Vos concerti pour violon préférés

Xavier a écrit:

Autant dire donc que tu exclues déjà en grande partie ce qui se passe après 1950...

Ce n'est pas mon impression, j'en ai trouvé beaucoup qui s'inscrivent encore dans un schéma pluripartite, annoncé ou implicite.

Toutefois, j'ignore le volume d'oeuvres concertantes qui a pu s'écrire depuis un demi-siècle, rapporté au nombre de concertos stricto sensu.

Même si le ratio doit augmenter par rapport au XIX°-début XX°, il nous reste largement de quoi faire.

Cette forme libre n'est pas neuve, avant on comptait déjà de nombreuses Fantaisies, Rhapsodies, et autres pièces concertantes de genre.

Je ne voudrais pas non plus m'égarer dans des oeuvres style pièce orchestrale avec soliste -le sujet est déjà assez vaste comme ça.

Dura lex sed lex.
J'ai même dû écarter la Symphonie espagnole de Lalo et la Havanaise de Saint-Saëns, c'est déchirant Et du coup je m'inquiète pour le score potentiel de Cololi.

lucien a écrit:

au moins Chostakovitch, Schnittke, Tichtchenko, Carter et Rihm.

Voilà, j'ai creusé dans ces sillons là.
Chez les nordiques aussi, on trouve aussi des choses très intéressantes.
Et aussi dans tes contrées, Lucien
En cherchant bien, j'ai trouvé des oeuvres aussi splendides que méconnues voire à peu près inconnues -du moins que je n'ai jamais vues en playlist.

tu peux également essayer celui de Leyendecker, chez Naxos.

Ah tiens, je ne connais pas même ce compositeur.

Bon ceci dit, ça reste un BT, faut que les participants gardent espoir d'identifier les noms ou au pire les styles qui les y conduiront, je ne vais pas non plus taper systématiquement dans l'ultra-niche.

J'en ai trouvé un, ce compositeur (XX°s) est archi-célèbre, autant que son concerto est inconnu (mais splendide !)
Je n'en connais qu'un seul enregistrement, par un très grand violoniste d'ailleurs (et ce n'est pas Heifetz )
Cette désaffection me stupéfie, en considération du potentiel de l'oeuvre.

Mélomaniac a écrit:

Bon, puisque personne hormis André ne s'est intéressé à ma question de samedi, j'en ai une autre :

Pour vous, quels sont les 10-15 concertos marquants écrits depuis 1950 ?

Votre anthologie "objective", et/ou des coups de coeur plus personnels.

J'en ai sélectionné une vingtaine pour mon BT, mais comme je connais mal ce pan de répertoire, je ne voudrais pas commettre d'impasse majeure.

Pas 10-15 pour moi mais ces trois-ci, certainement et dans cet ordre:

Dutilleux
Ligeti
Jolivet

Et pas les deux de Chostakovitch?

Le concerto de

Pettersson

(son deuxième en fait) est le plus formidable de tous, dans toutes les acceptions du terme. Mais ce n'est qu'un avis TRÈS personnel. Parmi les rares qui connaissent, beaucoup détestent . De plus, il n'est pas pluripartite (un seul mouvement de 55 minutes).

Sinon, il y a ceux de Carter, Vasks et Penderecki. Le charmant 2ème concerto de Diamond fait mouche à tout coup.

Mélomaniac a écrit:

lucien, in playlist, a écrit:

Heinz Holliger (1939–), Violinkonzert (1993–95/2002)

Thomas Zehetmair, violon
SWR Sinfonieorchester Baden-Baden und Freiburg
Heinz Holliger, direction



magnifique.

Connais pas ce concerto.
C'est si bien que ça ? Méfiance...

Oui, vraiment, c'est très très bien!

Merci pour vos recommandations, ce n'est pas tombé sur l'orteil d'un sourd.

J'en avais déjà sélectionné la plupart, et j'en inclus un nouveau que vous venez de conseiller.

J'ajoute aussi les deux de Gubaidulina (Offertorium et In temps praesens), ainsi que celui de Jörg Widman.

et n'hésitez pas à en rajouter, ma sélection n'est pas close.

Depuis un mois que j'ai commencé la collecte, cette liste s'est enrichie et a d'ailleurs subi plusieurs amendements au fil de mes découvertes/réécoutes : certains concertos y entrent, d'autres en sortent...

Hors répertoire contemporain, vous pouvez toujours recommander aussi vos coups de coeur.

Quelques sélections dépendant de l'humeur du moment :

Menotti
DSCH 2
Dutilleux
Weinberg
Bacewicz 4,5,7
Carter
W. Schuman
Fetler
Knussen
Salonen
Martin
Rautavaara
Norgard 1 (je connais pas le 2e)
Piston
Rochberg
Zwilich
Holliger
Vasks
Penderecki
Gubaidulina
Bacri
Lutolawski

Marchoukrev a écrit:

Et pas les deux de Chostakovitch?

