Vos concerti pour violon préférés

[quote="DavidLeMarrec"]

frgirard a écrit:

On ne peut  

Citation :

Il est aussi la base de tous les grands concertos qui suivront.

Tu me quotes à tord.

Extrait du wiki

Le concerto reçut un accueil critique parfois sévère (« manque de cohérence, vacarme continuel entretenu par quelques instruments...»).

Ceux de Vivaldi ont aussi droit de cité (L'Amoroso, Alla rustica ...).

@ David, je suis un peu surpris surtout que ce concerto ne remue rien en toi et qu'il n'ait pas l'impact,qu'il a sur moi depuis longtemps ,bon tout ça reste une question de sensibilité personnelle après tout.
Quand je dis la base, je commence par Brahms déjà et tous les compositeurs du 19ème, qui je pense, ont eu en point de mire de départ, le concerto de Beethoven.Ce qu'ils ont fait est un autre problème.

@fgirard, tu retournes toujours tout à l'envers , sans doute par provoc ou inconsciemment.
Je sais avec les réseaux sociaux, qu'il est de bon ton de tout démonter maintenant . Quand je dis que ça n'a pas de sens, ça veux pas dire insensé,ça veux dire que là ,ou tu veux en venir n'apporte rien pour moi .Il semble aussi,qu'il composait la 3ème symphonie en même temps que le concerto, mais j'en suis pas sûr.Pour moi ,chaque oeuvre de toutes façons,est particulière.
C'est possible aussi ,que je cite beaucoup de fois le mot chef-d'oeuvre, la dernière fois, c'était justement pour le concerto pour violon de Golubev, et je ne le renie pas, au contraire.Pour moi, un chef-d'oeuvre est quelque chose d'exemplaire et d'original ,dans une forme donnée.J'écoute pas mal de musique et heureusement , il y a de très belles choses,qu'on peut appeler comme on le sent.
Tu as le droit d'avoir ton avis, mais comme tu t'adresses à nous Bruno et moi, je te réponds.J'adore le concerto de Reger et ce compositeur en général, c'est un grand concerto, tu as raison,je l'ai dit plus haut .

frgirard a écrit:

Tu me quotes à tord.

En effet, excuse-moi. C'est corrigé !

gluckhand a écrit:

@ David, je suis un peu surpris surtout que ce concerto ne remue rien en toi et qu'il n'ait pas l'impact,qu'il a sur moi depuis longtemps ,bon tout ça reste une question de sensibilité personnelle après tout.

Oui. Tu disais justement que tu n'aimais pas celui de Brahms, qui est pour moi l'un des plus beaux (le plus beau ?) jamais écrit.

Le Beethoven ne m'a jamais touché, c'est ainsi. Et formellement, je ne le trouve pas vertigineux comme ses meilleures œuvres.

gluckhand a écrit:

@ David, je suis un peu surpris surtout que ce concerto ne remue rien en toi et qu'il n'ait pas l'impact,qu'il a sur moi depuis longtemps ,bon tout ça reste une question de sensibilité personnelle après tout.
Quand je dis la base, je commence par Brahms déjà et tous les compositeurs du 19ème, qui je pense, ont eu en point de mire de départ, le concerto de Beethoven.Ce qu'ils ont fait est un autre problème.

@fgirard, tu retournes toujours tout à l'envers , sans doute par provoc ou inconsciemment.
Je sais avec les réseaux sociaux, qu'il est de bon ton de tout démonter maintenant . Quand je dis que ça n'a pas de sens, ça veux pas dire insensé,ça veux dire que là ,ou tu veux en venir n'apporte rien pour moi .Il semble aussi,qu'il composait la 3ème symphonie en même temps que le concerto, mais j'en suis pas sûr.Pour moi ,chaque oeuvre de toutes façons,est particulière.
C'est possible aussi ,que je cite beaucoup de fois le mot chef-d'oeuvre, la dernière fois, c'était justement pour le concerto pour violon de Golubev, et je ne le renie pas, au contraire.Pour moi, un chef-d'oeuvre est quelque chose d'exemplaire et d'original ,dans une forme donnée.J'écoute pas mal de musique et heureusement , il y a de très belles choses,qu'on peut appeler comme on le sent.
Tu as le droit d'avoir ton avis, mais comme tu t'adresses à nous Bruno et moi, je te réponds.J'adore le concerto de Reger et ce compositeur en général, c'est un grand concerto, tu as raison,je l'ai dit plus haut .

retourner à l'envers = tourner à l'endroit.

