Votre dernier film visionné

Rubato a écrit:

Emeryck a écrit:

Andreï Tarkovski : Nostalghia        1983

Je ne l'ai sans doute pas apprécié autant que toi !

Il faut dire que mon "visionnage" a été un peu gâché par un problème de synchro son/image (son en avance sur l'image) très perceptible sur mon blu ray.
J'ai d'ailleurs signalé le problème à l'éditeur (Potemkine) mais je n'ai pas eu de réponse .

Mais j'aime beaucoup Erland Josephson que l'on retrouve dans de nombreux films de Bergman.

Oui, c'est pénible, ce genre de choses. Il y avait un léger décalage au cinéma (image en avance sur le son) ; ça me semble d'ailleurs assez étrange car quand je l'avais vu au cinéma à Paris, il n'y avait pas ce décalage.   
Je l'aime beaucoup dans ce Tarkovski, et crois l'avoir aperçu dans Au seuil de la vie. 

Erland Josephson

Oui, dans "Au seuil de la vie", "Scènes de la vie conjugale"... et je pense particulièrement à "En présence d'un clown"

Et bien sûr dans "Le sacrifice" de Tarkovski.

Rubato a écrit:

Erland Josephson

Oui, dans "Au seuil de la vie", "Scènes de la vie conjugale"... et je pense particulièrement à "En présence d'un clown"

Et bien sûr dans "Le sacrifice" de Tarkovski.

Je n'ai pas - encore - vu les trois derniers films que tu cites. 
Le Sacrifice, c'est prévu, il ressort en salle à Paris en version restaurée le 20 juin.

Billy Wilder : Ace in the Holes        1951


Je le vois un peu comme en parallèle de Sunset Boulevard mais pour le journalisme. Les quelques références à Double Indemnity m'ont amusé.

Malgré la cruauté de Sunset Boulevard, il y a quand même une certaine compassion pour les personnage qui m'avait parut absente de ce film (excellent par ailleurs! )

Parsifal a écrit:

Malgré la cruauté de Sunset Boulevard, il y a quand même une certaine compassion pour les personnage qui m'avait parut absente de ce film (excellent par ailleurs! )

Oui, c'est vrai.

Claude Chabrol : Landru        1963

 +
Je suis assez partagé : la première partie est assez ennuyeuse même si l'ironie présente dans le montage relève un peu le tout. La deuxième partie est déjà plus intéressante.

je ne connais pas encore ce Chabrol, tu as vu Monsieur Verdoux?

Parsifal a écrit:

je ne connais pas encore ce Chabrol, tu as vu Monsieur Verdoux?

Pas du tout, j'en ai vu quatre ou cinq.

Emeryck a écrit:

Parsifal a écrit:

je ne connais pas encore ce Chabrol, tu as vu Monsieur Verdoux?

Pas du tout, j'en ai vu quatre ou cinq.

Non mais Mr Verdoux c'est Chaplin (mais effectivement c'est la même histoire que Landru)

Monsieur Verdoux est très bien, c'est très cruel, on rigole et puis on grince de plus en plus des dents jusqu'a la fin, une vraie tragi-comédie et en même temps cette noirceur est très mélancolique.

Pareil: autant Verdoux fait partie de mes Chaplin préférés, autant Landru est loin de faire partie de mes Chabrol préférés (pourtant Denner est génial.)

Ce qui est étonnant dans Verdoux c'est a quel point Chaplin qui fut si rétif face au passage au parlant semble (a première vue) laissé de côté l'aspect visuel de son film pour laisser une trés grande place a la parole.

Évidement quand on regarde le film on se rend compte qu'il y a plein de jeux avec le hors champ trés caractéristique de l'art de Chaplin, et qu'on retrouve (de manière plus discrète) son sens du détail visuel. Mais c'est quand même étonnant quand on voit le film pour la première fois, la mise en scène parait presque quelconque, et c'est la cruauté et le cynisme des dialogues qui marquent.

Cololi a écrit:

Emeryck a écrit:

Parsifal a écrit:

je ne connais pas encore ce Chabrol, tu as vu Monsieur Verdoux?

Pas du tout, j'en ai vu quatre ou cinq.

Non mais Mr Verdoux c'est Chaplin (mais effectivement c'est la même histoire que Landru)

Aaaaah, bah je ne savais pas ! 

Et toujours dans la série B westerniene...(pour équilibrer les choses)

George Waggner
Gunfighters (La vallée maudite) / 1947

Eugène Green : La Religieuse Portugaise        2009

 (  )
C'est beau ! Mon Green préféré avec Toutes les nuits, celui-là est vraiment très caractéristique des thématiques de Green.

