et plus marrants à regarder aussi... Même si moi, ça me lasse très très vite...

Et puis un autre détail qui a son importance : parmi tous ses films, c'est Plan 9 qui est le plus facile à trouver !

Je ne connais que Plan 9 from outer-space, c'est un film qu'il faut impérativement voir... pour le croire. Surtout quand on a en tête celui de Burton, qui donne certaines "explications" supplémentaires (la doublure du défunt Bela Legosi se cachant le bas du visage en permanence, les films officiels de l'armée récupérés pour certains plans très réalistes -et pour cause- de canons tirant sur... de ridicules soucoupes au bout d'un fil dans le plan suivant, etc.). Moi en tout cas ça ne m'avait pas du tout lassé à la vision. Mais au bout du compte, je ne suis même pas sûr que ce soit vraiment le "plus mauvais film de tous les temps", comme on le dit. Je crois que cette appellation a surtout permis au film de rester "connu", et finalement ce n'est pas un mal. Il y a tout de même dedans des idées, plus un discours pacifiste pas trop mal trouvé (assez original pour l'époque me semble-t-il), et puis un côté "touchant", il y a là-dedans une certaine foi dans le cinéma, même fait avec des bouts de ficelles, pour laquelle je donnerais dix ou vingt fois au moins un équivalent moderne à gros budget du genre Independance Day, à peu près sans âme, à peine moins maladroit dans certaines séquences, et exprimant au surplus un discours politique beaucoup plus glauque que celui du film d'Ed Wood.

Pour Independance day, là c'est dur de te contredire... Généralement, Emmerich fait un mauvais film une fois sur deux. Avec celui-ci, il a atteint des sommets dans le médiocre... Mais de là à lui préférer Plan 9, non même là je n'y arrive pas...

Après, est-ce le plus mauvais film de tous les temps ? Il y a bien pire, y-compris dans la filmographie d'Ed Wood... Un film de Roger Corman comme L'Attaque des crabes géants n'a rien à envier à Plan 9... Et pourtant, Corman est un grand monsieur du cinéma américain.

En fait, on dit surtout que c'est Edward Wood Jr. qui est le plus mauvais réalisateur de tous les temps... Et là encore, c'est discutable. Wood se distingue parmi tous les réalisateurs pourris, les tacherons et les losers qui ont réussi à pondre quelques films, par l'énergie qu'il met dans son propos. Cette espèce de foi naïve en lui-même, cet anti-charisme disproportionné. Et aussi et surtout cette envie de faire quelque chose d'original, de créatif, même si cela échoue complètement. En fait, ce sont ces « qualités » qui mettent encore plus en valeur ses défauts. Les autres réalisateurs minables ont souvent juste la particularité de ne pas savoir tenir une caméra, mais ils ne tentent pas autant de choses que Wood. Ils se font moins remarquer.

Plan 9, j'avais pas réussi à le regarder en entier.
Par moments c'est marrant, mais pour l'essentiel, c'est quand même surtout chiant.

Moi j'ai adoré Independance day : je l'ai même acheté en blu ray

Xavier a écrit:

Plan 9, j'avais pas réussi à le regarder en entier.
Par moments c'est marrant, mais pour l'essentiel, c'est quand même surtout chiant.

Je ressens à peu près la même chose... Au début on s'amuse à assister à tant d'incohérences et de médiocrité, mais au bout d'une heure la patience s'émousse...

Donnie Brasco avec Johnny Depp. J'ai bien fait de le regardé une deuxième fois car la première fois j'avais trouvé ça long et chiant mais la je l'ai trouvé long mais intéressant.

La Rançon — Plutôt bien rythmé comme polar, et ça remplit bien son cahier des charges. Un bon Ron Howard.

Public Enemies le nouveau film de Mann avec Johnny Depp et Marion Cotillard. A voir absolument !!! Il génial ce film, il déchire tout

Le Crime de l'Orient-Express — où Sidney Lumet renoue avec le concept des « douze jurés en colère »... Evidemment, quand on connaît d'avance le dénouement, le plaisir de l'investigation se perd un peu, mais le film est joliment mené et le casting vaut le détour. Une petite oeuvre sympathique.

Oui, vraiment chouette celui-là!

Hier soir, revu Short cuts, de Robert Altman.
Grand film, supers acteurs.

J'ignore si tu as vu The Player du même Altman, mais si ce n'est pas le cas, tu y retrouveras (en mieux, je trouve) la même ironie douce-amère si typique de ce réalisateur !

