Votre dernier film visionné

Je me souviens que je l'avais vu trois fois en une semaine... Ce film m'a vraiment marqué à tous points de vue, j'en rêve encore régulièrement...

Vu ce week-end :

- Sur le chemin de l'école : à faire voir d'urgence à tous les enfants qui ont du mal à se lever le matin pour aller au collège ou au lycée. Magnifique documentaire plein d'humanité et de poésie, où la curiosité et le désir d'apprendre sont plus forts que la misère, le handicap ou la répugnance à marcher durant des heures pour aller s'instruire...

- 9 mois ferme : Kiberlain superbe en contre-emploi, Dupontel égal à lui-même. Film déjanté, plein d'humour noir (hémoglobine garantie !!), impertinent, amoral, provocateur et j'en passe... La rencontre improbable entre un supposé "globophage" et une juge intègre - et au final, les frontières entre les valeurs de chacun s'estompent. J'aimais Dupontel depuis son sketch irrévérencieux sur Jean-Sol Partre (comme disait Vian, autre trublion que j'adore) et je ne suis toujours pas déçu.
Pour emmagasiner une bonne dose de plaisir !!

Les deux me tentent.
Pour le premier, y a eu une série documentaire sur ce thème en septembre sur Arté

Pour le second, je suis fan d'Albert Dupontel.

Malavita : Super film !  Un humour bien barbare comme j'aime ha ha

Chris3 a écrit:

Vu ce week-end :

- Sur le chemin de l'école : à faire voir d'urgence à tous les enfants qui ont du mal à se lever le matin pour aller au collège ou au lycée. Magnifique documentaire plein d'humanité et de poésie, où la curiosité et le désir d'apprendre sont plus forts que la misère, le handicap ou la répugnance à marcher durant des heures pour aller s'instruire...

- 9 mois ferme : Kiberlain superbe en contre-emploi, Dupontel égal à lui-même. Film déjanté, plein d'humour noir (hémoglobine garantie !!), impertinent, amoral, provocateur et j'en passe... La rencontre improbable entre un supposé "globophage" et une juge intègre - et au final, les frontières entre les valeurs de chacun s'estompent. J'aimais Dupontel depuis son sketch irrévérencieux sur Jean-Sol Partre (comme disait Vian, autre trublion que j'adore) et je ne suis toujours pas déçu.
Pour emmagasiner une bonne dose de plaisir !!

 9 mois : j'y suis allé sans conviction : quelle bonne surprise - très drôle, Kiberlain est épatante, et Dupontel en contraste absolu...
 Film anti morosité !

 Je viens de voir Snowpiercer : ce genre de film - disons anticipation - n'est en général pas ma tasse de thé.
 C'est à voir absolument : une grande réussite sur le plan visuel, avec un cast impeccable, avec notamment Tilda Swinton.
 Un petit peu long, un peu trop d'hémoglobine - mais une narration captivante avec des images qui coupent le souffle.

 Montfort

Montfort a écrit:

 Je viens de voir Snowpiercer : ce genre de film - disons anticipation - n'est en général pas ma tasse de thé.
 C'est à voir absolument : une grande réussite sur le plan visuel, avec un cast impeccable, avec notamment Tilda Swinton.
 Un petit peu long, un peu trop d'hémoglobine - mais une narration captivante avec des images qui coupent le souffle.

Je confirme Bong Joon Ho est clairement l'un des meilleurs cinéastes contemporain et si le transperceneige (production international, et contraintes blockbusterienne oblige) est moins personnel et interessant que Memories of murder, mother ou The Host c'est tout de même un très bon film qui joue beaucoup sur les rupture de ton avec une fin jusqu'au boutiste et absolument glaçante. Tilda Swinton est effectivement génial
il y a cela dit quelques éléments scénaristiques (les résurrections inexpliquées du "bad guy" entre autre) un peu agaçant, mais a la limite ça va bien avec le côté baroque et délirant du film.

9 mois ferme. Très drôle, jusque dans les détails. 

