[Metal] Playlist

Digital Ghosts est le sixième album du groupe de métal progressif Shadow Gallery. Il est sorti le 23 octobre 2009 en Europe et le 3 novembre 2009 aux États-Unis. Il s'agit du premier album depuis la mort de leur ancien chanteur Mike Baker le 29 octobre 2008.
Et c'est très bien, un véritable régal sonore...
Cela le fait très bien, le son y est remarquable !
J'ai la chance d'avoir l'édition avec les 4 bonus !

Je vais bientôt suivre tes traces, Pachy (et celles d'Arnaud, évidemment) puisque Shadow Gallery est le prochain groupe prévu sur ma liste d'écoutes. En attendant, le dernier Vanden Plas, sorti il y a à peine quelques semaines :

Vanden Plas - The Empyrean equation of the long lost things (2024)



Et alors, à part une tentative de record du monde du titre d'album le plus abscons, quoi de neuf sur ce nouveau Vanden Plas ? Eh bien déjà, pour la première fois en plus de trente ans de carrière, un changement de lineup, avec un nouveau claviériste. Je vous rassure tout de suite, ça ne change absolument pas le style immuable du groupe, mais on notera quand même des sonorités un peu plus modernes à ce niveau-là (pas mal de piano notamment), ce qui ne fait pas de mal. On oublie aussi les doubles albums monumentaux de la décennie précédente, cette fois on a "seulement" droit à six titres pour une heure de musique (sacrée moyenne), dont une March of the saints finale de plus d'un quart d'heure. L'inspiration est-elle suffisamment au rendez-vous pour faire passer ce copieux menu ? Majoritairement, oui ! On a un peu l'impression par moment d'entendre une sorte de best-of de ce que propose le groupe depuis plusieurs décennies, notamment dans ce fameux titre final à rallonge, mais les pistes les plus réussies sont vraiment excellentes (la chanson-titre majoritairement instrumentale qui ouvre l'album de flamboyante manière, mais aussi la première partie de la ballade They call me god, qui prouve que le groupe peut faire des merveilles dans un style très épuré mais émotionnellement fort), alors que celles qui sentent un peu trop le réchauffé et les procédés trop entendus (le refrain fatiguant de My icarian flight) restent largement écoutables. De toute façon, Vanden Plas ne tombe jamais dans le franchement raté, comme en témoigne l'impressionnante régularité de leur discographie. Ce dernier album en date ne fait pas exception à la règle, et il s'agit même selon moi de l'un des sommets de leur carrière.

@pachy : cet ultime album n'est franchement pas leur meilleur, mais le morceau-titre est un petit bijou avec une dimension jazz-rock vraiment jouissive.

@roupoil : impatient de te lire

Roupoil a écrit:

Je vais bientôt suivre tes traces, Pachy (et celles d'Arnaud, évidemment) puisque Shadow Gallery est le prochain groupe prévu sur ma liste d'écoutes. En attendant, le dernier Vanden Plas, sorti il y a à peine quelques semaines :

Vanden Plas - The Empyrean equation of the long lost things (2024)



Et alors, à part une tentative de record du monde du titre d'album le plus abscons, quoi de neuf sur ce nouveau Vanden Plas ? Eh bien déjà, pour la première fois en plus de trente ans de carrière, un changement de lineup, avec un nouveau claviériste. Je vous rassure tout de suite, ça ne change absolument pas le style immuable du groupe, mais on notera quand même des sonorités un peu plus modernes à ce niveau-là (pas mal de piano notamment), ce qui ne fait pas de mal. On oublie aussi les doubles albums monumentaux de la décennie précédente, cette fois on a "seulement" droit à six titres pour une heure de musique (sacrée moyenne), dont une March of the saints finale de plus d'un quart d'heure. L'inspiration est-elle suffisamment au rendez-vous pour faire passer ce copieux menu ? Majoritairement, oui ! On a un peu l'impression par moment d'entendre une sorte de best-of de ce que propose le groupe depuis plusieurs décennies, notamment dans ce fameux titre final à rallonge, mais les pistes les plus réussies sont vraiment excellentes (la chanson-titre majoritairement instrumentale qui ouvre l'album de flamboyante manière, mais aussi la première partie de la ballade They call me god, qui prouve que le groupe peut faire des merveilles dans un style très épuré mais émotionnellement fort), alors que celles qui sentent un peu trop le réchauffé et les procédés trop entendus (le refrain fatiguant de My icarian flight) restent largement écoutables. De toute façon, Vanden Plas ne tombe jamais dans le franchement raté, comme en témoigne l'impressionnante régularité de leur discographie. Ce dernier album en date ne fait pas exception à la règle, et il s'agit même selon moi de l'un des sommets de leur carrière.