Quant à m'adresser à Bruno, Où as tu vu ça ?
Les réseaux sociaux sont d'abord des exposés d'égo, raison pour lesquelles je ne les fréquente qu'avec réticence.

André Rieux est un génie.

Pour le coup, je me range du côté de gluckhand, pour moi le concerto de Beethoven fait partie des grands classiques insubmersibles qui fonctionnent à chaque fois sur moi, et quitte à citer des oeuvres d'autres genres, je l'aime autant que les grandes symphonies ou autres sonates pour piano (et énormément plus que Fidelio, mais bon, je fais un blocage sur cet opéra, donc ça ne compte pas vraiment). Très au-dessus des concertos pour violon de Mozart, par exemple, et à part Mendelssohn (oui j'aime les classiques ultra rebattus), je n'en vois pas beaucoup dans la période qui lui arrivent à la hauteur.

Le concerto de Beethoven , j'écoute moins souvent mais lui voue un profond attachement parce que je l'ai découvert dans mes années de jeunesse, le troisième mouvement figurait sur le disque DG Beethoven Festival of Hits, il y a beaucoup d'excellents concertos de violon: Brams, Saint-Saëns, Sibelius, Bruch et d'autres que j'ai découvert ici-même sur ce Forum dans le Mélo BT n°8 : Best of CONCERTOS POUR VIOLON.

Spoiler:

Roupoil a écrit:

Très au-dessus des concertos pour violon de Mozart,

Ah ben c'est sûr, les concertos de Mozart, ce ne sont pas les phénix des hôtes de ces bois.

Dans cette génération il y a beaucoup de choix, mais pas forcément chez les compositeurs célèbres. Comme on le disait plus haut, pour moi Clement plutôt que Mozart, Rode plutôt que Beethoven. (Mais ce n'est pas un langage identique, donc il n'y a pas de hiérarchisation facile à défendre.)

Le concerto de Beethoven, tout un sujet; la preuve avec ce débat.

Il y a sur le papier tout pour que je ne l'aime pas : Gammes arpèges, montées en octave, double axel, triple boucle piquée   , bref toutes les figures imposées du violoniste (même s'il y aura plus difficile plus tard ailleurs). Le fait que je suis fatigué de ces concertos romantiques célèbres - hormis Mendelssohn parce que mélodique et touchant, où la virtuosité sert la musique, et Bruch #1 parce que rhapsodique, s'affranchissant de la forme habituelle, concis, et centré sur le mouvement lent - qui sont devenus des cartes de visite pour violonistes nouvellement primés qui semblent réciter. Le fait qu'il est long, tombant peut-être dans les travers de ce que peut parfois devenir le développement dans la musique romantique (et dont souffre encore plus le Brahms qui commence pourtant si bien). Et puis Beethoven et moi c'est de plus en plus compliqué...

Et pourtant... il y a vraiment de la musique ici, une élévation assez rare dans un concerto de violon romantique. Je me fais très souvent embarquer. Les parties mélodiques centrales du I et du III, le II. Je suis fan de ces parties (dans les passages que je viens de mentionner) avec le basson, instrument que j'adore et très mis en avant dans ce concerto. Mais c'est ce qui est révélateur du traitement courant de cette œuvre qui la dévalue : quand le violoniste arpège dans les développements, il doit dialoguer et accompagner le basson qui déroule toute la thématique. Forcément quand 90% des violonistes récitent leurs arpèges et restent au devant, on passe à côté. Le grand violoniste italien Uto Ughi disait que pour jouer ce concerto, il faut avoir pratiqué les quatuors... c'est dire que par moments le fossé entre ce concerto et le grand Beethoven savant des quatuors ou sonates n'est peut-être pas si grand.

DavidLeMarrec a écrit:

Rode plutôt que Beethoven. (Mais ce n'est pas un langage identique, donc il n'y a pas de hiérarchisation facile à défendre.)