Kill me,please/ Olias Barco .Si vous avez vu "C'est arrivé près de chez vous ", ce sont les mêmes producteurs dit la bande annonce et c'est aussi assez déjanté ,pas autant peut être que ce film cité plus haut mais là c'est marrant dans un autre genre, le morbide comique, rire de la mort et des 1001 façons de mourir dans la dignité et bien sûr programmée.D'abord de très bons acteurs dont Poolvoerde pour cette comèdie en noir et blanc et l'on y fait plus attention au bout d'un moment d'ailleurs, oui je peux pas raconter l'histoire car c'est particulier et pour finir c'est un sujet assez sérieux, une maison de retraite sans vraiment de retraités et qui vivent pas longtemps puisqu'ils décident de vouloir en finir,faut dire aussi que ce sont vraiment des cas particuliers, on est à la fois dans Harakiri et le professeur Choron et le plus grand sérieux comme sujet , avec une Virginie Efira qu'on se dermande ce qu'elle vient faire là , simplement vérifier que le dirigeant de la clinique , le docteur Kruger respecte bien les lois et ne gruge pas ses clients et l'état .C'est assez hellzapoppin ce film, le docteur kruger est très bon je trouve ainsi que l'acteur qui veut mourir en beauté en faisant l'amour, il y a même une chanteuse d'opéra en manque qui m'a l'air transexuelle ou drag-queen, bref un casting sympa et un film sympa!

Heureusement que je ne parle pas de tous les films et tous  les disques et de tous les Cd queje vois ou  j'écoute sinon il n'y en aurait plus que pour moi sur ce forum et m'en excuse , lol, faut dire que j'ai un peu plus de temps,en ce moment, ce que tout le monde n'a pas toujours?

Fin août, début septembre / Olivier Assayas. "Un film coup de poing" à l'époque pour Studio, avec le recul, certainement un très bon film ,comme on aimerait que le cinéma français en produise plus , encore faut il avoir du talent comme Assayas , une belle histoire d'amitié entre un écrivain qui rame un peu ( François Cluzet ) et un journaliste si l'on peut dire (Mathieu Amalric) chargé de faire une émission radio sur cet écrivain dans sa ville natale Mulhouse, dire que Cluzet est lunaire serait stupide mais ça ferait bien, c'est vrai , il est simplement formidable dans le rôle de cet écrivain paumé , épris d'une gamine de 16 ans , mais assez lucide pour finir sur lui-même et son oeuvre et aussi sur sa maladie .C'est l'histoire d'une amitié qui se construit peu à peu entre Cluzet et Amalric (sûrement l'acteur le plus original et prometteur de ces dernières années ), l'un est désabusé l'autre pas ,mais le devient à son contact, des chassés croisés amoureux qui se font et se défont dans ce film comme quoi rien n'est simple, Jeanne Balibar , ancienne ex d'Amalric ,entre ses soucis d'argent et l'amour qu'elle garde pour Amalric, Virginie Ledoyen ,aussi paumée elle aussi, en nouvelle ex ,se cherche aussi et essaie de construire quelque chose mais à deux,pas évident quand on est assez volcanique et imprévisible comme elle , bref tout ce petit monde se connaît et l'on a des informations sur l'un par l'autre même si Cluzet reste à mon avis le fil conducteur du film jusqu'à sa fin tragique et brusque et pousse Amalric à se remettre en question sur ses choix de vie. Très bon film d'Assayas .Bon on pourrait dire mieux et plus , mais faut bien résumer et surtout dire de le voir en DVD maintenant?

The Bay — Barry Levinson s'essaye à 70 ans au film d'horreur écolo. Ce n'est pas impérissable, mais c'est tout sauf un naufrage. J'en parle plus longuement ici pour qui cela intéresse!

On m'a dit que ce soir sur Arte passe "Barabbas", le film préféré de Cololi. Je vais essayer de regarder.

Glocktahr a écrit:

On m'a dit que ce soir sur Arte passe "Barabbas", le film préféré de Cololi. Je vais essayer de regarder.

  N'importe quoi  

Mais oui j'ai dit que c'était un très bon film. Un peplum intelligent assez anti-spectaculaire et qui sort des canons du genre (type Ben Hur ...)

Tiens, je viens de voir The Witches of Eastwick : très sympa ce film, mais si je poste ici c'est surtout parce qu'à un moment ça m'a donné envie d'écouter le Château de Barbe-Bleue.