Je ne les connais pas mais j'aime de moins en moins Chostakovitch, 2-3 oeuvres mise à part . Cela dit, j'écouterai. Idem pour Penderecki dont presque tout ce que je connais me captive au début puis fini par m'ennuyer par son bavardage.

Par contre, cela me rappelle qu'il y a Lichtes Spiel de Rihm que j'avais trouvé à la fois fort beau et très accessible, mais sans facilité "néo".

Ah oui, aussi Aufgang de Dusapin.

.

Spoiler:

lucien a écrit:

trop rapidement :
[suit une liste de concertos dont je ne connais même pas tous les compositeurs, NDLR   ]

Merci !

Dans ta liste, j'en avais déjà compilés certains.
Et j'en ai même sélectionnés d'autres qui ne sont pas dans ta liste

Question subsidiaire : sur les 4 de Schnittke, tu choisirais lequel ?

Mélomaniac a écrit:

Question subsidiaire : sur les 4 de Schnittke, tu choisirais lequel ?

sans originalité, surtout le 3.
j’ai aussi hésité à inclure dans ma liste les deux sonates orchestrées.

Concertos !

Sans hésiter, en premier, le Chostakovitch n°1 !
Ensuite, le Chostakovitch n° 2.
Mendelssohn n°2.
Sibelius.
Tchaikovsk.

Mélomaniac a écrit:

Question subsidiaire : sur les 4 de Schnittke, tu choisirais lequel ?

Les 4 sont de caractères vraiment différents :

- La 1er est vraiment "classique" (dont cest quand meme Schnittke), qui est dans la ligné des grands concerto pour violon; je dirais issue de Chostakovitch

- Le 2e est dédocaphonie, mais Schnittke recette est d'abuse l'insistance sur une note pendant long temps.

- La 3e est une synthèse de slyle, avec un orchestre de chambre, qui combine micro-ton, tonal, non tonal. La fin est superbe "jolie".

- La 4e utilise une orchestre large avec becoup de soin dur l'orchestration et la recherche de l'atmosphère. Il est très visuel, presque programmatique voir cinématographique. C'est unique dans son gens.

Donc du 1e vers 4e Schnittke trouve sa voie personnel. La préférence dépend si on aime bien le standard ou la voir plus indivuelle de Schnittke.

De mon coté c'et la 4e est ma préférence, c'est ici en tout cas on trouve Schnittke lui même.

Merci Bruno.

En fait j'avais déjà plus ou moins choisi (j'avais juste exclus le 3° qui est le seul des quatre que je n'aime pas, désolé Lucien ), là j'ai finalisé ma sélection.

qu’est-ce que tu n’aimes pas ?

Le langage. Trop sévère, aride, sentencieux, sans que j'y retrouve ce ton ironique/désabusé que j'admire tant dans le Schnittke que j'aime.

Le 4° (mon préféré) me parle spontanément, le 3° je ne parviens à y entrer

bizarrement, le 4 ne me parle pas tant que ça, je trouve que l’inspiration est un peu inégale, il faudrait que je me repenche dessus encore un peu.
alors que le 3 est d’une expressivité à fleur de peau, tragique, bouleversant, sévère oui mais sans être avare de passages lyriques (et Kagan/Nikolaievski c’est ).

Bon de mon côté je vais réécouter le 3° alors.

A vrai dire, je suis pas fana non plus du 2°.

Mes préférés sont le 1° et surtout le 4°, beaucoup plus représentatif du style de Schnittke.

je n’ai encore écouté qu’une fois le 2, j’ai cru à du Maderna.
(je trouve le 3 très représentatif, mais bon)

Mélo, tu ne vas pas nous imposer du Schnittke dans ton BT ? Honnêtement j'ai déjà écouté il y a quelques années (les 4 ctos, Kremer sur Teldec) et ne pensais pas sortir ces disques des étagères avant longtemps... .

André a écrit:

Mélo, tu ne vas pas nous imposer du Schnittke dans ton BT ?

J'aime bien Schnittke depuis que je pleurais en écoutant son Concerto grosso n°1 quand j'étais petit.

Y aura bien pire dans mon BT, des trucs en comparaison desquels Schnittke c'est du mainstream bon teint

Je vais être moi aussi très original ...
En tout premier, sans hésiter, le Tchaïkovski (je vous ai déjà bassiné sur d'autres sujets à propos de ce concerto), ensuite, le n° 2 de Mendelssohn. Ces deux-là sont vraiment mes préférés.
Ensuite, ça vient un peu en vrac : les concertos de Vivaldi (hors 4 Saisons) que je découvre petit à petit mais comme ça a déjà été dit plus haut, pas facile de s'y retrouver dans la classification (opus, RV ...) ;
le BWV 1041 de Bach ;
le concerto de Glazunov que j'ai découvert par hasard à la radio et qui m'a laissé scotché un bon moment ;
les 2 concertos de Szymanowski

et en élargissant un peu (vu qu'il n'en porte pas le nom), la Symphonie espagnole de Lalo. Je me suis longtemps arrêté à cette appellation de symphonie et ce n'est qu'en le réécoutant récemment que je l'ai rangé dans le rayon des concertos.