Ah, pour, moi, il y a une hiérarchisation extrêmement facile entre Beethoven et Rode . Je te taquine, mais j'ai essayé les concertos de Rode et je n'accroche vraiment pas (je trouve que ça ressemble à tout ce qu'on peut imaginer de convenu dans un concerto pour violon, l'intérêt initial disparaît en deux ou trois minutes maximum).

Roupoil a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Rode plutôt que Beethoven. (Mais ce n'est pas un langage identique, donc il n'y a pas de hiérarchisation facile à défendre.)

Ah, pour, moi, il y a une hiérarchisation extrêmement facile entre Beethoven et Rode . Je te taquine, mais j'ai essayé les concertos de Rode et je n'accroche vraiment pas (je trouve que ça ressemble à tout ce qu'on peut imaginer de convenu dans un concerto pour violon, l'intérêt initial disparaît en deux ou trois minutes maximum).

Oui, hiérarchisation personnelle, forcément ; mais justement, la différence stylistique fait qu'on peut très facilement préférer l'un à l'autre indépendamment de toute raison de qualité (même si je suis prêt à soutenir, partition en main, la grande valeur de ceux de Rode, ça fait quelques semaines que je me les arrange pour piano et je vois bien couché sur le papier ce que j'entends). Comme on peut après tout préférer un méchant opéra belcantiste à un chef-d'œuvre de Debussy, ou un mauvais Stravinski à un grand Messiaen, selon les goûts de chacun.

Par ailleurs, devant votre rejet collectif de Rode, je pense qu'il y a une question de perspective qui joue : ce qui me touche chez lui, ce sont les couleurs harmoniques changeantes (et typiques de cette période de transition) et la simplicité persuasive de veine mélodique, alors que vous semblez surtout vous arrêter sur la virtuosité (qui est importante, mais dont je me contrefiche, mon esprit zappe complètement les cabrioles lorsque j'écoute ce genre d'œuvre). De même pour les Études-caprices, qui sont à mon sens au moins aussi abouties comme œuvres musicales que ceux de Paganini.

Votre description correspondrait mieux à Bériot (accompagnements verdiens, virtuosité maximale, peu de présence mélodique), quoique je ne trouve pas du tout son legs infamant.

Christiane Edinger, Gottfried Von Einem Violin Concerto(1966)William Steinberg, Boston Symphony Live

Gottfried Von Einem Violin Concerto US Premiere
Christiane Edinger - BSO Debut
1-Andante
2-Allegro Ma non troppo
3-Presto
4-Adagio

Un concerto pour violon en Live,qui ne manque pas d'intèrêt. il a été créé en 1970 par Ruggiero Ricci.
La partie pour violon est magnifique et Christiane Edinger assez remarquable.Le premier mouvement est assez hypnotique et plutôt prenant,avec le côté grave et crispant du violon.Le second mouvement est bien plus lyrique,bien qu'assez complexe .Ensuite ,après un échange du violon avec la caisse claire  ,on sent la tension monter et s'installer,avec un côté plus charnel du violon qui nous emporte vraiment .C'est vraiment superbe.Le côté dialogue avec l'orchestre reste classique mais ça reste vraiment une belle oeuvre, pleine d'intèrêt,qu'on devrait jouer plus souvent.

On ne se rend plus vraiment compte aujourd'hui de l'importance de ce compositeur Gottfried Von Einem( 1918_1996) à l'époque.

"Entre 1965 et 1972, il est professeur à la Hochschule für Musik, où il compte notamment Arvo Pärt parmi ses élèves. Il est également président de la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique autrichiens (A.K.M.) entre 1965 et 1970. Ruggiero Ricci crée son Concerto pour violon en 1970. Un an plus tard, il donne un nouvel opéra, La Visite de la vieille dame, d'après la pièce de Friedrich Dürrenmatt, créé à l'Opéra de Vienne et repris aussitôt dans le monde entier. À partir de 1972, il se consacre exclusivement à la composition. Dès lors, sa musique est créée par les plus prestigieux interprètes : Charles Münch (Symphonische Szenen, 1957), George Szell (Ballade pour orchestre, 1958), Georg Solti (Philadelphia Symphony, 1961), Irmgard Seefried (Von der Liebe, fantaisies lyriques, 1961), Wolfgang Sawallisch (Der Zerrissene, opéra, 1964), Zubin Mehta (Hexameron, 1970), Dietrich Fischer-Dieskau (Rosa mystica, 8 lieder avec orchestre, 1973), Carlo Maria Giulini (An die Nachgeborenen, cantate, 1975)... Puis il adapte la pièce de Schiller Kabale und Liebe (« Amour et Cabale »), opéra créé à Vienne en 1976. Un autre ouvrage lyrique, Jesu Hochzeit (« Les Noces de Jésus », Vienne, 1980) fait scandale, car il met en scène le Christ marié. Son dernier opéra, Tulifant, est une parabole sur l'asservissement et la destruction du monde contemporain ; il est créé à Vienne en 1990. Deux ans plus tard, Einem est l'un des rares compositeurs sollicités pour le cent cinquantième anniversaire de l'Orchestre philharmonique de Vienne, à l'intention duquel il compose Fraktale, concerto philharmonico. Il meurt à Oberndümbach, en Basse-Autriche, le 12 juillet 1996. Il avait épousé en secondes noces, en 1966, Lotte Ingrisch." Encyclopédie Universalis