Ivan le Terrible, première partie, et Hôtel du Nord.

Rohmer : Pauline à la plage
Rohmer : Les Nuits de la pleine lune
Rohmer : Le beau mariage

dernièrement,

Shootgun Stories : Jeff Nichols. Pas mal, j'ai bien aimé comment le film prend a contrepied son titre, en eclipsant d'ailleurs la plupart des scènes de violence. ça m'a donné envie de voir ces autres films.

Les ailes du désir : Win Wenders. J'ai bien aimé ça se regarde bien  avec de superbe plan avec la caméra aérienne. Le détachement de ces anges au monde sensible est vraiment bien rendu.

Maborosi : Kore-Eda Premier film que je découvre de ce réalisateur. Superbe. Le thème de l'absence et du deuil rendu d'une magnifique façon dans une sorte de détachement du monde, monde dont le mouvement ne se perçoit plus que dans quelques élément (le passage d'un train, les vagues sur le littorale,...). Le plan de fin avec la procession est skotchant avec ce ciel occupant la grande partie du cadre, la terre en bas, et cette fine bande d'océan dans laquelle s'inscrit la procession. C'est vraiment beau. Puis tout ces plan a l'intérieur de la maison ou l'on aperçoit souvent par une fenetre, un morceau d'océan.  si ces autres films sont de cet accabit, je vais me régaler.

Pour le dernier film , je ne connaissais pas, merci d'en avoir parlé Hammerklavier, un lien que je suis allé voir pour en savoir plus, on sait jamais?http://fr.wikipedia.org/wiki/Hirokazu_Kore-eda

Les ailes du désir : magnifique parabole sur la condition humaine. La morale, c'est au fond : Etre homme : bien ; être ange : étrange.

A noter Columbo, épatant en contre-emploi.

J'ai vu pour la 1è fois ce film lors de la soirée inaugurale d'Arte, il y a une vingtaine d'années, ce qui ne me rajeunit pas  

Et la suite, avec plus ou moins les mêmes acteurs : Si loin, si près.

Cololi a écrit:

Rohmer : Pauline à la plage
Rohmer : Les Nuits de la pleine lune
Rohmer : Le beau mariage

ça y est Cololi est passé du côté obscur  


Sinon j'ai vu Barabbas hier, et c'est formidable, très grand film qui confirme bien que Richard Fleischer était un grand cinéaste hollywoodien, le film est lent et cette lenteur participe pleinement de la quête spirituel difficile et torturé de Barabbas , c'est très beau, effectivement assez original dans le cinema de l'époque.

Parsifal a écrit:

Cololi a écrit:

Rohmer : Pauline à la plage
Rohmer : Les Nuits de la pleine lune
Rohmer : Le beau mariage

ça y est Cololi est passé du côté obscur  

J'attendais ton message  

Que dire ? J'aime. Pas cependant comme Chabrol ou Truffaut cela dit, ni Eustache.

Citation :

Sinon j'ai vu Barabbas hier, et c'est formidable, très grand film qui confirme bien que Richard Fleischer était un grand cinéaste hollywoodien, le film est lent et cette lenteur participe pleinement de la quête spirituel difficile et torturé de Barabbas , c'est très beau, effectivement assez original dans le cinema de l'époque.

C'est exactement ça  

Chris3 a écrit:

Les ailes du désir : magnifique parabole sur la condition humaine. La morale, c'est au fond : Etre homme : bien ; être ange : étrange.

A noter Columbo, épatant en contre-emploi.

c'est un peu ça oui. . le monde des anges y est bien triste et mentale, il manque la couleur, le gout, le toucher. le désir quoi.


Le columbo m'a surpris oui. Il est excellent dans ce role !

Cololi a écrit:

Parsifal a écrit:

Cololi a écrit:

Rohmer : Pauline à la plage
Rohmer : Les Nuits de la pleine lune
Rohmer : Le beau mariage

ça y est Cololi est passé du côté obscur  

J'attendais ton message  

Que dire ? J'aime. Pas cependant comme Chabrol ou Truffaut cela dit, ni Eustache.

il y a encore un peu d'espoir alors  

Cololi a écrit:

Citation :

Sinon j'ai vu Barabbas hier, et c'est formidable, très grand film qui confirme bien que Richard Fleischer était un grand cinéaste hollywoodien, le film est lent et cette lenteur participe pleinement de la quête spirituel difficile et torturé de Barabbas , c'est très beau, effectivement assez original dans le cinema de l'époque.

