Votre dernier film visionné

Cololi a écrit:

Minnelli : La Vie passionnée de Vincent van Gogh

Très beau film !
C'est marrant comme le technicolor sert ici à merveille le projet.

En effet !

Pas de moquerie ... c'est un très beau film ! A voir restauré en HD !


Kobayashi : Harakiri

Magistral. Je crois que je suis obligé de lui mettre la note maximale !

Oui. Ce film est formidable.


J'attendais secrètement que quelqu'un en parle. C'est chose faite. Adieu.

N.B.: Rebellion, du même Kobayashi. Voilà.

Bémol a écrit:

Oui. Ce film est formidable.


J'attendais secrètement que quelqu'un en parle. C'est chose faite. Adieu.

N.B.: Rebellion, du même Kobayashi. Voilà.

En fait chez Kobayashi, beaucoup de choses semblent géniales : Rebellion, Kwaidan et les 3 volets de la Condition de l'homme.

Cololi a écrit:

Bémol a écrit:

Oui. Ce film est formidable.


J'attendais secrètement que quelqu'un en parle. C'est chose faite. Adieu.

N.B.: Rebellion, du même Kobayashi. Voilà.

En fait chez Kobayashi, beaucoup de choses semblent géniales : Rebellion, Kwaidan et les 3 volets de la Condition de l'homme.

Je ne les connais que de nom et pas de réputation, cependant, mes précédentes joies m'encouragent à poursuivre dans l'exploration de la filmographie du bonhomme.

Bémol a écrit:

Cololi a écrit:

Bémol a écrit:

Oui. Ce film est formidable.


J'attendais secrètement que quelqu'un en parle. C'est chose faite. Adieu.

N.B.: Rebellion, du même Kobayashi. Voilà.

En fait chez Kobayashi, beaucoup de choses semblent géniales : Rebellion, Kwaidan et les 3 volets de la Condition de l'homme.

Je ne les connais que de nom et pas de réputation, cependant, mes précédentes joies m'encouragent à poursuivre dans l'exploration de la filmographie du bonhomme.

Moi non plus je n'ai pas vu ... mais c'est la réputation dont je parle
La Condition de l'homme ... les DVD sont épuisés (et par de BR bien entendu)

Effectivement Cololi, tous les films que tu cites de Kobayashi sont magnifiques (bien que je n'aie vu que le premier volet de la Condition de l'homme pour l'instant, ça me fait penser que j'ai les deux derniers qui m'attendent au chaud pour très bientôt ).

Le cinéma Japonais réserve décidément bien des surprises, ce peuple vient d'ailleurs, c'est certain .

Pour ma part j'ai vu un remake de Kurosawa il y a quelques jours : Les 7 mercenaires, un western avec une brochette d'excellents acteurs, bien que j'aie préféré l'original (les 7 Samurai, un de mes films préférés) ce film mérite tout de même une excellente note.

Et en bon philistin qui d'habitude n'arrive pas à accrocher au cinéma Français (même les grands films), j'ai vu Le cercle rouge il y a 1 mois et j'ai adoré.

Vanaheim a écrit:

Effectivement Cololi, tous les films que tu cites de Kobayashi sont magnifiques (bien que je n'aie vu que le premier volet de la Condition de l'homme pour l'instant, ça me fait penser que j'ai les deux derniers qui m'attendent au chaud pour très bientôt ).

Le cinéma Japonais réserve décidément bien des surprises, ce peuple vient d'ailleurs, c'est certain .

Pour ma part j'ai vu un remake de Kurosawa il y a quelques jours : Les 7 mercenaires, un western avec une brochette d'excellents acteurs, bien que j'aie préféré l'original (les 7 Samurai, un de mes films préférés) ce film mérite tout de même une excellente note.

Et en bon philistin qui d'habitude n'arrive pas à accrocher au cinéma Français (même les grands films), j'ai vu Le cercle rouge il y a 1 mois et j'ai adoré.

Ah ... mais le Cercle rouge c'est génial ! Melville tu peux regarder c'est génial.

Tu aurais des films à me conseiller de lui en priorité s'il te plait ?
Parce que j'ai tellement de mal à accrocher aux Français que j'ai peur d'être déçu, d'ailleurs j'avais vu L'armée des ombres qui m'avait laissé relativement indifférent ...