Pour l'écouter/
www.youtube.Com/watch?v=C5q3tb6pRDk

On ne peut vraiment parler de concerto préfèré ,sans parler aussi de violoniste,et dans les années 60/70, il y avait un violoniste,un peu oublié aujourd'hui,qui jouait des concertos, alors inconnus, comme ceux de Weill,Barber,et bien sûr celui de Delius, que je vous propose ici.C'était un violoniste d'origine hongroise qui s'est fait naturalisé américain ensuite.Robert Gerle ( 1924-2005).Le réécouter aujourd'hui est assez agréable et le concerto tient encore bien la route.

Delius: Violin Concerto (Robert Gerle, vn) - 1963 LP Restored
Robert Gerle joue le Concerto pour violon de Frederick Delius (1916), avec Robert Zeller à la tête de l’Orchestre de l’Opéra d’État de Vienne. Remasterisé directement à partir du LP de Westminster.

Pour l'écouter/
www.youtube.com/watch?v=9RtZsvNdAiI

Borries joue le Concerto pour violon de Busoni

Siegfried Borries joue le Concerto pour violon de Busoni. Un enregistrement de 1951 publié par Urania. L’Orchestre symphonique de la radio de Berlin est dirigé par Arthur Rother.

Une petite curiosité d'un violoniste que j'aime beaucoup et assez oublié aujourd'hui.
Pour l'écouter/
www./youtube.com/watch?v=M0UCBlhKI_Q

Autre très grand violoniste assez oublié ,Gerhard Taschner (1922-1976 )qui a laissé ,pas mal d'enregistrements heureusement , dont ce Live du concerto pour violon de Fortner, oeuvre assez peu jouée.
Concerto pour violon et grand orchestre de chambre (Live) : Wolfgang Fortner (1907-1987)· Gerhard Taschner,violon
Pour l'écouter/
www.youtube.com/watch?v=/I2JjsipZd-k

Klaus EGGE (1906-1979)
Concerto pour violon op. 26 (1953)
1. Moderato – Allegro molto
2. [attaques] graves
3. Finale. Allegro de manière décisive
Camilla Wicks, Violon
Orchestre philharmonique d’Oslo / Øivin Fjeldstad
Philips PHS900-210

Un superbe concerto pour violon qui mériterait d'être plus connu.La violoniste est remarquable.Il date de 1953.

Pour l'écouter / https://youtu.be/znBjb9W5a3o?si=FwKcti1T_AQKMvaR

Oleksandr Arturovich Shymko (1977-) Violin Concerto / Andrey Murza (violin)

Pour l'écouter / https://youtu.be/tpSLki-oj20?si=kwtC6X-kMNpjkgyB

Andrew Imbrie - Concerto pour violon (1954) [Partition-Vidéo]


Andrew Imbrie ( 1921-2007)- Concerto pour violon (1954)
I. Allegro
II. Petit Adagio
III. Allegro con spirito

Carroll Glenn, violon
L’Orchestre symphonique de Columbia
Zoltan Rozsnyai, chef d’orchestre

Un très beau concerto pour violon qui date de 1954, de facture classique, mais qui donne vraiment envie d'en savoir plus sur ce compositeur américain.