Je parlais de Dusapin et Rihm juste là plus haut et ceci vient de sortir:

 

Avec Aufgang de Dusapin, un concerto dont je ne me lasse pas, mais un autre de Rihm que celui que je citais. Ici c'est le plus récent Gedicht des Malers. Les extraits ont l'air très engageants. Et en prime, un concerto de Mantovani ; les trois oeuvres ont été écrites pour Capuçon.

Cello a écrit:

Je parlais de Dusapin et Rihm juste là plus haut et ceci vient de sortir:

 

Avec Aufgang de Dusapin, un concerto dont je ne me lasse pas, mais un autre de Rihm que celui que je citais. Ici c'est le plus récent Gedicht des Malers. Les extraits ont l'air très engageants. Et en prime, un concerto de Mantovani ; les trois oeuvres ont été écrites pour Capuçon

Je confirme pour le Dusapin : très très beau. Je ne connais pas les deux autres mais que je crains que le Mantovani m'ennuie.

Le Dusapin me rappelle un peu de Rautavaara.
Le Mantovani est bruyant et la même recette ne guere évolué pendant 20 minutes, tout est dans les muscles.
Le Rihm est vraiment superbe.

Bruno Luong a écrit:

Le Mantovani est bruyant et la même recette ne guere évolué pendant 20 minutes, tout est dans les muscles.

c’est souvent le problème... par exemple j’ai réécouté Mit Ausdruck (concerto clarinette basse) récemment... (mais il a écrit quelques trucs très bien, je ne dis pas, même si ce n’est jamais corrosif ni très original à mon avis pour du contemporain gentil c’est pas si mal.)

mais j’ai envie d’écouter ce cd moi aussi, surtout parce que je suis curieux du sixième concerto de Rihm.

Le concerto de Dusapin est très beau (du moins les premier et troisième mouvements, je n'ai pas accès au second), ce n'est pas le langage dont j'ai le plus l'habitude mais j'ai pris plaisir à l'écouter.

L'écriture est fine, il n'y a de violence ni dans la composition, ni dans l'interprétation, et la musicalité en ressort d'autant mieux

Pipus a écrit:

Le concerto de Dusapin est très beau (du moins les premier et troisième mouvements, je n'ai pas accès au second), ce n'est pas le langage dont j'ai le plus l'habitude mais j'ai pris plaisir à l'écouter.

L'écriture est fine, il n'y a de violence ni dans la composition, ni dans l'interprétation, et la musicalité en ressort d'autant mieux

Le 1er mouvement est différent des 2 autres avec une écriture plus fine exploitant les registres superaigus du violon. Les suivants me rappellent de Lindberg et Rautavaara, comme j'avais dit. J'aime bien mais pas très originale à mon avis.

j'arrive surement un peu tard mais votre érudition me fait toujours un peu peur..
Notamment de passer pour un béotien par mes gouts ( ce qui explique mon silence)
Les concertos sont une des pièces préférées en musique classique..
Alors pour moi:
Tchaikowsky
Sibelius
Korngold
Prokofiev
grace à vous: Vieuxtemps

un outsider:
Miklos Rozsa (decouvert chez Naxos avec le Korngold)

Pas le concerto à la mémoire d'un ange ?

euh en fait n n'est pas chez naxos mais chez RCA avec Heifetz..
(Toutes mes excuses)
Rosza- Korngold
( avec une Carmen de Waxman )

Comme 2020 aura été une année difficile, pour marquer le coup, je me suis offert 3 jours de concertos pour violon, un genre pour le lequel j'ai très peu d'affinités, si l'on me passera cette litote.
Toutefois, n'étant pas un masochiste, j'avais le secret espoir de trouver des pièces qui me plairaient, au-delà de mes quelques (rares) tubes personnels. Et, sans surprise, le répertoire, du moins parmi la petite centaine de pièces que j'ai explorées, regorge de choses intéressantes ! J'ai craqué aussi bien pour des raretés (ce que j'attendais) que pour des tubes ultra-connus — que d'autres, vantés tant et plus et auxquels j'étais allergique, m'avaient fait ranger dans la catégorie "ne pas approcher".

Pour les curieux, la liste, qui contient plus qu'une paire de pièces qui ne sont pas strictement des concertos. Je me suis dit que si Lalo avait un passe-droit, Scelsi, Takemitsu et Harrison, pour ne citer qu'eux, pourraient en bénéficier aussi.

