Votre dernier film visionné

Bon, merci, j'essaierai de trouver un moyen moral de voir ça.

J'ai détesté (tout en restant accroché à mon fauteuil)... mais je suis une âme sensible.

Du coup ça devrait te plaire   

Detective Dee : Le Dragon des Mers
Vraiment très beau visuellement, un belle partie de rire pour certaines scènes (je ne sais pas si c'est fait exprès toujours! ) et un personnage principal qui se prend pas trop au sérieux...
Un bon divertissement quoi!

Madame porte la culotte de Cukor :

Deuxième film du réalisateur que j'ai vu, deuxième film avec Hepburn que j'ai vu. L'osmose entre Hepburn et Tracy est fabuleuse, les scènes de procès sont prenantes. Néanmoins, j'ai trouvé le film un peu trop répétitif. Le rôle de l'avocate féministe et femme de caractère dans son ménage convient à merveille à Hepburn qui crève l'écran. Judy Holliday dans le rôle de la femme trompée qui désespérer se venge et manque de tuer son époux est convaincante mais reste fade.

Madame Doubtfire de Chris Columbus :

Je n'avais pas revu ce film depuis l'enfance et j'ai passé un excellent moment en le revoyant. Robin Williams est très drôle et le film repose sur lui d'ailleurs. La longue scène du restaurant est une de mes préférées.

Farewell Amanda, Adios, adiou, adieu!
rien que pour cette scène j'adore ce film, et pour tout ce qui se profile en filigrane de Hollywood de l'époque... Il faut lire Full Service, de Scotty Bowers, le pompiste, pour approcher ce qui se jouait entre les protagonistes de ce film!

Bah, la littérature trash sur les acteurs de cinéma, depuis, Hollywood Babylone, ça fleurit et c'est souvent moche ("et machin aimait les petites filles" et "truc muche était coprophage" et ... j'en passe). Pas sûr de devoir prendre plus au sérieux M. Bowers. Ou pas envie peut-être.

Pour le coup, le peu que j'en ai lu est même parfaitement délirant et doit pour une bonne part relever d'une bonne dose de mythomanie, on est vraiment dans le fond du fond des poubelles...
Après c'est une littérature parfois amusante, a condition de ne pas le prendre vraiment au sérieux

oui, ne regardons pas! c'est si dérangeant?
de toute façon ce sont de vieilles choses sans aucune importance...

sud273 a écrit:

oui, ne regardons pas! c'est si dérangeant?

c'est surtout que ça respire la mythomanie quasiment a chaque ligne, avec une volonté systématique de la part de ce monsieur faire scandale qui passe par la surenchère  

on croit ce qu'on veut! tu penses ce qui t'arrange.

A priori des révélations sérieuse sur l'homosexualité de Katharine Hepburn et de Spencer Tracy m’indiffère profondément et c'est pas ça qui va me déranger je ne juge juste pas crédible les écris de ce monsieur qui  me semble surtout ce qu'on appelle une attention whore porter sur l'outrance, mais comme tu le dit si bien: toi aussi tu pense ce qui t’arrange

(ajoutons a cela qu'en lui même l'ouvrage est relativement médiocre quelques soit la véracité de ce qu'il raconte)

Non mais sérieusement, pourquoi lui donner du crédit plus qu'à n'importe quel autre ? Des livres comme ça il en sort à la pelle chaque année (ils ne sont juste pas systématiquement traduits).

J'ai un ami qui est en train de mettre la dernière main à une bio d'Annabella. Il a pu avoir des contacts avec énormément de critiques, d'acteurs, de techniciens et d'écrivains. Les seuls qui ne répondent jamais à ses sollicitations ou ses questions ce sont les auteurs de ce type dont les affirmations sont souvent (au delà du côté trash) tellement à côté des faits concrets qu'ils seraient bien en mal de les argumenter.

