Votre dernier film visionné

Pat17 a écrit:

Benedictus a écrit:

aurele a écrit:

Merci pour ces commentaires Benedictus.

Je t'en prie. Si tu as besoin de renseignements sur le cinéma du Proche-Orient, n'hésite me faire signe - surtout sur le cinéma libanais qui cause de la guerre et de la paix, qu'il soit un peu ancien (Baghdadi, Alaouie) ou plus récent (Labaki, Aractingi).

C'est disponible en Français ? Autant Chahine ne pose pas de difficultés en la matière, autant pour le cinéma libanais... je n'ai aucune expérience...   

Les films de Baghdadi période libanaise n'ont à ma connaissance jamais été diffusés officiellement sur supports vidéos, mais les bandes sorties en salles comportaient au minimum des sous-tires français (ne serait-ce que dans la mesure où ils bénéficiaient d'aides publiques françaises). La totalité de la filmographie d'Alaouie (pour moi le plus intéressant - mais il faut ne pas être réfractaire à, disons, Chris Marker, Straub ou Resnais...) avait été rééditée au Liban en DVD il y a six ou sept ans, et avec des sous-titres français.

Les plus récents (comme ceux de Labaki ou d'Aractingi) sortent systématiquement en salle en trois versions, VO, VO sous-titres français et VO sous-titres anglais - et ils sont généralement assez vite édités en DVD avec la possibilité de choisir ses sous-titres.

Lang : Dr Mabuse, le joueur - 1° partie

      

Le Président et Miss Wade — Le film a 19 ans et pourrait être réalisé aujourd'hui, sans que rien ne soit changé ni dans le scénario, ni dans la réalisation. Je ne sais pas si c'est une bonne ou une mauvaise chose, c'est assez révélateur d'un certain cinéma politique « léger » qui s'ancre dans l'idéalisation et marque une distance remarquable vis-à-vis des véritables enjeux géopolitiques. On se demandera au passage pourquoi les Français sont toujours, dans les films américains, joués par des Américains qui parlent français avec un accent à couper au couteau, alors qu'il y a forcément des acteurs français expatriés à Hollywood. Bref, ça reste une comédie romantique mignonette, mais certainement pas le meilleur film de Rob Reiner.

L'un des intérets de ce film est d'être écrit par Aaron Sorkin et d'annoncer en partie le chef d'oeuvre qu'est la série The west wing, sauf que là on quitte le domaine de la comédie sentimentale et la politique est placer au  premier plan (sans que la vie personnelle des protagoniste soit évacuer totalement n'en déplaise a David    )
A noté que Martin Sheen le merveilleux président de The west wing joue ici le rôle du chief of staff

Cela dit  je suis d'accord on est loin de l'ambition (jamais prétentieuse cela dit) et de la hauteur de vue de The west wing (que le partie pris d'idéalisation n’empêche nullement d'être pertinent) , c'est un comédie romantique tout a fait charmante qui essaye de marcher sur les traces de Capra sans trop y parvenir.

Parsifal a écrit:

L'un des intérets de ce film est d'être écrit par Aaron Sorkin et d'annoncer en partie le chef d'oeuvre qu'est la série The west wing, sauf que là on quitte le domaine de la comédie sentimentale et la politique est placer au  premier plan (sans que la vie personnelle des protagoniste soit évacuer totalement n'en déplaise a David    )

On en avait parlé avec David justement il n'y a pas si longtemps. Pour moi, The West Wing est justement à fond dans cette idéalisation de la figure du président. Je n'en conteste pas la valeur symbolique, je trouve le patriotisme américain très intéressant dans sa capacité à créer des allégories ancrées dans une sorte de réel et de mythifier sa vie républicaine, mais ça ne me passionne pas spécialement. Des films plus acides et plus ancrés dans le réel, depuis le Advise and Consent de Preminger jusqu'au Nixon d'Oliver Stone, me parle nettement plus. Mais je mets de côté House of Cards qui ne m'a pas convaincu du tout, trop forcé et trop artificiel, sinon absurde.