Vanaheim a écrit:

Tu aurais des films à me conseiller de lui en priorité s'il te plait ?
Parce que j'ai tellement de mal à accrocher aux Français que j'ai peur d'être déçu, d'ailleurs j'avais vu L'armée des ombres qui m'avait laissé relativement indifférent ...

L'armée des ombres c'est pourtant excellent.
Sinon il y a Le Doulos dans la catégorie film policier noir avec Bébel ... vraiment magnifique.

La Samouraï je n'ai pas encore vu

Je n'ai pas dit le contraire, je peux reconnaître la qualité d'une oeuvre sans que celle-ci me touche, ce qui a tendance à beaucoup me frustrer et à me donner l'impression de perdre mon temps, après les goûts sont très subjectifs et peuvent varier en fonction des circonstances et du temps ...

Merci pour tes conseils sinon, j'essaierai de voir ça dès que possible .

Sinon en dehors de Melville en films français voilà mes préférés (dans l'ordre) ... si ça peut te donner des idées :

Carné : Les Enfants de Paradis
Eustache : La Maman et la putain

Chabrol : La Cérémonie
Chabrol : Masques
Blier : Les Valseuses
Godard : A bout de souffle
Clouzot : Les Diaboliques
Godard : Une femme est une femme
Godard : Pierrot le Fou

Truffaut : Les deux anglaises et le continent
Corneau : La Menace
Corneau : Série noire
Truffaut : Fahrenheit 451
Godard : Vivre sa vie
Tavernier : Le juge et l'assassin

J'arrête là ^^ (car dans ce 3° groupe ... il y en aurait des tonnes à mettre que j'aime autant ...)

Vous êtes trognons tous les deux...

Golisande a écrit:

Vous êtes trognons tous les deux...

Mifune parle à Mifune, prière de ne pas se moquer sinon tu vas terminer en rondelle

Mifune 1 qui découvre le Cercle Rouge et Mifune 2 qui n'a toujours pas vu le Samouraï (et qui ose dans le même temps donner des pistes pour le cinéma français ) ... c'est ça qui te fait rire ?

Non non, c'est juste l'effet Dupont/Dupond (avec les petites révérences successives, à droite puis à gauche)...

Regardé une vieille VHS , hier, La dernière femme de Marco Ferréri, il serait temps de rendre justice , à ce grand réalisateur italien, c'est d'un modernisme et d'une crudité incroyable, tout est excessif chez Ferréri, même l'amour, un Depardieu génial et une super désirable Ornella Mutti, bref un film qu'il faut revoir sans cesse et d'autres de lui, qui n'a pas fait que La grande bouffe!

La vengeance aux deux visages de Marlon Brando (1961 )avec Brando.Comme beaucoup d'autres acteurs importants,Brando a réalisé un film et pour moi c'est un succès, c'est un film qui mérite plus que des éloges à mon avis.D'abord pour l'histoire, une vengeance ,ce qui est courant das les westerns, mais pas vraiment dans la façon dont Brando la situe,la façon de filmer Malden, cette espèce de sympathie-haine entre les deux hommes, est formidablement bien rendue .Et surtout la présence de Katy Jurado qui est superbement émouvante, et surtout dans ce film, cet antiracisme mexicain est la pierre angulaire de ce film.Un très bon film qu'on regarde avec grand plaisir même si Brando est omniprésent, lol

Cololi a écrit:

La Samouraï je n'ai pas encore vu

Pourtant, c'est le meilleur Melville (et après c'est Bob le flambeur).

Cololi a écrit:

Sinon en dehors de Melville en films français voilà mes préférés (dans l'ordre) ... si ça peut te donner des idées :

Carné : Les Enfants de Paradis
Eustache : La Maman et la putain

Chabrol : La Cérémonie
Chabrol : Masques
Blier : Les Valseuses
Godard : A bout de souffle
Clouzot : Les Diaboliques
Godard : Une femme est une femme
Godard : Pierrot le Fou

Truffaut : Les deux anglaises et le continent
Corneau : La Menace
Corneau : Série noire
Truffaut : Fahrenheit 451
Godard : Vivre sa vie
Tavernier : Le juge et l'assassin

J'arrête là ^^ (car dans ce 3° groupe ... il y en aurait des tonnes à mettre que j'aime autant ...)