Pour l'écouter /https://youtu.be/f2g9VME6znY?si=DlDBp3VVfqg-cnfw

En me limitant aux « vrais » concertos :

Groupe 1 :

Sibelius : concerto violon op. 47
Prokofiev : concerto violon n°1 op. 19
Dutilleux : l’arbre des songes
Bartók : concerto violon n°2
Chostakovitch : concerto violon n°1

Groupe 2 :

Rautavaara : concerto violon
Tchaikovsky : concerto violon op. 35
Brahms : concerto violon op. 77
Bartok : concerto violon n°1
Britten : concerto violon
Schnittke : concerto violon n°2
Szymanowsky : concerto violon n°2

Groupe 3 :

Berg : concerto à la mémoire d’un ange
Reger : concerto violon
Delius : concerto violon
Penderecki : concerto violon n°1
Bax : concerto pour violon
Lindberg : concerto violon n°1
Prokofiev : concerto violon n°2
Schoenberg : concerto violon op. 36
Carter : concerto violon

Groupe 4 :

Szymanowsky : concerto violon n°1
Salonen : concerto violon
Goubaidoulina : Offertorium
Weinberg : concerto violon
Penderecki : concerto violon n°2 « Metamorphosen »
Goubaidoulina : In templus praesens
Williams : concerto violon n°2

Groupe 5 :

Walton : concerto violon
Ligeti : concerto violon
Elgar : concerto violon
Nielsen : concerto violon op. 33
Chin : concerto violon
Wieniawski : concerto violon n°1 (pardon)
Dvorak : concerto violon
Roslavets : concerto violon n°1
Lalo : symphonie espagnole
Henze : concerto violon n°2 « Hommage à Gödel »

Je ne crois pas en avoir oublié dans mes préférés (je ne connais pas assez bien les autres de Schnittke pour les inclure)

Songeur a écrit:

Bax : concerto pour violon

Je ne savais même pas que Bax avait composé un concerto pour violon (c’est dire à quel point ce genre m’intéresse)…

Golisande a écrit:

Songeur a écrit:

Bax : concerto pour violon

Je ne savais même pas que Bax avait composé un concerto pour violon (c’est dire à quel point ce genre m’intéresse)…

C’est vraiment un œuvre incroyable !

Songeur a écrit:

Je ne crois pas en avoir oublié dans mes préférés

Mais si, t'as oublié les quatre saisons de Vivaldi .

Sinon, comme toi, je mettrais sûrement Sibelius tout en haut de ma propre liste.

Roupoil a écrit:

Songeur a écrit:

Je ne crois pas en avoir oublié dans mes préférés

Mais si, t'as oublié les quatre saisons de Vivaldi .

Le premier concerto baroque de ma liste serait probablement un Bach (peut-être dans le groupe 8 ou 9) puis loin derrière un autre de Bach, et dans ceux que je déteste :
Vivaldi (sauf un ou deux que je trouve plutôt réussis), Glass…

Roupoil a écrit:

Sinon, comme toi, je mettrais sûrement Sibelius tout en haut de ma propre liste.

C’est l’une des rares œuvres relativement longues qui ne m’ennuie pas un instant (avec Gaspard, Rach3, le poème de l’extase - qu’à une époque je trouvais mortellement ennuyeux paradoxalement - et la fantaisie op. 49), toutes paraissent deux fois plus courtes qu’elles ne sont réellement…
Mes moments préférés de ce concerto :
Ici, ici (pendant au moins 1 minute), ici, là, ici, ce passage génial, là et puis la fin (entre autres )…

Très bien, je joue aussi. Je me limite à 15.

1. Brahms
2. Rode 1
3. Rode 2
4 Szymanowski 1
5. Rode 4
6. Röntgen lam
7. Röntgen fa#m
8. Eduard Frank
9. Graener
10. Bo Linde
11. Rode 12
12. Rode 11
13. Hubay 3
14. Børresen
15. Kreutzer 14

Débrouillez-vous avec ça.

(et pensez aux sels pour Xavier)

DavidLeMarrec a écrit:

2. Rode 1
3. Rode 2
5. Rode 4
11. Rode 12
12. Rode 11
15. Kreutzer 14

: https://classik.forumactif.com/t5767-mode-d-emploi-nos-amis-les-trolls

Brahms en 1

Songeur a écrit:

Wieniawski : concerto violon n°1 (pardon)

 Mais si, c'est bien Wieniawski, les seuls concertos purement virtuoses auxquels je trouve de l'intérêt. Enfin surtout le n°2 pour moi, avec son thème B mélodique irrésistible.  