J'ai honte j'avoue ne rien connaître de Vanden Plas...
Du moins jusqu'à présent....

Fais gaffe quand même, il y a un fond vraiment heavy chez Vanden Plas, pas sûr que ce soit le genre de truc que tu vas adorer...

Fermez les yeux et remontons dans le temps, plusieurs milliers d'années en arrière. Après une longue traversée spatiale, nous voguons à présent aux abords de la planète Y où se meure une race appelée "Forever". Des sonorités aquatiques nous accueillent et se mêlent rapidement aux bruits de constructions sidérurgiques…
Ayreon est décidément la meilleure chose que Anthony Lucassen n'a jamais produit...
Cet album est vraiment superbe, bien sûr faut être fan de rock opéra métal progressif, mais cela vaut le coup !
Et toujours pleins d'invités pour y vivre l'aventure...
J'attends avec impatience le Blu-ray du spectacle de l'année dernière à Tilburg !

Oui, c'est vraiment un de ses meilleurs albums avec Into the electric castle et The human equation.

Roupoil a écrit:

Fais gaffe quand même, il y a un fond vraiment heavy chez Vanden Plas, pas sûr que ce soit le genre de truc que tu vas adorer...

Oh je verrais bien...c'est pas pour tout de suite....

Magellan : Impending Ascension (93)


Un métal-prog grandiloquent à souhait qui sait se souvenir de Yes et qui fait mouche malgré quelques sonorités bontempi et une boîte à rythme pas vraiment glamour.

arnaud bellemontagne a écrit:

Magellan : Impending Ascension (93)


Un métal-prog grandiloquent à souhait qui sait se souvenir de Yes et qui fait mouche malgré quelques sonorités bontempi et une boîte à rythme pas vraiment glamour.

J'ai plusieurs cd du groupe, faut que je redécouvre ça !

After Forever - After Forever (2007)



Après l'album précédent, After Forever s'est fâché avec sa maison de disque, donc direction Nuclear Blast (pour ceux qui ne connaissent, l'une des plus grosses boîtes de production de l'univers metal), plus de moyens, et un nouveau départ avec ce cinquième album. Sauf qu'en fait de départ, ce sera en fait le terminus pour le groupe, qui va se dissoudre définitivement peut de temps après la sortie du disque. Auront-ils au moins fini en apothéose, en profitant notamment du véritable orchestre mis à leur disposition (utilisé de façon assez curieuse d'ailleurs, complètement absent sur plusieurs pistes, et essentiellement audible dans quelques intros "filmiques" sympathiques mais pas du tout développées) ? Non, plutôt un énorme gâchis, et c'est la faute d'un seul homme : le claviériste du groupe, auquel on a manifestement eu la très mauvaise idée de donner carte blanche pour alimenter la musique déjà riche et pas toujours super cohérente du groupe (comme d'habitude on a droit à des insertions de growls ou de motifs orientaux de façon assez aléatoire) de sons "rigolos". Enfin, j'imagine que c'était le but, parce que sinon je ne vois pas comment justifier les bzoui bzoui complètement déconnectés du reste de la musique et aux confins du grotesque qui déboulent sans crier gare sur une bonne moitié des pistes. Non, vraiment, à la première écoute, je me suis demandé si je n'avais pas écouté une version customisée de l'album où un gugusse se serait amusé à rajouter des parties de clavier débiles pour s'amuser. Ecoutez (ou plutôt ne le faites pas...) par exemple le début de De-energized (après les quelques secondes de l'intro symphonique), c'est absolument ahurissant que de telles aberrations aient pu être conservées sur le produit fini (mais bon, j'ai lu suffisamment de critiques positives de cet album pour admettre que certains arrivent à trouver que ça ne suffit pas à massacrer intégralement les chansons concernées). Si on arrive à faire abstraction de cet énorme point noir, le disque est à l'image des deux précédents, fourre-tout et pas très recherché, mais plutôt sympathique (Discord notamment est une bonne ouverture). Pas assez pour sauver le disque, mais ça lui évitera une note plus infamante.