Lautner : Il était une fois un flic
Sympa, sans plus

Godard : A bout de souffle
Pourquoi avoir commis ce navet de Pierrot, quand on est capable de faire un chef d'œuvre comme A bout de souffle ? Mystère !

Cololi a écrit:

Godard : A bout de souffle
Pourquoi avoir commis ce navet de Pierrot, quand on est capable de faire un chef d'œuvre comme A bout de souffle ? Mystère !

Cololi ou l'inversions des valeurs   

(j'aime bien A bout de souffle mais si je compare a Pierrot   )

Oui, là Cololi tu abuses ! A bout de souffle, certes c'est irrésistible, c'est un polar d'un genre nouveau, qui apporte de la fraîcheur et tout, mais Pierrot le fou, c'est une autre dimension, c'est la concrétisation rayonnante d'une Poétique cinématographique résolument personnelle et moderne.

Et accessoirement, si Pierrot est un navet, comment vas-tu qualifier Made in USA ou La Chinoise ?   

Sinon, tu as vu quels autres films de Godard ?

adriaticoboy a écrit:

Et accessoirement, si Pierrot est un navet, comment vas-tu qualifier Made in USA ou La Chinoise ?   

pour made in USA en me fiant a mes souvenirs je signe des deux mains si on le qualifie de navet   
La chinoise c'est différent, c'est un peu chiant mais Godard qui se moque des étudiants maoïstes et petits bourgeois c'est assez irrésistible

Sinon pendant que Cololi découvre l'avant gardisme des années 60, moi c'est l'académisme officiel des années 80 avec le premier volet de La révolution française par Robert Enrico (je n'avais vu que des extraits quand j'étais au collège) et ben c'est pas si mal.
Certes le film manque d'une focalisation fixe, la multiplicité des points de vue nuisant à l'unicité du film qui tourne souvent à la collection d'images d’Épinal, un peu comme du Guitry le royalisme et l'humour en moins (encore que Louis XVI qui explique à Guillotin comment améliorer son invention ça ne manque pas de sel)
Cela dit la mise en scéne d'Enrico ne manque pas d'une certaine passion et est capable de créer des tableaux épique et lyrique qui font qu'on ne s'ennuie jamais. Sinon c'est très didactique les événements et leur enchainements sont rendu assez clair et leur complexité est préserver avec un beau souci de la nuance (un peu caricatural dans sa représentation de Louis XVI et Marie Antoinette au tout début, mais ça s'améliore après) et les acteurs sont assez formidable Balmer est un trés bon Louis XVI, Jane Seymour de même en Marie Antoinette, François Cluzet est étonnant en Camille Desmoulin lyrique et généreux, Peter Ustinov est un savoureux Mirabeau, Klaus Maria Brandauer est un bon Danton entre opportunisme et conviction réelle (mais j'avoue préféré la fougue et le romantisme de Depardieu dans le film de Wajda), Andrzej Seweryn est superbe en Robespierre.

La neutralité du film est sans doute bénéfique pour l'exposé historique, moins pour l'art qui aurait sans doute gagner a être plus engager.
J'attend de voir la deuxième partie.

Parsifal a écrit:

Cololi a écrit:

Godard : A bout de souffle
Pourquoi avoir commis ce navet de Pierrot, quand on est capable de faire un chef d'œuvre comme A bout de souffle ? Mystère !

Cololi ou l'inversions des valeurs   

Ne me dit pas que je deviens comme David   

adriaticoboy a écrit:

Oui, là Cololi tu abuses ! A bout de souffle, certes c'est irrésistible, c'est un polar d'un genre nouveau, qui apporte de la fraîcheur et tout, mais Pierrot le fou, c'est une autre dimension, c'est la concrétisation rayonnante d'une Poétique cinématographique résolument personnelle et moderne.

Et accessoirement, si Pierrot est un navet, comment vas-tu qualifier Made in USA ou La Chinoise ?   

