Votre dernier film visionné

Michelangelo Antonioni : Il deserto rosso        1964


J'ai la même impression que lorsque j'avais vu les films de sa trilogie : des images somptueuses, de très beaux moments - très intenses, une narration sinueuse : oui oui, tout ça me séduit mais le propos "extérieur" - tout ce qui ne touche pas à la psychologie - est quand même sacrément cliché : "voilà, les usines, puissance (négative) de l'homme ne lui permettent même pas de donner un sens à sa vie".

Yuan : La Guerre des clans

Ca se laisse regarder … mais j'accroche que très moyennement, le côté film de genre trop prononcé à mon goût.



Refn : Bleeder

Génial ! Mise en scène originale, travaillée … photographie très spéciale … travail sur la couleur assez sensationnel … utilisation de la musique originale. C'est très étranger qu'un danois montre tant de violence dans sa société … car chez nous on nous dépend ces pays comme des pays socio-démocrates où règne la paix, la concorde, le compromis parfait ...

Zinnemann : Chacal

Génial

David Lean : Brief encounter        1945

 +
Je n'avais pas été très convaincu par Summertime mais j'ai beaucoup aimé celui-ci. J'ai été assez intrigué par l'utilisation de la temporalité, que je trouve assez surprenante pour un mélo (la séparation se fait dès le début du récit) : ici, il n'est pas vraiment question d'un continuum d'intensité progressive, tout est fragmenté avec des flash-back non systématiques dans leurs occurrences. Et puis, au-delà de ça, c'est un très beau film qui fait preuve d'une certaine retenue (cf. la fin qui est assez retenue et curieuse) et qui bénéficie d'une belle photographie noir et blanc.

Sang-soo Hong : La caméra de Claire        2017


Non, toujours pas... pourtant j'adore Isabelle Huppert mais ce film tourne tellement à vide : les discussions sont d'une vacuité incroyable (c'est sans doute voulu, en tout cas, je l'espère...), les personnages sont inintéressants - mais ce sont des artistes ! Non, vraiment, j'ai l'impression de ne tomber que sur les mauvais films de Sang-soo Hong (à part peut-être Seule sur la plage la nuit qui n'était au fond pas raté) ; ce film m'a toutefois permis d'y voir un peu plus clair sur son cinéma où l'ivresse semble être une constante... tout comme la vision très romantisée de l'artiste - d'où une partie de mon agacement, surtout quand c'est en mode "ohlàlà, l'artiste, trop noble et singulier". Par ailleurs, le film tout entier est noyé par le réalisateur lui-même qui s'excuse auprès de son actrice...

Emeryck a écrit:

Je n'avais pas été très convaincu par Summertime 

Emeryck a écrit:

mais j'ai beaucoup aimé celui-ci.

Emeryck a écrit:

J'ai été assez intrigué par l'utilisation de la temporalité, que je trouve assez surprenante pour un mélo (la séparation se fait dès le début du récit) : ici, il n'est pas vraiment question d'un continuum d'intensité progressive, tout est fragmenté avec des flash-back non systématiques dans leurs occurrences. Et puis, au-delà de ça, c'est un très beau film qui fait preuve d'une certaine retenue (cf. la fin qui est assez retenue et curieuse) et qui bénéficie d'une belle photographie noir et blanc.

Brève Rencontre fragmenté?
Certes le flashback est coupé en deux par une bref scène de retour au présent, mais a l'intérieure du flashback (parce que pour moi il n'y en a qu'un seul) tout est raconté de manière chronologique avec justement avec une intensité jusqu’à un dénouement d'autant plus inéluctable qu'on l'a déjà vu. Pour moi il y a bien un continuum d'intensité progressive et justement le flashback ne fait que le renforcer (et l'impression très forte d'unité et d'équilibre est encore plus renforcer par l'omniprésence d'une voix off souvent redondante avec l'image (l'un des aspects les plus curieux du films). Non le mélo fragmentaire et assez déroutant chez Lean, c'est Les Amants Passionnés, dont la structure est d'une complexité vertigineuse, avec ses flashbacks gigognes, et une voix off toujours a la première personne mais dont la temporalité est pour le moins incertaine.

