Autour de la musique classique

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 Hector Berlioz (1803-1869)

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aurele
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aurele


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MessageSujet: Re: Hector Berlioz (1803-1869)   Hector Berlioz (1803-1869) - Page 9 EmptySam 29 Jan 2011 - 18:03

Roméo et Juliette :

C'est une musique magnifique. Je retiens en particulier plusieurs morceaux ou passages que je trouve particulièrement sublimes et émouvants : "Premiers transports que nul n'oublie", air pour la voix d'alto; la scène d'amour avec orchestre seul; l'invocation et le réveil de Juliette et tout le final avec en particulier l'air du père Laurence.
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DavidLeMarrec
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MessageSujet: Re: Hector Berlioz (1803-1869)   Hector Berlioz (1803-1869) - Page 9 EmptySam 29 Jan 2011 - 22:49

aurele a écrit:
Roméo et Juliette :

C'est une musique magnifique. Je retiens en particulier plusieurs morceaux ou passages que je trouve particulièrement sublimes et émouvants : "Premiers transports que nul n'oublie", air pour la voix d'alto; la scène d'amour avec orchestre seul; l'invocation et le réveil de Juliette et tout le final avec en particulier l'air du père Laurence.
Oui, tout est magnifique. Les fêtes et nocturnes orchestraux sont particulièrement réussis aussi.

Je ne me lasse pas de ma version Levine / Boston (avec Hunt-Lieberson), d'un dynamisme extraordinaire.
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Iskender
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MessageSujet: Re: Hector Berlioz (1803-1869)   Hector Berlioz (1803-1869) - Page 9 EmptyJeu 3 Fév 2011 - 9:50

DavidLeMarrec a écrit:
aurele a écrit:
Roméo et Juliette :

C'est une musique magnifique. Je retiens en particulier plusieurs morceaux ou passages que je trouve particulièrement sublimes et émouvants : "Premiers transports que nul n'oublie", air pour la voix d'alto; la scène d'amour avec orchestre seul; l'invocation et le réveil de Juliette et tout le final avec en particulier l'air du père Laurence.
Oui, tout est magnifique. Les fêtes et nocturnes orchestraux sont particulièrement réussis aussi.

Les réminiscences de la fête juste avant la scène d'amour, ces voix dans les choeurs des Capulets sortant de la fête "O-hé Capulets, bonsoir, cavaliers au revoir". Je trouve ça complètement lunaire, ça me glace le sang à chaque fois. (Et l'accord de do# 7 diminué quelques mesures avant cela est du plus bel effet.)

Et tout ce que vous avez cité David et Aurele, bien sûr. Immense chef-d'oeuvre.
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Pelléas
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MessageSujet: Re: Hector Berlioz (1803-1869)   Hector Berlioz (1803-1869) - Page 9 EmptyJeu 3 Fév 2011 - 11:35


Je plussoie sur ce que vous dîtes de Roméo et Juliette, une des plus belle composition de Berlioz, une "symphonie dramatique" officiellement, ou une cantate, un opéra? Des moments magnifiques... Very Happy

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DavidLeMarrec
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MessageSujet: Re: Hector Berlioz (1803-1869)   Hector Berlioz (1803-1869) - Page 9 EmptyJeu 3 Fév 2011 - 21:16

Pour moi pas de doute, c'est bel et bien une oeuvre instrumentale sur sujet dramatique et pas un oratorio, l'orchestre est le coeur du propos (même s'il sonne parfois un peu nu, comme une musique d'accompagnement pour du ballet par exemple), et pas seulement des interludes expressifs...
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MessageSujet: Re: Hector Berlioz (1803-1869)   Hector Berlioz (1803-1869) - Page 9 EmptyJeu 3 Fév 2011 - 22:07

Je cite d'ailleurs Berlioz : "On ne se méprendra pas sur le genre de cet ouvrage. Bien que les voix y soient souvent employées, ce n'est ni un opéra de concert, ni une cantate, mais une symphonie avec choeur"
Une magnifique oeuvre qu'il va falloir que je me réécoute un de ces jours, ça fait longtemps que ça n'a pas tourné sur la platine.
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atomlegend
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MessageSujet: Re: Hector Berlioz (1803-1869)   Hector Berlioz (1803-1869) - Page 9 EmptyJeu 7 Juil 2011 - 12:48

21 pages, pas eu le courage de tout lire. Embarassed
J'ai pu en entendre quelques extraits sur music me. de ces 3 versions laquelle choisiriez vous ?

Hector Berlioz (1803-1869) - Page 9 51GRQLIJuiL.__
Hector Berlioz (1803-1869) - Page 9 41Ba85xGyJL.__
Hector Berlioz (1803-1869) - Page 9 51dQVHOlQaL.__
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Cololi
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MessageSujet: Re: Hector Berlioz (1803-1869)   Hector Berlioz (1803-1869) - Page 9 EmptyJeu 7 Juil 2011 - 12:54

Pas la dernière en tout cas.

Mais c'est là : https://classik.forumactif.com/t2020-hector-berlioz-ouvres-religieuses que ça se passe.

_________________
Car l'impuissance aime refléter son néant dans la souffrance d'autrui - Georges Bernanos (Sous le Soleil de Satan)
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MessageSujet: Re: Hector Berlioz (1803-1869)   Hector Berlioz (1803-1869) - Page 9 EmptyJeu 7 Juil 2011 - 13:07

Cololi a écrit:
Pas la dernière en tout cas.

Mais c'est là : https://classik.forumactif.com/t2020-hector-berlioz-ouvres-religieuses que ça se passe.



mains
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MessageSujet: Re: Hector Berlioz (1803-1869)   Hector Berlioz (1803-1869) - Page 9 EmptyLun 11 Juil 2011 - 1:23

Bonjour à tous, c'est mon premier message sur ce forum et je tenais à vous exprimer ma joie de pouvoir y participer, tout ce que j'ai pu y lire est supérieurement intéressant et souvent très pertinent, au delà des inévitables divergences de sensibilité! En tant que berliozolâtre je tenais à poster en premier lieu sur ce topic afin de remercier les nombreux admirateurs du grand Hector pour leur enthousiasme (je commençais à croire que j'étais le seul... Very Happy ) mais aussi les moins fans pour leur ouverture d'esprit et leur (presque toujours) bonne foi!
Pour ma part Berlioz n'est pas nécessairement mon compositeur préféré, il y en a même un certain nombre que je place avant lui dans mon panthéon, mais il possède le don de me séduire et de me surprendre au plus haut point, son langage tellement personnel et singulier nous amène à mettre sans cesse en questions nos habitudes et nos certitudes sur la musique, il semble sans cesse nous dire: "eh oui, on peut également composer comme cela". Il est l'un des compositeurs les plus stimulants que je connaisse, l'un des plus attachants aussi par sa sincérité et son intégrité, aussi bien par l'intensité de son expression musicale que par la ferveur et la cohérence de ses prises de positions.
Bon j'arrête là, je vais me faire taxer de fanatisme dès le début... Very Happy
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MessageSujet: Re: Hector Berlioz (1803-1869)   Hector Berlioz (1803-1869) - Page 9 EmptyLun 11 Juil 2011 - 1:26