C'est exactement ça  

Par contre je ne trouve pas que ce soit anti-spectaculaire, parce qu'il y a quand même des morceaux de bravoure (les mines, les jeux du cirque) peut être que ce que tu voulais dire c'est qu'il n'y a pas vraiment de climax comme la course de char dans Ben Hur, c'est un film sur l'évolution d'une conscience ça donne un mélange assez étrange entre la splendeur de la grosse production hollywoodienne et un traitement introspectif, plus "aride" que d'habitude, qui rend le film assez fascinant.

Parsifal a écrit:

Cololi a écrit:

Rohmer : Pauline à la plage
Rohmer : Les Nuits de la pleine lune
Rohmer : Le beau mariage

ça y est Cololi est passé du côté obscur

Parsifal a écrit:

Cololi a écrit:

Parsifal a écrit:

Cololi a écrit:

Rohmer : Pauline à la plage
Rohmer : Les Nuits de la pleine lune
Rohmer : Le beau mariage

ça y est Cololi est passé du côté obscur  

J'attendais ton message  

Que dire ? J'aime. Pas cependant comme Chabrol ou Truffaut cela dit, ni Eustache.

il y a encore un peu d'espoir alors  

C'est quoi en fait que tu lui reproches ?

Citation :

Par contre je ne trouve pas que ce soit anti-spectaculaire, parce qu'il y a quand même des morceaux de bravoure (les mines, les jeux du cirque) peut être que ce que tu voulais dire c'est qu'il n'y a pas vraiment de climax comme la course de char dans Ben Hur, c'est un film sur l'évolution d'une conscience ça donne un mélange assez étrange entre la splendeur de la grosse production hollywoodienne et un traitement introspectif, plus "aride" que d'habitude, qui rend le film assez fascinant.

Bien sûr. Par anti-spectaculaire, je parlais plutôt de la lenteur et de la place donnée à l'évolution psychologique du personnage. Celui qui veut du spectaculaire mode peplum va être clairement très déçu. Et pourtant oui évidemment les moyens sont là : la scène des mines, la scène des catacombes, le final, et même la 1° scène où Jésus est condamné ... ou encore quand il devient gladiateur. Mais celui qui veut du Ben Hur va être déçu je pense. C'est comme tu le dis le mariage assez bizarre mais réussi entre le faste d'Hollywood et une vraie introspection.

Cololi a écrit:

Parsifal a écrit:

Cololi a écrit:

Parsifal a écrit:

Cololi a écrit:

Rohmer : Pauline à la plage
Rohmer : Les Nuits de la pleine lune
Rohmer : Le beau mariage

ça y est Cololi est passé du côté obscur

J'attendais ton message

Que dire ? J'aime. Pas cependant comme Chabrol ou Truffaut cela dit, ni Eustache.

il y a encore un peu d'espoir alors

C'est quoi en fait que tu lui reproches ?

Parsifal, tu devrais rédiger un petit mémo à copier-coller à chaque fois que le sujet revient sur le tapis, ou trouver une formule définitive du type : théâtre filmé snob et insipide.

Parsifal a écrit:

Cololi a écrit:

Parsifal a écrit:

Cololi a écrit:

Rohmer : Pauline à la plage
Rohmer : Les Nuits de la pleine lune
Rohmer : Le beau mariage

ça y est Cololi est passé du côté obscur  

J'attendais ton message  

Que dire ? J'aime. Pas cependant comme Chabrol ou Truffaut cela dit, ni Eustache.

il y a encore un peu d'espoir alors  

Ah Parsifal, le clan des anti-rohmériens doit être renforcé !   Tu te rappelles d’une conversation épique que nous avons eue avec Alifie ? (j’ai appris sur le coup que ce n’était pas la première  ). Pour le coup, je rappelle que je fais une parfaite allergie au cinéma de  Rohmer (enfin, j’exagère, il y a un ou deux films que j’ai réussi à regarder jusqu’au bout, voire apprécier). Il me donne littéralement des boutons.  

hammerklavier a écrit:

le monde des anges y est bien triste et mentale, il manque la couleur, le gout, le toucher. le désir quoi.