Sinon c'est effectivement difficile de résister a ce petit bijoux de construction dramatique, avec un très beau noir et blanc et Celia Johnson, une actrice exceptionnel!

Ne me dites pas … que vous n'avez pas vu Bleeder !??

Je n'ai pas vu Bleeder

Parsifal a écrit:

Je n'ai pas vu Bleeder

Ca m'étonne un peu, mais du coup : c'est à voir !

Parsifal a écrit:

Emeryck a écrit:

J'ai été assez intrigué par l'utilisation de la temporalité, que je trouve assez surprenante pour un mélo (la séparation se fait dès le début du récit) : ici, il n'est pas vraiment question d'un continuum d'intensité progressive, tout est fragmenté avec des flash-back non systématiques dans leurs occurrences. Et puis, au-delà de ça, c'est un très beau film qui fait preuve d'une certaine retenue (cf. la fin qui est assez retenue et curieuse) et qui bénéficie d'une belle photographie noir et blanc.

Brève Rencontre fragmenté?
Certes le flashback est coupé en deux par une bref scène de retour au présent, mais a l'intérieure du flashback (parce que pour moi il n'y en a qu'un seul) tout est raconté de manière chronologique avec justement avec une intensité jusqu’à un dénouement d'autant plus inéluctable qu'on l'a déjà vu. Pour moi il y a bien un continuum d'intensité progressive et justement le flashback ne fait que le renforcer (et l'impression très forte d'unité et d'équilibre est encore plus renforcer par l'omniprésence d'une voix off souvent redondante avec l'image (l'un des aspects les plus curieux du films). Non le mélo fragmentaire et assez déroutant chez Lean, c'est Les Amants Passionnés, dont la structure est d'une complexité vertigineuse, avec ses flashbacks gigognes, et une voix off toujours a la première personne mais dont la temporalité est pour le moins incertaine.

Sinon c'est effectivement difficile de résister a ce petit bijoux de construction dramatique, avec un très beau noir et blanc et Celia Johnson, une actrice exceptionnel!

Oui, tu as raison , mais c'est assez curieux tout de même et c'est quand même (un peu) fragmenté, je trouve - enfin, pour moi, en tout cas ; je n'ai peut-être pas vu assez de mélodrames, cela dit.
Merci, je n'ai vu que les deux Lean que j'évoquais ci-dessus, je note celui-ci ! 

Cololi a écrit:

Ne me dites pas … que vous n'avez pas vu Bleeder !??

Moi non plus, je n'ai vu que Drive de ce réalisateur.

Emeryck a écrit:

Cololi a écrit:

Ne me dites pas … que vous n'avez pas vu Bleeder !??

Moi non plus, je n'ai vu que Drive de ce réalisateur.

Je n'avais vu que celui-là aussi. C'est clairement plus ambitieux de mon point de vue.

Emeryck a écrit:

Parsifal a écrit:

Emeryck a écrit:

J'ai été assez intrigué par l'utilisation de la temporalité, que je trouve assez surprenante pour un mélo (la séparation se fait dès le début du récit) : ici, il n'est pas vraiment question d'un continuum d'intensité progressive, tout est fragmenté avec des flash-back non systématiques dans leurs occurrences. Et puis, au-delà de ça, c'est un très beau film qui fait preuve d'une certaine retenue (cf. la fin qui est assez retenue et curieuse) et qui bénéficie d'une belle photographie noir et blanc.

Brève Rencontre fragmenté?
Certes le flashback est coupé en deux par une bref scène de retour au présent, mais a l'intérieure du flashback (parce que pour moi il n'y en a qu'un seul) tout est raconté de manière chronologique avec justement avec une intensité jusqu’à un dénouement d'autant plus inéluctable qu'on l'a déjà vu. Pour moi il y a bien un continuum d'intensité progressive et justement le flashback ne fait que le renforcer (et l'impression très forte d'unité et d'équilibre est encore plus renforcer par l'omniprésence d'une voix off souvent redondante avec l'image (l'un des aspects les plus curieux du films). Non le mélo fragmentaire et assez déroutant chez Lean, c'est Les Amants Passionnés, dont la structure est d'une complexité vertigineuse, avec ses flashbacks gigognes, et une voix off toujours a la première personne mais dont la temporalité est pour le moins incertaine.