Paul-Thomas Anderson : Hard-Eight        1996

Dino Risi : Il Sorpasso        1962

 +

L'ïle (Ostrov)
Pavel Lounguine, 2006

Je revois ce film qui compte parmi mes préférés du répertoire russe.

Ravélavélo a écrit:

L'ïle (Ostrov)
Pavel Lounguine, 2006

Je revois ce film qui compte parmi mes préférés du répertoire russe.

Oui, je connais !
Il faudra que je le repasse !

J.C. Chandor
A most violent year / 2014

Rubato a écrit:

Ravélavélo a écrit:

L'ïle (Ostrov)
Pavel Lounguine, 2006

Je revois ce film qui compte parmi mes préférés du répertoire russe.

Oui, je connais !
Il faudra que je le repasse !

C'est disponible en ligne, avec sous-titre en français.


/watch?v=bFLRDVOeYlw

Ravélavélo a écrit:

Rubato a écrit:

Ravélavélo a écrit:

L'ïle (Ostrov)
Pavel Lounguine, 2006

Je revois ce film qui compte parmi mes préférés du répertoire russe.

Oui, je connais !
Il faudra que je le repasse !

C'est disponible en ligne, avec sous-titre en français.


/watch?v=bFLRDVOeYlw

Je l'ai sur mes étagères !

Rubato a écrit:

Ravélavélo a écrit:

Rubato a écrit:

Ravélavélo a écrit:

L'ïle (Ostrov)
Pavel Lounguine, 2006

Je revois ce film qui compte parmi mes préférés du répertoire russe.

Oui, je connais !
Il faudra que je le repasse !

C'est disponible en ligne, avec sous-titre en français.


/watch?v=bFLRDVOeYlw

Je l'ai sur mes étagères !

Sous-titré en français ?

Absolument !

Le contraire m'aurait surpris, je ne crois pas qu'il existe une version française autre que celle sous-titrée.
Ça permet d'apprécier les dialogues en russe.

Edumund Elias Merhige : Begotten         1991


Que le film soit particulièrement cryptique, pourquoi pas mais c'est particulièrement vide et très poseur.

Chris Marker : La Jetée        1962



Leos Carax : Sans Titre         2008

Ravélavélo a écrit:

Le contraire m'aurait surpris, je ne crois pas qu'il existe une version française autre que celle sous-titrée.
Ça permet d'apprécier les dialogues en russe.

Il n'y a pas de VF.
Ça ne me dérange pas puisque je regarde tous les films en VO/ST.

Stanley Kubrick : 2001 : A Space Odyssey        1968

J'ai toujours du mal à aller jusqu'au bout !

Rubato a écrit:

J'ai toujours du mal à aller jusqu'au bout !

Ce n'est pas très grave

Emeryck a écrit:

Stanley Kubrick : 2001 : A Space Odyssey        1968

Revue également hier sur grand écran!

Ça reste une expérience formidable, et on y ressent toujours des impressions nouvelles (je n'avais jamais réalisé pleinement tout le potentiel satirique des séquences du beau Danube bleu)

Parsifal a écrit:

Emeryck a écrit:

Stanley Kubrick : 2001 : A Space Odyssey        1968

Revue également hier sur grand écran!

Ça reste une expérience formidable, et on y ressent toujours des impressions nouvelles (je n'avais jamais réalisé pleinement tout le potentiel satirique des séquences du beau Danube bleu)

Un film assez terrible avec une excellente trame sonore. Et le livre est à lire également.

Parsifal a écrit:

Emeryck a écrit:

Stanley Kubrick : 2001 : A Space Odyssey        1968

Revue également hier sur grand écran!

Ça reste une expérience formidable, et on y ressent toujours des impressions nouvelles (je n'avais jamais réalisé pleinement tout le potentiel satirique des séquences du beau Danube bleu)

Effectivement - je l'ai vu aussi à l'occasion de son retour dans les salles de province. Je l'avais vu il y a quasiment dix ans mais plus aucun souvenir si ce n'est le monolithe. C'était effectivement une expérience formidable. 

Rubato a écrit:

J'ai toujours du mal à aller jusqu'au bout !

Euh...on a droit de le dire ?

Ben... On sera au moins trois, alors.

(Il est vrai que si j'aime assez certains de ses films, je suis très peu réceptif au style et aux thèmes de Kubrick.)

Yasujirō Ozu : Été Précoce        1951

 +
Un de mes Ozu préférés.