Liste des compositeurs:

Bilan

• Des tubes :
  Nombre de grands classiques me laissent parfaitement froid et continuent de m'ennuyer passablement. Bruch 1, Beethoven, Bach, Brahms (très bien écrits, mais à quoi bon...). Et la Symphonie Espagnole, quel pensum... (Mes excuses à Roupoil qui je crois en raffole, je suis toujours ennuyé d'exprimer de fortes divergences étant donné que nous tombons souvent d'accord).
  Par contre, d'autres tubes absolus, écrivais-je, m'ont conquis : Sibelius et Mendelssohn 2 sont fabuleux ! Autre superbe découverte, les concertos moins connus des compositeurs célébrés : Bruch 2 ou l'opus 20 de Lalo !
  
  
• De l'esthétique :
  Ensuite, je crains d'avoir une dilection avérée pour le sirop. Khatchaturian, Tchaikovsky, Sarasate, Korngold (que j'aimais déjà). C'est sûrement mal, mais quand il y a de la gêne...
  En regard, des compositeurs dont j'attendais peu m'ont justement offert peu : Carter, Schoenberg ou Schumann, je n'en raffole pas au quotidien, ce ne sont pas leurs concertos pour violon qui ont changé mon avis.
  Je ne suis toutefois pas allergique aux choses âpres, tourmentées ou ascétiques. J'aimais déjà beaucoup Berg et Banks, j'ai rajouté Ligeti (pas évident, mais des choses intéressantes), Penderecki (hors le Capriccio que j'ai détesté), Takemitsu (esthétique qui me rappelle Dutilleux, mais qui m'a beaucoup plu, alors que L'Arbre des Songes m'ennuie profondément), Saariaho (toujours une science de l'orchestre qui me fascine, des poudroiements sonores !). Même Knussen, qui n'est vraiment pas ma tasse de thé d'ordinaire, a fait quelque chose de convaincant ET approchable.
  
  
• Des aires géographiques et historiques :
  Beaucoup de réussites anglo-saxonnes, sans être bouleversantes : Elgar (bien qu'un peu long), Delius, Fricker, Bliss. Surtout, Walton et Moeran, que de couleurs ! (par contre, le Bax, on peut s'en passer).
  À l'inverse, peu de noms germaniques que je retiens (à part le superbe Stephan et le charmant Schoeck, très loin des choses vénéneuses et labyrinthiques dont il est coutumier) ou même russes (Prokofiev 1, Weinberg, Tishchenko 2).
  Et puis, une préférence marquée pour les compositeurs du XX^e. Les anciens sont vraiment des exceptions. Mais bon, le Vivaldi et le Mendelssohn 2 n'ont pas usurpé leur célébrité.
  

Qu'essayer pour l'amateur de raretés ?
Pour du XX^e moins connu et vraiment enthousiasmant, Dusapin (SUPERBE !!!) - Zimmermann -Hartmann constituerait mon trio de tête. Si je peux en rajouter 3 autres, Gudmunsen-Holmgreen (beaucoup de couleurs et d'atmosphères), Rautavaara (assez différent de sa production habituelle) et Lutoslawski.
Pour des raretés anglo-saxonnes différentes, la Serenade de Bernstein, le concerto de Borenstein (très musique de cinéma, beaucoup de xylophone aussi), le concerto-monde de Rochberg et Veale (qui commence comme un moment dramatique dans James Bond, c'est inhabituel et pas déplaisant, et c'est formidablement dramatique avec coup de gong et violon pleurnichard dans le II). Et Banks, le concerto dispute-conjugale-sordide que j'ai commenté en détail ici.

Joker : comment s'auto-disqualifier
J'adorais les deux concertos de Glass, Britten, Korngold et Szymanowski (le 1, mais quel chef d'œuvre !!!). Je rajoute à ces doudous absolus les trois de Saint-Saëns, qui m'ont foudroyé (j'aime décidément beaucoup de choses chez ce compositeur : ses concertos, sa musique de chambre, ses pièces vocales...). S'il en existe d'autres dans ce genre, il ne faut pas hésiter à me contacter !

Tu en as déjà écouté beaucoup!
Qu'as-tu pensé de Lament de Kancheli?
Une des oeuvres que je préfère de lui.

Sinon je rajouterais Rozsa qui pourrait bien te plaire.

Et surtout Adams!
Le concerto pour violon n'est pas mal, mais surtout, il faut écouter Scheherazade.2, une des meilleures oeuvres du Adams récent.

Le concerto pour violon de Siegfried Wagner aussi, très sympa.

Il y a aussi Tabula rasa pour 2 violons et orchestre à cordes (+ piano préparé) de Pärt, mais tu connais sans doute déjà.

En marge du genre, on peut aussi rajouter le Poème de Chausson ou Tzigane de Ravel, ainsi que The lark ascending de Vaughan-Williams.

En tout cas, merci du panorama, beaucoup de choses que je ne connais pas.

Merci pour ces recommandations !