Non je ne connais pas, je vais essayer de trouver ça, merci!

J'espère que tu vas le trouver, il est assez répandu de toute manière. Je me souviens d'avoir passé un très bon moment devant. Mais faut dire aussi que les films qui parlent du cinéma, la mise en abime et tout le tralala, j'y suis toujours très sensibles !

Picrotal a écrit:

J'espère que tu vas le trouver, il est assez répandu de toute manière.

Ils l'ont à la bibliothèque du cinéma, aux Halles.

En fait je viens de trouver ce coffret à 6,49 euros sur Amazon:

Intéressant ce coffret ! Dommage que j'aie déjà The Player, mais ça vaut le détour...

Land of the Dead - C'est l'épisode 4 des zombies de Romero. Comme à chaque fois il prend la même histoire sous un angle différent. Ici l'humanité succombe à l'invasion des zombies qui les assiègent depuis des années. Le reste des vivants-vivants s'est retranché dans des camps fortifiés sans confort, les plus riches d'entre eux, les ex-millionnaires américains vivent dans des buildings luxueux et continuent de chercher à influencer les affaires du monde. Trois couches sociales dont les zombies représentent la plus basse. Transpositions des esclaves des états confédérés ou de la Rome antique. Les humains continuent de s'entredéchirer dans des conflits mesquins pendant que les zombies commencent à se "réveiller". Une conscience de soi effrayante, ils comencent à former une communauté et décide d'attaquer en groupes organisés les derniers garde-manger bastions où se réfugient les vivants.
Film assez moyen dans sa réalisation, pas vraiment film d'horreur, une touche de gore mais sans excès. Un clin d'oeil à Night of the living Dead où le héros noir qui sauvait les quelques survivants d'une attaque de morts-vivants se faisait descendre par la police. Ici, c'est un noir qui rassemble et stimule ses congénères afin de mener la révolte contre les blancs les vivants.

Tourné en nocturne exclusivement, c'est sans doute le volet le plus pessimiste de la saga romérienne.

Je l'ai trouvé bien moins pessimiste que Day of the dead !

Picrotal a écrit:

Je l'ai trouvé bien moins pessimiste que Day of the dead !

Oui, pour moi clairement. Mais il est surtout beaucoup moins bien.

Ça je ne sais pas... Enfin, pour moi, Day of the dead est le moins bon de la série. Et si Land of the dead tient plus du film d'action qu'autre chose, j'ai tout de même passé un meilleur moment devant...

Au cinéma: Fais-moi plaisir d'Emmanuel Mouret. Je découvre enfin ce réalisateur dont j'entendais parler depuis un petit moment. Pas le film de l'année mais un résultat très très sympathique quand même, un bel essai de burlesque "à la française" (on sait la rareté de la chose), assez frais, un sens de l'absurde plutôt heureux, de jolis minois côté rôles féminins (surtout Déborah François, à mon goût), de bons moments de rire mais aussi de l'émotion dans la dernière partie. Encore une fois pas un chef-d'œuvre, mais tout à fait recommandable.

Pas au cinéma: découverte dernièrement de The Killer de John Woo (1989), mise en perspective de façon inattendue par une énième re-vision de Heat de Michael Mann (1995). Deux films qui refusent le choix traditionnel au cinéma entre le flic et le truand, qui les mettent sur le même plan, voire les identifient l'un à l'autre (avec comme moments-clés la belle séquence où Li se "voit" en Ah Jong, assis dans l'appartement dévasté, dans le premier, et l'anthologique discussion de la rencontre dans le café dans le second avec la première rencontre à l'écran des deux monstres sacrés Pacino et De Niro). Mais de manières parfaitement antithétiques: chez Woo le tueur à gages comme le policier qui le poursuit sont pareillement héroïsés, et finissent d'ailleurs logiquement par faire équipe, tandis que chez Mann fédéraux et braqueurs partagent le même délabrement, les mêmes vies de m..., problèmes de couples, etc. Mise en scène hyper-lyrique chez Woo et rythme qui donne par moments l'impression de voir plus une bande-annonce qu'un film proprement dit, mise en scène beaucoup plus retenue et option "réaliste" chez Mann qui ne craint pas les longs moments de "latence" apparente, vie quotidienne et développements psychologiques, entre deux brusques explosions de violence (beaucoup plus "sèche" que dans les combats chorégraphiés de Woo). Scénaristiquement enfin, logique de rédemption doloriste chez Woo (avec en point d'orgue l'aveuglement final d'Ah Jong, qui ne tient absolument pas debout matériellement parlant mais répond symboliquement de façon évidente à l'aveuglement initial de la chanteuse dont il cherche à se racheter pendant tout le film), logique de tragédie chez Mann où tous les éléments (du scénario mais aussi, pour le coup, de la mise en scène, avec l'attention portée aux lumières de la ville qui trahiront finalement Neil) s'emboîtent et convergent inéluctablement vers le sublime plan final. Dans l'absolu, The Killer m'a paru intéressant mais ne m'a pas non plus particulièrement enthousiasmé, alors que je ne me lasse pas de revoir régulièrement Heat. Accessoirement, le doublage français du film de Woo est particulièrement atroce - sans même parler de l'américanisation des noms des personnages principaux (Ah Jong -> "Jeff", etc.).