Sinon, tu as vu quels autres films de Godard ?

Non je n'abuse pas, et je vais expliquer pourquoi. Les "tics" (certains diront le style   ) de Godard sont déjà présents dans ce film mais à une dose raisonnable, et qui font que ça sert le film. Cette poétique justement ... il n'aurait pas du l'exacerber pour en faire Pierrot.
Je n'ai vu que ces deux. Et pour cause : tellement que j'ai détesté Pierrot, j'étais convaincu de ne plus voir un seul Godard ... jusqu'à ce que je tombe sur le net sur qq un qui descendait Pierrot et qui aimait A bout de souffle ... alors je me suis dit qu'il fallait redonner au moins  1 chance à Godard.

Parsifal a écrit:

adriaticoboy a écrit:

Et accessoirement, si Pierrot est un navet, comment vas-tu qualifier Made in USA ou La Chinoise ?   

J'ai bien conscience que Pierrot est considéré comme génial ... et que Godard a fait beaucoup de navets (au sens des admirateurs) par la suite ... donc c'est sûr qu'il y a peu de chance que je regarde encore du Godard   

Citation :

Sinon pendant que Cololi découvre l'avant gardisme des années 60, moi c'est l'académisme officiel des années 80 avec le premier volet de La révolution française par Robert Enrico (je n'avais vu que des extraits quand j'étais au collège) et ben c'est pas si mal.
Certes le film manque d'une focalisation fixe, la multiplicité des points de vue nuisant à l'unicité du film qui tourne souvent à la collection d'images d’Épinal, un peu comme du Guitry le royalisme et l'humour en moins (encore que Louis XVI qui explique à Guillotin comment améliorer son invention ça ne manque pas de sel)
Cela dit la mise en scéne d'Enrico ne manque pas d'une certaine passion et est capable de créer des tableaux épique et lyrique qui font qu'on ne s'ennuie jamais. Sinon c'est très didactique les événements et leur enchainements sont rendu assez clair et leur complexité est préserver avec un beau souci de la nuance (un peu caricatural dans sa représentation de Louis XVI et Marie Antoinette au tout début, mais ça s'améliore après)  et les acteurs sont assez formidable  Balmer est un trés bon Louis XVI, Jane Seymour de même en Marie Antoinette, François Cluzet est étonnant en Camille Desmoulin lyrique et généreux, Peter Ustinov est un savoureux Mirabeau, Klaus Maria Brandauer est un bon Danton entre opportunisme et conviction réelle (mais j'avoue préféré la fougue et le romantisme de Depardieu dans le film de Wajda), Andrzej Seweryn est superbe en Robespierre.

La neutralité du film est sans doute bénéfique pour l'exposé historique, moins pour l'art qui aurait sans doute gagner a être plus engager.
J'attend de voir la deuxième partie.

Tu n'avais pas vu de dyptique ???   
Tous les profs d'histoire le font voir à leurs élèves.
Brandauer est excellent (c'est d'ailleurs un comédien de théâtre très très réputé en Allemagne). Peut être moins exagéré que Depardieu (qui appuie sur le côté jouisseur).
Balmer campe on ne peut mieux Louis XVI : un homme dépassé par l'histoire, non par simplicité d'esprit, mais par tiraillement extrême dans une période de changement radicaux (au moins dans les esprits).
Seymour est une Marie-Antoinette qui semble totalement crédible. Elle aussi tiraillée entre ses liens familiaux, son amour pour ses enfants ...

Cololi a écrit:

Je n'ai vu que ces deux. Et pour cause : tellement que j'ai détesté Pierrot, j'étais convaincu de ne plus voir un seul Godard ... jusqu'à ce que je tombe sur le net sur qq un qui descendait Pierrot et qui aimait A bout de souffle ... alors je me suis dit qu'il fallait redonner au moins  1 chance à Godard.

Essaye Une femme est une femme, tout de même. C'est celui que j'ai préféré.