Cool ! tu as réussi à éviter ce qui c'est fait de mieux dans le cinéma français ! (feuillade, méliès, epstein, renoir, du rififi chez les hommes de Dassin, franju, luc moullet, les straub, etc.)

Et tant que j'y suis : regarde white heat de Raoul Walsh (c'est mieux que Melville).

M'étonne pas que tu préfére le samouraï au reste c'est le plus abstrait

(j'avoue que ma préférence va au Cercle Rouge, mais bon c'est aussi le premier que j'ai vu et trés jeune en plus, ça m'a marqué)


Les Straub c'est une abomination et de toutes façon ce qui s'est fait de mieux dans le cinéma français c'est Sacha Guitry

(et je plaisante a peine )

Parsifal a écrit:

Les Straub c'est une abomination et de toutes façon ce qui s'est fait de mieux dans le cinéma français c'est Sacha Guitry

(et je plaisante a peine )

Ça reviens au même, c'est pas dans la liste de Cololi !

Honte sur moi ! j'ai omis Jean Vigo et Chris Marker !

Revu hier soir The good, the bad and the ugly*. Pour la première fois et au cinéma et en anglais ; (et bien que vu et revu et re-revu), quelle claque !
Si la vf de mon enfance passe (très) bien pour Clint Eastwood et Van Cleef, le fossé est immense avec la version américaine pour Elie Wallach !
Opéra, roman épique cinématographique ! (mais du tout un western réaliste comme certains (mauvais) critiques cinéma essaient encore de le faire passer).

* le titre français est un peu à côté de la plaque…

Le faiseur de reines a écrit:

* le titre français est un peu à côté de la plaque…

Et en même temps, l'un des moins à côté de la plaque des films de Leone... A Fistful of Dynamite qui devient Il était une fois la révolution, c'était encore plus audacieux dans le genre... !

Renoir, je n'ai vu qu'une fois ... il y a un moment La Grande Illusion, je n'ai pas vraiment compris le statut hyper haut placé de ce film.
Sûrement à reregader ...

Je n'ai pas vu Melies et Epstein, mais ça viendra certainement un jour.
Au passage j'aime beaucoup le cinéma "populaire" (ce que j'en connais ...) français des années 60/70 dont Melville fait partie.

Ah oui deux incontournable et deux poètes, et il manque Resnais aussi (puisqu'on parle de Marker)!
Sinon je suis content de voir Clouzot dans la liste de Cololi (et les deux anglaises et le continent mon Truffaut préféré et peut être même mon film préféré parmi tout ceux qu'on produit l'équipe des cahiers, celui qui parle le plus a mon petit cœur sensible d'adolescente phtisique) même si ce n'est pas avec son meilleur film (Quai des orfévres!)
et je donne tout Renoir pour les enfants du paradis (je reconnais tout de même que ça ne serait probablement pas le cas pour aucun autre film Carné Prévert)

Entiérement d'accord pour The good, the bad and the ugly, c'est un opera, un roman picaresque, un film totalement mythologique comme (la fausse trilogie des "Il était une fois") le réalisme n'est qu'une façade. Au cinéma c'est impressionant!

[pour le leone] le réalisme n'est pas « qu'une façade » : il n'y a pas de réalisme !
(et pour finir là-dessus : mon western préféré avec stars in my crown).

Le faiseur de reines a écrit:

Revu hier soir The good, the bad and the ugly*. Pour la première fois et au cinéma et en anglais ; (et bien que vu et revu et re-revu), quelle claque !
Si la vf de mon enfance passe (très) bien pour Clint Eastwood et Van Cleef,  le fossé est immense avec la version américaine pour Elie Wallach !
Opéra, roman épique cinématographique ! (mais du tout un western réaliste comme certains (mauvais) critiques cinéma essaient encore de le faire passer).

* le titre français est un peu à côté de la plaque…

Ca le jour où j'ai découvert ça ... ce fut aussi la grosse claque ...
Mais ... j'ai du coup cru qu'il y avait d'autres western de cette trempe ... erreur ... il n'y en a pas ... à part Il était une fois dans l'Ouest ... le sommet du genre.