Mais mon drame politique préféré restera toujours, je pense, Le Président d'Henri Verneuil !

Picrotal a écrit:

Parsifal a écrit:

L'un des intérets de ce film est d'être écrit par Aaron Sorkin et d'annoncer en partie le chef d'oeuvre qu'est la série The west wing, sauf que là on quitte le domaine de la comédie sentimentale et la politique est placer au  premier plan (sans que la vie personnelle des protagoniste soit évacuer totalement n'en déplaise a David    )

On en avait parlé avec David justement il n'y a pas si longtemps. Pour moi, The West Wing est justement à fond dans cette idéalisation de la figure du président. Je n'en conteste pas la valeur symbolique, je trouve le patriotisme américain très intéressant dans sa capacité à créer des allégories ancrées dans une sorte de réel et de mythifier sa vie républicaine, mais ça ne me passionne pas spécialement.

Le partie pris "utopique" de The west wing ne peut surement pas se réduire a un symbolisme patriotique américain, pour moi on est justement dans la lignée du cinéma politique de Franck Capra ou les héros idéalistes et les happy end montre par contraste les failles qui existe dans la réalité et pousse justement bien plus a l'engagement civique
Maintenant The west wing a un partis pris idéaliste on est pas non plus dans l'idéalisation absolu et si les personnages mettent tous le bien commun au centre de leur préoccupation, le réalisme reste largement dominant, dans la représentation du fonctionnement des institutions évidemment, dans celles des manipulations diverses auxquels doivent se livrer les personnages, voir des mensonges plus grave fait dans le simple but de conserver le pouvoir. Alors évidemment oui The West Wing présente un président idéal comme on aimerait en voir tous, mais on ne peut pas dire que la série est loin du réel, les enjeux géopolitiques actuels sont abordé assez souvent, avec toujours le souci de la nuance de même que les affaires de politique intérieur (qui touche forcément moins le public non américain), et c'est toujours très renseigné, mine de rien c'est une série qui offre une belle vue d'ensemble de la politique des années 2000.

C'est amusant que tu y oppose Advise and consent, car je pense que ce film formidable est le grand ancêtre de The west wing justement. Finalement a quelques exceptions prés (une tout particulièrement) les politiciens du film Preminger sont tout aussi idéaux prés a se battre pour le conviction et essentiellement guidé par le bien commun que ça soit le président, le vice président, Henry Fonda, le président de la commission d'enquête et même Charles Laughton tous font la preuve de leur sens civique et finalement le "méchant" est d'une certaine manière punis, d'ailleurs le film est amer mais la fin est globalement optimiste avec la vie républicaine qui reprend son cours et qui apparait même d'une certaine façon "régénérer", les épreuves dans ce film ont surtout pour rôle de montrer que les institutions peuvent y survivre.
D'ailleurs on retrouve le même soucis de didactisme a l'égard du fonctionnement des institutions que dans The west wing.

Nixon d'Oliver Stone est un film formidable (content de voir que je ne suis pas le seul de cet avis d'ailleurs ) un peu trop sous estimé, mais je ne pense pas qu'on puisse comparer, ni the west wing, ni Advise and consent ni le président et miss wade ne sont des films historique ce sont des politiques fictions
Mais c'est certains offrent une figure beaucoup plus noire que Josiah Bartlett (plus shakespearienne et torturé aussi)  

The Raid 2 : Eh ben... le premier était particulièrement efficace malgré un scénario un peu "jeu vidéo par niveau", mais là le scénario est plus construit mais le film aussi bien. Avec des scènes où on retient sa respiration tellement c'est tendu.

  

Picrotal a écrit:

Mais mon drame politique préféré restera toujours, je pense, Le Président d'Henri Verneuil !