Iskender a écrit:
DavidLeMarrec a écrit:
aurele a écrit:
Roméo et Juliette :

C'est une musique magnifique. Je retiens en particulier plusieurs morceaux ou passages que je trouve particulièrement sublimes et émouvants : "Premiers transports que nul n'oublie", air pour la voix d'alto; la scène d'amour avec orchestre seul; l'invocation et le réveil de Juliette et tout le final avec en particulier l'air du père Laurence.
Oui, tout est magnifique. Les fêtes et nocturnes orchestraux sont particulièrement réussis aussi.

Les réminiscences de la fête juste avant la scène d'amour, ces voix dans les choeurs des Capulets sortant de la fête "O-hé Capulets, bonsoir, cavaliers au revoir". Je trouve ça complètement lunaire, ça me glace le sang à chaque fois. (Et l'accord de do# 7 diminué quelques mesures avant cela est du plus bel effet.)

Et tout ce que vous avez cité David et Aurele, bien sûr. Immense chef-d'oeuvre.

mains ça fait tellement plaisir... drunken
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DavidLeMarrec
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MessageSujet: Re: Hector Berlioz (1803-1869)   Hector Berlioz (1803-1869) - Page 9 EmptyLun 11 Juil 2011 - 1:35

Bienvenue Benvenuto ! coucou
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MessageSujet: Re: Hector Berlioz (1803-1869)   Hector Berlioz (1803-1869) - Page 9 EmptyLun 11 Juil 2011 - 1:47

Oui, je sais, c'est assez facile, mais je me suis dit que ça inciterait à l'indulgence!
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atomlegend
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MessageSujet: Re: Hector Berlioz (1803-1869)   Hector Berlioz (1803-1869) - Page 9 EmptyDim 17 Juil 2011 - 13:00

Je suis en pleine découverte de ce compositeur. Et quel bonheur mes amis Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy
Sa musique suscite en moi comme chez Strauss ou encore Wagner l'émotion avec de puissants contrastes. C'est très dynamique et toujours plein de surprises. On a beau avoir entendu ses compositions l'effet d'étonnement, de théâtre marche encore et toujours.
C'est bien plus la découverte d’œuvres d'un compositeur, c'est un nouveau genre qui me tend les bras. (J'ai ainsi du mal donc a ranger mes CD dans ma cdthèque). Romantique, post romantique, classique tardif ? Rien de tout cela.
l'orchestration est audacieuse, audacieusement élaborée ( moi je l'entends comme ça) et particulièrement évocatrice. J'ai l’impression qu'il est a la jonction d'un certain classicisme au post romantique en ayant sauté le romantique style beethovenien. Et tout ça dans un mouvement fusionnel des plus savant.
Et forcément ce style se différencie indéniablement.
Je tente de m'expliquer: Si on prend son Harold en Italie par exemple. C'est bien plus qu'un concerto ou une oeuvre concertante. C'est la fusion d'une symphonie et d'un concerto pour Alto et d'un aria,
on a même envie d'y poser des vers. Qu'on aime ou pas , qu'on s'y fasse chier à mourir ou qu'on soit complètement sous le charme. Tentez de le Classer dans un style serait complètement illusoire. Si vous y arrivez, bien chapeau. Basketball
Son enfance du christ. J'y vois un requiem, une œuvre sacré ou profane aux teintes presque Baroque. C'est sombre, grave, dans une atmosphère pesante sur fond de musique pleine de vie. Berlioz c'est comme on veut, comme on aime.
Mais surement que sa musique est novatrice et d'une densité exceptionnelle et j'oserai même dire d'un aspect, d'une écriture unique.
Elle mêle en moi tout un tas de trucs ou les mots ne suffisent plus à exprimer ce que j'entends Arrow
Very Happy bounce I love you Sad Shocked Idea Question Exclamation Embarassed Cool Evil or Very Mad Shit zen shaking shaking shaking shaking shaking
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Jaky
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MessageSujet: Re: Hector Berlioz (1803-1869)   Hector Berlioz (1803-1869) - Page 9 EmptyDim 17 Juil 2011 - 13:38

Harold et les nuits d'été sont les seules œuvres que je supporte encore. Ah si et l'ouverture du roi Lear peut-être. Neutral
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benvenuto
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MessageSujet: Re: Hector Berlioz (1803-1869)   Hector Berlioz (1803-1869) - Page 9 EmptyDim 17 Juil 2011 - 18:55

atomlegend a écrit:
Je suis en pleine découverte de ce compositeur. Et quel bonheur mes amis Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy
Sa musique suscite en moi comme chez Strauss ou encore Wagner l'émotion avec de puissants contrastes. C'est très dynamique et toujours plein de surprises. On a beau avoir entendu ses compositions l'effet d'étonnement, de théâtre marche encore et toujours.
C'est bien plus la découverte d’œuvres d'un compositeur, c'est un nouveau genre qui me tend les bras. (J'ai ainsi du mal donc a ranger mes CD dans ma cdthèque). Romantique, post romantique, classique tardif ? Rien de tout cela.
l'orchestration est audacieuse, audacieusement élaborée ( moi je l'entends comme ça) et particulièrement évocatrice. J'ai l’impression qu'il est a la jonction d'un certain classicisme au post romantique en ayant sauté le romantique style beethovenien. Et tout ça dans un mouvement fusionnel des plus savant.
Et forcément ce style se différencie indéniablement.
Je tente de m'expliquer: Si on prend son Harold en Italie par exemple. C'est bien plus qu'un concerto ou une oeuvre concertante. C'est la fusion d'une symphonie et d'un concerto pour Alto et d'un aria,
on a même envie d'y poser des vers. Qu'on aime ou pas , qu'on s'y fasse chier à mourir ou qu'on soit complètement sous le charme. Tentez de le Classer dans un style serait complètement illusoire. Si vous y arrivez, bien chapeau. Basketball
Son enfance du christ. J'y vois un requiem, une œuvre sacré ou profane aux teintes presque Baroque. C'est sombre, grave, dans une atmosphère pesante sur fond de musique pleine de vie. Berlioz c'est comme on veut, comme on aime.
Mais surement que sa musique est novatrice et d'une densité exceptionnelle et j'oserai même dire d'un aspect, d'une écriture unique.
Elle mêle en moi tout un tas de trucs ou les mots ne suffisent plus à exprimer ce que j'entends Arrow
Very Happy bounce I love you Sad Shocked Idea Question Exclamation Embarassed Cool Evil or Very Mad Shit zen shaking shaking shaking shaking shaking