Songeur a écrit:

Roslavets : concerto violon

Lequel ? Je te demande c'est pas pour la ramener   , parce qu'il y en a deux de styles assez différents. Je ne les ai pas approfondis; à retenter.

Depuis longtemps je veux poster une liste mais ai du mal à établir un classement. Celui-ci, sur une liste limitée à 20 concertos, sera donc chronologique, avec en gras les cinq que je place au-dessus du lot.  

Bach : Mi majeur [1720]
Vivaldi : I quattro stagioni  [1725] + sol m op.4 n°6, si m RV 390, sol m RV 332

Mozart : en sol majeur [1775]
Beethoven [1806]
Mendelssohn [1844]
Bruch : n° 1 [1866]
Wieniawski : nº 2 [1870]

Prokofiev : n° 1 [1917]
Szymanowski : n° 2 [1933]
Bartók : n° 2 [1937]
Barber [1940]
Chostakovitch : n° 1 [1948]
Rózsa [1953]
Weinberg [1959]

Rochberg [1974, rév.2001]
Rorem [1984]
Penderecki : nº 2 [1995]
Lindberg : n°1 [2006]
Salonen [2009]
Dusapin [2011]

Quelques justifications :
Les concertos classiques et romantiques restent du archi-connu, parce que j’ai pas mal fréquenté les itinéraires bis mais n’ai jamais eu de coup de cœur sur quelque chose qui soit du même niveau (surtout dans la musique romantique où je goûte peu la technique instrumentale « obligée » du mode concerto).

Dans une liste limitée à 20, j’ai éliminé Brahms à cause de son final, Tchaïkovski et Sibelius  parce que je sature, bien que j’adore ces compositeurs. Cela est peut-être bizarre de garder Bruch en regard, mais j’aime sa forme rhapsodique pour l’époque, l’importance prédominante du mouvement lent, et ses tutti d’orchestre dans le I. (Vous allez me dire, son final est pire que Brahms   ).

Iskender a écrit:

Songeur a écrit:

Roslavets : concerto violon

Lequel ?

Le premier. Aucun souvenir du deuxième.

Citation :

Brahms à cause de son final

Les deux autres mouvements ne le rattrapent pas selon toi ?

Citation :

Vous allez me dire, son final est pire que Brahms

Pendant longtemps, à chaque fois que je pensais à celui de Bruch, j’avais celui de Brahms dans la tête…

J’ai oublié Aufgang dans ma liste (et Bruch aurait sûrement sa place dans le groupe 5) .

Iskender a écrit:

Songeur a écrit:

Wieniawski : concerto violon n°1 (pardon)

 Mais si, c'est bien Wieniawski, les seuls concertos purement virtuoses auxquels je trouve de l'intérêt. Enfin surtout le n°2 pour moi, avec son thème B mélodique irrésistible.  

L’entrée du violon dans le premier concerto de Wieniawski m’a toujours fait forte impression.
En réalité, les deux premiers de Paganini comportent aussi quelques beaux moments je trouve…
Salonen et Ligeti sont d’une difficulté terrifiante, mais ne sonnent pas virtuose à mes oreilles (pareil pour Goubaidoulina)…

Songeur a écrit:

En me limitant aux « vrais » concertos

C'est quoi la différence entre un vrai et un faux concerto ?

J'imagine que Songeur pense aux oeuvres "concertantes" type Prométhée, Turangalîla, The Lark ascending... (d'ailleurs du coup la symphonie espagnole est-elle un vrai concerto?)

D’ailleurs dans cet ordre d’idées je place le Poème de Chausson au-dessus de tous les concertos pour violon du monde.

Xavier a écrit:

J'imagine que Songeur pense aux oeuvres "concertantes" type Prométhée, Turangalîla, The Lark ascending... (d'ailleurs du coup la symphonie espagnole est-elle un vrai concerto?)

Je me suis posé la même question, mais c’est quand même vraiment proche d’un concerto… Turangalîla est vraiment une œuvre symphonique pour le coup, et Prométhée aussi.

Citation :

D’ailleurs dans cet ordre d’idées je place le Poème de Chausson au-dessus de tous les concertos pour violon du monde.