Sinon c'est effectivement difficile de résister a ce petit bijoux de construction dramatique, avec un très beau noir et blanc et Celia Johnson, une actrice exceptionnel!

Oui, tu as raison , mais c'est assez curieux tout de même et c'est quand même (un peu) fragmenté, je trouve - enfin, pour moi, en tout cas ; je n'ai peut-être pas vu assez de mélodrames, cela dit.
Merci, je n'ai vu que les deux Lean que j'évoquais ci-dessus, je note celui-ci ! 

Mais qu'est-ce que tu entend par fragmenté? parce qu'en dehors de cette brève discontinuité du flashback on est pas dans un puzzle à la Citizen Kane quand même.

Ça m’intéresse vraiment, c'est peut être le film que j'ai le plus analysé de David Lean (sans que ce soit forcément mon préféré, mais c'est un film qu'il n'a pas cessé de reprendre dans toutes sa filmographie), du coup je suis intrigué par cette différence de perception tant l'unité du film me parait incontestable (tout y semble calculé au millimètre et verrouillé jusqu’à l’excès).
Apparemment Bresson dans les années 50 le cité comme l'un de ses films préféré.
Les Amants Passionnés, c'est un film qui déçoit souvent la première fois surtout quand on a Brève Rencontre en tête (pour le coup c'est beaucoup plus dispersé et ça fait plus mélo) mais c'est un film qui mérite qu'on y revienne!

et je note Bleeders de Refn donc!

Je rajoute que Bleeder est un film pour cinéphile car c'est bourré de références … et qu'un des personnages principaux est une sorte d'autiste/monomaniaque travaillant dans un vidéo club regardant 4 films par jour

Parsifal a écrit:

Emeryck a écrit:

Parsifal a écrit:

Emeryck a écrit:

J'ai été assez intrigué par l'utilisation de la temporalité, que je trouve assez surprenante pour un mélo (la séparation se fait dès le début du récit) : ici, il n'est pas vraiment question d'un continuum d'intensité progressive, tout est fragmenté avec des flash-back non systématiques dans leurs occurrences. Et puis, au-delà de ça, c'est un très beau film qui fait preuve d'une certaine retenue (cf. la fin qui est assez retenue et curieuse) et qui bénéficie d'une belle photographie noir et blanc.

Brève Rencontre fragmenté?
Certes le flashback est coupé en deux par une bref scène de retour au présent, mais a l'intérieure du flashback (parce que pour moi il n'y en a qu'un seul) tout est raconté de manière chronologique avec justement avec une intensité jusqu’à un dénouement d'autant plus inéluctable qu'on l'a déjà vu. Pour moi il y a bien un continuum d'intensité progressive et justement le flashback ne fait que le renforcer (et l'impression très forte d'unité et d'équilibre est encore plus renforcer par l'omniprésence d'une voix off souvent redondante avec l'image (l'un des aspects les plus curieux du films). Non le mélo fragmentaire et assez déroutant chez Lean, c'est Les Amants Passionnés, dont la structure est d'une complexité vertigineuse, avec ses flashbacks gigognes, et une voix off toujours a la première personne mais dont la temporalité est pour le moins incertaine.

Sinon c'est effectivement difficile de résister a ce petit bijoux de construction dramatique, avec un très beau noir et blanc et Celia Johnson, une actrice exceptionnel!

Oui, tu as raison , mais c'est assez curieux tout de même et c'est quand même (un peu) fragmenté, je trouve - enfin, pour moi, en tout cas ; je n'ai peut-être pas vu assez de mélodrames, cela dit.
Merci, je n'ai vu que les deux Lean que j'évoquais ci-dessus, je note celui-ci ! 

Mais qu'est-ce que tu entend par fragmenté? parce qu'en dehors de cette brève discontinuité du flashback on est pas dans un puzzle à la Citizen Kane quand même.

Ça m’intéresse vraiment, c'est peut être le film que j'ai le plus analysé de David Lean (sans que ce soit forcément mon préféré, mais c'est un film qu'il n'a pas cessé de reprendre dans toutes sa filmographie), du coup je suis intrigué par cette différence de perception tant l'unité du film me parait incontestable (tout y semble calculé au millimètre et verrouillé jusqu’à l’excès).
Apparemment Bresson dans les années 50 le cité comme l'un de ses films préféré.
Les Amants Passionnés, c'est un film qui déçoit souvent la première fois surtout quand on a Brève Rencontre en tête (pour le coup c'est beaucoup plus dispersé et ça fait plus mélo) mais c'est un film qui mérite qu'on y  revienne!