Bienvenue dans le cercle (trop) restreint des berliozolâtres!!!! coucou
C'est rare de voir un nouveau venu en ces terres désertées s'exprimer avec autant de pertinence et de discernement, bravo à toi! Tout ce que tu dis me semble juste, sa musique est tellement personnelle qu'elle ne se rattache à rien de connu en particulier et donne même l'impression de constituer une facette à part du spectre des possibles musicaux, en général cette singularité rebute et choque au point d'éloigner une majorité d'auditeurs...(on peut bien discerner l'influence primordiale de Glück et des révolutionnaires français comme Méhul, une partie de l'originalité de Berlioz vient qu'il est le seul parmi les géants de la musique à avoir été ilfluencé avant tout par ce répertoire classique français...et sinon bien sûr, Beethoven et Weber, mais filtrés à travers ce prisme) mais pour ceux qui savent tendre l'oreille et accueillir le message en toute disponibilité d'esprit, que de merveilles!!! C'est une musique qui envoûte petit-à-petit celui qui une fois est tombé sous son charme, et qui ne le quitte plus...
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MessageSujet: Re: Hector Berlioz (1803-1869)   Hector Berlioz (1803-1869) - Page 9 EmptyMer 20 Juil 2011 - 12:14

Grâce à atomlegend kiss je découvre aujourd'hui la première cantate composée par Berlioz pour le prix de Rome: La Mort d'Orphée, 1827, pour ténor, choeur de femmes et orchestre, sur un texte de Berton. Beaucoup de bonnes surprises à l'écoute de cette oeuvre, quelques petites déceptions aussi, mais à tout prendre une belle découverte!
L'argument est simple: après la mort d'Eurydice, le désespoir conduit Orphée à déserter la compagnie des bacchantes avec lesquelles il sacrifie au culte orgiaque de Bacchus (pour faire simple, une immense beuverie-partouze non-stop... Twisted Evil ) et se réfugie dans les bois où il exalte les pouvoirs de sa lyre avant d'être rattrapé par la troupe de nymphomanes hystériques qui se vengent de son infidélité en le taillant en pièces...bon... Neutral Shit Quand on sait, de surcroît, que la qualité des vers de Berton est...disons, conforme à l'idée qu'on se fait d'un texte de cantate de concours, on comprend que l'inspiration de Berlioz n'ait pas forcément été transcendée...
L'introduction orchestrale est superbe, frémissements de cordes sur de belles couleurs harmoniques alternant majeur et mineur (ré M-ré m enchaînés dès le début!!!), traits de bois imitant les chants d'oiseaux, puis une sublime mélodie aux cors doublés aux altos, je crois, (dslé j'ai pas la partoche... Embarassed ) à la courbe noble et pure, globalement ascendante, dans un beau ré Majeur serein à peine assombri par un fugace fa # mineur,...on a clairement affaire à une évocation du poète en communion avec la nature, dans une atmosphère qui m'a rappelé étrangement le début de la Chasse Royale et Orage des Troyens, écrite 30 ans plus tard...on a déjà la pâte orchestrale claire et riche à la fois du grand Berlioz, avec cette lumière particulière...
Puis les cordes introduisent le premier récitatif par une envolée aboutissant à un motif véhément en doubles croches avec broderies chromatiques, illustrant le souvenir de la colère des prêtresses de Bacchus, qui sous-tendra tel un leitmotiv le premier récitatif, et contrastant avec la sérénité de l'accompagnement lorsqu'Orphée évoque le souvenir de sa bien-aimée.
Le grand air d'Orphée est vraiment magnifique, on y sent les prémisses du grand style lyrique (c'est le cas de le dire!!! jocolor ) que Berlioz magnifiera dès l'année suivante dans ses 8 scènes de Faust: courbe mélodique ample et noble, au souffle puissant et profond, aux contours souvent inattendus, parcours harmonique un brin erratique, aux nombreuses et savoureuses surprises (on peut apprécier ou détester mais en tous les cas ça ne laisse pas indifférent), orchestration à la fois sobre et évocatrice avec bien sûr une magnifique partie de harpe drunken La magnifique mélodie de l'introduction est reprise par Orphée, soutenue par une harmonisation plus lyrique et expansive, dans une chaleureuse et généreuse lumière. L'impression globale est celle d'un tendre et digne épanchement, sans sensiblerie, toujours noble et poétique, d'un grand héros-artiste qui nous livre ici son chant du cygne ...vraiment du très grand Berlioz!!!! sunny I love you
Sans transition éclate un terrible et sinistre accord de 9ème de dominante mineure aux cuivres, suivi de son lointain écho: les hystéros rappliquent, annoncées par leur leitmotiv, Orphée hurle sa terreur dans une progression chromatique avant que n'éclate la grande bacchanale: le poète aux abois en appelle en vain à la protection de son dieu tutélaire, Apollon, avant de vouer son dernier cri à sa chère disparue, tandis que les autres tarées en manque, tout droit sorties de Sweeney Todd, le quartèlent comme un vulgaire gigot. bounce
Les paroles du choeur et celles d'Orphée sont entendues simultanément, ce qui ne facilite pas la compréhension du texte... confused autant le dire tout de suite, cette bacchanale un peu lourde, au rythme laborieux, qui mêle confusément des échos mal digérés de Glück avec des rythmes boiteux à la Weber dans une orchestration un peu opaque où dominent cuivres et cymbales, ne me paraît pas le sommet de l'oeuvre...Soyons justes, la progression dramatique, jusqu'au cri désespéré d'Orphée tout-à-coup laissé à nu par un silence subit de l'orchestre (Eurydice!!! Euuuu-rydiii-ce!!!!), avant le chant de victoires des nymphos déchaînées, est saisissante, très intense, pour tout dire efficace, mais l'ensemble de cette section me semble inférieur au reste quand à la qualité pure de la musique. Quoi qu'il en soit, la bande de psychopathes avinées s'éloigne tandis que les bois se renvoient encore un instant l'écho du cri d'Orphée, "Eurydice!!!!"
Le meilleur est en fait à venir: 2 minutes de pur bonheur où plane l'ombre de Weber et où malgré tout le plus grand Berlioz se dévoile: quelques trémolos de cordes sur une 7ème diminuée avec pizz de contrebasses façon Freischütz, avant de retrouver la mélodie de cors de l'intro, mais confiée cette fois à la clarinette et transposée en la bémol Majeur (relation de triton avec la tonalité de départ!!! affraid affraid ), accompagnée sur des trémolos spectraux de cordes et quelques arpèges de harpe pianissimo: l'âme d'Orphée, apaisée, flotte sur la forêt et s'apprête à rejoindre sa moitié aux Champs-Elysées...du pur bonheur et du très grand art!!! drunken drunken drunken
Rien que pour ces des 2 minutes l'oeuvre mérite d'être connue! Berlioz ne s'y est pas trompé, qui les a reprises dans Lélio sous le titre "la Harpe Eolienne"...
Au final, une immense réussite pour tous les passages lyriques, un semi-ratage à mon sens pour les passages dramatiques: Hector, encore tout imprégné de sa récente découverte de Glück, encore ignorant de Beethoven, ne parvient pas à la quasi-perfection qui sera celle de Cléopâtre quelques années plus tard. A découvrir absolument, néammoins, pour tous les amoureux de Berlioz, ne serait-ce, encore une fois, que pour le pur enchantement que constitue cette fin sublime, et qui ne prend tout son sens qu'en regard de l'introduction...voilà! Very Happy