Kancheli, voilà longtemps que je ne l'avais pas écouté, mais il est l'un des compositeurs avec lesquels j'ai commencé la musique classique aux côtés de Vasks (catégorie "tout va bien, je veux seulement m'ouvrir les veines"). Et oui, j'aime beaucoup Lament. Est-ce ce que je préfère de lui ? Pas certain, je suis très client de Styx, et j'aime bien sa série des prières. Plus récemment, Chiaroscuro (violon et orchestre) m'avait favorablement impressionné, même si comme toujours, les formules peuvent finir par lasser (succession de longs épisodes silencieux et de courts moments paroxystiques). Hélas, je n'ai aucun souvenir de ses symphonies, que je compte remettre sur le métier un jour prochain.

Wagner fils a donc composé un concerto, et, découvré-je, une symphonie et quelques poèmes. Ma connaissance s'arrêtait à une tripotée d'opéras. Voilà qui est intrigant... Sa production vaut-elle le coup d'oreille ?

Rósza, et Iskender et toi m'en faites l'article, il est donc au menu. À part qu'il a composé pour Hollywood, je ne connais rien de lui. Pareillement, des choses à tester dans le reste de sa production ? Ou bien des extraits de Spellbound et Ben Hur suffiront ?

Pärt, bonne idée ! Je ne connais que de nom ou peu s'en faut, mon incursion chez les minimalistes ayant été... minimale : Glass, Adams et un peu Reich. J'avais esquivé Pärt et Tavener, me sentant peu d'affinités pour le New Age à l'époque. En tout cas, très belle pièce, très dramatique, dans l'idée de Kancheli et Vasks (beaucoup de drame, moments éthérés déprimés...), voilà encore une personnalité à explorer.

Enfin, Adams, je n'avais pas pensé à l'inclure, ayant été très déçu par son soi-disant diabolique concerto pour piano. J'ai rectifié le tir avec le premier concerto pour violon que j'ai bien apprécié ! Des vapeurs d'orient fugaces et une sorte de progression qui ne finira jamais dans le I, on a l'impression d'être enfermé dans un tableau d'Escher ou les frissons de L'Escalier du diable de Ligeti sans la la sensation d'horreur ? Très bonne surprise, j'ai hâte de découvrir le No. 2 cet après-midi.

Les trois pièces périphériques, oui, je connais. Sans surprise, j'adore Tzigane (car je crois aimer tout ou presque de Ravel), le Poème est ce que je préfère de Chausson, avec ses mélodies. Et le RVW, même si très beau, me gonfle prodigieusement plaît modérément, je lui préfère son pendant sombre, The Darkling Thrush, par Milford. Il y a une esthétique similaire, mais l'atmosphère est sensiblement différente : un oiseau vieillissant lutte contre la bise en hiver, au lieu d'un gentil passereau qui survole la verte Albion au printemps. Cela me rappelle que je pourrais donc programmer le concerto du même Milford et celui de Sainsbury pour la bonne bouche et donner ou non des recommandations pour d'autres raretés britanniques.

Au passage, et je déplacerais volontiers ailleurs si nécessaire, je réalise que je ne connais que Zimmermann/Wit pour Szymanowski (couplés avec Britten. Quel disque !). D'autres interprètes que tu recommanderais ? De la même manière, je doublonnerais volontiers mes Saint-Saëns, sachant que j'ai écouté Graffin/Brabbins...

Bonne couverture sur les concertos.

J'aime bien le superbe concerto de Barber. le concerto de Hindermith mérite une meilleure exposition. Dans la période romantique on peut sortir un peu le santier avec Glazunov, Dvoral, Goldmark et la Fantasie pour violon de Josef Suk. Pour Goldmark il faut absolument choisir la version de Milstein.

Il y a beaucoup de concertos nordiques ces dernières années, je suis surpris par le succès de Vasks qui semble définitivement adopté. Dans le même veine je conseille le très beau disque "Nothern Lights" par Kathrin Ten Hagen, si on aime le genre.

Côté Amérique du nord, j'ai bien apprécié Aaron Kernis (James Ehnes) et Danny Elfman.

Les britaniques sont aussi productifs avec Knussen (déjà cités), mais aussi Huw Watkins et John Casken.

Si tu veux complété du Saint Saens, les deux versions de Clamagirand ou Andrew Wan sont très bons avec un son moderne.

Les deux enregistrements du 1er de Szymanowski récents que je recommande chaudement est Bauba Skride et Elina Vähälä. Naxos ont dans leurs catalogues deux versions, les deux sont excellents.

Bien noté pour Goldmark, qui m'a laissé vraiment froid (Bell/Salonen dans ma rétrospective). Et merci pour ces bonnes versions des Saint-Saëns.

