[Metal] Playlist

jerome a écrit:

Prestissimo a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Machine Head : Burn my Eyes (94)
A coups de riffs saturés d'harmoniques, Machine Head réalise un des plus brillants albums de ce côté-ci de Pantera.

Le son est cent fois plus mastoc que celui de Pantera, les guitares sont doublées, la batterie donne l'impression d'être triggé, et Robb Flynn n'a pas cet accent sudiste qui m'a toujours distrait chez Anselmo. Dommage qu'après celui-ci, ils aient pas su garder ce monobloc de puissance qu'était leur premier batteur Chris Kontos et qui à mon avis est pour beaucoup dans la réussite de cet album.

Je réécoute.
Oui, des idées panteresques avec un son plus gras. La frappe de caisse claire rappelle Igor Cavalera. Mais sans le panache des frères Abbott, ni le groove de Sepultura, je l'ai toujours entendu comme un entre-deux sans magie.
Gros retentissement à sa sortie !

En lien, la sortie le 4 septembre des démos d'avant la sortie de ce premier album. Les détails sur Blabbermouth : https://blabbermouth.net/news/machine-heads-pre-burn-my-eyes-recordings-to-be-released-as-diamonds-in-the-rough-92-93

M'étonnerait que ce soit aussi abouti, mais je jetterai une oreille...

Un peu une écoute d'archéologue ce matin. C'est intéressant, et très atmosphérique, comme les morceaux les plus lents de Sabbath type "Planet Caravan". Le batteur est particulièrement mou. Ça n'a pas le swing du rock n' roll, et ce n'est pas non plus très bluesy.

Y a un passage psyché/noise à la guitare sur "Winter/Deep Freeze" qui est vraiment étonnant.

"Cheater" c'est le futur riff de "My Sharona", coïncidence ?

Mitigé pour un plaisir immédiat mais une écoute "intellectuelle", d'étude avec le point de vue rétrospectif sur l'évolution du groupe et du genre, rend l'expérience assez passionnante...

Savatage - Streets (1991)

Début des années 90, c'est l'heure du concept album pour Savatage, ou plutôt, si l'on fait confiance au groupe, de l'opéra rock. Un choix qui semble presque naturel pour eux à vrai dire : c'est à la mode à cette période, et leur style très éclectique devrait pleinement dans ce genre. De fait, si le scénario n'est pas follement passionnant (les hauts et les bas d'un junkie chanteur, pour faire vite), on alterne entre titres vraiment heavy, chansons dépressives souvent accompagnées au piano, et une influence "musical" assez marquée (les claviers assez emphatiques de Jesus Saves se retrouvent sur quelques autres pistes). Le tout est bien fichu et se suit sans déplaisir, mais après un début de disque vraiment excellent (la chanson-titre qui ouvre l'album), ça tourne quand même pas mal en rond, avec pour moi un peu trop de titres dispensables (à nouveau, je n'accroche qu'assez modérément à la plupart des titres uniquement accompagnés au piano). J'ai la sensation nette que tous les meilleurs titres ont été massés dans la première moitié de l'album, un signe que, tout en restant très correct, il est sûrement trop long pour moi. Ou peut-être simplement trop rock, en fait.

Therion - Lepaca Kliffoth (1995)



Sur ce quatrième album au titre mystérieux (de l'égyptien ancien, si j'ai bien compris, on nage toujours dans le mystique et l'occulte), Therion continue sa mue. Le côté instrumental, du mélodique symphonique (toujours basé sur des claviers de qualité douteuse, hélas) teintées d'orientalisme, est désormais bien en place, et il est ma foi plaisant dans l'ensemble sans proposer grand chose de vraiment mémorable (et puis ça part encore parfois dans tous les sens, la piste finale Evocation of Vovin ne ressemble vraiment à rien). Mais c'est désormais aux vocaux que s'attaque Christofer Johnsson, qui délaisse ici à peu près complètement les growls. Le souci, c'est que toutes les tentatives qu'il fait pour les remplacer foirent assez lamentablement. C'est pourtant assez varié : du gémissement "gothique" insupportable (sur Sorrow of the moon, piste heureusement isolée de l'ensemble à zapper absolument), du chant féminin plus ou moins lyrique (utilisé très parcimonieusement sur ce disque, assez cliché et sans grand intérêt), et la plupart du temps un chant clair hurlé d'une laideur assez terrifiante, qui gâche une bonne partie de l'album. Dommage, car les ambiances sont réussies dans l'ensemble, et il y a même des moments vraiment réussis (l'introduction The Wings of hydra). Mais le groupe ne s'est manifestement pas encore complètement trouvé sur ce disque, finalement moins convaincant que le précédent.