Roupoil a écrit:

After Forever - After Forever (2007)



Après l'album précédent, After Forever s'est fâché avec sa maison de disque, donc direction Nuclear Blast (pour ceux qui ne connaissent, l'une des plus grosses boîtes de production de l'univers metal), plus de moyens, et un nouveau départ avec ce cinquième album. Sauf qu'en fait de départ, ce sera en fait le terminus pour le groupe, qui va se dissoudre définitivement peut de temps après la sortie du disque. Auront-ils au moins fini en apothéose, en profitant notamment du véritable orchestre mis à leur disposition (utilisé de façon assez curieuse d'ailleurs, complètement absent sur plusieurs pistes, et essentiellement audible dans quelques intros "filmiques" sympathiques mais pas du tout développées) ? Non, plutôt un énorme gâchis, et c'est la faute d'un seul homme : le claviériste du groupe, auquel on a manifestement eu la très mauvaise idée de donner carte blanche pour alimenter la musique déjà riche et pas toujours super cohérente du groupe (comme d'habitude on a droit à des insertions de growls ou de motifs orientaux de façon assez aléatoire) de sons "rigolos". Enfin, j'imagine que c'était le but, parce que sinon je ne vois pas comment justifier les bzoui bzoui complètement déconnectés du reste de la musique et aux confins du grotesque qui déboulent sans crier gare sur une bonne moitié des pistes. Non, vraiment, à la première écoute, je me suis demandé si je n'avais pas écouté une version customisée de l'album où un gugusse se serait amusé à rajouter des parties de clavier débiles pour s'amuser. Ecoutez (ou plutôt ne le faites pas...) par exemple le début de De-energized (après les quelques secondes de l'intro symphonique), c'est absolument ahurissant que de telles aberrations aient pu être conservées sur le produit fini (mais bon, j'ai lu suffisamment de critiques positives de cet album pour admettre que certains arrivent à trouver que ça ne suffit pas à massacrer intégralement les chansons concernées). Si on arrive à faire abstraction de cet énorme point noir, le disque est à l'image des deux précédents, fourre-tout et pas très recherché, mais plutôt sympathique (Discord notamment est une bonne ouverture). Pas assez pour sauver le disque, mais ça lui évitera une note plus infamante.

Tiens encore un groupe que je connais que de nom, vais découvrir cela alors !

Vu la pertinente description de Roupoil je ne pense pas que cela soit nécessaire

Un peu de curiosité malsaine à la lecture de Roupoil me donne l'envie d'écouter ça.

Magellan : Test of Wills (97)


Mieux produit que les précédents (enfin un vrai batteur!), il est aussi beaucoup plus orienté métal (les riffs sont acérés!) tout en restant suffisamment chiadé pour intéresser le progueux.

Roupoil a écrit:

Je vais bientôt suivre tes traces, Pachy (et celles d'Arnaud, évidemment) puisque Shadow Gallery est le prochain groupe prévu sur ma liste d'écoutes.

Quels premiers albums, quand même. Merci Arnaud pour cette découverte, qui peuple mes CDs de chevet.

Voilà qui fait plaisir à lire.

Moi aussi si je veux je peux faire des discographies entières de groupe comme Roupoil. Et mieux ! Je le fais en un seul post ! Pas la peine de s'étendre plus que de raison à base de "et le clavier sonne encore moins bien dans ce quinzième effort", de "que vaut ce concept album de speed melo sur la vie de Bakounine" ou autre "y a pas un seul riff valable dans ce classique".