Et pourtant, en parlant d'idéalisation… Certes, un idéal assez mélancolique et franchement bougon, typiquement français, mais idéal tout de même.

Parsifal a écrit:

Le partie pris "utopique" de The west wing ne peut surement pas se réduire a un symbolisme patriotique américain, pour moi on est justement dans la lignée du cinéma politique de Franck Capra ou les héros idéalistes et les happy end montre par contraste les failles qui existe dans la réalité et pousse justement bien plus a l'engagement civique

Je suis d'accord avec ça.

Je crois que la clef, pour ne pas être déçu sur le plan du réalisme, est de considérer qu'il s'agit d'une hypothèse d'école : et si nous étions dirigé par des hommes de bonne volonté ? À partir de cette prémisse, effectivement peu vraisemblable, tout ce que bâtit Sorkin essaie, justement, de respecter la réalité. Une fois accepté le principe, je trouve ça vraiment convaincant (même si, malheureusement, comme nous le disions, la réalité quotidienne doit avoir pas mal de points communs avec Veep…).

Lang : Dr Mabuse, le joueur - 2° partie

De plus en plus génial ! Assurément on ne voit pas tous les jours un film pareil.

La musique est vraiment géniale ... mais elle n'a l'air du tout d'époque ! Ce qui pose un sacré problème, car la musique apporte vraiment quelque chose au film ... Je veux dire par là : fait elle partie de l'objet artistique ?

Lucy : de Besson... film vraiment décevant. ça commence plutôt bien dans le genre action sans neurones... et puis on finit sur une réflexion pseudo bizarre sur le sens de l'évolution...

Polyeucte a écrit:

de Besson... film vraiment décevant.

Bon allez, je fais de l'ironie facile ou pas... ?   

Picrotal a écrit:

Polyeucte a écrit:

de Besson... film vraiment décevant.

Bon allez, je fais de l'ironie facile ou pas... ?   

Je sais bien... mais j'avais entendu des comparaisons avec Nikita moi... et je suis bon public d'habitude... et là non

Picrotal a écrit:

Polyeucte a écrit:

de Besson... film vraiment décevant.

Bon allez, je fais de l'ironie facile ou pas... ?   

Un peu   

aprés Besson a quand même déjà été capable de livrer des divertissement plus que correct (Nikita ou Le cinquiéme élément qui a son charme) aprés depuis Jeanne d'Arc il a quand même bien sombrer

ah mais non! et les Minimoys? ses films font recette aux Etats-Unis!
preuve que le cinéma n'est pas un art mais un divertissement secondaire.

sud273 a écrit:

preuve que le cinéma n'est pas un art mais un divertissement secondaire.

 

c'est pas plus bête que Tod qui qualifie un (trés beau) tableau de David de croute

Si j'avais su je n'aurais rien dit... si c'est pour se lancer dans des discussions fort peut courtoises...

mais non! Besson c'est pas plus mauvais que n'importe quel film américain? je ne vois pas ce qui dérange dans le fait de dire que c'est du feuilleton pour adolescent boutonneux?

sud273 a écrit:

je ne vois pas ce qui dérange dans le fait de dire que c'est du feuilleton pour adolescent boutonneux?

ca je ne peux pas donner tort a Sud, c'est clairement le public cible de ses films depuis le grand bleu

(maintenant le cinéma américain ne se limite pas au feuilleton pour ado boutonneux)

Elle voit des nains partout — Le genre de films à la fin desquels on hésite entre crier au navet ou hurler au génie. Un bordel insensé qui ne fait mouche qu'une fois sur cinq en courant un peu après les Python sans jamais parvenir à les rattraper, mais aussi un truc étrange qui vaut d'être vu, ne serait-ce que parce qu'il a le mérite d'exister.