Pas à ce point là pour moi, mais oui il aurait clairement sa place dans le groupe 4…

Songeur a écrit:

Salonen et Ligeti sont d’une difficulté terrifiante, mais ne sonnent pas virtuose à mes oreilles (pareil pour Goubaidoulina)…

Ah, moi si justement, je trouve même les cadences et certains traits techniques assez plaqués (mais c’est peut-être parce que je n’ai pas écouté ces œuvres « en tant que » concertos pour violon, genre que je pratique très peu en général).

Personne pour les Paganini pour l'instant (je les aime beaucoup aussi, même si je ne les ai pas inclus dans ceux qui me touchent plus pour éviter une liste à rallonge).

Iskender a écrit:

Vivaldi : I quattro stagioni  [1725] + sol m op.4 n°6, si m RV 390, sol m RV 332

Ah oui, je les avais oubliés ceux-là. Effectivement ce sont peut-être les concertos pour violon les plus ambitieux jamais composés. Et jubilatoires en plus.

Très originale ta liste, j'en ai à découvrir chez les Américains !

Je suis en particulier surpris de ton choix pour Szyma 2, c'est très rare d'avoir cette préférence et je suis donc curieux de tes ressorts (vis-à-vis du 1 notamment), si tu as envie de les évoquer !

Citation :

Dans une liste limitée à 20, j’ai éliminé Brahms à cause de son final,

Je n'ai jamais compris le problème, bien au contraire : finalement simplement mélodique et folklorisant, entraînant… c'est exactement ce qu'il faut après deux mouvements très denses en musique plus formelle ! Ce n'est pas le plus intéressant des trois, mais je ne suis pas sûr qu'il soit moins beau que les autres.

Citation :

(Vous allez me dire, son final est pire que Brahms   ).[/size]

Pareil, je ne comprends pas le problème avec les finals essentiellement mélodiques : ce n'est pas un défaut, il faut bien des contrastes de caractère et de forme !

Alors pour Brahms : je trouve l’introduction, l’exposition, l’épilogue du I géniaux - c’est certes déjà beaucoup - mais trouve que ça tient moins la durée que le Beethoven dont j’ai évoqué plus haut l’excellence du développement ou que le 1er pour piano. Le II j’ai tendance à juste le trouver « joli », il me manque quelque chose.
Pour les finals tu as raison et ce n’est pas moi qui me plaindrai des œuvres mélodiques ou des formats courts, mais je trouve celui-ci pas vraiment inspiré. Bon je vais le réécouter.

Szymanowski 2, je ne compare pas au 1er. Pris comme tel, ce concerto a d’emblée eu un pouvoir de fascination sur moi et je l’ai aimé toujours un peu plus à chaque écoute. J’y retrouve dès l’introduction l’émotion et des couleurs des meilleurs moments du 2è de Bartók. Ce thème envoûtant qui évolue vers l’intervalle de triton. Ensuite l’animation, le développement, la concentration des idées. Je le trouve incroyable.

Iskender a écrit:

Alors pour Brahms : je trouve l’introduction, l’exposition, l’épilogue du I géniaux - c’est certes déjà beaucoup - mais trouve que ça tient moins la durée que le Beethoven dont j’ai évoqué plus haut l’excellence du développement

Pour le coup, je trouve vraiment le Beethoven gentiment décoratif et le Brahms vertigineux. Mais c'est affaire de goût ici.

Citation :

Szymanowski 2, je ne compare pas au 1er. Pris comme tel, ce concerto a d’emblée eu un pouvoir de fascination sur moi et je l’ai aimé toujours un peu plus à chaque écoute. J’y retrouve dès l’introduction l’émotion et des couleurs des meilleurs moments du 2è de Bartók. Ce thème envoûtant qui évolue vers l’intervalle de triton. Ensuite l’animation, le développement, la concentration des idées. Je le trouve incroyable.

D'accord, merci, c'est cohérent en effet !

DavidLeMarrec a écrit:

Iskender a écrit:

Alors pour Brahms : je trouve l’introduction, l’exposition, l’épilogue du I géniaux - c’est certes déjà beaucoup - mais trouve que ça tient moins la durée que le Beethoven dont j’ai évoqué plus haut l’excellence du développement

Pour le coup, je trouve vraiment le Beethoven gentiment décoratif et le Brahms vertigineux. Mais c'est affaire de goût ici.