C'est comme si un fou avait voulu dépasser le quotient de dissonances du "Obscura" de Gorguts et approcher des sommets de Mr Bellemontagne. Difficile à suivre et à mémoriser mais très intéressant. Le titre de l'album est très adéquat.

Sex Pistols + Motorhead + Black Sabbath = ce gros foutoir mal produit où on entend un des batteurs les plus mauvais dans le genre global du rock. Y a quelque chose de constamment off, la guitare semble vouloir jouer plus fort sans y parvenir, écrasée par cette basse mise en avant. Ça a commencé un mouvement mais ça a terminé la musique

Je n'ai jamais totalement aimé Iron Maiden. C'est bien fichu mais ça manque d'esprit d'aventure et tout ce qui pouvait un peu déborder, l'amateurisme de Di Anno, l'énergie de Clive Burr, a vite été dégagé pour que la machine puisse amasser des billets.

Bruce Dickinson, je ne comprends pas ce qu'on peut lui trouver, franchement, il sonne maniéré, il en fait trop, c'est le Johnny Halliday du metal, et il en fait aussi trop peu, il n'a pas les excès baroques de Rob Halford ou de King Diamond. C'est consensuel et plat comme chant. Quant à Nicko McBrain, j'ai toujours trouvé son jeu froid, trop métronomique pour être honnête.

J'aime bien ce "Brave New World" malgré tout, parce qu'il est bien fichu, mais ça ne m'embarque pas dans un voyage véritable, j'ai l'impression d'en rester à regarder une carte postale très agréable...

Prestissimo a écrit:

Evilyn : Mondestrunken
C'est comme si un fou avait voulu dépasser le quotient de dissonances du "Obscura" de Gorguts et approcher des sommets de Mr Bellemontagne. Difficile à suivre et à mémoriser mais très intéressant. Le titre de l'album est très adéquat.

C'est génial ton truc !
Le son est très clair, bel équilibre entre les instruments et voix bien à l'arrière-plan. La dissonance, bien que systématique, n'est pas du tout bruitiste (à la différence de Portal par exemple), et moins abrasive que dans Obscura, donc je trouve ça très fluide, on profite à fond des jeux rythmiques car les autres paramètres sont très linéaires. Jeux rythmiques assez passionnants et plutôt naturels, le but n'est pas de perdre l'auditeur mais de l'emmener dans une danse.
Et la pochette a un joli petit style (aucun cadavre, franchement tout se perd ma bonne dame )

Va falloir que je l'approfondisse, les 3-4 premiers morceaux sont beaucoup plus "accrocheurs" que la suite - la "danse", pour reprendre ton mot bien choisi, s'installe pleinement sur la fin et j'ai du mal à comprendre tout ce qui se passe.

J'adore la pochette moi aussi, avec le titre ça renvoie pleinement à l'univers sanglant et dégénéré du "Pierrot Lunaire". Y a pas de cadavre, c'est juste suggéré, et c'est donc encore plus glauque !

Rush : A Farewell to Kings (77)


Recèle Xanadu, une des plus brillantes constructions progressives du trio canadien et l'oppressant Cygnus  X-1 qui capture le groupe à son plus heavy.

arnaud bellemontagne a écrit:

Rush : A Farewell to Kings (77)


Recèle Xanadu, une des plus brillantes constructions progressives du trio canadien et l'oppressant Cygnus  X-1 qui capture le groupe à son plus heavy.

Quand un groupe de party deathcore de 2007-2012 se reforme et réenregistre en 2022, ça donne du gros bourrin avec hurlements dans tous les coins. Pas d'assagissement, aucun. Et ils ont certainement dépassé la trentaine, mais je suppose que ce sont encore de gros fumeurs de oinjs et qu'ils ne passeront jamais le stade de l'adolescence. Eh, c'est dur de vieillir !!!

Pour les curieux, c'est en téléchargement gratuit sur Bandcamp : https://silentpendulumrecords.bandcamp.com/album/dr-acula

De l'excellent doom metal italien à chanteuse tendance Anneke (et même une petite touche de jazz dans la voix). La grande classe ce disque.