Dernière édition par benvenuto le Mar 26 Juil 2011 - 23:29, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Hector Berlioz (1803-1869)   Hector Berlioz (1803-1869) - Page 9 EmptyMer 20 Juil 2011 - 12:20

mains Et encore merci atomlegend!!!
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MessageSujet: Re: Hector Berlioz (1803-1869)   Hector Berlioz (1803-1869) - Page 9 EmptyMer 20 Juil 2011 - 14:10

Je viens de me rendre compte qu'en fait je ne connais pas cette mort d'Orphée, je confondais avec la mort de Cléopâtre. hehe

Bon, je vais écouter ça. Smile
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MessageSujet: Re: Hector Berlioz (1803-1869)   Hector Berlioz (1803-1869) - Page 9 EmptyMer 20 Juil 2011 - 14:27

Chouette commentaire Very Happy
Il est vrai qu' a un moment précis c'est assez brouillon et pas toujours audible ( le ténor n'est en rien a mettre en cause ).
"Barbares, arrêtez; pardonnez à mes pleurs,
Qu’ai-je fait? qu’ai-je dit? ces pleurs sont tout mon crime,
Épargnez en ce jour la tremblante victime
Que le sort livre à vos fureurs!
Mais rien ne peut toucher leurs inflexibles cœurs.
Ô Dieu puissant, etc.
Tu m’as abandonné, grand Dieu,
aux horreurs d’un affreux supplice.
Euridice, attends-moi... je vais mourir...
Adieu. Je meurs, je te réponds, Euridice... Euridice..."

tu dis:
"Les paroles du choeur et celles d'Orphée sont entendues simultanément, ce qui ne facilite pas la compréhension du texte... autant le dire tout de suite, cette bacchanale un peu lourde, au rythme laborieux, qui mêle confusément des échos mal digérés de Glück avec des rythmes boiteux à la Weber dans une orchestration un peu opaque où dominent cuivres et cymbales, ne me paraît pas le sommet de l'oeuvre"



Mais vu les moyens orchestrales, l'ampleur des chœurs, l'exigence et la complexité que cela doit engendrer a mettre en œuvre ce qui implique forcément un équilibre des plus dur à mettre en place, et de plus, sur un tel Tempo, une telle ferveur demandée. C'est furieux ici, l'heure est grave.
l'orchestration et l'équilibre (Dutch RadioSO, Jean Fournet ) ne sont-ils pas à mettre en cause ?
Je crois qu'a ce moment Monsieur Fournet ( ou Berlioz lui même )aurait pu se dire. " Faisons fît de la perfection, (respect de la partition ? ) mais élevons nos auditeurs jusqu'aux cieux à tout faire exploser "
Chez moi ça a marché du tonnerre. Very Happy . J'ai d'ailleurs du me lever de ma chaise. EURIDICCCCCCCCCCCCEEEEEEEEEEEE
Sinon plus généralement, ce qui m'a frappé le plus ici c'est la manière dont le drame crescendo se dessine. de long passages lancinants comme un adagio captivant, ça vous aspire tranquillement , jusqu'au passage dévastateur de l'allegro.
C'est diaboliquement théâtrale.

D'ailleurs c'est impossible à chanter pour le commun des mortels. J'ai essayé hehe



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MessageSujet: Re: Hector Berlioz (1803-1869)   Hector Berlioz (1803-1869) - Page 9 EmptyMer 20 Juil 2011 - 14:41

C'est efficace, on est d'accord!!! Mr. Green Mais dans ce genre de morceau à grands effets de superposition chorale, compare avec ce qu'il a fait juste l'année suivante dans le choeur des étudiants et des soldats des scènes de Faust : c'est non seulement plus maîtrisé (on entend chaque choeur séparément, puis simultanément, et la superposition est beaucoup plus lisible) mais encore bien plus intéressant musicalement: effet de polytonalité (si bémol majeur superposé à ré mineur, premier exemple à ma connaissance), jeux rythmiques à la fois plus naturels et plus raffinés...c'est vraiment très supérieur!!!
Compare aussi avec la scène du premier acte des TROYENS où Cassandre chante son effroi par dessus la liesse du peuple...ou encore au début de Benvenuto quand le père de Térésa se déchaîne en imprécations tandis que Cellini et ses acolytes poussent leur chansonnette carnavalesque...rien à voir niveau maîtrise et intérêt musical!!!
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MessageSujet: Re: Hector Berlioz (1803-1869)   Hector Berlioz (1803-1869) - Page 9 EmptyMer 20 Juil 2011 - 14:49

benvenuto a écrit:
C'est efficace, on est d'accord!!! Mr. Green Mais dans ce genre de morceau à grands effets de superposition chorale, compare avec ce qu'il a fait juste l'année suivante dans le choeur des étudiants et des soldats des scènes de Faust : c'est non seulement plus maîtrisé (on entend chaque choeur séparément, puis simultanément, et la superposition est beaucoup plus lisible) mais encore bien plus intéressant musicalement: effet de polytonalité (si bémol majeur superposé à ré mineur, premier exemple à ma connaissance), jeux rythmiques à la fois plus naturels et plus raffinés...c'est vraiment très supérieur!!!
Compare aussi avec la scène du premier acte des TROYENS où Cassandre chante son effroi par dessus la liesse du peuple...ou encore au début de Benvenuto quand le père de Térésa se déchaîne en imprécations tandis que Cellini et ses acolytes poussent leur chansonnette carnavalesque...rien à voir niveau maîtrise et intérêt musical!!!