À bout de souffle m'ennuie un peu, et j'ai trouvé Pierrot le Fou un poil trop long.

Robert Enrico..... Justement j'ai revu "Les Grandes Gueules" hier soir. Avec la b.o. de François de Roubaix. La vie au grand air... J'ai toujours aimé ce film. Je reverrai bien "Les Aventuriers" dans la foulée.

Picrotal a écrit:

Cololi a écrit:

Je n'ai vu que ces deux. Et pour cause : tellement que j'ai détesté Pierrot, j'étais convaincu de ne plus voir un seul Godard ... jusqu'à ce que je tombe sur le net sur qq un qui descendait Pierrot et qui aimait A bout de souffle ... alors je me suis dit qu'il fallait redonner au moins  1 chance à Godard.

Essaye Une femme est une femme, tout de même. C'est celui que j'ai préféré.

À bout de souffle m'ennuie un peu, et j'ai trouvé Pierrot le Fou un poil trop long.

Chronologiquement dans tout ce qui est avant Pierrot, peut être effectivement que j'en aimerai certains.

J'ai oublié de dire : la ptite américaine, est drôlement belle !

Cololi a écrit:

Tu n'avais pas vu de dyptique ???   
Tous les profs d'histoire le font voir à leurs élèves.
Brandauer est excellent (c'est d'ailleurs un comédien de théâtre très très réputé en Allemagne). Peut être moins exagéré que Depardieu (qui appuie sur le côté jouisseur).
Balmer campe on ne peut mieux Louis XVI : un homme dépassé par l'histoire, non par simplicité d'esprit, mais par tiraillement extrême dans une période de changement radicaux (au moins dans les esprits).
Seymour est une Marie-Antoinette qui semble totalement crédible. Elle aussi tiraillée entre ses liens familiaux, son amour pour ses enfants ...

Et non j'y avais échappé, on avait commencé mais on avait jamais regarder la suite (faut dire qu'il est long quand même) Brandauer est trés bon, plus sobre que Depardieu en effet, mais bon j'aime bien les excés du film de Wajda ça lui donne une certaine poésie noire
sinon pour les acteurs je te rejoint tout a fait!
j'ai été trés impressionné par Cluzet, je ne suis pas spécialement fan de cet acteur mais là il est superbe!

Oui, ce n'était pas mal du tout ce diptyque sur la R.F.. Sûrement pas un monument de cinéma, mais un film honnête et bien fichu, porté par des acteurs convaincants, et qui a le mérite de remettre les choses en place quand on a l'esprit un peu confus sur cette période pour le moins bordélique.

Mais ce que j'aimerais voir personnellement, sachant qu'on a déjà le Danton de Wajda, c'est un film entièrement centré sur Robespierre.   

Parsifal a écrit:

Cololi a écrit:

Tu n'avais pas vu de dyptique ???   
Tous les profs d'histoire le font voir à leurs élèves.
Brandauer est excellent (c'est d'ailleurs un comédien de théâtre très très réputé en Allemagne). Peut être moins exagéré que Depardieu (qui appuie sur le côté jouisseur).
Balmer campe on ne peut mieux Louis XVI : un homme dépassé par l'histoire, non par simplicité d'esprit, mais par tiraillement extrême dans une période de changement radicaux (au moins dans les esprits).
Seymour est une Marie-Antoinette qui semble totalement crédible. Elle aussi tiraillée entre ses liens familiaux, son amour pour ses enfants ...

Et non j'y avais échappé, on avait commencé mais on avait jamais regarder la suite (faut dire qu'il est long quand même) Brandauer est trés bon, plus sobre que Depardieu en effet, mais bon j'aime bien les excés du film de Wajda ça lui donne une certaine poésie noire
sinon pour les acteurs je te rejoint tout a fait!
j'ai été trés impressionné par Cluzet, je ne suis pas spécialement fan de cet acteur mais là il est superbe!