Eh bien, il y a cette fragmentation dont tu parles dans le flash-back ; c'est sûr que ce n'est pas un sommet de discontinuité (semi copyright Bellemontagne) mais ce n'est pas non plus absolument linéaire, rien de plus. 

Safy Nebbou : Celle que vous croyez        2019


Je viens juste de voir que ce film est une adaptation d'un roman. Je ne sais pas si c'est déjà ça dans le roman mais c'est vraiment caricatural : le film ne cesse d'enfoncer des portes ouvertes : surtout sur le domaine de la vie virtuelle, et même d'un point de vue scénaristique ; la fin en happy end totalement parachutée, franchement... De plus, le film utilise un sous-texte bien trop intelligible et lourd - oui, Les liaisons dangereuses, on a compris... Binoche sauve tout de même un peu les meubles, tout comme la photographie qui est assez jolie.

Éric Rohmer : Le rayon vert        1986


Ce Rohmer figure sans aucun doute dans mon trio de tête des films du réalisateur : c'est tellement rafraîchissant et dynamique. Ce Rohmer est finalement assez proche de Ma nuit chez Maud avec ce personnage bourré de contradictions - enfin, c'est assez récurrent chez Rohmer, cela dit... Il y a aussi un côté un peu Rivette avec ce fil conducteur du vert constitué par les cartes, les affiches et tous les trucs un peu méta. Je l'ai revu avec beaucoup de plaisir.

Emeryck a écrit:

Je viens juste de voir que ce film est une adaptation d'un roman. Je ne sais pas si c'est déjà ça dans le roman mais c'est vraiment caricatural : le film ne cesse d'enfoncer des portes ouvertes : surtout sur le domaine de la vie virtuelle, et même d'un point de vue scénaristique ; la fin en happy end totalement parachutée, franchement... De plus, le film utilise un sous-texte bien trop intelligible et lourd - oui, Les liaisons dangereuses, on a compris... Binoche sauve tout de même un peu les meubles, tout comme la photographie qui est assez jolie.

C'est un roman de Camille Laurens qui est plutôt un bon écrivain dans le registre de l'autofiction ; je n'ai pas lu celui-là, mais je connais d'autres livres d'elle que j'aime bien : Romance, Philippe, Dans ces bras-là...

Claude Sautet : Un mauvais fils        1980


Je suis en très grande partie d'accord avec ce qu'en dit Stefano à la page précédente et tiens à souligner la performance de Patrick Dewaere qui est ici remarquable de candeur - malgré son rôle d'ex-détenu.  C'est vrai que ce Sautet est assez à part : comme l'a également souligné Stefano, on change clairement de milieu pour quelque chose de beaucoup plus rugueux ; c'est également un film beaucoup plus intimiste, on est loin des groupes de Vincent, Paul, François, et les autres, il s'agit ici de la famille. Cependant, certains points de convergence persistent : la portée sociale du film, la réinsertion des détenus, la main d'oeuvre peu chère. J'ai également beaucoup aimé la manière dont la culpabilité se repartit de manière assez floue au sein de la famille.

Emeryck a écrit:

J'ai également beaucoup aimé la manière dont la culpabilité se repartit de manière assez floue au sein de la famille.

C'est très juste ce que tu dis sur la culpabilité ; au début, on est persuadé que le fils est indirectement responsable de la mort de sa mère, et le point de vue évolue subtilement par la suite (du côté du père...). Dewaere est extraordinaire, c'est peut-être son plus beau rôle (on cite souvent Série noire, mais je le trouve supérieur dans ce film de Sautet)...

+

J'ai beaucoup aimé ce film même si la fin m'a semblé un peu bâclée.