Le Lagon bleu — Une très jolie robinsonnade mâtinée d'un peu d'Adam et Ève, beaucoup moins cul-cul la praline que ce à quoi je m'attendais, et même au contraire bien écrite et très sensible. Étonnant au passage de voir que le cinéma américain se permettait autant de nudité à la fin des années 70, y-compris d'enfants, sans que cela paraisse putassier ou d'inspiration érotique. Aujourd'hui où les acteurs font l'amour tout habillés et où les bébés naissent avec des culottes, ça fait drôle. On se dit presque que ce film ferait scandale aujourd'hui juste pour ça, et c'est d'une infinie tristesse. Bref, un très beau film et un très beau moment passé devant.

La Dernière femme sur Terre — Le Monde, la chair et le Diable façon Roger Corman, ça donne une série Z d'une heure qui semble en durer trois tellement on s'emmerde à la regarder. Mention spéciale pour le toucan empaillé, c'est le meilleur acteur du film.

2012 — Emmerich était mieux inspiré en réalisant Le Jour d'après. 2 heures 40 pour la fin du monde, c'est trop !

Creepozoids — Caca. J'en parle un peu plus longuement ici pour qui cela intéresse.

Picrotal a écrit:

2012 — Emmerich était mieux inspiré en réalisant Le Jour d'après. 2 heures 40 pour la fin du monde, c'est trop !

Entièrement d'accord. J'ai déjà revu plusieurs fois le jour d'après depuis que je l'ai ajouté à ma médiathèque, à l'inverse de 2012 que je n'ai vu qu'une seule et unique fois.   

Les Gardiens de la Galaxie : J'attendais un peu plus de mauvais esprit et d'humour grinçant, mais ça reste un chouette moment, drôle, bien fait... et puis voir des combats spatiaux en entendant de la musique des années 70/80 à fond, ça reste quelque chose!

Espérons que le deuxième creusera un peu plus le côté sale gosse et anti-héros!

You Talkin to me  

J'ai revu ce matin mais pour la première fois en blu ray avec un paquet de Bonus, Taxi Driver. L'avantage comme moi quand on bosse en bilibothèque médiathèque c'est q'on paye pas les films  

nunu a écrit:

L'avantage comme moi quand on bosse en bilibothèque médiathèque c'est q'on paye pas les films  

C'est aussi l'avantage de ceux qui sont inscrits en bibliothèque !

Picrotal a écrit:

nunu a écrit:

L'avantage comme moi quand on bosse en bilibothèque médiathèque c'est q'on paye pas les films  

C'est aussi l'avantage de ceux qui sont inscrits en bibliothèque !

mais tu les as avant tout le monde vu qu'on se les garde avant de les mettre a la disposition du public  

nunu a écrit:

Picrotal a écrit:

nunu a écrit:

L'avantage comme moi quand on bosse en bilibothèque médiathèque c'est q'on paye pas les films  

C'est aussi l'avantage de ceux qui sont inscrits en bibliothèque !

mais tu les as avant tout le monde vu qu'on se les garde avant de les mettre a la disposition du public  

Ah les chacals !   

Shrek — J'étais le dernier con dans ce pays à ne pas avoir vu Shrek, c'est réparé. Sympa comme tout, comme dessin animé.

Picrotal a écrit:

Shrek — J'étais le dernier con dans ce pays à ne pas avoir vu Shrek, c'est réparé. Sympa comme tout, comme dessin animé.

Je n'ai vu ni l'un ni l'autre et je ne m'en porte pas plus mal  

calbo a écrit:

Picrotal a écrit:

Shrek — J'étais le dernier con dans ce pays à ne pas avoir vu Shrek, c'est réparé. Sympa comme tout, comme dessin animé.

Je n'ai vu ni l'un ni l'autre et je ne m'en porte pas plus mal  

Ni l'un ni l'autre ?   

Il y a eu une suite : Schreck 2   

calbo a écrit:

Il y a eu une suite : Schreck 2   

Et ça va jusqu'au 4.   