L'homme est un être de désir, c'est à la fois sa grandeur et sa faiblesse : sa faiblesse, car il est toujours en manque de quelque chose ; sa grandeur, car il sait ce qu'est le plaisir de combler un vide, et le goût d'entreprendre pour satisfaire ce dont il a envie.

Pauvres anges qui ont des ailes mais qui ne connaissent pas la pression de la finitude, celle qui nous pousse constamment à nous dépasser avant que la mort ne vienne nous interrompre  

Si Schubert avait été un ange ou avait vécu centenaire, il n'aurait jamais composé le quintette en ut, la fantaisie pour 4 mains ou son trio n°2...

Cololi a écrit:

Bien sûr. Par anti-spectaculaire, je parlais plutôt de la lenteur et de la place donnée à l'évolution psychologique du personnage. Celui qui veut du spectaculaire mode peplum va être clairement très déçu. Et pourtant oui évidemment les moyens sont là : la scène des mines, la scène des catacombes, le final, et même la 1° scène où Jésus est condamné ... ou encore quand il devient gladiateur. Mais celui qui veut du Ben Hur va être déçu je pense. C'est comme tu le dis le mariage assez bizarre mais réussi entre le faste d'Hollywood et une vraie introspection.

On est quand même dans du peplum pur et dur à mon sens... bien loin bien sûr des trucs kitch à souhaits, mais pas si loin de Ben-Hur je trouve...
Un peu moins démonstratif bien sûr, mais quand même ça me semble dans la même veine avec juste un peu plus de noirceur...

Alifie a écrit:

Cololi a écrit:

Parsifal a écrit:

Cololi a écrit:

Parsifal a écrit:

Cololi a écrit:

Rohmer : Pauline à la plage
Rohmer : Les Nuits de la pleine lune
Rohmer : Le beau mariage

ça y est Cololi est passé du côté obscur

J'attendais ton message

Que dire ? J'aime. Pas cependant comme Chabrol ou Truffaut cela dit, ni Eustache.

il y a encore un peu d'espoir alors

C'est quoi en fait que tu lui reproches ?

Parsifal, tu devrais rédiger un petit mémo à copier-coller à chaque fois que le sujet revient sur le tapis, ou trouver une formule définitive du type : théâtre filmé snob et insipide.

Beh théâtre filmé : c'est assez vrai (il le revendique si j'ai bien pigé d'ailleurs), mais du moment que ça marche ... ce n'est pas un pb.
Snob : oui un peu. Mais ni plus ni moins que dans n'importe quel film "d'auteur" non ?
insipide : non je ne trouve pas. N'est ce pas le "théâtre filmé" qui donne cette impression ?

très bien, Cololi, tu viens de gagner tes premiers galons de néo-rohmerien :

Je n'arrive pas à me situer dans une catégorie pro ou anti-rohmerien. Il y a des films que j'aime beaucoup (Le rayon vert / Conte d'hiver / Le genou de Claire) d'autres dont je ne vois pas l'intérêt, mais dont je soupçonne que ça vient de moi (Perceval / La collectionneuse / La femme de l'aviateur), certains que je n'aime pas du tout (Conte d'été / Conte d'automne) et un que je déteste (L'Anglaise et le Duc)... Et je n'ai pas vu ses autres films.

Cololi a écrit:

Parsifal a écrit:

Cololi a écrit:

Parsifal a écrit:

Cololi a écrit:

Rohmer : Pauline à la plage
Rohmer : Les Nuits de la pleine lune
Rohmer : Le beau mariage

ça y est Cololi est passé du côté obscur  

J'attendais ton message  

Que dire ? J'aime. Pas cependant comme Chabrol ou Truffaut cela dit, ni Eustache.

il y a encore un peu d'espoir alors  

C'est quoi en fait que tu lui reproches ?