Erreur de jeunesse alors.
Merci, d’où l'intérêt peut être quelques fois de savoir lire et écrire la musique. Et du coup, on est peut être moins critique quand on ne sait pas le faire.

Cool, j'ai pas fini d'en entendre alors. Ce soir c'est les deux derniers actes des Troyens et demain Faust.


PS: Je viens de comprendre ton pseudo hehe
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MessageSujet: Re: Hector Berlioz (1803-1869)   Hector Berlioz (1803-1869) - Page 9 EmptyMer 20 Juil 2011 - 15:10

atomlegend a écrit:
benvenuto a écrit:
C'est efficace, on est d'accord!!! Mr. Green Mais dans ce genre de morceau à grands effets de superposition chorale, compare avec ce qu'il a fait juste l'année suivante dans le choeur des étudiants et des soldats des scènes de Faust : c'est non seulement plus maîtrisé (on entend chaque choeur séparément, puis simultanément, et la superposition est beaucoup plus lisible) mais encore bien plus intéressant musicalement: effet de polytonalité (si bémol majeur superposé à ré mineur, premier exemple à ma connaissance), jeux rythmiques à la fois plus naturels et plus raffinés...c'est vraiment très supérieur!!!
Compare aussi avec la scène du premier acte des TROYENS où Cassandre chante son effroi par dessus la liesse du peuple...ou encore au début de Benvenuto quand le père de Térésa se déchaîne en imprécations tandis que Cellini et ses acolytes poussent leur chansonnette carnavalesque...rien à voir niveau maîtrise et intérêt musical!!!


Erreur de jeunesse alors.
Merci, d’où l'intérêt peut être quelques fois de savoir lire et écrire la musique. Et du coup, on est peut être moins critique quand on ne sait pas le faire.

Cool, j'ai pas fini d'en entendre alors. Ce soir c'est les deux derniers actes des Troyens et demain Faust.


PS: Je viens de comprendre ton pseudo hehe

Eh oui, cinglé jusqu'au bout... Hector Berlioz (1803-1869) - Page 9 173236763 tongue
Et franchement, c'est pas du tout un problème de pas connaître la partie théorique de la musique, ça n'a jamais empêché personne d'apprécier ni d'émettre des jugements fondés, ce qui précisément est ton cas! Je voulais juste dire qu'à mesure que tu progresseras dans la découverte de l'univers berliozien (ou de tout autre compositeur d'ailleurs) tu finiras par trouver de nombreuses choses encore meilleures que cette bacchanale...c'est plutôt une bonne nouvelle, non? bedo
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MessageSujet: Re: Hector Berlioz (1803-1869)   Hector Berlioz (1803-1869) - Page 9 EmptyMer 20 Juil 2011 - 15:12

benvenuto a écrit:
tu finiras par trouver de nombreuses choses encore meilleures que cette bacchanale...c'est plutôt une bonne nouvelle, non? bedo

atomlegend a écrit:

Cool, j'ai pas fini d'en entendre alors.

Je l'avais déjà laissé entendre
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MessageSujet: Re: Hector Berlioz (1803-1869)   Hector Berlioz (1803-1869) - Page 9 EmptyMer 20 Juil 2011 - 20:06

benvenuto a écrit:
effet de polytonalité (si bémol majeur superposé à ré mineur, premier exemple à ma connaissance),
Je n'ai rien rencontré avant Haÿdée d'Auber (vingt ans plus tard), mais il n'est pas exclu que ça existe évidemment.
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MessageSujet: Re: Hector Berlioz (1803-1869)   Hector Berlioz (1803-1869) - Page 9 EmptyMer 20 Juil 2011 - 20:09

DavidLeMarrec a écrit:
benvenuto a écrit:
effet de polytonalité (si bémol majeur superposé à ré mineur, premier exemple à ma connaissance),
Je n'ai rien rencontré avant Haÿdée d'Auber (vingt ans plus tard), mais il n'est pas exclu que ça existe évidemment.

Ah non mais c'est certain!!!! batman le choeur des soldats est en si bémol Majeur, celui des étudiants en ré mineur, et ils sont superposés à la fin, l'effet est saisissant!!!! I love you
Et on est en 1828!!!! affraid
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MessageSujet: Re: Hector Berlioz (1803-1869)   Hector Berlioz (1803-1869) - Page 9 EmptyMer 20 Juil 2011 - 20:13

De toute façon si tu connais si bien la Damnation ça n'a pas dû échapper à ton oreille experte.... Mr. Green
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MessageSujet: Re: Hector Berlioz (1803-1869)   Hector Berlioz (1803-1869) - Page 9 EmptyMer 20 Juil 2011 - 20:14

benvenuto a écrit:
DavidLeMarrec a écrit:
benvenuto a écrit:
effet de polytonalité (si bémol majeur superposé à ré mineur, premier exemple à ma connaissance),
Je n'ai rien rencontré avant Haÿdée d'Auber (vingt ans plus tard), mais il n'est pas exclu que ça existe évidemment.