Barber et Dvořák, je ne les ai pas cités, mais il sont dans le haut du panier. Le premier, très poétique, le second, très spectaculaire, j'ai beaucoup aimé ! Moins ébourriffants, à titre personnel, que les noms cités dans ma rétrospective, néanmoins fortement recommandés.

Je n'ai pas mis le Elfman que je connais, plutôt mon genre, mais j'ai trouvé Borenstein autrement plus satisfaisant et mémorable dans l'esthétique cinéma. Kernis (pas que le concerto mais sa production dans son ensemble) est au menu, je prendrai soin de commencer par ce témoignage plutôt que ses quatuors qui m'avaient alléché.

Les Britanniques étaient dûment au programme, à cause de la liste-à-David (symphonistes inconnus de mes services). Enfin, je suis toujours preneur de nordiques, et je vois que l'album proposé contient bien des choses que je goûte (Vasks, Atterberg). La découverte sera donc Eliasson.

Au passage, merci, je m'étais inspiré d'une liste que tu avais composée par le passé pour me donner une idée des noms à ne pas rater. Cela m'a permis de réviser mon jugement sur le genre !

Je ne connais pas Borenstein, passé entre mes filets. Merci de mettre la puce dans mes oreilles.

Mefistofele a écrit:

Rósza, (...) Pareillement, des choses à tester dans le reste de sa production ? Ou bien des extraits de Spellbound et Ben Hur suffiront ?

Non son leg hongrois est différent de ses productions hollywoodiennes. Mais bon, ses œuvres d'inspiration populaire sont sympathiques mais pas inoubliables. J'ai écouté à plusieurs reprises les trois volumes des enregistrements de Rumon Gamba chez Chandos, et il y a quand même une œuvre qui sort vraiment du lot à mon sens, c'est la Tripartita pour orchestre. Je trouve ça assez remarquable.

En effet tu devrais aimer son concerto, et dans la même veine le double concerto pour violon et violoncelle. Tu peux aussi tenter le concerto pour alto qui est différent (une œuvre en quatre mouvements), mais c'est moins prioritaire.

Mefistofele a écrit:

(...)Pour des raretés anglo-saxonnes différentes, la Serenade de Bernstein, le concerto de Borenstein (très musique de cinéma, beaucoup de xylophone aussi), le concerto-monde de Rochberg et Veale (...)

Alors dans les concertos américains de ces cinquantes dernières années, tu peux tenter le concerto de Ned Rorem que j'aime beaucoup (Kremer/New York/Bernstein) . Et là on n'est pas dans la musique de film.

Quand tu parles de Lutosławski tu parles de quelle œuvre ? J'aime beaucoup la Partita, je n'ai jamais accroché à Chain 2.

Mefistofele a écrit:

Au passage, et je déplacerais volontiers ailleurs si nécessaire, je réalise que je ne connais que Zimmermann/Wit pour Szymanowski (couplés avec Britten. Quel disque !). D'autres interprètes que tu recommanderais ?

Il y en a beaucoup...
https://classik.forumactif.com/t4733-szymanowski-musique-orchestrale

Je pense si on aime bien les concertos de Saint Saens, celui de Karlowicz devrait plaire aussi.

Pour ceux que ça interesse, quelques concertos peu connus et  interessants du 20 ème siècle, avec des extraits ou des concertos complets gratuits sur ce site
https://www.tobias-broeker.de/recommendations/
A lire absolument parce que jubilatoire ,l'affaire Tristan Foison
https://www.tobias-broeker.de/research-effects/tristan-foison-vc/

Ps/ on peut écouter maintenant et découvrir le superbe concerto de Gerhard Schedl sur YT

Donc, suite et fin (pour le moment) de mon parcours. J'ai été rechercher mes notes passées pour rajouter des opus que j'avais manqués dans mon panel (territoire connu, rafraîchissement de mémoire) plus les suggestions de Bruno Luong, Iskender et Xavier. Je n'ai fait l'impasse que sur Kernis et Eliasson, que je tenterai bientôt. Je vous fais grâce des versions, il n'en existe généralement qu'une seule, et ce ne sont pas les violonistes qui étaient l'objet de ma curiosité première. Donc, aujourd'hui, et par ordre alphabétique :

• Adams : vertiges escheriens et effets sonores étranges du 1, beaucoup aimé. Scheherazade.2 est très ambitieux, mais j'ai eu beaucoup de mal à tenir sur la longueur. À réécouter à tête reposée, certainement une œuvre importante, mais pas une œuvre facile.
  
• Blake : The Leeds (à ne pas confondre avec la fabuleuse suite/symphonie de German du même nom). Si le sucre ne vous fait pas peur, je le recommande fortement. De facture "traditionnelle", beaucoup d'effets "britanniques" (usage des vents, par exemple), de couleurs, de choses très accrocheuses aussi (toute la fin du I est magnifique, à partir de 14:00, la conclusion ultra-héroique). Une sorte de concerto de Korngold insulaire ? En tout cas, un bijou si on accepte le postulat rétro.
  