Tu me l'apprends   . Ou l'on voit que vraiment ça ne m'intéresse vraiment pas  

Lang : M le maudit

      

Et moi qui croyait visionner un thriller ! Mais non ... ce film n'est pas un vrai thriller ... mais un film quasi politique ... qui pose 1000 questions.
Beaucoup beaucoup de réflexions possibles :
Bourgeoisie s'opposant au peuple par exemple, peut être une grille de lecture.
D'un côté la police ... elle est censée représenter l'ordre (bourgeois donc puisqu'on est au XX°). Or celle-ci à toutes les peines du monde à mettre la main sur le criminel. Elle n'utilise que des moyens légaux (c'est la dimension très contractualiste, légaliste des sociétés libérales modernes). Seulement voilà ... le criminel empêche les affaires de la mafia par la présence policière, et elle commence à mener elle aussi son enquête ! Par intérêt ... c'est vrai ... mais aussi ... par morale ! Voilà que la mafia, qui en principe se veut au dessus des lois et de la morale ... s'entiche de morale ... car elle affirme ne pas vouloir être confondue avec ce salop ! Donc le crime organisé ... c'est bien, c'est dans l'ordre des choses ... comme une conséquence inévitable quand on est en société ... par contre le crime solitaire ... et qui plus est d'enfant ... c'est immoral !
Et pourquoi la police patauge ? Est ce à cause de ses moyens limités ? Et bien on peut se demander ... car un frisson parcours l'assemblée des notables représentant l'ordre : il y a toutes les chances que le criminel ait un comportement normal, sain, bourgeois quand il ne commet pas ses crimes ! Une brebis galeuse ? La seule mesure que prend la police est d'augmenter la récompense (déjà faramineuse) ... et l'idée illusoire que l'argent peut tout.

La mafia, elle, commence à montrer ses liens avec le peuple. D'abord elle est beaucoup plus imaginative que les policiers, et s'avère vite bien plus efficace. Elle a l'idée d'engager les mendiants pour cadriller toute la ville. Tout le monde devient surveillé, tout le monde est suspect ... le peuple se montre peu éclairé, et dénonce à tout va. Les mendiants remplissent leur office et la mafia attrapera le criminel. Et là ... chose délirante, un tribunal populaire, dirigé par les mafieux est organisé ! La seule défense de l'accusé est de dire qu'il n'est pas libre de ses actes ... et accusent les gens des bas fond ... eux ... d'avoir choisi la débauche plutôt que le travail. Le criminel en faisant du libre-arbitre un synonyme parfait de la liberté est bien dans la logique libérale. Au contraire le peuple réclame un exécution sans procès !

Ca pose la question du pouvoir de la pègre sur le peuple ... et donc du populisme ambiant qui amènera au nazisme

Tu regardes un film au lieu de regarder un Verdi avec une de tes idoles?

Rendez-nous le vrai Cololi!!!  

Polyeucte a écrit:

Tu regardes un film au lieu de regarder un Verdi avec une de tes idoles?

Rendez-nous le vrai Cololi!!!  

Déjà j'aime voir ce que j'ai envie quand j'ai envie, et donc ça ne correspond jamais aux retransmissions télé. Je ne les regarde pratiquement jamais (du moins en direct ... mais même en différé ... faut vraiment que l'œuvre et le cast m'interpellent).
Le Trouvère je n'aime pas du tout   

Cololi a écrit:

Déjà j'aime voir ce que j'ai envie quand j'ai envie, et donc ça ne correspond jamais aux retransmissions télé. Je ne les regarde pratiquement jamais (du moins en direct ... mais même en différé ... faut vraiment que l'œuvre et le cast m'interpellent).
Le Trouvère je n'aime pas du tout   

ça flatte trop ton côté glotto?
Mais je comprends le côté "obligé"...

Cololi a écrit:

Lang : M le maudit

      

Et moi qui croyait visionner un thriller ! Mais non ... ce film n'est pas un vrai thriller ... mais un film quasi politique ... qui pose 1000 questions.