Dead Congregation - Graves of the Archangels - 2008
Dead Congregation - Promulgation of the Fall - 2014

Comment ça c'est facile y a que deux albums ? Bah oui mais j'y peux rien si c'est un groupe qui cultive le mystère.

Dead Congregation est formé en Grèce par plusieurs musiciens actifs dans la scène locale, présents dans d'autres groupes du style, entre death et black, l'un des membres ayant par ailleurs son propre label. Le groupe pratique un death metal dans le style caverneux, proche des efforts de Incantation.

Dès le premier disque Graves of the Archangels en 2008, qui suit un EP de 2005, le groupe conquiert une renommée certaine grâce à la la qualité de ses compositions et la violence de son son. Son qui ne traduit d'ailleurs pas vraiment ses origines puisqu'on a plutôt affaire à un death metal à l'américaine avec des relents doom sur certains titres où les tempis de guitare se font plus lents, avec parfois des riffs assez groovy à la Bolt Thrower, sur un fond de blast à la batterie avec une double pédale omniprésente et de chants gutturaux volontairement enterrés dans le mix. Les seules concessions helléniques se retrouvent dans quelques ambiances de l'album où l'on entend des chants byzantins et des cloches. Les titres sont de longueur variable mais le groupe s'efforce de conserver sur tout le disque une atmosphère très étouffante. Moment imparable de l'album, le titre Source of Fire et son riff final entêtant.

Six ans plus tard, le groupe revient donc avec Promulgation of the Fall, sur un mode bigger and louder et avec une production plus ciselée (j'y regrette juste le son des toms de la batterie parfois trop métalliques). Le groupe ne perd rien de sa force brute puisque le disque est encore plus ramassé, tout aussi caverneux et méchant. La voix se fait encore plus lointaine, comme si le chant venait d'une créature enfouie dans les profondeurs d'Athènes. On retrouve les passages doom, quelques solis discrets dont l'album précédent était exempt et cette batterie du chaos. Mais c'est évidemment les breaks qui font le sel du groupe, avec donc des riffs très répétitifs à la Bolt Thrower. Pour moi vraiment un des meilleurs albums de death metal des années 2010.

Le groupe ne sortira ensuite qu'un EP de deux titre en 2016, Sombre Doom, faisant donc la part belle aux atmosphères plus doom du groupe et plus rien depuis. Mais le groupe existe toujours et tourne fréquemment dans les festivals donc je continue à espérer une suite à leur discographie.

Oh oui, deux indispensables de la scène old school death revival des années 2010, avec le 1er Grave Miasma, le 1er Blood Incantation, les premiers Tribulation et les deux Morbus Chron...

Pour moi ce soir :



Un classique de death metal progressif, entre Rush, Slayer et la musique latine. 8 morceaux imparables.

Autre classique du death progressif, automnal plutôt qu'enjoué, avec le roi des growls alors au sommet de sa forme (quelle honte qu'il ait arrêté !).

Prestissimo a écrit:

Autre classique du death progressif, automnal plutôt qu'enjoué, avec le roi des growls alors au sommet de sa forme (quelle honte qu'il ait arrêté !).

C'est un groupe que j'aime particulièrement, vu en concert !

Vu qu'en vidéo, sur "Garden of the Titans", c'était bien fichu. Akerfeldt me faisait de la peine là-dessus, il a perdu sa voix sur les passages féroces...

Si tu aimes Opeth, je te conseille Wilderun, un groupe un peu similaire, mais en encore plus : plus metal, plus folk, morceaux encore plus longs et plus arrangés...

Prestissimo a écrit:

Vu qu'en vidéo, sur "Garden of the Titans", c'était bien fichu. Akerfeldt me faisait de la peine là-dessus, il a perdu sa voix sur les passages féroces...

Si tu aimes Opeth, je te conseille Wilderun, un groupe un peu similaire, mais en encore plus : plus metal, plus folk, morceaux encore plus longs et plus arrangés...

Eh merci du tuyau, je vais voir ça !