Cololi a écrit:

Renoir, je n'ai vu qu'une fois ... il y a un moment La Grande Illusion, je n'ai pas vraiment compris le statut hyper haut placé de ce film.

Quand même... Entre la vision de la guerre qui y est délivrée, l'histoire d'amitié, la représentation de la vie des prisonniers, la personnalité du personnage campé par Von Stroheim, la direction d'acteur et le talent des comédiens... Mon souvenir est assez lointain (il faudrait que je le reregarde moi aussi) mais c'est un film qui a autant marqué que conditionné l'histoire du cinéma, et d'une profonde modernité. Un copain prof d'histoire-géo en collège me faisait récemment remarquer que c'est un film qui marche d'ailleurs super bien auprès de ses élèves.

Le faiseur de reines a écrit:

[pour le leone] le réalisme n'est pas « qu'une façade » : il n'y a pas de réalisme !

Si de façade... Sur  le fond je suis d'accord avec toi, mais on peu parler de  réalisme dans un sens "vulgaire" , mais la méprise peut se comprendre. Ceux qui parlent de réalisme pense les films de Leone en opposition avec le western "classique" lisse avec des héros et des méchants bien séparé (je fait de grosses généralisations sur le détail c'est souvent plus compliqué) là ou chez Leone il n'y a pas vraiment de héros, les personnage pense avant tout a leur intéret et l'univers est "sale", de ce point de vue là ça peut sembler plus "réaliste" que la vision papier glacé d'hollywood.
Évidement c'est une lecture superficielle (de façade donc), puisque c'est totalement artificiel et dans l’excès plus c'est bien plus du grotesque qu'autre chose.

Parsifal a écrit:

Le faiseur de reines a écrit:

[pour le leone] le réalisme n'est pas « qu'une façade » : il n'y a pas de réalisme !

si il y a réalisme dans un sens "vulgaire" , mais la méprise peut se comprendre. Ceux qui parlent de réalisme pense les films de Leone en opposition avec le western "classique" lisse avec des héros et des méchants bien séparé (je fait de grosses généralisations sur le détail c'est souvent plus compliqué) là ou chez Leone il n'y a pas vraiment de héros, les personnage pense avant tout a leur intéret et l'univers est "sale", de ce point de vue là ça peut sembler plus "réaliste" que la vision papier glacé d'hollywood.
Évidement c'est une lecture superficielle de façade donc, puisque tout cela est excessif et renvoi surtout a une forme de grotesque.

Oui ... Leone n'est pas plus réaliste (ni moins) que le western classique. J'ai même entendu dire que les défenseurs du western classique quand Leone a sorti ses films trouvaient Leone pas réaliste du tout justement ... Ils oubliaient juste que le western classique, certes d'une tout autre façon ... ne l'était pas non plus.

Ils reprochaient surtout aux Western italien et ceux de Sergio Leone (jusqu'au Il était une fois qui affiche plus ouvertement leur ambition) d'être des films bête se vautrant complaisamment dans la violence gratuite.

Cololi a écrit:

Renoir, je n'ai vu qu'une fois ... il y a un moment La Grande Illusion, je n'ai pas vraiment compris le statut hyper haut placé de ce film.
Sûrement à reregader ...

Je n'ai pas vu Melies et Epstein, mais ça viendra certainement un jour.
Au passage j'aime beaucoup le cinéma "populaire" (ce que j'en connais ...) français des années 70, dont Melville fait partie.

je ne sais pas vraiment si cette partie là de la carriére de Melville est particulièrement populaire justement
certe il utilise Delon et son personnage du flic (ou du criminel) mais il l'emméne vers des horizons beaucoup plus abstrait, ces films sont des épures de polar plus que des polars en tant que tel, le samouraï étant le plus radicale de cette tendance.

Cololi a écrit:

Le faiseur de reines a écrit:

Revu hier soir The good, the bad and the ugly*.

Ca le jour où j'ai découvert ça ... ce fut aussi la grosse claque ...

Je ne l'ai pas découvert hier, hein ?! la première fois que je l'ai vu je devais avoir dans les 5-6 ans…

Citation :

Mais ... j'ai du coup cru qu'il y avait d'autres western de cette trempe ... erreur ... il n'y en a pas ... à part Il était une fois dans l'Ouest ... le sommet du genre.