Alors sans refaire tout le débat qui avait déjà été fait ici, tout les films que j'ai vu de lui même ceux qui ne m'ont pas forcément laissé une impression désagréable  m'ennuient ou finissent par m'ennuyer. Je n'aime pas le jeu de ses acteurs non pas que je soit un partisan acharné de Stanislavski ou de toute méthode de jeu disons "naturaliste" (j'adore Bresson par exemple, je pourrais citer Jean Pierre Léaud aussi, je pourrais en citer d'autre) mais chez Rohmer je ne vois pas l’intérêt de ce jeu décalé et volontairement faux qui semble être là pour créer une distance humoristique qui m'agace plus qu'elle ne m'amuse, quand ça n'est pas tout simplement ridicule (Arielle Dombasle). Je ne vois pas l’intérêt de ses histoires ou plus exactement je n'y vois que des bluettes sur des gens qui parlent et qui parlent et qui parlent pour ne rien dire, certes il essaye de greffer des considérations morale ou philosophique la dessus mais pour moi ça ne prend pas et je ne peux m’empêcher de trouver que ça tourne a vide.
Enfin je n'aime pas sa mise en scéne, je veux bien admettre qu'il sache cadrer, qu'il ait un sens de la composition de l'image, mais je trouve que c'est au service de rien... je ne trouve aucune expressivité a sa mise en scéne, je sais bien qu'on va me dire que celle-ci est conçue de maniére a contredire les fameuses tirade rohmeriene, il n’empêche qu'au final je ne vois pas ou tout ça veut aller et j'en retiens surtout qu'il filme des gens qui parlent pour ne rien dire voila je ne peux pas faire mieux en restant diplomatique  

C'est marrant Roderick je trouve que le rayon vert est l'une des choses les plus abominable que j'ai pu voir sur un écran, mais en revanche l'anglaise et le duc et conte d'été ne me semble pas détestable  


Concernant Barabbas Polyeucte oui c'est un peplum biblique qui raconte l'histoire d'une conversion au christianisme comme Ben Hur mais le traitement est extrêmement différent. Ben Hur est une profession de foi naïve (c'est dit sans aucune arrière pensée négative hein) et épique, alors que Barabbas est un film "intellectuel", lent et introspectif constamment traversé par le doute et comme tu le dit assez noir. En d'autre terme Ben Hur est un sermon, Barabbas me semble beaucoup moins affirmatif et se présente bien plus comme une réflexion sur la foi

Parsifal, pour les films de Rohmer et la vision que tu en as, je suis loin d'être d'accord avec toi, que ça te semble passif et sans intèrêt, ça je peux le comprendre, mais ils ne disent pas n'importe quoi les personnages de Rohmer, ça parle des rapports des uns avec les autres et moi ça me touche vraiment , même si on peut trouver cela sophistiqué ,pour moi c'est très simples leurs dialogues,, trop simples ou trop compliqués , peut être même ,mais ils vont droit au but qu'ils cherchent à atteindre. Les rapports entre les personnages, c'est le plus souvent ce dont on parle le moins dans les films au cinéma, on les vit visuellement , mais on n'en parle jamais. Je signale en passant que Rohmer était aussi un excellent critique musical!

Moi j'adore les films de Rohmer parce que dans les films de Rohmer y'a les comédiennes des films de Rohmer, et ...


je vous laisse deviner la suite.

néthou a écrit:

Moi j'adore les films de Rohmer parce que dans les films de Rohmer y'a les comédiennes des films de Rohmer, et ...


je vous laisse deviner la suite.

Justement néthou, il a découvert un paquet d'acteurs et d'actrices, presque tous y sont passés sans trépasser!

Ce qui est certain en tout cas, c'est que Rohmer (en mettant à part les considérations un peu extra-cinématographiques de néthou), est un cinéaste singulier et qui ne laisse pas indifférent.

Personnellement, je pourrais souscrire au post de Roderick... à ceci près que La Collectionneuse est un de mes Rohmer préférés alors que Le Genou de Claire est probablement celui qui m'insupporte le plus.