Ah non mais c'est certain!!!! batman le choeur des soldats est en si bémol Majeur, celui des étudiants en ré mineur, et ils sont superposés à la fin, l'effet est saisissant!!!! I love you
Et on est en 1828!!!! affraid
Quel est ce morceau dont vous parlez Very Happy ? sa me ferais bien envi d'aller l'écouter maintenant
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MessageSujet: Re: Hector Berlioz (1803-1869)   Hector Berlioz (1803-1869) - Page 9 EmptyMer 20 Juil 2011 - 20:17

Je disais ça outre le choeur des soldats, pour abonder dans ton sens. hehe
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MessageSujet: Re: Hector Berlioz (1803-1869)   Hector Berlioz (1803-1869) - Page 9 EmptyMer 20 Juil 2011 - 20:18

Choeur des soldats et des étudiants, in Damnation de Faust de Berlioz (fin de la 2ème partie), 1846
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MessageSujet: Re: Hector Berlioz (1803-1869)   Hector Berlioz (1803-1869) - Page 9 EmptyMer 20 Juil 2011 - 20:19

DavidLeMarrec a écrit:
Je disais ça outre le choeur des soldats, pour abonder dans ton sens. hehe

AH ok désolé... Embarassed hehe
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MessageSujet: Re: Hector Berlioz (1803-1869)   Hector Berlioz (1803-1869) - Page 9 EmptyMer 20 Juil 2011 - 22:06

benvenuto a écrit:
Choeur des soldats et des étudiants, in Damnation de Faust de Berlioz (fin de la 2ème partie), 1846

Je crois (sauf erreur) que c'est la première fois qu'on mentionne ici cet objet musical extraordinaire qu'est ce choeur double des soldats et des étudiants, mêlant polytonalité (je ne le sais que depuis quelques années, est-ce cela qui produit cet effet saisissant?) et français et latin. A chaque fois, ça me fout le c.. par terre, ne serait-ce qu'à penser que le type qui a écrit cela ne jouait que de la guitare et du flageolet...
Je considère ce choeur comme un monument de la musique européenne.
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MessageSujet: Re: Hector Berlioz (1803-1869)   Hector Berlioz (1803-1869) - Page 9 EmptyJeu 21 Juil 2011 - 1:05

Toxic a écrit:
benvenuto a écrit:
Choeur des soldats et des étudiants, in Damnation de Faust de Berlioz (fin de la 2ème partie), 1846

Je crois (sauf erreur) que c'est la première fois qu'on mentionne ici cet objet musical extraordinaire qu'est ce choeur double des soldats et des étudiants, mêlant polytonalité (je ne le sais que depuis quelques années, est-ce cela qui produit cet effet saisissant?) et français et latin. A chaque fois, ça me fout le c.. par terre, ne serait-ce qu'à penser que le type qui a écrit cela ne jouait que de la guitare et du flageolet...
Je considère ce choeur comme un monument de la musique européenne.

mains c'est effectivement épatant!!!
Et oui, l'impression d'étrangeté qui en émane provient du choc des deux tonalités superposées.
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MessageSujet: Re: Hector Berlioz (1803-1869)   Hector Berlioz (1803-1869) - Page 9 EmptyJeu 28 Juil 2011 - 13:27

Je fais le point sur les œuvres de Berlioz que je possède et je voudrais approfondir. sachant que je possède déjà la liste énoncée ci dessous, ou puis je encore aller piocher ?

Berlioz - Requiem -Te Deum - Bernstein
berlioz (chanté par corréas)
Harold ( 3 versions )
BERLIOZ Les Nuits d’été ( 2versions )
Les cantates : Cléopâtre, Herminie, La mort d'Orphée, la mort de Sardanaphale
La damnation ( 3 versions hehe )
L'enfance du christ ( 2 versions )
La symphonie fantastique ( 4 versions )
Roméo et Juliette
Je viens de commander Benvenuto Cellini ( J. Nelson)


Notre alien ne me donne que trop peu d'espoir. Sad
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MessageSujet: Re: Hector Berlioz (1803-1869)   Hector Berlioz (1803-1869) - Page 9 EmptyJeu 28 Juil 2011 - 13:47

La Symphonie funèbre et triomphale devrait te plaire, a priori. Il y a aussi la Mort d'Ophélie. (une délicieuse version avec piano est sur le Tube)
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MessageSujet: Re: Hector Berlioz (1803-1869)   Hector Berlioz (1803-1869) - Page 9 EmptyJeu 28 Juil 2011 - 14:00

Il te manque son troisième opéra Béatrice et Bénédicte Wink
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MessageSujet: Re: Hector Berlioz (1803-1869)   Hector Berlioz (1803-1869) - Page 9 EmptyJeu 28 Juil 2011 - 14:40

atomlegend a écrit:
Notre alien ne me donne que trop peu d'espoir. Sad
Je disais à Atom qu'il avait déjà fait le meilleur.

Pour moi, le plus intéressant chez lui, c'est Damnation, Enfance, Roméo et Fantastique... J'aime beaucoup aussi les cantates, les Nuits, Benvenuto, les Troyens (actes I,II et V). Le reste me paraît très inférieur.

Je lui ai donc suggéré, outre les Troyens qu'il a déjà : Benvenuto, Tristia, les ouvertures (Corsaire, Francs-Juges...). Bonne suggestion d'Ophanin, très courte mais très judicieuse, sur Ophélie.

Même si ça l'intéressera moins, Béatrice & Bénédict et la Messe solennelle. Et je ne lui ai pas suggéré les Scènes de Faust, mais il y a des différences avec la Damnation, et les disques Sado et Dutoit sont excellents, ça pourrait l'intéressant.

Ensuite, il pourra toujours fouiller dans ce qu'il reste de mélodies, dans les arrangements, petits poèmes symphoniques et cantantes anecdotiques (Chemins de fer...), écouter les bizarreries Lélio et Symphonie funèbre.


Mais je crois qu'il a mangé son pain blanc, non ?
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MessageSujet: Re: Hector Berlioz (1803-1869)   Hector Berlioz (1803-1869) - Page 9 EmptyJeu 28 Juil 2011 - 15:50