Pourquoi un « vrai » thriller ne pourrait pas être un film politique, ou proposer des ramifications philosophiques, politiques, psychologiques ou autres ? M le Maudit c'est aussi un film d'épouvante, à bien des égards. Un film fondateur dans le genre. Qui, en plus d'être un chef-d'oeuvre, en retire une grande noblesse.

Sinon, j'ai revu pour la énième fois Equilibrium. Alors oui c'est un film cheap, oui c'est bourré d'incohérences, oui c'est un mélange entre Matrix et Farenheit 451, mais je ne peux pas m'empêcher de trouver qu'il en jette et qu'il a quelque chose en plus des séries B habituelles. Je le préfère à Matrix, d'ailleurs.

Polyeucte a écrit:

Cololi a écrit:

Déjà j'aime voir ce que j'ai envie quand j'ai envie, et donc ça ne correspond jamais aux retransmissions télé. Je ne les regarde pratiquement jamais (du moins en direct ... mais même en différé ... faut vraiment que l'œuvre et le cast m'interpellent).
Le Trouvère je n'aime pas du tout   

ça flatte trop ton côté glotto?
Mais je comprends le côté "obligé"...

Même quand j'arrivais à écouter du Verdi en chaîne je n'ai jamais aimé Trovatore.

Picrotal a écrit:

Cololi a écrit:

Lang : M le maudit

      

Et moi qui croyait visionner un thriller ! Mais non ... ce film n'est pas un vrai thriller ... mais un film quasi politique ... qui pose 1000 questions.

Pourquoi un « vrai » thriller ne pourrait pas être un film politique, ou proposer des ramifications philosophiques, politiques, psychologiques ou autres ? M le Maudit c'est aussi un film d'épouvante, à bien des égards. Un film fondateur dans le genre. Qui, en plus d'être un chef-d'oeuvre, en retire une grande noblesse.  

Oui, tu as raison, et je me suis mal exprimé (car ce n'est pas ce que je voulais dire).
Pourquoi je voulais dire "pas tout à fait vrai thriller" : car on connait le meurtrier très rapidement, que durant le film il ne commet en fait qu'un crime et que ce méchant s'avère surtout terrorisé et dominé par ses pulsions. Je veux dire que Lang ne cherche pas à faire durer le suspens de ce côté là (et je m'attendais à cela). Et donc se faisant, il laisse une grande part à la politique (à savoir cette mafia qui recrute parmi le peuple ... se fait juge au milieu et au nom du peuple ... et le manipule).

Par contre je ne l'ai pas dit, et pourtant c'est essentiel : les images, la mise en scène sont vraiment géniales ... et Peter Lorre vraiment grand !

Cololi a écrit:

Oui, tu as raison, et je me suis mal exprimé (car ce n'est pas ce que je voulais dire).
Pourquoi je voulais dire "pas tout à fait vrai thriller" : car on connait le meurtrier très rapidement, que durant le film il ne commet en fait qu'un crime et que ce méchant s'avère surtout terrorisé et dominé par ses pulsions. Je veux dire que Lang ne cherche pas à faire durer le suspens de ce côté là (et je m'attendais à cela). Et donc se faisant, il laisse une grande part à la politique (à savoir cette mafia qui recrute parmi le peuple ... se fait juge au milieu et au nom du peuple ... et le manipule).

Par contre je ne l'ai pas dit, et pourtant c'est essentiel : les images, la mise en scène sont vraiment géniales ... et Peter Lorre vraiment grand !

j'allais faire la même remarque et Picrotal m'a devancé   
(d'autant que le cinéma politique a abondamment utilisé la forme du thriller, enfin un certains cinéma politique)

sinon ne confondons pas thriller et whodunit, c'est assez courant dans le thriller de connaitre le meurtrier très tôt (pas toujours bien sur mais bon) justement l'angoisse peut naitre plus facilement si l'on sait qui est le meurtrier car en plus jouer sur l'angoisse susciter par l'attente des meurtres, on ajoute l'angoisse susciter par l'empathie avec la future victime abordée par son meurtrier. Et bien sur ont peut ajouter la dimension psychologique.