Jacques Doillon : La drôlesse        1979


J'ai beaucoup aimé. J'ai été saisi par l'ambiance assez étrange qu'instaure Doillon durant tout le film ; il en joue visiblement, d'ailleurs, en faisant coexister plusieurs zones d'indiscernabilité et ce, sur plusieurs plans : le plan moral, sur le plan des personnages, aussi - on n'en sait quasiment rien, on remarque que François est un peu déphasé mais rien de plus. Malgré ça, une beauté très simple surgit : un lien immédiat entre les deux personnages, exclus de la société ; mais cela leur importe peu, ils ont leur espace rhizomatique (), de plus en plus isolé - haut perché, porte fermée, puis le verrou, Madeleine intransigeante à la porte. J'ignore ce que vaut le reste de la filmographie de Doillon, mais c'est une belle découverte.

Shōhei Imamura : La femme insecte        1963

 
C'est moins perché que Le pornographe - je crois que je préfère ce dernier à La femme insecte que j'ai tout de même bien aimé. Ici encore, il y a des choses qui marchent superbement : je pense notamment aux arrêts sur image ou l'insertion d'images d'archive ; mais il y a aussi quelques (petites) longueurs. En fait, il y a tellement de choses, d'idées, de trucs qui coexistent que... certaines choses sont forcément en trop. Sinon, quelle noirceur !

Hihi c'est moi qui t'es donné l'idée de ces 2 films ? Car ce sont des chefs d'œuvre de mon point de vue (dont j'ai parlé ici).

Emeryck a écrit:

J'ignore ce que vaut le reste de la filmographie de Doillon, mais c'est une belle découverte.

A mon avis, il a fait deux bons films : La Drôlesse et Le Petit criminel. C'est étrange d'ailleurs parce que les deux jeunes acteurs de ces deux films ont eu des destins malheureux : l'actrice de La Drôlesse est morte à quinze ans et l'acteur du Petit criminel a été accusé de meurtre et s'est retrouvé en prison...

Cololi a écrit:

Hihi c'est moi qui t'es donné l'idée de ces 2 films ? Car ce sont des chefs d'œuvre de mon point de vue (dont j'ai parlé ici).

Oui pour le Doillon, plus exactement je me baladais sur un site et je me suis dit "Oh tiens, La drôlesse en HD, 'y paraît que c'est du Bresson en mieux d'après Cololi"   C'est évidemment moins bien que Bresson.
Pour le Imamura, non - même si je sais que tu aimes beaucoup Imamura - j'avais pioché quelques films que j'avais trouvé en HD à la suite de ma découverte il y a quelques mois de ça de ce réalisateur avec Le pornographe. 

Stefano P a écrit:

Emeryck a écrit:

J'ignore ce que vaut le reste de la filmographie de Doillon, mais c'est une belle découverte.

A mon avis, il a fait deux bons films : La Drôlesse et Le Petit criminel. C'est étrange d'ailleurs parce que les deux jeunes acteurs de ces deux films ont eu des destins malheureux : l'actrice de La Drôlesse est morte à quinze ans et l'acteur du Petit criminel a été accusé de meurtre et s'est retrouvé en prison...

Merci, je note. Et le reste, c'est pas terrible ?

Emeryck a écrit:

Cololi a écrit:

Hihi c'est moi qui t'es donné l'idée de ces 2 films ? Car ce sont des chefs d'œuvre de mon point de vue (dont j'ai parlé ici).

Oui pour le Doillon, plus exactement je me baladais sur un site et je me suis dit "Oh tiens, La drôlesse en HD, 'y paraît que c'est du Bresson en mieux d'après Cololi"   C'est évidemment moins bien que Bresson.
Pour le Imamura, non - même si je sais que tu aimes beaucoup Imamura - j'avais pioché quelques films que j'avais trouvé en HD à la suite de ma découverte il y a quelques mois de ça de ce réalisateur avec Le pornographe. 

Beh Bresson … je reste sur ma faim avec "Au hasard Balthazar" qui m'a quand même bien déçu … soyons franc.

Chez Imamura … de ceux que j'ai vu pour le moment c'est Profond Désir des dieux, qu'il faut vraiment que tu voies.

Emeryck a écrit:

Merci, je note. Et le reste, c'est pas terrible ?

Il a une thématique autour des psychodrames sentimentaux très intenses et même parfois carrément hystériques que je n'aime pas trop, mais je connais beaucoup de cinéphiles qui sont très fans. Si tu veux tester, tu as La Femme qui pleure, La Pirate, La Vengeance d'une femme qui sont très caractéristiques dans sa filmographie...