• Casken : oui mais. Des étincelles ici et là, mais je trouve que ses devanciers font mieux selon les ambiances qu'il adopte. Par exemple, Szymanowski (alanguissements du I), Banks (les nocturnes du II).
  
• Kancheli : Chiaroscuro. Dans l'idée de Styx ou de Lament, alternance de moments épiques et d'autres assez étales. À seulement 22 minutes, je n'ai pas boudé mon plaisir. Aussi, j'ai entendu des échos déformés d'Elfman, This is Halloween ? Le terrifiant et formidable passage qui démarre à 13:34, le moment que j'ai adoré suivi... d'autre chose que j'ai l'impression d'avoir entendu ailleurs (certainement une B.O. de jeu vidéo, ou du James Bond ?). Beaucoup de réminiscences, en tout cas.
  
• Karlowicz : entre Tchaikovsky et Saint-Saëns ? Beaucoup de belles choses, orchestre coloré et sonore (j'ai pensé à ce que faisait Dvořák dans l'ouverture de son concerto), mais là encore, pas parfaitement convaincu.
  
• Milford : mon souvenir était bon. Presque une symphonie avec violon obligato. Très, très beau, musique indubitablement anglaise. Quelque chose pour Golisande ? The Darkling Thrush : The Lark Ascending en hiver, plus d'hiver (et de vents), moins de violon. Vraiment surprenant et intéressant.
  
• Pärt : je ne connaissais pas, j'ai adoré. Dans la veine déprimante Vasks/Kancheli.
  
• Rorem : fabuleux, rien à voir avec la veine cinématographique. La structure miroir est vraiment surprenante, et les épisodes sont truffés de trouvailles d'orchestration. La toccata-chaconne est d'une véhémence incroyable, la toccata-rondo burlesque est vive et drôlatique, et bien sûr, l'épisode nocturne (Midnight) a toutes mes faveurs. Peut-être ce que j'ai préféré de la journée pour vos recommandations !
  
• Rózsa : oui, complètement ! Ultra-lyrique et démonstratif, dans l'idée de Korngold, vous aviez vu juste, c'est vraiment mon genre !
  
• Sainsbury : beau, (trop) long, très virtuose. Il gagne à être connu mais n'est pas dans une esthétique qui me touche.
  
• Theofanidis : donc, j'en raffole. Si vous connaissez ce compositeur, la patte est évidente, il utilise des espèces de "nuages" et des progressions typiques dans toutes ses œuvres, dont Rainbow Body est certainement le prototype. Orientalismes et sinuosités éthérées sur ce patron (surtout dans le I), avec alternance de moments sombres et d'autres menés à un train d'enfer (le III s'enflamme, et cette échappée infernale pour conclure ! ). On tire sur l'esthétique cinéma.
  
• Watkins : oui !!! Pas évident, mais pas aussi difficile que Casken. Beaucoup de belles choses, il faudra le réécouter pour l'appréhender pleinement.
  

Pour le reste :

• Szymanowski : j'ai parcouru le fil, et en gros, si on évite Stryja et Rattle (son ancien et direction amorphe respectivement), tout est bon ? Ça ne va pas m'aider à choisir vu la quantité phénoménale d'enregistrements... Je note donc Skride que j'aime beaucoup et une version Naxos, ainsi que le suggère Bruno Luong.
  
• Rózsa : il a donc composé avant Hollywood dans un idiome différent, et, découvré-je, y compris dans le domaine chambriste ? Dont acte, je rajoute à mon programme futur.
  
• Lutosławski : je pensais bien à Chain II. La structure inhabituelle et la variété des climats m'ont vraiment parlé. Et puis, il est de facture suffisamment différente de ce que fait la concurrence. Je réalise aussi seulement la graphie correcte du nom.
  
• @Gluckhand : merci pour la liste. En regardant rapidement, je ne trouve pas de concertos à écouter. Ce sont les partitions qu'il propose, ou je lis mal ? Si tu avais quelques mots à glisser sur certaines œuvres, cela donnerai certainement envie d'en entendre davantage. Je mets en tout cas cela de côté pour plus tard. Ayant bien donné pour la découverte des concertos pour violon, j'aimerais maintenant goûter plus longuement les œuvres qui m'ont marqué ou m'offrir d'autres genres (un peu de musique de chambre, par exemple !)
  

Mefistofele a écrit:

[*]Milford : mon souvenir était bon. Presque une symphonie avec violon obligato. Très, très beau, musique indubitablement anglaise. Quelque chose pour Golisande ? The Darkling Thrush : The Lark Ascending en hiver, plus d'hiver (et de vents), moins de violon. Vraiment surprenant et intéressant.

Ha ha, je viens juste de le télécharger (avant d'avoir lu ce post-ci !)...

a Mefistofele
C'est vrai que dans la liste ,sous certains compositeurs,pas tous hélas,et de leur concerto pour violon,juste en dessous de la  partition ,il est  indiqué qu'on peut écouter l'oeuvre ou un extrait.Par exemple.