Leur chef d'œuvre. J'aime bien les quelques touches de Peter Gabriel sur "Sand & Mercury". Et Anneke, je l'aime tout court...

Deep Purple : Burn (74) / Stormbringer (74) / Come Taste the Band (75)


Un tryptique réjouissant qui tourne en boucle sur ma platine depuis des mois.
Au menu : un cocktail bien frappé de hard-rock, de funk et de soul.
Ma période préférée (et de loin) de Deep Purple.

arnaud bellemontagne a écrit:

Deep Purple : Burn (74) / Stormbringer (74) / Come Taste the Band (75)


Un tryptique réjouissant qui tourne en boucle sur ma platine depuis des mois.
Au menu : un cocktail bien frappé de hard-rock, de funk et de soul.
Ma période préférée (et de loin) de Deep Purple.

Ah tiens moi, c'est le contraire....
Je déteste le chanteur bassiste qui ne fait que hurlé...
David Coverdal n'est pas non plus le meilleur, sauf exception....
Par contre, mon DB préféré c'est Come Taste the Band....alors là, rien que pour le pauvre Tommy Bolin

Judas Priest - Invincible shield (2024)



Les papys du metal sont de retour ! Ben oui, Judas Priest ne pouvait pas laisser passer l'année 2024 sans proposer un nouveau disque, exactement un demi-siècle après le Rocka rolla inaugural de leur discographie. Bien sûr, beaucoup d'eau a coulé sous les ponts depuis, le groupe et le style ne sont plus vraiment les mêmes, mais on retrouve quand même, et c'est bien l'essentiel, un Rob Halford impressionnant au chant. Les mauvaises langues diront que la technologie moderne fait des miracles, mais peu importe, sur CD il reste vraiment excellent, et on a même droit à quelques-une des aigus qui ont fait sa légende (sur The serpent and the king notamment). Et pour le reste, que fallait-il attendre après un Firepower vraiment convaincant il y a déjà six ans ? Eh bien, la même recette, à savoir un heavy très classique et calibré (galopades et refrains mélodiques à gogo, solos qui vont bien sur chaque piste ou presque) qui ne sort de ses rails que très ponctuellement (l'atmosphère plus mélancolique de Crown of horns, le solo acoustique de Giants in the sky), porté par une production moderne hyper efficace. Que de l'attendu donc, mais la bonne surprise de cet album, c'est qu'il n'y en a pas de mauvaise : tout est parfaitement maîtrisé, aucune piste ne semble franchement hors de propos, et la plupart sont des tubes irrésistibles (Panic attack qui ouvre le disque, la chanson titre, Trial by fire, mais je pourrais citer les deux tiers des chansons en fait). Classique, mais amplement suffisant pour faire la leçon à quantité de groupes qui n'ont pas le quart de l'ancienneté de Judas Priest.

Oui, un bon disque.
Vraiment impressionnant pour des croulants.

Tiens, vous avez une idée du plus vieux groupe de métal encore en activité ?

Avec, disons, au moins un membre historique encore présent dans le setup  

AC/DC ? Deep Purple ? Judas Priest ? Iron Maiden ? Black Sabbath ?

Roupoil a écrit:

Judas Priest - Invincible shield (2024)



Les papys du metal sont de retour ! Ben oui, Judas Priest ne pouvait pas laisser passer l'année 2024 sans proposer un nouveau disque, exactement un demi-siècle après le Rocka rolla inaugural de leur discographie. Bien sûr, beaucoup d'eau a coulé sous les ponts depuis, le groupe et le style ne sont plus vraiment les mêmes, mais on retrouve quand même, et c'est bien l'essentiel, un Rob Halford impressionnant au chant. Les mauvaises langues diront que la technologie moderne fait des miracles, mais peu importe, sur CD il reste vraiment excellent, et on a même droit à quelques-une des aigus qui ont fait sa légende (sur The serpent and the king notamment). Et pour le reste, que fallait-il attendre après un Firepower vraiment convaincant il y a déjà six ans ? Eh bien, la même recette, à savoir un heavy très classique et calibré (galopades et refrains mélodiques à gogo, solos qui vont bien sur chaque piste ou presque) qui ne sort de ses rails que très ponctuellement (l'atmosphère plus mélancolique de Crown of horns, le solo acoustique de Giants in the sky), porté par une production moderne hyper efficace. Que de l'attendu donc, mais la bonne surprise de cet album, c'est qu'il n'y en a pas de mauvaise : tout est parfaitement maîtrisé, aucune piste ne semble franchement hors de propos, et la plupart sont des tubes irrésistibles (Panic attack qui ouvre le disque, la chanson titre, Trial by fire, mais je pourrais citer les deux tiers des chansons en fait). Classique, mais amplement suffisant pour faire la leçon à quantité de groupes qui n'ont pas le quart de l'ancienneté de Judas Priest.