Super prestation de Slayer, avec de sacrés guests : https://www.youtube.com/watch?v=dcmWhTJ7qBw

Savatage : Edge of thorns (1993)



Petite révolution pour cet album de Savatage, Jon Oliva, la voix ravagée par ses addictions, a décidé de laisser sa place au chant (son petit frère, par contre, est toujours présent à la guitare, pour la dernière fois avant sa mort accidentelle). Pas vraiment une bonne nouvelle en ce qui me concerne car, malgré un côté excessif, Oliva assurait une présence vocale qui sera bien difficile à remplacer. De fait, le nouveau venu chante correctement mais il est assez passe-partout. Un peu à l'image de cet album d'ailleurs, certes varié et agréable, mais qui reprend des recettes déjà utilisées par le groupe (Follow me entouré de deux courts titres instrumentaux), abuse du piano et des ballades (le Sleep conclusif porte bien son nom), et peine surtout à proposer des titres qui décollent réellement (même si Edge of thorns, la chanson, lance bien le disque), pas aidé de fait par le changement de chanteur. Typiquement un album dont je n'ai pas grand chose de mauvais à dire, pas grand chose de très bon non plus, et qui sera assez vite oublié.

Un disque qui aurait tout aussi bien pu être posté dans le fil consacré au rap :

Limp Bizkit : Significant other        1999


Pas mal mais un peu long quand même.

J'avoue que je n'ai pas encore osé essayer Limp Bizkit, vu le peu d'attirance que j'ai pour le rap (et de fait, l'avis que j'ai pu laisser sur les quelques albums de metal lorgnant vers cet univers). Il faudra quand même que je tente un jour, au moins pour ma culture.

Symphony X : Paradise Lost (2007)


La virtuosité néo-classique de Malmsteen, la masse musculaire de Pantera, le lyrisme de Kansas et les jeux métriques de Dream Theater: tel est Symphony X.

Un album fabuleux qui revient très régulièrement dans mes écoutes !

Therion - Theli (1996)



Ce cinquième disque de Therion est souvent considéré comme la deuxième naissance du groupe, l'album culte qui aurait révolutionné le metal symphonique (il est de fait sorti juste avant la résurgence du genre, je vais comme d'habitude citer ma référence Rhapsody pour comparaison, le premier album des italiens date de 1997). Pourtant, en l'écoutant à la suite des précédents disques du groupe, on reste dans une évolution logique, à la seule différence que Johnsson a enfin trouvé la bonne formule vocale, en supprimant quasiment entièrement le chant agressif pour caser absolument partout des choeurs "lyriques". Je mets quand même le terme entre guillemets car la soi-disant influence classique du groupe reste une vaste blague, le fond étant toujours composé d'une musique mystique pseudo-symphonique laissant la part belle à des claviers qui font plus penser aux bidouillages électro de Vangelis (sur le très réussi Preludium) qu'à quoi que ce soit de classique. Ce qui est sûr, par contre, c'est que les choeurs contribuent vraiment de façon efficace aux ambiances souvent prenantes du disque, réussissant même à procurer quelques instant réellement magiques (typiquement, dans The Siren of the woods, titre beaucoup trop long aux sonorités bien kitsch, un trait de trompette synthétique accompagné d'un glissando de choeur suffit à sauver la mise). L'ensemble reste très inégal (le finale orchestral est un grand fourre-tout sans direction claire, quand à l'inverse Opus eclipse qui n'est pas vraiment chanté non plus, est excellent), on sent que le groupe expérimente sans tout maîtriser (ceux qui attendent de l'album un truc définitif et parfait risquent d'être très circonspects devant le produit fini), mais il y a quand même quelque chose de très attachant dans cette musique. Ah, j'allais oublier, il faut aussi réussir à passer outre l'une des plus hideuses pochettes du genre...

Roupoil a écrit:

Ah, j'allais oublier, il faut aussi réussir à passer outre l'une des plus hideuses pochettes du genre...

Effectivement Elle concurrence sérieusement celle de Dance of Death d' Iron Maiden

Il y a de la marge quand même :

J'étais sûr qu'il y aurait quelqu'un pour remettre Dance of death sur le tapis (c'est sûr que c'est un mètre-étalon incontournable en terme de pochette foirée).

Des gens vendent des t-shirts avec cette pochette de maiden sur Vinted. Je ne suis pas sûr qu'il soit nécessaire de demander s'ils sont encore disponibles

Savatage - Handful of rain (1994)