Et je ne trouve ni que son cinéma relève du théâtre filmé, mais au contraire qu'il est souvent magistralement dramatisé, filmé et mis en scène (Ma nuit chez Maud, notamment), aussi bavard soit-il, ni qu'il soit celui de la vacuité (en tout cas dans ceux de ses films que je considère comme les meilleurs).

Mais il m'est parfois arrivé de demander si certains de ses films ne relevaient pas du pur foutage de gueule tant le "système Rohmer" peut quelquefois sembler artificiel (et accessoirement ridicule).

Je me contente donc de zapper ceux qui, pour citer Philippe, me donnent des boutons, et de revoir, toujours avec le même plaisir, ceux que j'aime le plus : les six Contes moraux, à l'exception de celui que j'ai cité, et quelques autres (Parsifal, je te fais dire que tu dois toujours visionner Pauline à la Plage ).

J'ai adoré L'Anglaise et le Duc et Perceval le Gallois. Et pourtant j'ai un fort préjugé anti Rohmer.

Rien à voir mais tant pis!
http://www.lexpress.fr/culture/musique/eric-rohmer-le-son-au-plus-vrai_841713.html

gluckhand a écrit:

Parsifal, pour les films de Rohmer et la vision que tu en as, je suis loin d'être d'accord avec toi, que ça te semble passif et sans intèrêt, ça je peux le comprendre, mais ils ne disent pas n'importe quoi les personnages de Rohmer, ça parle des rapports des uns avec les autres et moi ça me touche vraiment

Que ces films parlent de ça et que ça te touche, ça je le comprend, mais je maintiens les discours interminable que tienne les personnage de Rohmer  tourne souvent a vide même si effectivement ils s'agit souvent  pour eux de commenter leurs actions et leurs rapport a autrui (ce qui a tendance a me taper profondément sur les nerfs) mais comme ils sont toujours a côté de la plaque  effectivement ces grands discours tournent un peu a vide, moi je le cite comme un éléments négatif (parce que la manière dont Rohmer tout ça me semble sans intérêt) mais beaucoup de défenseur de Rohmer diront que ça fait partie de son humour et de son originalité, de sa "cruauté" envers ses personnages.

gluckhand a écrit:

Justement néthou, il a découvert un paquet d'acteurs et d'actrices, presque tous y sont passés sans trépasser!

Oui hélas:


 

Sinon Alifie j'ai trouvé une phrase pour résumer ma position sur Rohmer, je m'en voudrais de ne pas la soumettre a ton aprobation: excellent critique et théoricien du cinema qui a eut la trés mauvaise idée de passer derrière la caméra. Quand il ne ressent pas le besoin de déranger le repos éternel des moraliste jansénistes du XVII éme siécle en mêlant leur haute considération a des bluettes dont la prétention n'a d'égale que le potentiel somnifère , il ennuie ses spectateurs avec une suite de bavardage filmé plat et insipide, situé esthétiquement entre la peinture classique (ou néo-classique, ou je ne sais quoi d'autre si quelqu'un a un meilleurs terme je suis preneur) et Plus belle la vie

Tu es incontestablement mûr pour rédiger un dictionnaire du cinéma... qui ne tranchera pas en matière de parti-pris avec ceux que l'on fréquente déjà.

Ceci dit, si tu vois autant d'action dans Rohmer que dans Plus belle la vie (vu le rythme du soap, les scénaristes doivent sûrement se droguer), il va falloir que j'en revisionne certains (non pas Reinette et Mirabelle ou L'Amie de mon ami, pitié !).

oh mais je ne parlais pas sur le plan scénaristique  

Parsifal : pour ma part je suis partagé sur ce que j'ai vu ! Et je n'arrive pas à me décider. J'ai plutôt aimé ... mais il y a certaines choses qui me dérange, que tu pointes (même si à mon avis tu caricatures).

Rohmer est parfois proche de Plus belle la vie. Ok. Il reste quand même à expliquer pourquoi Rohmer a 10 spectateurs, et Plus belle la vie 10 ... millions  
Peut on tout mettre sur le dos de la snobitude ? Ca doit compter ... mais ...

Parsifal a écrit:

oh mais je ne parlais pas sur le plan scénaristique

Evidemment, ses scénarios sont le plus souvent décalqués de Marivaux, Kleist ou, pour Perceval le Gallois que tu aimes tant, Chrétien de Troyes.