Wadja c'est plus intéressant pour une raison : c'est que ça focalise sur le véritable antagonisme de cette période à savoir Danton contre Robespierre. Deux conceptions du monde et de l'homme s'opposent. Et tu as raison c'est plus noir, que ce dyptique. Et cinématographiquement c'est évidemment plus engagé.

Cluzet reste pour moi la trombine de Desmoulins. Effectivement c'est très bien joué (mieux que Chéreau chez Wadja qui en fait un peu trop) ... et encore tu n'as pas vu comment il va se décomposer quand Robespierre va se retourner contre lui et Danton.

Hustinof très bon effectivement en Mirabeau.

Cololi a écrit:

Cluzet reste pour moi la trombine de Desmoulins. Effectivement c'est très bien joué (mieux que Chéreau chez Wadja qui en fait un peu trop) ... et encore tu n'as pas vu comment il va se décomposer quand Robespierre va se retourner contre lui et Danton.

Robespierre est trés bon aussi dans celui là, c'est encore un polonais d'ailleurs

Ustinov était de toute façon un acteur fabuleux (je ne me suis pas remis de sa parodie de la tribune des critique que quelqu'un avait posté sur le forum    )

Oui Wajda c'est plus resserrer, donc forcément cinématographiquement c'est plus efficace et engager parce qu'il y a un point de vue

Parsifal a écrit:

Cololi a écrit:

Cluzet reste pour moi la trombine de Desmoulins. Effectivement c'est très bien joué (mieux que Chéreau chez Wadja qui en fait un peu trop) ... et encore tu n'as pas vu comment il va se décomposer quand Robespierre va se retourner contre lui et Danton.

Robespierre est trés bon aussi dans celui là, c'est encore un polonais d'ailleurs

Ustinov était de toute façon un acteur fabuleux (je ne me suis pas remis de sa parodie de la tribune des critique que quelqu'un avait posté sur le forum    )

Oui Wajda c'est plus resserrer, donc forcément cinématographiquement c'est plus efficace et engager parce qu'il y a un point de vue

D'ailleurs ironie du sort ... l'acteur qui fait Robespierre dans ce film fait un ami de Danton chez Wadja    (n'as tu pas remarqué ?)

je l'ai lu, mais je n'avais pas souvenir de l'acteur

Cololi a écrit:

Seymour est une Marie-Antoinette qui semble totalement crédible.

Quelle ironie, Jane Seymour en Marie-Antoinette. Comme quoi il y a une justice (immanente n'est plus vraiment le mot).

Shrek 2 — Toujours sympa, très beau aussi au niveau de l'animation et du graphisme.

Paris brûle-t-il?

Parsifal a écrit:

sud273 a écrit:

oui, ne regardons pas! c'est si dérangeant?

c'est surtout que ça respire la mythomanie quasiment a chaque ligne, avec une volonté systématique de la part de ce monsieur faire scandale qui passe par la surenchère  

Ce monsieur a écrit du mal d'Orson (et du bien de Rohmer) ?

Les noces sanglantes a écrit:

Parsifal a écrit:

sud273 a écrit:

oui, ne regardons pas! c'est si dérangeant?

c'est surtout que ça respire la mythomanie quasiment a chaque ligne, avec une volonté systématique de la part de ce monsieur faire scandale qui passe par la surenchère  

Ce monsieur a écrit du mal d'Orson (et du bien de Rohmer) ?

Si cela peut vous rassurer, Ingmar Bergman détestait viscéralement le cinéma de Godard qu'il prenait pour un fumiste.