Si vous avez bien suivi les épisodes précédents, vous savez déjà que cet album est celui qui suit la disparition prématurée du guitariste Criss Oliva. Un événement tragique qui aurait pu mettre fin brutalement à l'aventure Savatage, mais qui a au contraire poussé Jon Oliva (frère du précédent, ex-chanteur et toujours compositeur du groupe) à se jeter à corps perdu dans la composition, et à accoucher presque à lui tout seul de ce disque à part dans la discographie du groupe, marqué par la rage et l'amertume. Il débute par un Taunting cobra carrément thrash, mais ce sommet de violence sera le seul du disque, même si beaucoup plus loin Symmetry a de faux airs de ballade à la Metallica ( y compris dans le chant d'ailleurs). Le reste, c'est une longue litanie de titres mid-tempo (ou même plus lents que ça) à l'atmosphère dépressive. Si la chanson-titre accroche par ses contrastes (les guitares restent sacrément incisives), et si Chance qui la suit immédiatement a le mérite d'essayer des choses inattendues (passages très symphoniques, polyphonies chorales façon Quuen, le genre de titre dont on se demande encore s'il est génial ou foiré après une douzaine d'écoutes), on tombe ensuite dans une succession de titres moins ambitieux et bien peu mémorables, pour achever le disque sur une ballade lacrymale en hommage à Criss qu'on écoutera respectueusement sans franchement adhérer à la musique proposée. À l'image de l'ensemble du disque finalement, sûrement un exutoire nécessaire pour Jon Oliva, mais une oeuvre qui en pratique nous laisse sur le côté de la route. Dommage, ça commençait pourtant bien.

Symphony X : Underworld (2015)


Toujours la même formule Kansas/Pantera/Malmsteen, mais qu'est-ce que c'est efficace!

Bon, ça vient le nouvel album ?

Le seul et unique album noir. Celui avec "Big Bottom" et "Stonehenge".

Le nouveau Concrete Winds envoie son lot de parpaings...

The Contortionist : Language        2014

Therion - Vovin (1999)



Après le tournant de Theli, Therion continue tranquillement sa mutation en faisant disparaître quasiment complètement les dernières traces de chant solo (à quelques interventions lyriques près, il n'y a que des choeurs dans cet album) et en utilisant pour la première fois de vrais instruments à cordes. Combinée à la prédominance de titres lents qui jouent beaucoup sur les atmosphères, ça donne à ce disque un cachet curieusement apaisé (on est très très loin du kitsch spectaculaire d'un Rhapsody ici) dans lequel les influences classiques ressortent assez naturellement, même si elles restent mêlées à l'orientalisme de bazar cher au groupe. On est souvent à la frontière du gnangnan, mais ça fonctionne finalement assez bien, par exemple sur Clavicula nox, long titre mélodique qui finit par être prenant. On en vient même à regretter l'irruption de rares titres rapides (The Wild hunt, le seul qui soit chanté "normalement") qui déboulent comme un cheveu sur la soupe. Peut-être même que le groupe aurait du pousser plus loin le concept et faire un album complètement expérimental avec des choeurs nimbés de mélodies aux cordes sur toute la durée. Mais je m'emballe un peu, tel quel, le disque n'est pas inoubliable mais c'est une pause rafraîchissante entre deux disques de metal plus brutaux.

Black Sabbath : Heaven and Hell (80) / Mob Rules (81)


L'association Dio/Iommi marche du tonnerre.
Deux classiques absolus.

Demain leur label devrait annoncer la date de sortie de leur prochain album, et je me remets donc ce deuxième album bien fou. Un style de metal extrême assez difficile à décrire, y a du DHG, du Enslaved, du Deathspell Omega, du Ulcerate dans le pot à soupe, mais le plat final leur appartient complètement. Ça peut être dur à assimiler tellement y a d'idées à la minute, et ça se consomme à petites doses, mais quand ça clique, ça clique totalement...

Du très bon doom inspiration Candlemass. La quasi-intégrale du groupe est en téléchargement au prix que vous voulez sur Bandcamp en ce moment : https://cryptsermon.bandcamp.com/

Testament : The Legacy (87) / The New Order (88)


Deux grands classiques du thrash.

Savatage - Dead winter dead (1995)



Après un Handful of rain vraiment à part dans la discographie du groupe, Savatage revient à quelque chose d'a priori plus attendu avec ce concept album, mais qui en pratique est tout de même très déstabilisant. Déjà, le sujet (la guerre en ex-Yougoslavie) est un peu surprenant, mais après tout pourquoi pas. Mais le traitement qui en est fait est vraiment spécial, extrêmement emphatique, avec un certain nombre de choix artistique discutables : on est souvent dans le symphonique le plus grandiloquent, mais avec des claviers dont les sonorités gâchent tout (c'est d'autant plus étrange qu'à côté de ça les guitares sont très puissantes et formidablement bien captées, le contraste sur un titre comme Sarajevo est assez saisissant !), particulièrement évidemment sur les (assez nombreuses) reprises de titres classiques qui virent immanquablement au nanar superflu (l'Ode à joie, c'est assez terrible). Et on a évidemment une majorité de titres lents et dramatiques qui sont en fait plus lourds que vraiment déchirants (ça a un côté soupe prononcé, on s'attendrait presque à voir débarquer le choeur de stars façon chanson humanitaire, sur This is the time notamment). Finalement, dans le lot, ce sont les titres classiquement heavy (où Jon Oliva chante à nouveau, mais pas très bien, il faut bien l'avouer) qui sont les plus convaincants (Starlight paraît d'ailleurs tout droit tiré du Nostradamus de Judas Priest qui sortira pourtant bien plus tard, c'est très curieux). Le reste constitue une tentative qui ne manque pas d'intérêt, mais qui me laisse vraiment plus perplexe qu'enthousiaste.