La mort d'Ophélie constitue en fait le deuxième volet du triptyque Tristia, comprenant aussi la Méditation Religieuse et la Marche Funèbre pour la Mort d'Hamlet.
Dans les mélodies il y a aussi la Captive, vraiment charmante.
Pour les ouvertures, ne pas oublier le génial Carnaval Romain, dont la thématique est certes empruntée à Cellini mais dont le traitement particulièrement haut en couleurs vaut le détour. Ne passe pas non plus à côté du Roi Lear, du Corsaire ou des Francs-Juges, un peu plus anecdotiques mais susceptibles de charmer l'aficionado que tu es.
Lelio mérite le détour, non pas pour la cohérence de l'ensemble, c'est vraiment l'oeuvre la plus foireuse de Berlioz de ce point de vue, mais pour la qualité de la musique: tu y retrouveras, modifiés et adaptés à un autre contexte, l'idée fixe de la Fantastique, l'air des Pharaons de Cléopâtre, la fin de la mort d'Orphée, et tu y découvriras un choeur de brigands et la Fantaisie sur la Tempête de Shakespeare qui fait partie des grandes réussites du jeune Berlioz.
J'aurais du mal à être un avocat convaincant de la Symphonie Funèbre et Triomphale...disons que pour de la musique de circonstance, c'est très bon...
Fonce sans hésiter pour Benvenuto Cellini et Béatrice et Bénédict, deux oeuvres très différentes de ton et d'atmosphère, mais également chères à mon coeur...dans le premier tu trouveras la verve volcanique et impétueuse du jeune aigle romantique, du bruit, de la fureur, des rires et quelques larmes, le tout servi par une orchestration éblouissante d'invention, un discours d'une énergie et d'une vitalité époustouflantes, et quelques grands moments de folie collective...dans le deuxième, de la grâce, de la finesse, de l'esprit, du raffinement, une discrète émotion contenue, un lyrisme vibrant, une poésie intense, à défaut d'une intrigue qui tienne vraiment la route...fonce directement sur le duo nocturne!!!
La bonne nouvelle, c'est que même si ses grandes oeuvres sont en nombre limité, elles recèlent de tels trésors qu'on peut y revenir presqu'indéfiniment, et toujours en retirer quelque chose! Moi qui connaît Roméo depuis 6 ans déjà, je ne l'écoute jamais sans découvrir de nouvelles beautés, c'est pour moi le chef-d'oeuvre absolu de Berlioz.
Au fait qu'as-tu pensé des Troyens et du Requiem?


Dernière édition par benvenuto le Jeu 28 Juil 2011 - 17:40, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Hector Berlioz (1803-1869)   Hector Berlioz (1803-1869) - Page 9 EmptyJeu 28 Juil 2011 - 16:01

Ophanin a écrit:
La Symphonie funèbre et triomphale devrait te plaire, a priori. Il y a aussi la Mort d'Ophélie. (une délicieuse version avec piano est sur le Tube)

Ouais, ça, c'est pas du meilleur goût ! Pour le défilé du 14 juillet, peut-être ?
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MessageSujet: Re: Hector Berlioz (1803-1869)   Hector Berlioz (1803-1869) - Page 9 EmptyJeu 28 Juil 2011 - 17:50

Merci à tous pour les pistes. Je prends note de tout Very Happy

benvenuto a écrit:

Au fait qu'as-tu pensé des Troyens et du Requiem?

Son requiem passe très souvent sur ma platine. Je trouve ça vraiment excellent. Le Lacrymosa drunken
En ce qui concerne les Troyens j'en ai écouté que les deux premiers actes. Ça m'a l'air plus difficile d'accès. Comme une impression de devoir passer pas mal de tunnels. Je reprendrai l'écoute de l'ensemble, dès que j'aurai 4 heures devant moi.
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MessageSujet: Re: Hector Berlioz (1803-1869)   Hector Berlioz (1803-1869) - Page 9 EmptyJeu 28 Juil 2011 - 18:15

A propos de la Mort d'Ophélie, en fouinant sur Amazone je me suis rendu compte que sur ce cd que j'ai:
Hector Berlioz (1803-1869) - Page 9 416AVQ22FTL.__
Il y a deux pistes de Berlioz.
La Mort d'Ophélie ( h92 b) et Zaïde (h107)
Ce sont des passages d’œuvres ?
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MessageSujet: Re: Hector Berlioz (1803-1869)   Hector Berlioz (1803-1869) - Page 9 EmptyJeu 28 Juil 2011 - 18:23

Non, ce sont des oeuvres indépendantes, si ce n'est que, comme je le disais, la Mort d'Ophélie a été incluse dans le triptyque Tristia, sans autre rapport avec les autres pièces qui le composent qu'un climat commun de tristesse (d'où le nom, en référence à un cycle d'Ovide) et de funèbre déploration.
Après, Bartoli dans ce répertoire, je demande à voir...
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MessageSujet: Re: Hector Berlioz (1803-1869)   Hector Berlioz (1803-1869) - Page 9 EmptyJeu 28 Juil 2011 - 18:25

Est ce que les versions de Sir Colin Davis sont des bonnes versions des oeuvres de Berlioz ?
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MessageSujet: Re: Hector Berlioz (1803-1869)   Hector Berlioz (1803-1869) - Page 9 EmptyJeu 28 Juil 2011 - 18:26

Et pour les Troyens, si les deux premiers actes ne t'ont pas scotché, commence peut-être par les Troyens à Carthage, en te concentrant surtout sur les actes 4 et 5!!!
Bien sûr privilégie l'écoute avec le livret... Wink
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MessageSujet: Re: Hector Berlioz (1803-1869)   Hector Berlioz (1803-1869) - Page 9 EmptyJeu 28 Juil 2011 - 18:29

Rach-phaël06 a écrit:
Est ce que les versions de Sir Colin Davis sont des bonnes versions des oeuvres de Berlioz ?

Il est réputé, dans les milieux autorisés, pour être l'un des grands chefs berlioziens, voire la référence incontournable, mais je l'ai toujours trouvé bien trop sage, trop statique et grandiloquant pour convenir réellement à l'esprit de cette musique, sans même parler de ses textures souvent opaques et grossières...Privilégie plutôt Nelson et Ozawa pour les récents, Münch et Markévitch pour les anciens!
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MessageSujet: Re: Hector Berlioz (1803-1869)   Hector Berlioz (1803-1869) - Page 9 EmptyJeu 28 Juil 2011 - 18:35

benvenuto a écrit:
Rach-phaël06 a écrit:
Est ce que les versions de Sir Colin Davis sont des bonnes versions des oeuvres de Berlioz ?

Il est réputé, dans les milieux autorisés, pour être l'un des grands chefs berlioziens, voire la référence incontournable, mais je l'ai toujours trouvé bien trop sage, trop statique et grandiloquant pour convenir réellement à l'esprit de cette musique, sans même parler de ses textures souvent opaques et grossières...Privilégie plutôt Nelson et Ozawa pour les récents, Münch et Markévitch pour les anciens!