Tous les concertos de Beethoven utilisent des gammes, des arpèges, des mélodies ornementés, du génie… mais sont je trouve peu inventifs et commencent à tourner en rond contrairement à Brahms, qui à une époque avait même sa place dans mon groupe 1.

Songeur a écrit:

Tous les concertos de Beethoven utilisent des gammes, des arpèges, des mélodies ornementés, du génie…

Ça c’est très vrai. Avec le temps je me suis détourné de ceux pour piano 1 à 4, malgré des beautés indéniables. Dans celui pour violon le côté gamme-arpège est prédominant dans la partie soliste, tout ce qu’il faut pour le banaliser et pourtant… je ne me répète pas.

J'aime beaucoup celui de Berg. Cela fait des années (20 ? + ?) que je ne l'ai pas écouté, mais je l'ai toujours à l'oreille.

Un mélomane du dimanche a écrit:

J'aime beaucoup celui de Berg.

Songeur a écrit:

Tous les concertos de Beethoven […] peu inventifs

Pas tout à fait d'accord sur ce détail-ci : malgré l'utilisation de formules figées, ça ne ressemble absolument pas aux concertos qui l'ont précédé ou ont suivi. (Je trouve les 1, 4 et surtout 5 vraiment marquants, tout de même. Le 5 est même l'une des plus belles œuvres que je connaisse tous répertoires confondus, une succession d'atmosphères très contrastées et irrésistibles !)

(Mais oui, le jour où je me suis acheté la partition de Beethoven 1 pour la jouer… j'ai été un peu dépité en voyant que je n'avais que des gammes d'ut majeur à faire…)

Songeur a écrit:

En me limitant aux « vrais » concertos :

Groupe 2 :

Szymanowsky : concerto violon n°1

...
Groupe 4 :

Szymanowsky : concerto violon n°1

Je ne crois pas en avoir oublié dans mes préférés (je ne connais pas assez bien les autres de Schnittke pour les inclure)

Tu n'aimes pas le 2e de Mendelssohn ?

Pas sur si l'un des deux Szymanowski dans ta liste serait le concerto No 2.

Si, j’aime bien le deuxième de Mendelssohn, il serait sûrement dans le groupe 6.

Citation :

Pas sur si l'un des deux Szymanowski dans ta liste serait le concerto No 2.

Le 2 dans le groupe 2, le 1 dans le groupe 4.

DavidLeMarrec a écrit:

(Mais oui, le jour où je me suis acheté la partition de Beethoven 1 pour la jouer… j'ai été un peu dépité en voyant que je n'avais que des gammes d'ut majeur à faire…)

Il te reste les gilssandi d’octaves à travailler :

Spoiler:

Pour les cordes frottées il y a dans les chefs-d’œuvres des gammes et arpèges qui surpassent l’académisme ou la technique, qu’on éprouve un réel plaisir à travailler et jouer pour la façon dont ça sonne et vient sous les doigts. Beethoven et Mendelssohn procurent cela. Il y a des passages de positions où sans même parler du son et de l’archet on éprouve à la main gauche un rapport charnel à l’instrument.

Et puis quand dans Mendelssohn ça devient ces enchaînements harmoniques et ces appoggiatures (2), même musicalement, ça se pose là :

Spoiler:

Iskender a écrit:

Et puis quand dans Mendelssohn ça devient ces enchaînements harmoniques et ces appoggiatures (2), même musicalement, ça se pose là

Je crois que personne ne le conteste pour Mendelssohn ( ), même si ce concerto n'est par ailleurs pas du tout parmi ses meilleures œuvres à mon sens.

DavidLeMarrec a écrit:

Je crois que personne ne le conteste pour Mendelssohn ( ), même si ce concerto n'est par ailleurs pas du tout parmi ses meilleures œuvres à mon sens.

Songeur le range même pas dans ses 5 groupes de ses favorits. La composition est un bijou à mon avis.

Un bijou qui ne figure pas dans les 5 meilleures œuvres de Mendelssohn, c’est tout à fait cela. Et j’ai un peu dévié, la question des gammes.arpèges se posait pour Beethoven; preuve que Mendelssohn est d’une autre eau.