Kenneth K. Klauss (*1923) :
Concerto pour violon et orchestre (1969), durée : 21 minutes
partition disponible auprès des Archives Klauss-James et du Musée d’Art Parkston
* score complet à portée de main *
score complet peut être téléchargé à partir de ce site gratuitement ici!

La liste que propose Tobias-Broeker,véritable spécialiste du concerto pour violon ,est déjà impressionnante ,et on peut lui faire confiance les yeux fermés.
"A côté des œuvres mentionnées ci-dessus, j’admire les compositions suivantes tout aussi élevées mais je pense que ces œuvres sont mieux représentées dans la vie musicale de nos jours :"



John Adams: Dharma à Big Sur, pour violon électrique et orchestre

Necil Kazim Akses: Concerto pour violon

Bela Bartok: Concerto pour violon no 2

Boris Blacher : Concerto pour violon

Carlos Chavez: Concerto pour violon

David Diamond: Concerto pour violon no 2

Henri Dutilleux: L'arbre des songes, for violin and orchestra

Luis Gianneo: Concerto Aymara, pour violon et orchestre

Camargo Guarnieri: Choro, pour violon et orchestre

Roy Harris: Concerto pour violon

Karl Amadeus Hartmann : Concerto funebre, pour violon et orchestre

Herbert Howells: Trois danses pour violon et orchestre

Akira Ifukube: Concertante Rapsodia pour violon et orchestre

Heinrich Kaminski : Dorische Musik, pour violon, alto, violoncelle et orchestre

Aram Khachaturian: Concerto pour violon

Marcel Landowski: Violin concerto

Alexei Machavariani: Concerto pour violon

Bohuslav Martinu: Concerto pour violon no 1

Darius Milhaud: Concerto pour violon no 2

Ernest Moeran : Concerto pour violon

Nikolai Myaskovsky: Concerto pour violon

Sergei Prokofiev: Concerto pour violon no 1

Jaan Rääts: Concerto pour violon et orchestre de chambre no 2

Ottorino Respighi: Concerto gregoriano, pour violon et orchestre

Ned Rorem: Concerto pour violon

Gerhard Rosenfeld: Concerto pour violon no 1

Terje Rypdal: Undisonus, pour violon et orchestre

Aulis Sallinen: Concerto pour violon

Alfred Schnittke: Concerto pour violon no 1

Joseph Schwantner : Dreamcaller, pour violon, soprano et orchestre

Roger Sessions: Concerto pour violon

Dmitri Chostakovitch: Concerto pour violon no 1

Rudi Stephan : Musique pour violon et orchestre

Erkki-Sven Tüür : Concerto pour violon

Peteris Vasks: Concerto pour violon « lumière lointaine »

Sandor Veress: Concerto pour violon

Mefistofele a écrit:

[*]Rorem : fabuleux, rien à voir avec la veine cinématographique. La structure miroir est vraiment surprenante, et les épisodes sont truffés de trouvailles d'orchestration. La toccata-chaconne est d'une véhémence incroyable, la toccata-rondo burlesque est vive et drôlatique, et bien sûr, l'épisode nocturne (Midnight) a toutes mes faveurs. Peut-être ce que j'ai préféré de la journée pour vos recommandations !
[*]Rózsa : oui, complètement ! Ultra-lyrique et démonstratif, dans l'idée de Korngold, vous aviez vu juste, c'est vraiment mon genre !

J'étais à peu près sûr que ça te plairait mais content de t'avoir fait découvrir aussi le Rorem et de lire ton enthousiasme. C'est étonnant que ce concerto ne soit pas plus joué et ne serait-ce qu'évoqué.
C'est à moi de piocher dans vos listes maintenant.

Pour Szymanowski tu as écouté également le second ? Je le préfère au 1er et avec le temps il n'a cessé de remonter dans ma liste, peut-être bien jusqu'à mon Top 5.

Merci Guckhand pour les liens. J'ai adoré l'affaire Foison ; le mec ne doutait de rien.

Beaucoup aimé le concerto de Rochberg proposé par Mefistofele (version Stern dont la sonorité ici n'est vraiment pas terrible/Pittsburgh S.O., Previn)
J'aime ces contrastes entre l'âpreté et l'hédonisme. Le 4ème mouvement est magnifique, très influencé par le Bartók du 2è concerto. Sans doute trop même; l'écriture possède une marque plus personnelle dans les mouvements précédents. Mais c'est un concerto à retenir et qui fera partie de ma liste d'œuvres qui mériteraient d'être mise au répertoire de tous ces violonistes qui tournent toujours les mêmes tubes. Je me méfie souvent des concertos qui avoisinent les 40 minutes, et là je ne me suis pas ennuyé une seconde.