Merci Very Happy Berlioz fais vraiment parti du podium de mes compositeurs préférés mais j'ai si peu de chose de lui Sad Sad Je suis en train de remettre à jours toute ma discothèque et j'ai trouvé de nombreuses versions de Colin Davis c'est pour ça que j'ai voulu avoir ton avis Very Happy Je vais donc essayé de voir ceux que tu me proposes.
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MessageSujet: Re: Hector Berlioz (1803-1869)   Hector Berlioz (1803-1869) - Page 9 EmptyJeu 28 Juil 2011 - 21:07

benvenuto a écrit:
J'aurais du mal à être un avocat convaincant de la Symphonie Funèbre et Triomphale...disons que pour de la musique de circonstance, c'est très bon...
Étrange raisonnement. Moi j'aime bien les deux premiers mouvements de cette symphonie, mais il faut dire que je ne suis pas un grand fanatique des symphonies d'une manière générale. Le dernier mouvement, par contre, non, je ne l'aime pas ; pompier au possible.

Toxic a écrit:
Ophanin a écrit:
La Symphonie funèbre et triomphale devrait te plaire, a priori. Il y a aussi la Mort d'Ophélie. (une délicieuse version avec piano est sur le Tube)

Ouais, ça, c'est pas du meilleur goût ! Pour le défilé du 14 juillet, peut-être ?
Le premier 14 juillet fêté officiellement date de 1881, Berlioz meurt en 69. Cette symphonie accompagnait le transfert des cendres des victimes des Trois Glorieuses en 1840. (à la Colonne de Juillet, place de la Bastille)

Voilà ce qu'il en dit : Je crus que le plan le plus simple, pour une oeuvre pareille, serait le meilleur, et qu'une masse d'instruments à vent était seule convenable pour une symphonie destinée à être entendue en plein air. Je voulus rappeler d'abord les combats des trois journées fameuses, au milieu des accents de deuil d'une marche à la fois terrible et désolée, qu'on exécuterait pendant le trajet du cortège ; faire entendre une sorte d'oraison funèbre ou d'adieu adressée aux morts illustres, au moment de la descente des morts dans le tombeau monumental, et enfin chanter un hymne de gloire, l'apothéose, quand la pierre funèbre scellée, le peuple n'aurait plus devant ses yeux que la haute colonne surmontée de la liberté aux ailes étendues et s'élençant vers le ciel, comme l'âme de ceux qui moururent pour elles.

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MessageSujet: Re: Hector Berlioz (1803-1869)   Hector Berlioz (1803-1869) - Page 9 EmptyJeu 28 Juil 2011 - 21:34

benvenuto a écrit:
Il est réputé, dans les milieux autorisés, pour être l'un des grands chefs berlioziens, voire la référence incontournable,
C'est surtout le chef qui l'a le plus enregistré et défendu. Mais il lui a pas mal nui aussi, parce que sa manière épaisse, monumentale (et un peu baveuse côté finition...) a donné une image qui était celle, fausse, que véhiculaient déjà les détracteurs de Berlioz.

A part sa Damnation et sa Fantastique avec le Concertgebouw, je n'ai pas entendu beaucoup de Berlioz convaincants avec lui.

Citation :
mais je l'ai toujours trouvé bien trop sage, trop statique et grandiloquant pour convenir réellement à l'esprit de cette musique, sans même parler de ses textures souvent opaques et grossières...Privilégie plutôt Nelson et Ozawa pour les récents, Münch et Markévitch pour les anciens!
Exactement le même avis que toi sur les "vrais" berlioziens. Gardiner mérite le détour aussi.
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MessageSujet: Re: Hector Berlioz (1803-1869)   Hector Berlioz (1803-1869) - Page 9 EmptyMer 26 Oct 2011 - 19:27

benvenuto a écrit:

Par contre j'ai lu ta liste de compositeurs et je suis très déçu de voir que tu es en plein désamour avec Berlioz... Crying or Very sad pour éviter le HS on peut continuer cette discussion dans le fil idoine mais j'aimerais bien en savoir plus...
Et bien en faite, déjà je précise deux choses :
- Une oeuvre de Berlioz a fait longtemps partie de mes oeuvres préférées : "La Grande Symphonie Funèbre et Triomphale", avant que je découvre énormément d'autres oeuvres et qu'elle tombe un peu dans l'oubli.
- Surtout : je ne connais vraiment pas du tout l'oeuvre de Berlioz. Je n'ai quasiment rien écouté, ou alors juste une fois dans ma vie (Requiem, Symphonie fantastique que je connais très très bien, au moins ça, Harold en Italie, Roméo et Juliette, L'Enfance du Christ, Lélio,...).
En fait le problème c'est que il semble que malheureusement dans le style, esthétiquement parlant, sa musique ne me plait pas, ou du moins ne m'attire pas et/ou ne me retient pas (c'est important de préciser parce que si je l'écoute il se peut que j'aime beaucoup, et qui sait même je peux avoir une illumination).
Embarassed Embarassed Embarassed
J'avoue que je ne le connais pas du tout, alors je dis peu être une énorme bêtise et dans quelque mois peu être mes gouts auront changé.
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MessageSujet: Re: Hector Berlioz (1803-1869)   Hector Berlioz (1803-1869) - Page 9 EmptyMer 26 Oct 2011 - 20:27

Première chose: je suis assez étonné que ton oeuvre favorite de Berlioz soit la Symphonie Funèbre, pour ma part c'est peut-être celle que j'aime le moins de lui...c'est pas nul, hein, mais à mon sens il y a tellement plus indispensable chez lui!!!
Ensuite je comprends ce que tu ressens, moi aussi avant ma grande flambée berliozienne il y a eu un moment où je ne l'écoutais plus jamais, où la Fantastique (qui était la seule oeuvre de lui que je connaissais vraiment à l'époque) me semblait plate et vulgaire...c'était à une époque où je découvrais massivement des compositeurs plus "académiques", et où je ne retrouvais plus en lui ce qui me charmait au début, où je ne voyais plus que ses outrances et ses bizarreries...et puis j'y suis revenu peu à peu, jusqu'à ne plus pouvoir m'éloigner de cette musique et devenir le pitoyable aficionado que je suis aujourd'hui!
Tout ça pour dire: ne perds pas Berlioz de vue!!! Il dérange, il bouscule, il fout la merde dans nos automatismes et notre confort d'écoute, c'est pourquoi il semble insupportable dans les périodes où notre goût musical se norme et se fonde, mais c'est ça qui le rend si précieux!!!! Lorsque ton écoute et tes valeurs se seront enrichies et affinées, peut-être reviendras-tu à Berlioz, et là tu te rendras compte qu'on peut envisager la musique d'une façon totalement différente de celle à laquelle on s'est habitué!
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MessageSujet: Re: Hector Berlioz (1803-1869)   Hector Berlioz (1803-1869) - Page 9 Empty

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