  

Les noces sanglantes a écrit:

Parsifal a écrit:

sud273 a écrit:

oui, ne regardons pas! c'est si dérangeant?

c'est surtout que ça respire la mythomanie quasiment a chaque ligne, avec une volonté systématique de la part de ce monsieur faire scandale qui passe par la surenchère  

Ce monsieur a écrit du mal d'Orson (et du bien de Rohmer) ?

oh je doute que ce monsieur ait vu quoique ce soit de Rohmer (et vue le faible niveau intellectuel de son bouquin qu'il ait pu avoir un avis quelconque sur le personnage)   

Bergman détestait Godard et trouvait Antonioni profondément ennuyeux c'était un grand homme
aprés il n'était pas exempt de faiblesse, il semble que le dédain d'Orson a son égard, l'ait entrainé a le ranger lui aussi dans la case fumiste  

Shrek 3 — Pas mal, plein de moments sympas, l'impression peut-être que ça s'essouffle un chouia.

J'ai vu la deuxième partie du  diptyque sur la révolution

C'est toujours aussi bien, c'est même mieux. La réalisation d'Heffron est plus efficace que celle d'Enrico avec une urgence qui manquait un peu a la première partie. Ici il faut dire que le sujet touche a la tragédie politique avec les procès et les exécutions de Louis XVI et Marie Antoinette deux grand moment dans le film aussi  glaçant qu'émouvant, et l'emballement de la révolution dans la terreur tout les grand révolutionnaires: Robespierre, Desmoulins, Danton, Marat, Saint Just, Hebert courent tous à leur perte s'engageant toujours plus avant d'une voie sanglante répressive s'apercevant trop tard (pour les plus lucides) qu'ils finissent par trahir les idéaux qu'ils ont pourtant toujours défendus. La chute de Robespierre a la convention est filmé d'une manière absolument saisissante, les acteurs sont toujours aussi  bon, et le film est toujours aussi clair et didactique avec un grand effort pour garder une certaine objectivité Robespierre n'ait jamais caricatural, Danton reste sympathique mais son oportunisme et sa corruption sont bel et bien là et dans l'ensemble il y a un souci de préserver la complexité de toutes ces figures tout a fait estimable.

et puis il y a Christopher Lee qui fait Sanson   

Parsifal a écrit:

et puis il y a Christopher Lee qui fait Sanson   

Un choix que j'ai adoré, d'autant qu'il est merveilleux dans ce rôle. Je préfère largement le deuxième volet au premier : on nous y évite les lourdes allégories et l'on est nettement moins dans la « propagande » (quand bien même sert-elle une juste cause) qu'avec la réalisation d'Enrico. Plus noir, plus violent, on ne nous fait pas l'économie de l'horreur de la Terreur, et c'est une bonne chose. C'est d'ailleurs ce film qui m'a donné envie, dans un moyen avenir, de me documenter un peu plus sur cette période. Documentation qui s'est bornée pour le moment à la lecture des Dieux ont soif d'Anatole France.

Picrotal a écrit:

Un choix que j'ai adoré, d'autant qu'il est merveilleux dans ce rôle.

Oui c'est un peu la constante du film en plus, ils y passent tous et c'est le seul qui reste   

Picrotal a écrit:

Je préfère largement le deuxième volet au premier : on nous y évite les lourdes allégories et l'on est nettement moins dans la « propagande » (quand bien même sert-elle une juste cause) qu'avec la réalisation d'Enrico. Plus noir, plus violent, on ne nous fait pas l'économie de l'horreur de la Terreur, et c'est une bonne chose. C'est d'ailleurs ce film qui m'a donné envie, dans un moyen avenir, de me documenter un peu plus sur cette période. Documentation qui s'est bornée pour le moment à la lecture des Dieux ont soif d'Anatole France.

Je n'ai l'ait pas trouvé si propagandiste le Enrico finalement (j'en avais un peu peur), bien sur il y a l'hymne a la liberté de Delerue avec Norman mais enfin en dehors de ce lyrisme pro-révolutionnaire le film garde une certaine neutralité (un peu trop peut être, parce que ça manque d'engagement tout ça, comme une collection d'image d'épinal)

Le rôle de ma vie : Deuxième film de Zach Braff... très beau, émouvant, bien joué et bien vu... Très beau moment...