Non, rien à faire j'y parvient pas et depuis que KK est parti et Glen Titon n'est plus que l'ombre de lui-même j'aime pas les guitaristes de maintenant....
Dommage, j'ai vu deux fois JP en concert et c'était top...

arnaud bellemontagne a écrit:

Deep Purple

Wow. Fondé en 1968, 56 ans, plus vieux que moi

Hé oui jeunot!

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Haken : The Mountain (2013)


Un concentré d'intelligence et de classe absolue.

Le chef d'oeuvre du prog-métal post-Dream Theater.

Epica The Phantom agony (2003)



Pour ceux qui n'ont pas tout suivi, Epica c'est le groupe formé par Mark Jansen  après qu'il ait claqué la porte d'un After forever dont la ligne artistique ne lui convenait plus. Là, pas de problème, il va pouvoir s'en donner à coeur-joie dans le metal symphonico-gothique avec chanteuse lyrique à la Nightwish. Pour cela (puisque la chanteuse d'After forever, elle, est restée dans son groupe), il recrute une petite jeunette au chant qui figure aussi en bonne place sur l'affreuse pochette du CD. La jeunesse de la dame s'entend d'ailleurs beaucoup dans ce premier essai, son chant imite celui de ses aînées de façon assez scolaire et peu assurée, c'est un peu gênant mais elle a quand même une belle voix et ça contribue curieusement au côté artisanal et pas totalement maîtrisé de tout l'album, qui lui donne un cachet à part assez irrésistible. En fait, on sent bien la volonté de faire un truc hyper grandiose, naviguant entre les passages franchement épiques et les moments plus romantiques, mais la construction des morceaux manque souvent d'assurance et de cohérence (l'utilisation des growls notamment n'a souvent pas beaucoup de sens, on a aussi des samples de discours incompréhensibles sur Facade of reality). Mais malgré ces défauts bien voyants (à la première écoute j'avais même été franchement déçu par le disque), on finit par écouter l'album en boucle tant les atmosphères sont prenantes et les mélodies imparables. Certes, Cry for the moon est un tube qui tombe dans la facilité, Feint navigue sur la frontière dangereuse entre l'envoûtant et le franchement chiant, mais Sensorium ou la chanson-titre et son thème épique inoubliable, je ne m'en lasse pas. Finalement, le disque n'a pas usurpé sa réputation d'incontournable du genre, même s'il fera probablement fuir très très loin ceux qui ont du mal avec Nightwish et consorts.

Roupoil a écrit:

Epica The Phantom agony (2003)