Oui je ne prétend pas utiliser les bons termes cinématographiques, que ce soit clair.
Mais le suspens d'une façon générale, quel que soit l'objet que ce suspense (on peut très bien avoir du suspens en connaissant le meurtrier effectivement je ne dis pas le contraire), n'est pas l'objet de ce film.

Cololi a écrit:

Oui je ne prétend pas utiliser les bons termes cinématographiques, que ce soit clair.
Mais le suspens d'une façon générale, quel que soit l'objet que ce suspense (on peut très bien avoir du suspens en connaissant le meurtrier effectivement je ne dis pas le contraire) n'est pas l'objet de ce film.

pour le suspense, ont peut même dire que c'est mieux de connaitre le meurtrier (si on prend la définition d'Hitchcock pour le suspense celui-ci s'oppose au mystère, Agatha Christie n'est pas un auteur a suspense, ou alors seulement sur certaines nouvelles ou romans et généralement ceux qui sont sans détectives)

Mais oui le suspense n'est pas l'objet du film c'est clair (mais au fond aucun n'a vraiment le suspense pour objet même pas les Hitchcock) mais oui clairement dans M le maudit c'est au second plan.

Chabrol : Violette Nozière

Beau film, très bien interprété, un peu trop classique.

Buried — Le huis-clos ultime : un homme enterré vivant dans un cercueil. Si le film a quelquefois des petits rebondissements qui font un peu dans la surenchère (notamment le coup de serpent) et s'il se révèle aussi un petit peu trop prévisible, il n'en demeure pas moins une petite réussite scénaristique. Parvenir à dérouler une telle trame narrative, mettant en place des enjeux somme toute profonds et marquants par la critique sociétale qu'ils colportent, dans un film qui se déroule exclusivement dans un cercueil, c'est très fort. Au niveau de la réalisation aussi, d'ailleurs. Mais le film vaut au-delà de la prouesse technique et n'est pas à voir que comme une curiosité, mais aussi et surtout comme un thriller de qualité que tout bon claustrophobe dans mon genre se doit de regarder, juste pour le plaisir de se faire mal !

Picrotal a écrit:

dans un film qui se déroule exclusivement dans un cercueil,

En exclusivité, quelques extraits du film :

Spoiler:

DavidLeMarrec a écrit:

Picrotal a écrit:

dans un film qui se déroule exclusivement dans un cercueil,

En exclusivité, quelques extraits du film :

Spoiler:

Menteur : Ça ce sont des images de Six men below, qui raconte l'histoire de ces six mineurs ivoiriens ensevelis sous le charbon après un éboulement une nuit de nouvelle lune !

Bon plus sérieusement, le mec dans le cercueil a un zippo.   

Je me moque, mais très honnêtement, tu as piqué ma curiosité, je crois que je vais tâcher de regarder ça. C'est un truc vaguement trouvable, ou bien une autre pépite underground dont tu as le secret ?

DavidLeMarrec a écrit:

Je me moque, mais très honnêtement, tu as piqué ma curiosité, je crois que je vais tâcher de regarder ça. C'est un truc vaguement trouvable, ou bien une autre pépite underground dont tu as le secret ?

Underground (sans jeu de mots), je ne pense pas : en tout cas, le film existe en dvd et semble tout à fait trouvable. En VOD aussi sans doute. Par d'autres moyens que la morale réprouve aussi peut-être, je ne sais pas, je n'y ai évidemment jamais recours, cela va de soi. En médiathèque, ça dépend de l'audace des employés qui font les commandes. Mais en tout cas, c'est trouvable.