Picrotal a écrit:

Parsifal a écrit:

et puis il y a Christopher Lee qui fait Sanson   

Un choix que j'ai adoré, d'autant qu'il est merveilleux dans ce rôle. Je préfère largement le deuxième volet au premier : on nous y évite les lourdes allégories et l'on est nettement moins dans la « propagande » (quand bien même sert-elle une juste cause) qu'avec la réalisation d'Enrico. Plus noir, plus violent, on ne nous fait pas l'économie de l'horreur de la Terreur, et c'est une bonne chose. C'est d'ailleurs ce film qui m'a donné envie, dans un moyen avenir, de me documenter un peu plus sur cette période. Documentation qui s'est bornée pour le moment à la lecture des Dieux ont soif d'Anatole France.

Oui enfin tu sais bien quand même que la période filmée par Enrico ce n'est justement pas encore la Terreur.

Rosselini : Rome ville ouverte

C'est beau, c'est poignant !

Cololi a écrit:

Picrotal a écrit:

Parsifal a écrit:

et puis il y a Christopher Lee qui fait Sanson   

Un choix que j'ai adoré, d'autant qu'il est merveilleux dans ce rôle. Je préfère largement le deuxième volet au premier : on nous y évite les lourdes allégories et l'on est nettement moins dans la « propagande » (quand bien même sert-elle une juste cause) qu'avec la réalisation d'Enrico. Plus noir, plus violent, on ne nous fait pas l'économie de l'horreur de la Terreur, et c'est une bonne chose. C'est d'ailleurs ce film qui m'a donné envie, dans un moyen avenir, de me documenter un peu plus sur cette période. Documentation qui s'est bornée pour le moment à la lecture des Dieux ont soif d'Anatole France.

Oui enfin tu sais bien quand même que la période filmée par Enrico ce n'est justement pas encore la Terreur.

Ben oui je le sais. Je disais juste que le premier volet a quelque chose de très idyllique et très allégorique, et que le second, consacré à la Terreur, m'apparaît plus violent, plus sanglant, plus en phase avec ce qui est aussi la réalité d'une révolution, quelle que puisse être la valeur des idéaux qui la portent. Ce que je reproche beaucoup au premier volet, c'est le passage larmoyant de la lecture des Droits de l'Homme et du Citoyen, qui est tout de même un peu ridicule. Le second volet, plus cru, plus terre-à-terre, me parle plus. Et même si j'aime les deux, je préfère donc celui-ci.

Picrotal a écrit:

Cololi a écrit:

Picrotal a écrit:

Parsifal a écrit:

et puis il y a Christopher Lee qui fait Sanson   

Un choix que j'ai adoré, d'autant qu'il est merveilleux dans ce rôle. Je préfère largement le deuxième volet au premier : on nous y évite les lourdes allégories et l'on est nettement moins dans la « propagande » (quand bien même sert-elle une juste cause) qu'avec la réalisation d'Enrico. Plus noir, plus violent, on ne nous fait pas l'économie de l'horreur de la Terreur, et c'est une bonne chose. C'est d'ailleurs ce film qui m'a donné envie, dans un moyen avenir, de me documenter un peu plus sur cette période. Documentation qui s'est bornée pour le moment à la lecture des Dieux ont soif d'Anatole France.

Oui enfin tu sais bien quand même que la période filmée par Enrico ce n'est justement pas encore la Terreur.

Ben oui je le sais. Je disais juste que le premier volet a quelque chose de très idyllique et très allégorique, et que le second, consacré à la Terreur, m'apparaît plus violent, plus sanglant, plus en phase avec ce qui est aussi la réalité d'une révolution, quelle que puisse être la valeur des idéaux qui la portent. Ce que je reproche beaucoup au premier volet, c'est le passage larmoyant de la lecture des Droits de l'Homme et du Citoyen, qui est tout de même un peu ridicule. Le second volet, plus cru, plus terre-à-terre, me parle plus. Et même si j'aime les deux, je préfère donc celui-ci.