Franck Darabont
The shawshank redemption (Les évadés) / 1994

arnaud bellemontagne a écrit:

Rubato a écrit:

J'ai toujours du mal à aller jusqu'au bout !

Euh...on a droit de le dire ?  

C'est même recommandé !

n'empêche que visuellement c'est toujours hallucinant (et un peu casse glaouines aussi)

Emeryck a écrit:

Stanley Kubrick : 2001 : A Space Odyssey        1968

Quel chef d'oeuvre formidable

Benedictus a écrit:

(Il est vrai que si j'aime assez certains de ses films, je suis très peu réceptif au style et aux thèmes de Kubrick.)

tiens lesquels, je croyais que tu étais totalement allergique?

Roquefort a écrit:

Emeryck a écrit:

Stanley Kubrick : 2001 : A Space Odyssey        1968

Quel chef d'oeuvre formidable

C'est vrai, mais la fin est obscure....

Pas fan des westerns avec Randolph Scott.

Belcore

Belcore a écrit:

Roquefort a écrit:

Emeryck a écrit:

Stanley Kubrick : 2001 : A Space Odyssey        1968

Quel chef d'oeuvre formidable

C'est vrai, mais la fin est obscure....

Pas fan des westerns avec Randolph Scott.

Belcore

Quel est le rapport avec Kubrick : 2001 : A Space Odyssey ?

Rubato

Parsifal a écrit:

Benedictus a écrit:

(Il est vrai que si j'aime assez certains de ses films, je suis très peu réceptif au style et aux thèmes de Kubrick.)

tiens lesquels, je croyais que tu étais totalement allergique?

Non, j'en ai revu plusieurs cette année (mon CDI a reçu l'intégrale DVD), et ça m'a amené à davantage moduler mon jugement (à défaut de le modifier radicalement: globalement, Kubrick j'aime toujours pas):

-  j'ai bien accroché à The Killing (dans mon souvenir, ça ressemblait beaucoup plus à un démarquage maniériste de The Asphalt Jungle; en fait, non, c'est vraiment très, très bon) et au deux Peter Sellers (Lolita et Strangelove - enfin, dans Lolita, le face-à-face Mason-Sellers est génial, mais je me suis un peu ennuyé; mais Strangelove génial d'un bout à l'autre);

- j'ai moyennement adhéré aux deux Kirk Douglas (Spartacus et Paths of Glory, esthétique très «démonstrative», même s'il y a de bons trucs);

- je ne suis pas allé à la fin de 2001 et Barry Lyndon, tellement je m'ennuyais (films très lents, avec dans la mise en scène quelque chose de tantôt emphatique - dans le sens: lourdement signifiant - tantôt gratuit - on a l'impression que certaines scènes sont filmées pour le seul plaisir d'augmenter la durée, de multiplier les angles de prise de vue...)

- très partagé sur The Shining: j'y ai vu une succession des «trucs» hyper-agaçants (des tics ou des systématismes de mise en scène, jeu outrancier de Nicholson, complaisance des plans gore), et d'autres fascinants (toute la construction temporelle et spatiale, en fait).

- Eyes Wide Shut, je trouvais ça drôle tellement c'était mauvais, et je confirme - je crois que ça tient à la conjonction de la virtuosité maniériste de l'écriture cinématographique et du jeu en «intensité rentrée» des acteurs avec un scénario que je trouve absolument nul (enfin, tout ce qui va du côté de la réflexion moralisatrice-subversive sur «l'érotisme», je trouve que ça sombre vite dans le ridicule, en fait, Georges Bataille inclus.)

- pas eu envie de m'infliger une fois de plus Clockwork Orange et Full Metal Jacket - je pense aussi que quand un cinéaste revendique la monstration de la violence (fût-ce pour l'inscrire dans une réflexion qui va bien au-delà, qui met en abyme le regard, etc. etc.), le spectateur a le droit de le refuser.

Ah et puis, pas accroché à Killer's Kiss, alors que sur le papier ça aurait dû me plaire (le côté film noir de série B filmé dans un style constructiviste-expressionniste.)

Rubato a écrit:

Belcore a écrit:

Roquefort a écrit:

Emeryck a écrit:

Stanley Kubrick : 2001 : A Space Odyssey 

Quel chef d'oeuvre formidable

C'est vrai, mais la fin est obscure....

Pas fan des westerns avec Randolph Scott.

Belcore

Quel est le rapport avec Kubrick : 2001 : A Space Odyssey ?