Il y a d'autres très excellents et magnifiques westerns spaghetti. Entre autre le grand silence de Corbucci.
Et d'autre excellents et magnifiques westerns pas spaghetti comme stars in my crown de Tourneur ou ceux de Monte Hellman (pour prendre des westerns non canoniques).

Parsifal a écrit:

Cololi a écrit:

Renoir, je n'ai vu qu'une fois ... il y a un moment La Grande Illusion, je n'ai pas vraiment compris le statut hyper haut placé de ce film.
Sûrement à reregader ...

Je n'ai pas vu Melies et Epstein, mais ça viendra certainement un jour.
Au passage j'aime beaucoup le cinéma "populaire" (ce que j'en connais ...) français des années 70, dont Melville fait partie.

je ne sais pas vraiment si cette partie là de la carriére de Melville est particulièrement populaire justement  
certe il utilise Delon et son personnage du flic (ou du criminel) mais il l'emméne vers des horizons beaucoup plus abstrait, ces films sont des épures de polar plus que des polars en tant que tel, le samouraï étant le plus radicale de cette tendance.

Oui, il y a clairement plus populaire que Melville. Dans la catégorie plus populaire ... j'aime beaucoup Verneuil (Peur sur la ville, Le clan des Siciliens, Mélodie en sous-sol).

Le faiseur de reines a écrit:

Cololi a écrit:

Le faiseur de reines a écrit:

Revu hier soir The good, the bad and the ugly*.  

Ca le jour où j'ai découvert ça ... ce fut aussi la grosse claque ...

Je ne l'ai pas découvert hier, hein ?! la première fois que je l'ai vu je devais avoir dans les 5-6 ans…  

Je sais bien

Citation :

Citation :

Mais ... j'ai du coup cru qu'il y avait d'autres western de cette trempe ... erreur ... il n'y en a pas ... à part Il était une fois dans l'Ouest ... le sommet du genre.

Il y a d'autres très excellents et magnifiques westerns spaghetti. Entre autre le grand silence de Corbucci.
Et d'autre excellents et magnifiques westerns pas spaghetti comme stars in my crown de Tourneur ou ceux de Monte Hellman (pour prendre des westerns non canoniques).

Oui le Grand silence j'ai prévu de le voir !
Les autres jamais entendu parlé

Parsifal a écrit:

Ils reprochaient surtout aux Western italien et ceux de Sergio Leone (jusqu'au Il était une fois qui affiche plus ouvertement leur ambition) d'être des films bête se vautrant complaisamment dans la violence gratuite.

C'est surtout qu'ils ne compren[ai]ent rien à la culture italienne !

Citation :

Si de façade... Sur  le fond je suis d'accord avec toi, mais on peu parler de  réalisme dans un sens "vulgaire" , mais la méprise peut se comprendre. Ceux qui parlent de réalisme pense les films de Leone en opposition avec le western "classique" lisse avec des héros et des méchants bien séparé (je fait de grosses généralisations sur le détail c'est souvent plus compliqué) là ou chez Leone il n'y a pas vraiment de héros, les personnage pense avant tout a leur intéret et l'univers est "sale", de ce point de vue là ça peut sembler plus "réaliste" que la vision papier glacé d'hollywood.
Évidement c'est une lecture superficielle (de façade donc), puisque c'est totalement artificiel et dans l’excès plus c'est bien plus du grotesque qu'autre chose.

Sauf qu'il n'y a rien de ça (et la façon de tirer, mourir, baiser, s'habiller etc.) ni chez Leone ni dans les western spaghetti (et encore moins dans les mauvais).
Pas de « psychologie » des personnages*, des personnages archétypaux au possible*, une violence qui n'a rien de cru mais qui est au contraire ultrastylisé et vulgaire (au sens qui émane du peuple, de la plèbe), l'univers n'est pas "sale" mais pittoresque et symbolique.
D'où « des films bêtes se vautrant complaisamment dans la violence gratuite ».  

* elle apparait timidement dans a fistful of dynamite et dans il était une fois l'amérique, bref dans ses films les moins italiens
** et the good, the bad and the ugly en est une des illustrations les plus parfaites : le bon est vraiment très bon (et beau), le mauvais est vraiment très mauvais et le laid est vraiment très laid.