Schoendoerffer : Le Crate-tambour



Bogdanovitch : La Dernière séance

Génialissime.

Cololi a écrit:

Emeryck a écrit:

Cololi a écrit:

Hihi c'est moi qui t'es donné l'idée de ces 2 films ? Car ce sont des chefs d'œuvre de mon point de vue (dont j'ai parlé ici).

Oui pour le Doillon, plus exactement je me baladais sur un site et je me suis dit "Oh tiens, La drôlesse en HD, 'y paraît que c'est du Bresson en mieux d'après Cololi"   C'est évidemment moins bien que Bresson.
Pour le Imamura, non - même si je sais que tu aimes beaucoup Imamura - j'avais pioché quelques films que j'avais trouvé en HD à la suite de ma découverte il y a quelques mois de ça de ce réalisateur avec Le pornographe. 

Beh Bresson … je reste sur ma faim avec "Au hasard Balthazar" qui m'a quand même bien déçu … soyons franc.

Chez Imamura … de ceux que j'ai vu pour le moment c'est Profond Désir des dieux, qu'il faut vraiment que tu voies.

Ce n'est pas le Bresson le plus facile, tu pourrais peut-être essayer Pickpocket ou Mouchette. 
Je vais voir si je trouve ça en HD ! 

Stefano P a écrit:

Emeryck a écrit:

Merci, je note. Et le reste, c'est pas terrible ?

Il a une thématique autour des psychodrames sentimentaux très intenses et même parfois carrément hystériques que je n'aime pas trop, mais je connais beaucoup de cinéphiles qui sont très fans. Si tu veux tester, tu as La Femme qui pleure, La Pirate, La Vengeance d'une femme qui sont très caractéristiques dans sa filmographie...

D'accord, je jetterai un œil.

Abdellatif Kechiche : La faute à Voltaire        2000

 +
C'est le premier film de Kechiche que je vois - et c'est d'ailleurs son premier film. Pour un premier film, il est d'une maîtrise et d'un équilibre remarquables ; l'aspect social est particulièrement bien traité : Kechiche ne vire pas dans le misérabilisme - sans être positivement caricatural non plus ; au contraire, ce film témoigne d'une véritable connivence entre les exclus de la société. L'aspect symbolique est plaisant, avec un jeu sur les contrastes qui fonctionne parfois très bien - je pense notamment à la scène du mariage ; mais aussi à la fin qui est tout de même symboliquement amusante même si elle est de façon évidente humainement terrible. J'ai beaucoup aimé, en tout cas.

Walther Ruttmann : Berlin, symphonie d'une grande ville        1927


Certaines scènes sont remarquables en terme de montage - le début, notamment - et certains plans captent le mouvement de façon assez stupéfiante mais je n'ai pas accroché et me suis assez ennuyé. 

Thelonious a écrit:

+

J'ai beaucoup aimé ce film même si la fin m'a semblé un peu bâclée.

J'ai un très bon souvenir de ce film aussi. Mais je ne me rappelle plus du tout de la fin.
La musique d'Osvaldo Golijov était un peu trop présente à mon goût peut-être, mais ça ne gêne pas trop.
Le casting est splendide par contre, en particulier Klaus Maria Brandauer dans le rôle du père / chef d'orchestre. Quel acteur !

Tiens, et que devient Vincent Gallo ?

Dragons 3 : un film d'animation bien fait. Plutôt pour les enfants, mais dans la salle on était quasiment que des adultes

Marie Stuart, reine d'Ecosse : belles photos et beaux costumes. Je suppose que tout le monde connait le destin de Marie Stuart, je ne vous ferai donc pas l'affront d'y revenir.

luisa miller a écrit:

Marie Stuart, reine d'Ecosse : belles photos et beaux costumes. Je suppose que tout le monde connait le destin de Marie Stuart, je ne vous ferai donc  pas l'affront d'y revenir.

En effet, un destin tragique... Veuve après moins d'un an et demi de mariage, trahie par les hommes qu'elle a aimés, emprisonnée pendant plus de 18 ans, trainée nue à l'échafaud et exécutée par un bourreau ivre qui donnera trois coups de hache avant de la décapiter...