Rubato

Voilà ce que j'ai compris:
"Il y a ceux qui SAVENT apprécier/comprendre Stanley Kubrick : 2001 : A Space Odyssey...
...et ceux qui regardent des séries B de westerns et en plus avec randolph Scott !!"

Étant l'un des rares à avoir parlé de ce genre de films, je me sentais un peu visé, et trouvé cela limite méprisant.

Mais je peux me tromper...rassure-moi !

Non, non, moi aussi je regarde des westerns de série B avec Randolph Scott (et je aussi devant 2001!)

Benedictus a écrit:

-  j'ai bien accroché à The Killing (dans mon souvenir, ça ressemblait beaucoup plus à un démarquage maniériste de The Asphalt Jungle; en fait, non, c'est vraiment très, très bon) et au deux Peter Sellers (Lolita et Strangelove - enfin, dans Lolita, le face-à-face Mason-Sellers est génial, mais je me suis un peu ennuyé; mais Strangelove génial d'un bout à l'autre)

J'aime beaucoup Shelley Winters aussi dans Lolita, mais je suis assez d'accord, c'est très bien, très réussit mais ça m'a toujours laissé un peu sur ma fin (mais j'aime tellement le roman de Nabokov que j'ai du mal a en voir une réduction sur grand écran)  
D'accord pour Strangelove!  
il faudrait que je revois The Killing

Benedictus a écrit:

- je ne suis pas allé à la fin de 2001 et Barry Lyndon, tellement je m'ennuyais (films très lents, avec dans la mise en scène quelque chose de tantôt emphatique - dans le sens: lourdement signifiant - tantôt gratuit - on a l'impression que certaines scènes sont filmées pour le seul plaisir d'augmenter la durée, de multiplier les angles de prise de vue...)

Cette impression gratuité fait un partie du projet et de l’intérêt de ces deux films (enfin c'est surtout le cas dans 2001, je ne vois rien de gratuit dans Barry Lyndon qui est le plus beau film du monde). J'ai remarqué ça en revoyant 2001, c'est toujours lié plus ou moins aux machines au caractère oppressant de ces machines qui enferment une humanité aseptisé et devenu presque passive a force de technologie. Le côté complétement gratuit des séquences du Danube bleu est vraiment satirique comme une très longue pub pour une accumulation de choses qui n'existent pas mais qui n'en sont pas moins ce qui attire la caméra de Kubrick. Et ça rentre du coup dans le parcours initiatique qu'il tisse pour cette humanité.

Benedictus a écrit:

- très partagé sur The Shining: j'y ai vu une succession des «trucs» hyper-agaçants (des tics ou des systématismes de mise en scène, jeu outrancier de Nicholson, complaisance des plans gore), et d'autres fascinants (toute la construction temporelle et spatiale, en fait).

Je trouve Nicholson formidable  

Benedictus a écrit:

pas eu envie de m'infliger une fois de plus Clockwork Orange et Full Metal Jacket - je pense aussi que quand un cinéaste revendique la monstration de la violence (fût-ce pour l'inscrire dans une réflexion qui va bien au-delà, qui met en abyme le regard, etc. etc.), le spectateur a le droit de le refuser.

Ah oui tout a fait d'accord avec ça, c'est chacun de voir avec ses propres limites, personnellement j'aime beaucoup Clockwork Orange, je pense de plus en plus que c'est son meilleur film avec Barry Lyndon

Je suis assez d'accord avec toi sur Les sentiers de la gloire, Spartacus ce n'est pas ce que je préfère mais j'en ai un meilleur souvenir.

Benedictus a écrit:

Parsifal a écrit:

Benedictus a écrit:

(Il est vrai que si j'aime assez certains de ses films, je suis très peu réceptif au style et aux thèmes de Kubrick.)

tiens lesquels, je croyais que tu étais totalement allergique?

(enfin, tout ce qui va du côté de la réflexion moralisatrice-subversive sur «l'érotisme», je trouve que ça sombre vite dans le ridicule, en fait, Georges Bataille inclus.)

 J'avais trouvé ça un peu intéressant sans toutefois être particulièrement original. C'était surtout parfois très limite - et grossier.

Parsifal a écrit:

Emeryck a écrit:

Stanley Kubrick : 2001 : A Space Odyssey        1968

Revue également hier sur grand écran!

Ça reste une expérience formidable, et on y ressent toujours des impressions nouvelles (je n'avais jamais réalisé pleinement tout le potentiel satirique des séquences du beau Danube bleu)

Qu'est-ce que le Beau Danube bleu vient faire dans ce film ?
Je ne vois qu'une explication: le beau Danube bleu, c'est l'Espace.