Pour ceux qui n'ont pas tout suivi, Epica c'est le groupe formé par Mark Jansen  après qu'il ait claqué la porte d'un After forever dont la ligne artistique ne lui convenait plus. Là, pas de problème, il va pouvoir s'en donner à coeur-joie dans le metal symphonico-gothique avec chanteuse lyrique à la Nightwish. Pour cela (puisque la chanteuse d'After forever, elle, est restée dans son groupe), il recrute une petite jeunette au chant qui figure aussi en bonne place sur l'affreuse pochette du CD. La jeunesse de la dame s'entend d'ailleurs beaucoup dans ce premier essai, son chant imite celui de ses aînées de façon assez scolaire et peu assurée, c'est un peu gênant mais elle a quand même une belle voix et ça contribue curieusement au côté artisanal et pas totalement maîtrisé de tout l'album, qui lui donne un cachet à part assez irrésistible. En fait, on sent bien la volonté de faire un truc hyper grandiose, naviguant entre les passages franchement épiques et les moments plus romantiques, mais la construction des morceaux manque souvent d'assurance et de cohérence (l'utilisation des growls notamment n'a souvent pas beaucoup de sens, on a aussi des samples de discours incompréhensibles sur Facade of reality). Mais malgré ces défauts bien voyants (à la première écoute j'avais même été franchement déçu par le disque), on finit par écouter l'album en boucle tant les atmosphères sont prenantes et les mélodies imparables. Certes, Cry for the moon est un tube qui tombe dans la facilité, Feint navigue sur la frontière dangereuse entre l'envoûtant et le franchement chiant, mais Sensorium ou la chanson-titre et son thème épique inoubliable, je ne m'en lasse pas. Finalement, le disque n'a pas usurpé sa réputation d'incontournable du genre, même s'il fera probablement fuir très très loin ceux qui ont du mal avec Nightwish et consorts.

Epica est sur ma très longue listes d'écoute....

Du vrai metal

Parmi les vocaux extrêmes les plus impressionnants entendus sur disque :



Vraiment fan aussi du son de guitare, très aigu, et de la batterie rageuse. L'album est de plus vraiment varié, il y a du lent, du lourd, du rapide, quelques interludes noise... Vraie tuerie.

Shadow Gallery - Shadow Gallery (1992) note réelle note nanar



Chose promise chose due, je m'attaque donc à la (courte) discographie de Shadow Gallery, même si je sens confusément que je ne vais pas me faire des amis chez ceux qui adulent le groupe. Il a été question il y a peu dans un des recoins obscurs du forum du fait que la musique puisse provoquer le rire, eh bien je dois avouer que je suis parfaitement incapable d'écouter ce disque sans qu'un irrésistible fou rire s'empare de moi tant les clichés les plus caricaturaux d'un certain prog (pas vraiment metal d'ailleurs, ceux qui espèrent de vraies guitares accrocheuses seront ici très déçus) sont ici présents : claviers festifs aux sonorités totalement improbables (le motif initial de Darktown, il est tout droit tiré d'un vieux Castlevania, non ?), chant crémeux, voix de tête et interventions du choeur (ou d'une flûte sortie de nulle part) d'une niaiserie insupportable, on se vautre dans une sorte de béatitude nunuche qui me rend vraiment l'écoute sérieuse de cette musique impossible (en fait, les premières secondes de The Dance of the fools sont déjà absolument rédhibitoires pour moi). Après, au second degré, ça peut presque se défendre, il y a des mélodies rigolotes (et les musiciens savent jouer), et ça a l'air tellement fait au premier degré (ce qui me semble personnellement bien peu crédible, mais bon) que le côté "nanar musical" en ressort encore plus. Mais même sous cet angle, les 17 minutes de The Queen of the city of ice, avec ses arpèges guillerets en boucle (à côté, Philip Glass, c'est de la musique hyper variée) et sa narration qui se veut épique mais qui tombe complètement à plat, sont bien difficiles à digérer. Du coup, même la note nanar ne volera pas très haut. En tout cas, là, on touche vraiment le fond concernant ce que je n'aime pas dans le prog.

Roupoil a écrit:

Shadow Gallery - Shadow Gallery (1992) note réelle  note nanar



(en fait, les premières secondes de The Dance of the fools sont déjà absolument rédhibitoires pour moi). .

Cette intro est basée sur des enchaînements harmoniques typiques de Kansas et d'un certain prog US aux accents conquérants.
J'adore cette intro

arnaud bellemontagne a écrit:

Roupoil a écrit:

Shadow Gallery - Shadow Gallery (1992) note réelle  note nanar



(en fait, les premières secondes de The Dance of the fools sont déjà absolument rédhibitoires pour moi). .

Cette intro est basée sur des enchaînements harmoniques typiques de Kansas et d'un certain prog US aux accents conquérants.
J'adore cette intro

Groupe qui aussi sur ma longue liste d'écoute !