à la télé : Les Randonneurs de Philippe Harel.

Je pensais que j'aurais ri mais je me suis ennuyé. Film inintéressant, sans histoire. Je ne vous conseille pas de le regarder. J'aurais dû écouter de la musique hier soir ou lire plutôt que de regarder ce navet.

Ah bon ? J'aime beaucoup. Les relations entre les personnages est instructive.

Frère Elustaphe a écrit:

Ah bon ? J'aime beaucoup. Les relations entre les personnages est instructive.

J'ai trouvé ce film nul. Les relations entre les personnages ne sont même pas intéressantes.

Buffy the vampire slayer — Heureusement que la série qui vit le jour cinq ans après ce film vaut mieux que cela... Un mauvais film, très ennuyeux et sensiblement mal fichu dans sa réalisation. Le montage est catastrophique.

Picrotal a écrit:

Buffy the vampire slayer — Heureusement que la série qui vit le jour cinq ans après ce film vaut mieux que cela... Un mauvais film, très ennuyeux et sensiblement mal fichu dans sa réalisation. Le montage est catastrophique.

Un film??? Je savais qu'ils avaient fait une BD pour la suite de la série, mais je ne savais pas qu'un film était à l'origine de tout ça!

Dr. Jekyll et Sister Hyde — Le film est bien moins con que son titre. La réalisation de Roy Ward Baker, quoique grandiloquente, ne manque pas d'ingéniosité, et use d'une symbolique très réussi. Le dédoublement de personnalité est ici abordé sous l'angle du paradoxe masculin / féminin qui réside en chaque homme, et cette thématique rare (pour un fantasme ô combien répandu) est fort bien traitée. Mieux que dans Glen or Glenda, en tout cas... Le tout se déroule dans un Londres sublimé, où l'on croise Burke et Hare autant que Jack l'éventreur (mélangé ici avec le personnage du Dr. Jekyll lui-même), alors que soixante ans les séparent. Un film assez dense. La Hammer a donné au cinéma d'épouvante beaucoup de navets, et beaucoup de films intéressants. Celui-ci appartient sans conteste à la deuxième catégorie.

Xavier a écrit:

En fait je viens de trouver ce coffret à 6,49 euros sur Amazon:

Streamers est un huis-clos qu'on peut taxer de théâtral mais de la veine très noire de Altman. J'adore ce film, dans l'esprit de Reviens, Jimmy Dean, reviens et de Short Cuts. On n'en sort pas indemne.
En revanche Beyond Therapy a bien vieilli, même s'il reste drôle dans sa critique de la psychanalyse à l'américaine.

Rochester le dernier des libertins et La neuvième porte, les deux avec Johnny Depp.
Rochester je n'avais pas du tout aimer la première fois, je l'ai revu avec une amie et ça a plutôt était un bon moment de rigolade. C'est assez vulgaire comme film mais je trouve ça assez comique aussi.
La neuvième porte je l'ai revu et revu je le trouve toujours aussi bien. C'est un film assez énigmatique qui traite du diable.

L'incendie de la fin est assez calamiteux graphiquement

Tout le film est assez calamiteux comparé au roman.

J’ai faim ! ! ! de Florence Quentin avec Catherine Jacob dans le rôle principal, une comédie drôle, sans prise de tête, bien pour se détendre mais un poil caricaturale. Jacob est géniale dans le rôle de Lily, le personnage principal. Il y aussi Michelle Laroque qui est drôle dans le rôle de la copine de Lily. A regarder pour se détendre, pas un grand film mais un film sympathique.

natrav a écrit:

Tout le film est assez calamiteux comparé au roman.

Emmanuelle Seigner :