@Cololi :
bon pas le tourneur le plus aisé à dénicher, mais très bon cru.
Tourneur (le fils, hein ! mais le père c'est pas mal non plus), c'est très bien et cela pourrait te plaire
(Vaudou, Stars in my crown, Out of the past, Berlin express).

Les deux westerns de Monte Hellman, laisse tomber : c'est pas (encore) pour toi…
Par contre d'Hellman, je te conseille vivement — c'est le meilleur film du monde et de tout les temps — cockfighter
(surtout qu'il y a de fortes chances que cela te plaise).

En film noir, il faut absolument que tu regardes Les tueurs et, surtout, criss cross de Robert Siodmak.

ps : sur le tourneur et les deux hellman en question, fallait être plus assidu au jeu des films à coucher dehors !

Incompréhension de la culture italienne, et aussi le fait que ce la ne correspondait pas a l'image noble (Rossellini, Antonioni, Visconti, Fellini... ) que l'on voulait avoir du cinéma italien, la comédie italienne subissait les même attaques de toute une partie de la critique.

Le faiseur de reines a écrit:

Sauf qu'il n'y a rien de ça (et la façon de tirer, mourir, baiser, s'habiller etc.) ni chez Leone ni dans les western spaghetti (et encore moins dans les mauvais).
Pas de « psychologie » des personnages*, des personnages archétypaux au possible*, une violence qui n'a rien de cru mais qui est au contraire ultrastylisé et vulgaire (au sens qui émane du peuple, de la plèbe), l'univers n'est pas "sale" mais pittoresque et symbolique.
D'où « des films bêtes se vautrant complaisamment dans la violence gratuite ».  

Oui au cas ou tu ne l'aurais pas remarqué je suis d'accord
mais si on a un regard superficiel (et une conception superficiel du réalisme) par contraste avec le western américain classique on peut se laisser aller a parler de réalisme.
Mais les personnages de Leone et du western italien ont toujours un rapport a la violence inquiétant (du moins au début).

Il était une fois Amérique elle est plus vraiment timide la psychologie quand même (en ce qui concerne le personnage de De Niro du moins)

Melville : Le Samouraï

En fait je l'avais déjà vu, mais je ne m'en souvenais plus. Effectivement, le Melville le plus ascétique. C'est très bon, mais ce n'est pas mon préféré.

Bon, changeons de thème!

Ant-Man : Dans la série des films de super héros qui ne se prennent pas trop au sérieux... on est pas mal. Un peu moins que les Gardiens de la Galaxie qui poussait beaucoup plus loin le côté parodique et décalé, mais on est pas mal quand même là avec l'anti-héros. Bon moment, pas mal d'humour même si au final on sait exactement comment tout va finir au bout de 30 minutes!

Sur ce, je vous laisse!

Polyeucte a écrit:

Un peu moins que les Gardiens de la Galaxie qui poussait beaucoup plus loin le côté parodique et décalé,

Vu sur les conseils (enfin, sur la mention serait plus exact ) de Parsifal ; justement, un peu trop décalé, ce n'est plus très amusant. Mettre autant de gros bras pour faire du parodique, ça ne satisfait ni d'un côté ni de l'autre : pas de tension dramatique et pas vraiment drôle non plus.

Dans le registre sauvetage parodique de la galaxie, j'attends avec impatience un film tiré de Yonderland (même si c'est un peu violent quand même – torture de mignons, massacre de moines, fondue de simplets…).
/watch?v=MV0cX5dDIKw

DavidLeMarrec a écrit:

Vu sur les conseils (enfin, sur la mention serait plus exact ) de Parsifal ; justement, un peu trop décalé, ce n'est plus très amusant. Mettre autant de gros bras pour faire du parodique, ça ne satisfait ni d'un côté ni de l'autre : pas de tension dramatique et pas vraiment drôle non plus.

Ah mais oui, après ça reste un film d'action... mais si tu compares aux premiers hyper sérieux et bien pensant, on en est très très loin! Déjà rien que la bande son est grandiose ... et le côté héros loupés, j'aime bien.

EDIT : Et puis, pour une production Marvel, on est vraiment dans le transgressif par moments!