C'est vrai que les citations classiques sont du plus mauvais effet, mais globalement j'aime bien ce disque.
Je pense que The Wake of Magellan est mon préféré.  

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Slayer : Show no Mercy (83)


Un premier album au charme fou, porté par une énergie passionnée à la croisée de Venom (la maîtrise technique en plus), Iron Maiden et Judas Priest.

Un album hautement significatif dans l'histoire du metal. La preuve en images et en sons :

Le crabcore!

Et dire que le plus jeune membre du groupe avait 16 ans et le producteur 23 ! Des gamins !

Vanden Plas : The Empyrean Equation of the Long Lost Things (2024)


Un prog-métal très classique mais d'une redoutable efficacité.

Plus "Judas Priest" que dans mon souvenir, avec des vocaux bien aigus qui plairont aux nombreux fans de King Diamond sur le forum.

Prestissimo a écrit:

Le mélange dance vers la fin m'a vraiment donné le sentiment de me faire chier dans l'oreille

Sortie récente : le dernier Nile

Je reste un peu dehors mais c'est toujours impressionnant.

Merci de l'avoir signalé.
Je vais jeter une oreille là-dessus.

jerome a écrit:

Prestissimo a écrit:

Attack Attack

Le mélange dance vers la fin m'a vraiment donné le sentiment de me faire chier dans l'oreille

Bah, dans l'esprit, c'est pas pire que les refrains mélodiques de Slipknot

Classique de la NWOBHM. Y a un feeling assez indescriptible ici, pas moderne, pas vieillot, dans un espèce d'entre-deux ni heavy metal ni heavy rock et pas vraiment rock n' roll non plus et encore moins punk. Un peu comme les premiers Maiden avec Di Anno, un style qui n'est pas resté longtemps à la mode parce qu'il fallait sans cesse accélérer le tempo et durcir les vocalises...

The Congregation est un album du groupe de metal progressif norvégien Leprous, sorti en 2015.
Voilà le genre d'album qui s'écoute une seule fois et puis on passe au suivant !
Pas totalement mauvais, mais pas mémorable...

Décapage matinal des oreilles.

Exercice des cervicales. (Mais pas du cerveau.)

Ah ben Suffocation c'est pourtant pas du death débile..

Y a plus bête, mais sur cet album-là, ils sont pas aussi bons que sur les suivants. Le sens de la structure de "Pierced from Within" par exemple, il y est pas trop ici. Et c'est assez monocorde niveau guitares (je parle pas de la voix).

Therion - Deggial (1999)



Ayant désormais trouvé une formule qui marche, Therion déploie sa recette avec une prise de risque minimale, mais une efficacité indéniable. Les guitares saturées occupent une place de plus en plus secondaire (on ne peut d'ailleurs plus vraiment qualifier un tel album de musique metal, sauf peut-être sur Flesh of the gods qui convoque Hansi Kürsch de Blind Guardian pour une parenthèse heavy qui semble d'ailleurs assez hors de propos), alors que choeurs et cordes sont omniprésents. Les atmosphères sont soignées et parfois vraiment prenantes (l'excellent Ship of Luna en témoigne), dans le même style assez tranquille que sur l'album précédent du groupe. Si on rentre dans le trp, on passe vraiment un moment très agréable, le seul bémol venant donc d'une certaine paresse, on a un peu l'impression que le groupe se repose sur ses acquis (les quelques riffs heavy sont assez scolaires). On aurait préféré plus de titres à la limite de l'expérimental comme The Flight of the lord of the flies (court interlude avec choeur sans paroles sur fond de cordes vraiment étonnant), et on se serait volontiers passé de la facilité consistant à achever le disque sur une reprise de l'O Fortuna de Carl Orff (pas vraiment ratée, mais sans intérêt). MAis il s'agit quand même jusqu'ici de l'album le plus homogène du groupe, une belle réussite.