Du ska-punk tendance anarcho qui tire tellement sur le thrash metal que je préfère le poster ici... Abrasif !

Pachy a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Roupoil a écrit:

Shadow Gallery - Shadow Gallery (1992) note réelle  note nanar



(en fait, les premières secondes de The Dance of the fools sont déjà absolument rédhibitoires pour moi). .

Cette intro est basée sur des enchaînements harmoniques typiques de Kansas et d'un certain prog US aux accents conquérants.
J'adore cette intro

Groupe qui aussi sur ma longue liste d'écoute !

Si tu prises Kansas et Queen ça va te plaire.

arnaud bellemontagne a écrit:

J'adore cette intro

Je n'en suis pas plus surpris que ça, on avait déjà discuté du fait que les musiques "trop optimistes" m'horripilent alors qu'au contraire tu y es en général sensible, je crois qu'on est un peu dans cette catégorie.

Plus de nouvelles de cet excellent groupe entre death, thrash et heavy depuis 4 ans et la sortie de ce super album. Y a un côté Maiden/Mercyful Fate des débuts, une atmosphère prenante entre NWOBHM et King Diamond, un peu comme si le Slayer de "Show No Mercy" avait tourné un brin plus progressif.

Roupoil a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

J'adore cette intro

Je n'en suis pas plus surpris que ça, on avait déjà discuté du fait que les musiques "trop optimistes" m'horripilent alors qu'au contraire tu y es en général sensible, je crois qu'on est un peu dans cette catégorie.

C'est tout à fait ça.

Ieschure, one-woman band ukrainien, sort enfin son deuxième album de black metal nocturne et sylvestre. Le son est légèrement plus défini qu'auparavant. Elle sonne toujours un peu comme Varg de Burzum, mais son chant clair est plus joli quand même.

Richard Henshall : Mu Vol 1 (2024)


Le nouvel EP de la figure de proue des surdoués du prog-métal (Haken pour ne pas les nommer)
A l'image du groupe c'est recherché, étonnant, audacieux et toujours très sensible mélodiquement.

Epica - Consign to oblivion (2005)



Après un premier album encore imparfait mais tout de même diablement séduisant, on pouvait espérer un véritable chef-d'oeuvre de la part d'Epica pour sa deuxième tentative. Ce ne sera pas le cas, le disque est certes très bon, mais il déçoit quand même en raison de la direction artistique prise. Au lieu d'insister sur le côté gothique naïf de son premier opus, le groupe a en effet décidé d'imiter ses compères de Nightwish (et plus précisément leur album Once) de façon même pas déguisée, en s'orientant vers un metal épique très symphonique qui fait plus que faire penser à de la BO de films (l'introduction Hunab K'u donne le ton, c'est du Hans Zimmer dans le texte). On est parfois aux frontières du plagiat (Blank infinity notamment), et on peut bien sûr regretter ce choix assez clairement commercial (chant moins lyrique et plus passe-partout, j'en viendrais presque à regretter que les growls soient limités à deux ou trois pistes), et se plaindre de l'omniprésence de l'orchestre et des choeurs (qui reprennent par ailleurs quasiment à l'identique certains motifs de The Phantom agony) qui laissent souvent les guitares dans un lointain arrière-plan. On jettera aussi à la poubelle la pitoyable bluette Trois vierges chantée en duo avec Roy Khan. Mais malgré cette longue liste de protestations, eh bien, l'ensemble passe tout seul tellement c'est entraînant et bien calibré, les mélodies sont imparables, les effets orchestraux efficaces à défaut d'être originaux, et la voix de Simone Simons fait désormais preuve d'une belle assurance. Une copie un peu facile certes, mais d'une qualité presque irréprochable. Attention quand même à ne pas se laisser aller sur les albums suivants.

No One Is Innocent - Eurockéennes 1997



Frontal. Basique. Réconfortant (un peu).

Bilateral est le deuxième album studio du groupe de metal progressif norvégien Leprous, sorti en 2011.
Je suis assez déçu par ce second album, trop métal...
Et pas toujours évident, mais je garde bonne espoir pour les prochains !