Oui Les gardiens j'avais trouvé ça trés sympathique au cinéma, c'est justement le côté totalement décalé qui vient miner le film de gros bras qui m'avait plus (parce que moi les marvels ça commencent a sérieusement me courir:hehe: ) mais c'est sur qu'on reste quand même dans un film de gros bras classique malgré tout et ce n'est pas le genre de parodie que je re-regarderais en boucle

Moui, les deux autres que j'ai vus (mais choisis sur ce critère, je l'avoue), les Avengers et Iron Man 3, étaient finalement plus amusants – le premier parce que c'est n'importe quoi (quelque part entre le film catastrophe et le comique de caractère, finalement beaucoup moins cohérent que les Gardiens) surtout le second, où les screenwriters se sont manifestement bien amusés avec les dialogues.

Mais effectivement, ce n'était pas l'image que je me faisais de Marvel (plutôt du côté des héros proprets et sérieux, en principe).

Bon, de toute façon, ça reste du cinéma, donc que ce soit Méliès, Buñuel ou Mendes, je m'ennuie poliment le plus clair du temps.

Sauf pour les histoires de filles mére en noir et blanc?

Moi ce qui me géne surtout c'est que là ou on pouvait avoir des McTiernan dans les années 80 qui proposait de vraies expérience filmique sans se prendre pour autant trop au sérieux, avec parfois de vraie scénario dedans (Octobre Rouge) on voit qu'aujourd'hui  le meilleur de ce cinéma populaire sont souvent faire par des anciens de série télé qui ont pour moi rater leur reconversion au cinéma: Josh Whedon pour Avenger c'est sympa parfois drôle mais ça finis par m'ennuyer et pourtant j'aime beaucoup ce qu'il a pu faire avec Buffy a la Télé, JJ Abrahams semble incapable de produire autre chose que des films concept qui s'enferme dans leur concept justement et tourne en rond...

et puis ça n'a pas grand intéret en terme de mise en scéne pour moi (mais a la limite je pense ça aussi du Seigneur des anneaux, sauf le troisiéme)

Ah oui, là par contre, les filles-mères et les femmes abandonnées, je reste magnétisé. The Heiress, The Miracle of Morgan's Creek, Random Harvest, Until They Sail, A Foreign Affair, Brief Encounter, Mrs Miniver I & II, Letter from an Unknown Woman, Desire Me, The Best Years of our Lives, On the Beach, Goodbye Mr Chips… ça pourrait presque faire la liste de mes films-doudous.

Cololi va criser lorsqu'il va lire cet inventaire américain… mais les français sont meilleurs pour les histoires d'épouses infidèles et d'orphelines rouées. Ça me va aussi.

La grande exception de l'époque serait To Each His Own, qui m'a étrangement poliment ennuyé (vu son sujet en or ). Il faut dire que c'est si platement filmé et dialogué…

DavidLeMarrec a écrit:

Ah oui, là par contre, les filles-mères et les femmes abandonnées, je reste magnétisé. The Heiress, The Miracle of Morgan's Creek, Random Harvest, Until They Sail, A Foreign Affair, Brief Encounter, Mrs Miniver I & II, Letter from an Unknown Woman, Desire Me, The Best Years of our Lives, On the Beach, Goodbye Mr Chips… ça pourrait presque faire la liste de mes films-doudous.

Cololi va criser lorsqu'il va lire cet inventaire américain… mais les français sont meilleurs pour les histoires d'épouses infidèles et d'orphelines rouées. Ça me va aussi.

La grande exception de l'époque serait To Each His Own, qui m'a étrangement poliment ennuyé (vu son sujet en or ). Il faut dire que c'est si platement filmé et dialogué…

J'aime beaucoup tout les films que tu cite, j'en ai vu la plupart, enfin Goodbye Mr Chips j'imagine que c'est la version McCarrey (j'aime beaucoup le remake avec Peter O Toole, il parait que c'est assez déviant mais en dehors de la dimension comédie musicale totalement raté c'est vraiment pas mal)

de toute façon le drame, mélodrame est bien plus proche de mes gouts que le film de super-héros (hors les Batman de Tim Burton, mais justement ce sont quasiment des mélodrames)

Parsifal a écrit:

Moi ce qui me géne surtout c'est que là ou on pouvait avoir des McTiernan dans les années 80 qui proposait de vraies expérience filmique sans se prendre pour autant trop au sérieux, avec parfois de vraie scénario dedans (Octobre Rouge) on voit qu'aujourd'hui  le meilleur de ce cinéma populaire sont souvent faire par des anciens de série télé qui ont pour moi rater leur reconversion au cinéma: Josh Whedon pour Avenger c'est sympa parfois drôle mais ça finis par m'ennuyer et pourtant j'aime beaucoup ce qu'il a pu faire avec Buffy a la Télé, JJ Abrahams semble incapable de produire autre chose que des films concept qui s'enferme dans leur concept justement et tourne en rond...

et puis ça n'a pas grand intéret en terme de mise en scéne pour moi (mais a la limite je pense ça aussi du Seigneur des anneaux, sauf le troisiéme)

Ah oui, visuellement (et souvent narrativement), c'est toujours le même patron. J'avais aussi été très déçu de Joss Whedon en tant que réalisateur pour les Avengers… très loin de la personnalité très particulière qu'il pouvait insuffler à Firefly (très peu d'effets pourtant) ou à Dollhouse (loin d'avoir tout vu, mais la structure hélicoïdale m'a beaucoup intrigué, je le terminerai peut-être un jour).

Il faut dire que son cœur de métier, comme Abrams, c'est plutôt la conception générale que la réalisation d'art, non ?

Parsifal a écrit:

J'aime beaucoup tout les films que tu cite, j'en ai vu la plupart, enfin Goodbye Mr Chips j'imagine que c'est la version McCarrey (j'aime beaucoup le remake avec Peter O Toole, il parait que c'est assez déviant mais en dehors de la dimension comédie musicale totalement raté c'est vraiment pas mal)

Oui, c'est d'ailleurs le seul film de ma liste que je n'aime pas vraiment – mais justement, j'en revois souvent des extraits parce que les sommets résident dans cette dimension sacrificielle (en fait, c'est ça, je suis wagnérien sans m'en apercevoir !), l'apparition uniquement vocale de Garson, et puis, bien sûr, la blessure insondable de sa fin.

Citation :

de toute façon le drame, mélodrame est bien plus proche de mes gouts que le film de super-héros (hors les Batman de Tim Burton, mais justement ce sont quasiment des mélodrames)

Ah bon, Bruce engrosse les gothamoises ?

Jeter ses concitoyens délictueux hors des toits, j'ai vu, mais ça, je le découvre.

Sur Abrahams et Whedon:
il faudrait que je vérifie mais c'était  des showrunners donc plutôt des scénariste, leur talent est surtout narratif et effectivement plutôt dans les grands ensemble.
Il y a vraiment une difficulté chez eux a s'adapter au format cinéma enfin en tout cas a ce que j’attends moi du cinéma

DavidLeMarrec a écrit:

Citation :

de toute façon le drame, mélodrame est bien plus proche de mes gouts que le film de super-héros (hors les Batman de Tim Burton, mais justement ce sont quasiment des mélodrames)

Ah bon, Bruce engrosse les gothamoises ?  

Jeter ses concitoyens délictueux hors des toits, j'ai vu, mais ça, je le découvre.  

je ne sais pas si il les engrossent (les films taisent ces détails ) mais il a des histoires avec au moins deux Gothamoise chez Burton.
Disons que dans les deux films on voit clairement que le réalisateurs est plus intéressé par les blessures de ses personnages (méchant comme gentil) qui les conduisent soit au bord de la folie, soit les font basculer, que par les scènes d'actions.  Avec des histoires d'orphelins, de criminel trahis, de femme bafouées et vengeresse, c'est trés mélodramatique tout ça

J'ai dit McCarrey pour Goodbye Mr Chips alors que c'est Sam Wood!

Tiens d'ailleurs j'en profite pour promouvoir The Browning version d'Anthony Asquith adaptation d'une belle piéce de Terrence Rattigan, film assez académique (mais pas sans finesse et élégance) dans sa réalisation mais avec de formidables acteurs, Michael Redgrave y est immense, et ce film britannique sur un sujet très similaire est justement d'une certaine façon un anti-Mr Chips (d'ailleurs cité dans le film)