Sauf que ce moment idyllique a eu lieu (brièvement). Mais cela ne pouvait pas durer puisque car il y a un grand mal entendu sur les Droits de l'Homme : alors que les libéraux y voyaient une fin en soi ... les véritables révolutionnaires (dont Robespierre) veulent aller beaucoup plus loin, car il s'agit de garantir dans les faits l'égalité ... et non seulement l'égalité de droit.

Je concède que la période de la Terreur est plus intéressante, mais historiquement ... il fallait tout raconter.

Cololi a écrit:

Je concède que la période de la Terreur est plus intéressante, mais historiquement ... il fallait tout raconter.

Ah mais nous sommes bien d'accord, je ne conteste pas la légitimité de la première partie, je dis juste que je préfère la deuxième. J'ai pris la scène de la Déclaration comme exemple car c'est la plus évidente, mais ce n'est pas la seule non plus à faire dans l'allégorie un petit peu trop « poseuse » à mon goût, sans que cela soit préjudiciable à l'ensemble du film et m'empêche de l'aimer par ailleurs.

Moi ces vacances j'ai vu "Jimmy's hall", de Ken Loach.
J'ai bien aimé(mais j'aime bien Ken Loach en général, c'est l'homme des vérités qui sont toujours bonnes à dire).
Enfin bref, l'Irlande d'avant-guerre, ça devait pas être très marrant. Ça éclaire bien des choses.

Coppola : Apocalypse Now (Redux)

Grand film. Quelles images, et quelles musique !

Pour moi c'est le film de guerre définitif, après bien sur il y a surement plus réaliste dans le genre (ne serait-ce que les films de vétérans comme ceux de Shoendorffer), peut être même plus clair et plus puissamment politique dans le propos, mais c'est vraiment le seul film ou j'ai vraiment une impression de fuite en avant dans le chaos ou sombre la civilisation

5 fins différentes, Brando à demi-mort, un massacre de Wagner + hélicos sans que ça ait la gueule de Stock. Les premiers mots du film témoignent de sa destinée: "Saïgon, shit!" Shit all along... Heureusement Sagan était là pour obliger le jury à le mettre ex-aecquo avec Le tambour, qui aurait pu être meilleur.
.

sud273 a écrit:

5 fins différentes, Brando à demi-mort, un massacre de Wagner + hélicos sans que ça ait la gueule de Stock. Les premiers mots du film témoignent de sa destinée: "Saïgon, shit!" Shit all along... Heureusement Sagan était là pour obliger le jury à le mettre ex-aecquo avec Le tambour, qui aurait pu être meilleur.
.

heureusement surtout qu'on obligé Sagan a récompenser ce film qui aurait bien largement mérité d'être seul pour la palme, d'autant que le tambour a beaucoup moins bien vieillis qu'Apocalypse Now.

je ne pense pas, autant j'aime Rusty James et d'autres de Coppola, autant Apocalypse Now est à mon avis un déchet infâme, raté et coûteux.

sud273 a écrit:

je ne pense pas, autant j'aime Rusty James et d'autres de Coppola, autant Apocalypse Now est à mon avis un déchet infâme, raté et coûteux.

Apocalypse Now est un chef d'oeuvre si il est raté alors je ne vois pas ce qui peut être juger réussit ...

Rusty James j'aime bien mais je trouve justement je trouve qu'il a un peu vieillis, dans ses films post-apocalypse Now et sur un sujet proche je pense que je préfére Outsider plus modeste, plus touchant et pas moins réussit

oui Outsider, ça c'est du cinéma! Apolypse now c'était pour contenter les intellectuels européens, c'est plus que raté, ça n'existe pas!