André a écrit:

J'ai adoré L'Anglaise et le Duc et Perceval le Gallois. Et pourtant j'ai un fort préjugé anti Rohmer.

Moi aussi mais le contraire  

Cololi, c'est on ne peut plus simple : le rythme effréné de Plus belle la vie est supérieur à celui des meilleurs James Bond, alors que chez Rohmer, il y a tout de même quelques (rares, je te le concède) scènes manquant un peu d'action.

Cololi a écrit:

Parsifal : pour ma part je suis partagé sur ce que j'ai vu ! Et je n'arrive pas à me décider. J'ai plutôt aimé ... mais il y a certaines choses qui me dérange, que tu pointes (même si à mon avis tu caricatures).

Rohmer est parfois proche de Plus belle la vie. Ok. Il reste quand même à expliquer pourquoi Rohmer a 10 spectateurs, et Plus belle la vie 10 ... millions  
Peut on tout mettre sur le dos de la snobitude ? Ca doit compter ... mais ...

Tu remarqueras que ce n'est pas moi qui ait parlé de snobitude a propos de Rohmer (même si oui il y a de ça, mais comme tu l'as fait un peu inévitable lorsque l'on affirme une certaine ambition intellectuel et ça n'ait pas ce que je retiens principalement contre lui)
maintenant bien sur que je caricature, surtout pour ma pseudo notule de dictionnaire de cinema  

Cela dit je n'aime vraiment pas Rohmer et c'est sur que ça ne me porte pas vraiment a la nuance, même si là j'ai essayé d'être un peu plus modéré

Parsival a écrit:

ma pseudo notule de dictionnaire de cinema

c'est beau comme du Sadoul.

Citation :

Cela dit je n'aime vraiment pas Rohmer et c'est sur que ça ne me porte pas vraiment a la nuance, même si là j'ai essayé d'être un peu plus modéré

Tu remarqueras que, sauf les inconditionnels (il y en a sur le forum si je me souviens bien), ceux qui sont ambivalents ou plus nuancés à son sujet peuvent allègrement intervertir leurs Rohmer préférés et détestés, ce qui légitimerait plutôt le fait que, n'adhérant en rien à son cinéma, tu le rejettes toi en bloc.

Parsifal , il y a ton sentiment et la critique, pour moi ce sont deux choses différentes, ce n'est pas une critique de dire qu'on aime pas une chose , une critique se base sur quelque chose de concret ,de réaliste, et s'argumente, seulement tes arguments ne me convainquent pas, pour les acteurs déjà, Luchini Gréggory, et plein d'acteurs formidables sont sortis de ce cinéma là, je vais pas en faire une liste ?
Rohmer a plutôt été quelqu'un de discret par rapport à un Godard , un Chabrol ou même Truffaut, cette snobitude je ne la vois pas ni dans ses films et pourtant je viens d'un milieu ouvrier et le premier film que j'ai vu de lui, c'était L'amour l'après-midi et je me suis dit après c'est quoi ce film de bourgeois sur des femmes qui n'ont rien à faire que l'amour (faut dire que j'étais déjà bien atteint par ce réflexe anti-bourgeois à l'époque )Bon j'ai changé et j'ai essayé de voir la part créatrice derrière tout ça et puis blablablabla..

Surtout que l'Amour l'après-midi est quand même un sacré pensum, et pourtant en général je suis comme Néthou, j'aime bien Rohmer.

Parsifal a déjà longuement, et de manière très argumentée, expliqué le pourquoi de sa détestation de Rohmer sur différents fils ciné (c'est un peu un runing gag de le rebrancher sur le sujet à chaque fois qu'on cite Rohmer, tant il a dû la justifier et dans le détail à de nombreuses reprises).

Qui plus est, tu as eu la chance de commencer par un des meilleurs Rohmer à mon avis. Peut-être que si le premier avait été un peu moins consistant/plus artificiel/détestablement joué, tu en aurais tiré un irrépressible besoin de fuir ce cinéaste.

EDIT : CDFD pour ce que j'écrivais dans mon post précédent (merci Golisande)