Et puis, affront suprême:

Bof bof Mary queen of scots, c'est pas mauvais mais justement l'histoire a déjà été tellement raconté. Et la réalisation est assez quelconque, aprés je donnerais tous les films sur Mary Stuart pour un film sur Élisabeth!

Benedictus a écrit:

luisa miller a écrit:

Marie Stuart, reine d'Ecosse : belles photos et beaux costumes. Je suppose que tout le monde connait le destin de Marie Stuart, je ne vous ferai donc  pas l'affront d'y revenir.

En effet, un destin tragique... Veuve après moins d'un an et demi de mariage, trahie par les hommes qu'elle a aimés, emprisonnée pendant plus de 18 ans, trainée nue à l'échafaud et exécutée par un bourreau ivre qui donnera trois coups de hache avant de la décapiter...

Et puis, affront suprême:

Fais gaffe toi ; je pourrais bien te faire écouter TOUTES les versions qui existent de la "daube" en question :burns:

Je ferais comme si je n'avais pas cliqué sur le spoiler...

Stefano P a écrit:

Je ferais comme si je n'avais pas cliqué sur le spoiler...

T'inquiète, avec ma jumelle on va s'occuper de Benedictus comme il le mérite

luisa miller a écrit:

Stefano P a écrit:

Je ferais comme si je n'avais pas cliqué sur le spoiler...

T'inquiète, avec ma jumelle on va s'occuper de Benedictus comme il le mérite

On pourrait commencer les représailles avec ça : /watch?v=3D-sKDPJYIM

Cololi a écrit:

Emeryck a écrit:

Cololi a écrit:

Ne me dites pas … que vous n'avez pas vu Bleeder !??

Moi non plus, je n'ai vu que Drive de ce réalisateur.

Je n'avais vu que celui-là aussi. C'est clairement plus ambitieux de mon point de vue.

Je ne suis pas très fan de Refn, mais alors Bronson vaut largement le détour !

Chaudement recommandé  

Spoiler:

Parsifal a écrit:

Bof bof Mary queen of scots, c'est pas mauvais mais justement l'histoire a déjà été tellement raconté. Et la réalisation est assez quelconque, aprés je donnerais tous les films sur Mary Stuart pour un film sur Élisabeth!

La vie privée d'Elisabeth d'Angleterre, avec Bette Davies, Eroll Flinn, et la musique de Korngold?

Par exemple! (un très bon film d'ailleurs)
les films avec Cate Blanchett sont je l'avoue assez pompier, il y a un téléfilm avec Helen Mirren aussi et une série de la BBC avec Glenda Jackson.

Elizabeth est un personnage plus intéressant que sa célèbre rivale (et au moins elle a réussit son règne, elle)

Emeryck a écrit:

Walther Ruttmann : Berlin, symphonie d'une grande ville        1927


Certaines scènes sont remarquables en terme de montage - le début, notamment - et certains plans captent le mouvement de façon assez stupéfiante mais je n'ai pas accroché et me suis assez ennuyé. 

Mais la musique de Meisel, tout de même !! Le propos est sans doute un peu contemplatif (ce qui ne devrait pas te gêner), mais combiné à la musique, il se passe beaucoup de choses, je trouve – j'en ai souvent écouté la musique avant même de découvrir le film, à dire vrai…

La Falaise De La Mort avec Stallone (1993)

J'ai réécouté en pensant que ce serait tout pourri mal vieilli. Un chef d'oeuvre et une bande de son. S'écoute mieux maintenant qu'il y a 20 ans. Je retourne voir sur IMDB et ce film a été nominé aux Oscars pour le son, justement. Et d'autres nominations pour le son dans d'autres soirées type gala/récompense. C'est du gros. Les années 90.

Saliut 7 (2017)
film russe réalisé par Klim Chipenko



Un superbe film tiré d'un fait vécu.

Le mystère Henri Pick . De belles photos de Bretagne, notamment; Lucchini en critique littéraire mégalo certes mais assez lucide pour comprendre qu'il y a un truc qui cloche

DavidLeMarrec a écrit:

Mais la musique de Meisel, tout de même !!

oui!!